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Dollar sur la table et nerfs à vif

Dollar sur la table et nerfs à vif Un commentaire >posté< le 23 mars sur le site de la banque centrale chinoise ressemble à l'image du feu qui est mis à des poudres diverses et naturellement explosives. Le commentaire, signé par le directeur de la banque, Zhou Xiaochuan, propose de remplacer le dollar par une monnaie mondiale de réserve. Depuis, on en parle dans les dîners en ville et dans les chaumières isolées. • Le site WSWS.org fait un commentaire sur cette affaire, le 24 mars 2009. Outre les appréciations sur les considérations techniques de la proposition et sur les aspects économiques et politiques de… Dollar sur la table et nerfs à vif

Hillary, sa sébille à la main

La visite d’Hillary Clinton, en Chine, symbolise et marque à la fois, par la forme de la visite, une évolution aussi bien de la politique extérieure des USA que du rôle du secrétaire d’Etat. (Clinton a bien pris la précaution de préciser que, dans le dialogue stratégique qui allait s’établir entre les USA et la Chine, le secrétaire au trésor US aurait sa place avec elle, à égalité avec elle.) La principale matière de la visite fut la crise économique et la principale demande US fut pour la poursuite du soutien financier de la Chine aux USA par l’achat de bons du trésor. Ce thème… Hillary, sa sébille à la main

La Chine “réprimande” les USA

Il n’y a pas de mot convenable en français pour traduire d’une façon imagée et significative le verbe anglais to lecture. Les termes habituels (réprimander, gronder, faire la leçon) sont justes mais ils ne rendent pas le son et l’effet qu’on éprouve dans une phrase comme celle-ci: «China lectures US on economy» La phrase évoque parfaitement le maître sévère en train de sermonner l’élève poussif ou maladroit. Cette phrase apparaît en titre d’un court article du Financial Times du 4 décembre, sur une visite de Hank Paulson, secrétaire US au trésor, à Pékin. Le ministre aujourd’hui célèbre de l’administration GW Bush allait faire ses remontrances… La Chine “réprimande” les USA

La Chine en enfer : pillages et génocides blancs

La Chine en enfer : pillages et génocides blancs par Michel Tibon-Cornillot, écrivain (voir la première partie sur notre site, le 10 août 2008) Résumé de l’épisode précédent Nous avons suivi les événements provoqués par le banditisme anglo-saxon et la décision chinoise de faire respecter sa législation interdisant l’introduction frauduleuse de l’opium par les marchands-pirates anglais. La Chambre des Communes accepta de déclarer la guerre à la Chine parce que le gouverneur Lin avait fait détruire 20000 caisses d’opium. La préparation de cette guerre fut suivie attentivement par les «élites» politiques et intellectuelles européennes ; ils leur fallait prendre position à propos de ce mélange… La Chine en enfer : pillages et génocides blancs

Les guerres de l’opium ou l’écrasement de la Chine

Génocides coloniaux : la face cachée du négationnisme occidental par Michel Tibon-Cornillot, écrivain L’étendue des désastres liés aux guerres de l’opium, et plus généralement, à la destruction des institutions impériales chinoises est massivement ignorée par la plupart des chercheurs et des hommes politiques français. Ces pillages, famines, répressions, durèrent un siècle, de 1840, la défaite chinoise devant les troupes anglaises, à 1949, l’arrivée des communistes au pouvoir. Les chercheurs anglo-saxons, bien meilleurs connaisseurs de cette période, évaluent le nombre des victimes dans une fourchette oscillant entre 120 et 150 millions en un siècle. Cette ignorance cynique est à l’origine de la déroute française lors du… Les guerres de l’opium ou l’écrasement de la Chine

La globalisation en déroute devant les nécessités politiques

L’échec des négociations du Doha Round de l’OMC, à Genève, poursuit la déroute du processus de globalisation. Au-delà des gémissements convenus des pleureuses devant la dépouille du processus devant accélérer la prospérité du monde, on mesure de quelle prospérité il s’agit devant le spectacle du monde d’aujourd’hui, d’ores et déjà enfant de la globalisation, il s’agit surtout d’évaluer une fois de plus la puissance du retour du facteur politique dans les rapports économiques. A Genève, l’échec s’est fixé sur l’affrontement entre les USA d’une part, l’Inde (rejointe par la Chine) d’autre part. Il est inutile de chercher des significations structurelles se référant aux habituels blocs… La globalisation en déroute devant les nécessités politiques

Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système 24 mai 2008 Nous n’avons guère prêté d’attention, à dedefensa.org, à l’affaire du Tibet compliquée du parcours de la flamme olympique. Il y a là, de notre part, d’abord une reconnaissance de notre savoir limité sur les perspectives historiques et politiques de la question; ensuite une réserve instinctive devant l’exploitation virtualiste qui en fut faite, avant que puissent être tirées des conclusions assez substantielles pour nourrir une analyse de quelque intérêt. Sur le premier point, les perspectives historiques et politiques de la question, nous avons le renfort bienvenu de l’écrivain Michel Tibon-Cornillot. Il nous donne un… Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

Avec un acte russo-chinois, le système BMDE devient un facteur central du désordre stratégique général

La Russie et la Chine ont signé un texte conjoint condamnant les plans US d’un système anti-missiles, comprenant notamment le déploiement de bases anti-missiles (BMDE) en Europe, en Tchéquie et en Pologne. Un texte de WSWS.org, aujourd’hui, présente l’événement, qui a lieu en même temps que l’arrivée du nouveau président russe Medvedev à Pékin pour une visite de deux jours. «Russian President Dmitry Medvedev arrived yesterday for a two-day visit in Beijing after a one-day stopover in Kazakhstan, on his first trip abroad since being elected president in March. Upon his arrival, he issued a joint statement with Chinese President Hu Jintao, denouncing plans for… Avec un acte russo-chinois, le système BMDE devient un facteur central du désordre stratégique général

La Chine, en remerciement à la globalisation et à nos “valeurs”

Les critiques contre la Chine, l’invasion de ses produits dans le monde occidental, devraient paraître comme un signe indubitable de la paranoïa occidentale. C’est l’Occident qui a voulu cette évolution chinoise depuis la fin du maoïsme et le règne de Deng Tsiao Ping, au début des années 1980. La Chine a suivi les préceptes de la globalisation, nous avons donc la Chine dans le grand marché de la concurrence. Mais, plus encore, nous avons la Chine de plus en plus socialement dévastée, exactement de cette même manière conforme aux effets déstructurants de la globalisation. C’est ce qu’illustre une rapide dépêche d’AFP du 5 décembre: «The… La Chine, en remerciement à la globalisation et à nos “valeurs”

Le contrat Areva avec la Chine : dans la voie d’une révolution

Les milieux économiques des institutions européennes sont particulièrement impressionnés par la perspective de la signature d’un contrat entre la Chine et Areva, lors de la visite de Sarkozy en Chine qui commence (de ce dimanche 25 au mardi 27). Il s’agit du gigantesque contrat d’environ 7 milliards d’euros (livraison de deux réacteurs nucléaires de troisième génération EPR, ainsi que du combustible nécessaire à leur bon fonctionnement). La cause de cette si forte impression est essentiellement la devise choisie pour la transaction. Si elle est réalisée, cette transaction en euros est une grande première, les Chinois réglant habituellement leurs fournisseurs étrangers en dollar, monnaie à laquelle… Le contrat Areva avec la Chine : dans la voie d’une révolution

Etrange revanche de l’Histoire: le Vietnam se détourne du dollar… Un détail significatif dans la crise du dollar

On pourrait y voir un curieux raccourci de l’Histoire et c’est en tout cas un pas supplémentaire dans l’affaiblissement des fondements de la monnaie américaniste: la Banque du Vietnam abandonne sa politique de rachat de dollars pour soutenir la monnaie nationale. Cette politique est considérée comme une cause de la surchauffe de l’économie, avec une inflation qui a grimpé jusqu’à 8,8%. Par rapport à la signification internationaliste de la possession de réserves en dollars, il s’agit d’une décision de nationalisme économique qui renvoie étrangement à la lutte qui opposa les USA et le nationalisme vietnamien entre 1962 et 1975. Cette décision est considérée plutôt comme… Etrange revanche de l’Histoire: le Vietnam se détourne du dollar… Un détail significatif dans la crise du dollar

Pour suivre l’“option nucléaire” : comment la Chine ne veut pas d’attaque contre l’Iran

Enchaînant sur l’hypothèse de l’option nucléaire évoquée par la Chine contre le dollar (voir sur notre Forum, l’article du Daily Telegraph de Ambrose Evans-Pritchard signalé par notre lecteur Tu Quoque), Paul Craig Roberts, qui s’intéresse beaucoup aux activités chinoises, évoque les moyens de pression dont les Chinois disposent désormais sur la politique extérieure US. Pour Craig Roberts, l’option nucléaire doit notamment permettre à la Chine d’exercer une réelle menace de priver l’administration GW Bush des moyens de poursuivre ses entreprises guerrières, et, encore plus, d’espérer en entreprendre de nouvelles, comme une attaque contre l’Iran. Craig Roberts imagine donc qu’il existe un lien indirect mais précis… Pour suivre l’“option nucléaire” : comment la Chine ne veut pas d’attaque contre l’Iran

