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cinéma

Douglas Sirk et le génie médiéval du mélo américain

Douglas Sirk et le génie médiéval du mélo américain Le vent du matin souffle à jamais, le poème de la création est ininterrompu ; mais rares sont les oreilles qui l’entendent (Thoreau)… Douglas Sirk est l’auteur des plus grands mélos de l’histoire du cinéma. Né en Allemagne de parents danois, il quitte son pays, mais en 1937 seulement. Il tournera des films de toutes sortes, assez oubliés. Curieusement sa carrière, comme celle d’autres cinéastes, ne stupéfie vraiment l’amateur de grand cinéma que durant quelques années. Il s’agit de cinq à six ans, pendant les merveilleuses années Eisenhower qui sont pour moi comme un dernier rayon… Douglas Sirk et le génie médiéval du mélo américain

Sur Michel Audiard et son antigaullisme

Sur Michel Audiard et son antigaullisme Audiard est l’auteur de cette fameuse envolée : « Je suis un vétéran de l'antigaullisme, depuis le 18 juin. » Le 18 juin c’est le début d’un culte et d’une escroquerie à laquelle tous nos politiciens se sont ralliés, surtout les euro-mondialistes. On aura aussi diabolisé toute une partie (l’essentiel en fait) des Français promus collabos depuis le départ du Général. On rappellera que le colonel Rémy, créateur du fameux monocle avec Paul Meurisse, grand seigneur du cinéma, fut un preux résistant aussi qui en voulut terriblement à de Gaulle du désastreux dénouement de l’affaire algérienne. Je pense aussi… Sur Michel Audiard et son antigaullisme

Parvulesco et le secret de la Nouvelle Vague

Parvulesco et le secret de la Nouvelle Vague Rebelote avec Jean Parvulesco et le cinéma qui loin de sa marotte était sa Fin ultime : voyez son texte sur David Lynch, le cinéma comme révélation et comme dévoilement de ce monde… Je rappelle qu’il fut émerveillé par Eyes Wide Shut, dernier film du monde, qui annonçait notre post-monde (élites hostiles folles et génocidaires, masse complice et aveugle) : il découvrait Kubrick. Mais parlons de la Nouvelle Vague. Moi aussi elle me rendit prodigieusement nostalgique, comme s’il s’était agi d’une époque, les sixties, d’ailleurs assez agréable à vivre, et où l’on touchait du doigt le cinéma… Parvulesco et le secret de la Nouvelle Vague

Orson Welles et la nostalgie des origines

Orson Welles et la nostalgie des origines J’ai déjà insisté sur Booth Tarkington, romancier essentiel et oublié, rendu célèbre par le « gauchiste-progressiste » Orson Welles dans la Splendeur des Amberson – Welles le met au-dessus de Mark Twain. « Sous la rude écorce de marin se cache une âme de grand enfant un peu naïf », dit génialement la Castafiore de son capitaine Haddock : ici c’est la même chose, et c’est un peu comme avec Trump qui caricature brutalement le message. On aime rêver de l’Amérique jadis grande, qu’on ne sait comment définir du reste. Certains la voient impuissante avec le temps, d’autres… Orson Welles et la nostalgie des origines

Kubrick et la question russe

Kubrick et la question russe Entre Spartacus, héros communiste (et excellent ballet), 2001 et les cosmonautes russes (dirigés par des femmes) et l’argot russe des voyous d’orange mécanique – sans oublier bien sûr la Lolita de Nabokov ou Dr Folamour – Kubrick semble obsédé par les russes – et pas négativement. En musique aussi : pensons à Chostakovitch (EWS), à Khatchaturian (2001)… Citons notre livre sur Kubrick alors pour balayer le problème et offrir quelques pistes de réflexion. On n’évoquera pas son frère Raoul membre du parti communiste… Kubrick et les russes. En voilà une question pour le directeur de Folamour ! Mais commençons par… Kubrick et la question russe

Hathaway, le cinéma et Gary Cooper 

Hathaway, le cinéma et Gary Cooper Quelqu'un a dit un jour : "Le cinéma c'est Gary Cooper à cheval." Pour nous, le cinéma c'est Gary Cooper tout court, et j'espère le montrer en quelques lignes. De tous les acteurs de l'âge d'or, Cooper est le plus complet, bien plus par exemple que John Wayne ou Cary Grant. Seuls peuvent lui être comparés Gregory Peck ou Kirk Douglas, mais il les écrase. Gary Cooper incarne l'homme parfait, le père idéal (et non le gendre), on ne l'imagine pas commettre un acte mauvais. Il est ce château de pureté dont parle Mallarmé, cet Igitur rejeton des anciennes… Hathaway, le cinéma et Gary Cooper 