Une manœuvre miliaire du SCO qui précise les enjeux

De plus en plus furieux dans ses commentaires contre l’administration GW, l’ancien secrétaire-ajoint au trésor de Reagan, Paul Craig Roberts. Dans son dernier texte, d’aujourd’hui même, il termine par une analogie qui commence à être courante: le régime Bush comparé au régime nazi, cete administration qu’on nous décrira, demain, sans forcer, pire que le régime nazi et bien moins efficace dans ses entreprises expansionnistes. («Considering the instabilities and dangers that abound, the aggressive posture of the Bush regime goes far beyond recklessness. The Bush regime is the most irresponsibly aggressive regime the world has seen since Hitler’s.») Il n’y a pas que les invectives. Paul… Une manœuvre miliaire du SCO qui précise les enjeux

Dites-nous, avec qui le Pentagone ne prépare-t-il pas la guerre ?

La semaine dernière, c’était avec la Russie que les USA étaient au bord de la guerre, avec quelques moutons européens évidemment tout excités. Aujourd’hui, c’est la Chine. Les Russes disent aux Français (et aux Européens qui veulent bien les écouter) que les USA ont concentré un nombre très inhabituel de satellites de surveillance militaire pour suivre l’évolution militaire et stratégique de l’Europe. Nous sommes sans doute sur la liste. Ah oui, nous oublions bien sûr l’Iran, et avec du nuke en plus, pour montrer que they mean business. Nous avons donc la nouvelle alerte avec la Chine. On se prépare au pire, au Pentagone, où… Dites-nous, avec qui le Pentagone ne prépare-t-il pas la guerre ?

L’effondrement maistrien de la puissance US

Effondrement maistrien de la puissance US 30 mai 2007 — Une enquête internationale effectuée par le centre du Chicago Council of Foreign Relations sur l’émergence de la puissance chinoise donne des résultats révélateurs. L’enquête est de type comparatif, mettant en balance l’évolution chinoise par rapport à l’évolution des USA (la Chine remplaçant les USA comme première puissance). Elle confirme l’approche intuitive qu’on peut avoir de l’effondrement de l’image des USA, du dégoût que le comportement de ce pays suscite. Plusieurs points sont mis en évidence, qui éclairent des perceptions extrêmes, surprenantes par leur puissance et leur signification. • Oui, la Chine est sur la voie… L’effondrement maistrien de la puissance US

Les scandaleux Chinois tueurs de satellites et leur utilité en général

Tollé occidental et général, c’est-à-dire essentiellement anglo-saxon, après la destruction par les Chinois d’un de leurs propres satellites. Le tollé a commencé par les Américains, puis les copains ont suivi (Blair of course, les Australiens du néo-conservateur Howard, les Japonais). Le Guardian nous expose le flot d’indignation venu des principaux centres producteurs de vertu de la planète (la Maison-Blanche, Downing Street, Canberra en Australie, etc.). Il ajoute un bémol, tout de même «China faced a barrage of international condemnation from London to Canberra yesterday after it was revealed that it had launched a missile attack on an ageing weather satellite, a test that threatened to… Les scandaleux Chinois tueurs de satellites et leur utilité en général

Abracadabra… La Chine est la troisième superpuissance-partenaire

Abracadabra La Chine est la troisième superpuissance-partenaire 24 octobre 2006 Il y a une sorte de juvénile naïveté dans la présentation des trouvailles de la politique extérieure américaine, couronnée par l’irrésistible effet comique des commentaires des sources officielles US, sérieuses, pompeuses, très business-like, qui vous décrivent le nième changement majeur du monde moitié divine surprise, moitié fruit d’une planification lucide et audacieuse. Aujourd’hui, c’est la Chine. Elle est baptisée, dans une dépêche AFP du 22 octobre : «The Unexpected Star». Elle a, en effet, résolu, du moins temporairement, la crise nord-coréenne dans le sens que Washington tentait vainement d’imposer en faisant rentrer Kim dans le… Abracadabra… La Chine est la troisième superpuissance-partenaire