Le dernier safari et les fourmis blanches

Le dernier safari et les fourmis blanches Henry Hathaway est le dernier cinéaste de l’âge d’or hollywoodien qui ait survécu aux années soixante. Pendant que le royal trio des westerns (voyez mon livre) composé de Hawks, Ford et Wash s’étiole et s’absente, Hathaway tient bon. Il tient grâce à John Wayne et aussi à Stewart Granger et aussi grâce à la violence, qui devient son terreau d’inspiration. Les quatre fils de Kathy Elder sont par ailleurs un chef-d’œuvre mythologique et tragique. Le septuagénaire Hathaway se permit même un film d’auteur où il régla discrètement ses comptes avec le monde moderne. Comme toujours on découvre ce… Le dernier safari et les fourmis blanches

Americanization désintox’…

‘Americanization désintox’… 05 septembre 2022 (18H40) – Nous avons démarré la >guerre< d'Ukraine, dite 'Ukrisis‘ par nous, dans un brouhaha très-tendance, encombré de perceptions diverses et contrastées, pour en marquer les divers avatars et multiples composants qui conviennent à nos esprits tellement sophistiqués. (« Guerre hybride », nous dit l’insupportable moutard si plein d’arrogance satisfaite, dans un de ses multiples discours destinés à la ‘start-up nation‘, montrant par là qu’il en sait, des choses stratégiques.) Une chose fut aussitôt assurée : ce serait une >représentation< de la guerre, effectivement comme un film hollywoodien, avec ses horaires, ses acteurs, ses 'story-telling‘ et sa promotion, ses prises… Americanization désintox’…

Americanization désintox’…

‘Americanization désintox’… 05 septembre 2022 (18H40) – Nous avons démarré la >guerre< d'Ukraine, dite 'Ukrisis‘ par nous, dans un brouhaha très-tendance, encombré de perceptions diverses et contrastées, pour en marquer les divers avatars et multiples composants qui conviennent à nos esprits tellement sophistiqués. (« Guerre hybride », nous dit l’insupportable moutard si plein d’arrogance satisfaite, dans un de ses multiples discours destinés à la ‘start-up nation‘, montrant par là qu’il en sait, des choses stratégiques.) Une chose fut aussitôt assurée : ce serait une >représentation< de la guerre, effectivement comme un film hollywoodien, avec ses horaires, ses acteurs, ses 'story-telling‘ et sa promotion, ses prises… Americanization désintox’…

Cheyenne-Marie, Hollywood & les quotas

Cheyenne-Marie, Hollywood & les quotas Il y a dans cet amalgame chaotique quelque chose qui est une marque fondamentale de notre temps, celui des Derniers Temps et de la GCES. L’>amalgame chaotique< est entre : • la cinéaste française indépendante de 44 ans Cheyenne-Marie Carron ; d’origine kabyle, abandonnée à l’âge de trois mois, recueillie par une famille française et catholique, selon une adoption de facto et légalisée à l’âge de vingt ans en raison des conditions de son abandon initial ; baptisée catholique (ajoutant son prénom de Marie à celui de Cheyenne) en 2014 ; • Hollywood dès l’origine et ce que cette chose… Cheyenne-Marie, Hollywood & les quotas

Cheyenne-Marie, Hollywood & les quotas

Cheyenne-Marie, Hollywood & les quotas Il y a dans cet amalgame chaotique quelque chose qui est une marque fondamentale de notre temps, celui des Derniers Temps et de la GCES. L’>amalgame chaotique< est entre : • la cinéaste française indépendante de 44 ans Cheyenne-Marie Carron ; d’origine kabyle, abandonnée à l’âge de trois mois, recueillie par une famille française et catholique, selon une adoption de facto et légalisée à l’âge de vingt ans en raison des conditions de son abandon initial ; baptisée catholique (ajoutant son prénom de Marie à celui de Cheyenne) en 2014 ; • Hollywood dès l’origine et ce que cette chose… Cheyenne-Marie, Hollywood & les quotas

Yockey et la machine américaine à uniformiser

Yockey et la machine américaine à uniformiser René Girard a parlé de l’Amérique comme puissance mimétique. Sur cette planète de crétins en effet tout le monde veut devenir américain, y compris quand il s’agit de payer des études à quarante mille euros/an, des opérations à 200 000 euros, de devenir obèse et même abruti par la consommation de médias et d’opiacés… L’affaire est déjà ancienne et René Guénon a bien évoqué après Tocqueville ou Beaumont la médiocrité industrielle de la vie ordinaire/américanisée qu’on nous impose depuis les bourgeoises révolutions… Un des américains à avoir le mieux parlé de cette uniformisation, après Poe ou Hawthorne, fut… Yockey et la machine américaine à uniformiser

Alfred Hitchcock et la mère aux trousses

Alfred Hitchcock et la mère aux trousses Hamlet est-il hitchcockien ? Toujours est-il quand le Hamlet de Laurence Olivier, acteur hitchcockien, s’explique avec sa mère Gertrude, il lui demande d’arrêter de coucher avec son beau-père Claudius. Mother, you have my father much offended… Or dans Psychose Norman tue sa mère parce qu’elle a un amant. Dans d’autres grands films hitchcockiens la mère empêche le fils de devenir un homme. Dans les enchaînés, la mère fait empoisonner tuer sa belle-fille soupçonnée d’espionnage. Dans les oiseaux la mère ne cesse de vouloir mettre Mélanie à la porte. Les moineaux passent par la cheminée au moment où elle… Alfred Hitchcock et la mère aux trousses

Hitchcock et la fabrication de la femme idéale

Hitchcock et la fabrication de la femme idéale On oublie May, Merkel, et on parle des vraies femmes inventées par les génies du cinéma. Extrait de mon livre sur Hitchcock et la condition féminine (Amazon.fr). Vertigo se raconte simplement. Un homme tombe amoureux d’une femme qu’on lui demande de suivre à distance. Cette femme disparaît et il en voit une autre qui lui ressemble. Il en fait une copie de celle qu’il a connue avant de se rendre compte que cette copie a déjà servi. Il a aimé deux fois le corps de la copie de la même femme, jamais son original. Cette dimension très… Hitchcock et la fabrication de la femme idéale

Paradjanov et la fonction sacrée du cinéma (en URSS)

Paradjanov et la fonction sacrée du cinéma (en URSS) Mon texte sur Léon Trotski et la soumission européenne à l’Amérique dès les années vingt a fait le tour du monde. Certains m’ont juste reproché en France de n’y rien comprendre, ce qui est normal quand au nom du même trotskysme on soutient en ex-agonie Soros, Clinton et Macron ; que ces cheap donneurs de leçons se mettent à lire Trotski au lieu de donner à des ouailles yéyés de béotiennes leçons de marxisme libéral et parano-sociétal… Evoquons un autre thème, celui du cinéma pour introduire le meilleur, le plus souverain et miraculeux cinéaste du monde,… Paradjanov et la fonction sacrée du cinéma (en URSS)

Stone &amp; Snowden au cinéma

Stone & Snowden au cinéma L’histoire d’Edward Snowden, grand acteur depuis un an de la scène internationale présentant l’affrontement entre le Système et l’antiSystème, intéresse la production cinématographique après avoir largement pénétré le domaine de l’édition. L’un des projets les plus intéressants est un projet de film qui se ferait sous la direction d’Oliver Stone (de Wall Street à JFK), metteur en scène qui se range dans la catégorie antiSystème, grand ami de Chavez et visiteur régulier de Cuba. Pourtant, la première annonce de sa démarche (voir Russia Today le 3 juin 2014) avait soulevé quelques perplexités diverses dans la mesure où le livre choisi… Stone &amp; Snowden au cinéma

La mort de Gillo Pontecorvo et La bataille d’Alger à l’ombre du Pentagone

Le cinéaste italien Gillo Pontecorvo est mort jeudi dernier à Rome, âgé de 86 ans. Sa célébrité touche autant au cinéma qu’à la politique puisqu’elle concerne principalement son film de 1965 La bataille d’Alger. Le film restitue la période 1956-58 à Alger, où la 10ème Division Parachutiste du général Massu affronta les réseaux terroristes du FLN dans ce qu’on désigna comme la bataille d’Alger. Le film de Pontecorvo retrouva une célébrité inattendue à l’été 2003, lorsqu’on apprit que le Pentagone s’y intéressait comme modèle d’explication tactique d’une bataille entre une armée régulière et des réseaux terroristes. Depuis, on revient régulièrement sur le sujet. En 2004,… La mort de Gillo Pontecorvo et La bataille d’Alger à l’ombre du Pentagone