Le Japon au centre du jeu

Perdues au fond d’un long article du Sunday Times de Londres de ce jour, quelques intéressantes réflexions sur l’attitude du Japon à la suite de la crise nord-coréenne. C’est à cette lumière qu’on peut rappeler les observations faites il y a deux jours sur ce même Bloc- Notes, à partir de la thèse du journaliste Donald Kirk. La conclusion à terme est que cette crise nord-coréenne risque surtout d’accélérer l’évolution vers la remilitarisation agressive du Japon et vers un antagonisme entre le Japon et les puissances asiatiques continentales (Corée du Sud voire Corée réunifiée, et Chine). On observera combien l’absurde et vaniteuse politique extérieure des… Le Japon au centre du jeu

Le Pacte de Shanghaï et l’esprit d’à-propos

Le Pacte de Shanghaï et l’esprit d’à-propos 17 juin 2006 La SCO (Shanghaï Cooperation Organization), ou Pacte de Shanghaï comme préfèrent l’appeler les Chinois, vient de fêter (le 15 juin) son 5ème anniversaire, à Shanghaï, bien sûr, ou l’organisation est née. (La SCO regroupe pour l’instant la Chine, la Russie, et quatre pays-stan, ex-républiques de l’URSS : le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan). Cette année, ce 5ème anniversaire, cette réunion de Shanghaï, forment la première occasion où l’on peut apprécier pleinement les orientations et la raison d’être (que nous qualifierons de paradoxale) de cette organisation ; où l’on peut surtout percevoir son évolution… Le Pacte de Shanghaï et l’esprit d’à-propos

Chronique de l’inculpabilité courante

Pour entretenir la verve et la réflexion de nos lecteurs, nous citons ci-après deux exemples de comportement suggérés par la particularité psychologique américaniste que nous avons baptisée du néologisme d’inculpabilité. • Du député ukrainien Georgy Kryuchkov, président de la Fondation Europe-Ukraine Libre, dans un article (« Why is Kiev breaking up with Russia? ») qu’il a publié sur le site de Regnum, le 8 juin (la phrase désignant le caractère même d’inculpabilité soulignée par nous en gras) : « While commenting on the report of the Council on Foreign Relations (Russia’s Wrong Direction: What the US Can and Should Do), well-known American politician Stephen Cohen… Chronique de l’inculpabilité courante

De Moscou à Pékin, la course change

De Moscou à Pékin, la course change 23 mars 2006 — Deux jours en Chine pour Vladimir Poutine, un tournant stratégique dans le domaine de l’énergie, une coopération dans de nombreux domaines stratégiques renforcés, des commentaires d’abord hésitants puis significatifs, — et, surtout, une époque avec des événements bien particulier, qui pousse cet événement dans la catégorie de l’essentiel… Désormais, on peut envisager l’idée précise, avec une signification géopolitique et stratégique extrêmement marquée, d’un >axe Moscou-Pékinpartenariat de coopération stratégique< en 1996. Vladimir Poutine conduisait une délégation de 800 personnes. C'est une sorte de record, et une marque de l'importance concrète de cette visite. Voici quelques… De Moscou à Pékin, la course change

Réponse du berger à la bergère

Depuis trois mois, les analystes européens fulminent contre la dépendance européenne du gaz russe et intiment à la Russie le conseil appuyé de se soumettre aux lois transparentes et vertueuses du marché libre. Après divers bras d’honneur en guise de réponse, Poutine passent aux choses sérieuses. Les accords gaziers sino-russe qui viennent d’être signés à Pékin, en marge de la visite de Poutine en Chine, éclairent la nouvelle orientation stratégique russe : l’exportation d’énergie vers l’Est, vers l’énorme Chine. Le but de la Russie est, dans tous les cas, de ne pas être trop dépendant de l’Europe pour les exportations d’énergie. La Russie renverse à… Réponse du berger à la bergère

Le destin du cas iranien au Conseil de Sécurité

Le dossier iranien va aller devant le Conseil de Sécurité. Pourquoi faire ? La Maison-Blanche se frotte les mains, imaginant qu’il s’agit d’une très grande victoire. Tous les événements, aujourd’hui, ont leurs revers : le transfert du dossier iranien au Conseil de Sécurité, à l’insistance grossière des américains, signifie au moins une chose : les Américains s’engagent dans le processus onusien dans leur croisade contre l’Iran. Par conséquent, il leur sera difficile de se passer de l’aval du Conseil pour quelque initiative que ce soit (on pense évidemment à une attaque). Or, il existe des indications précises selon lesquelles un des cinq membres du Conseil,… Le destin du cas iranien au Conseil de Sécurité

A Pékin, Morales offre le gaz bolivien à ses amis idéologiques

Le président bolivien élu (il n’entre en fonction que le 22 janvier) Evo Morales est en tournée dans le monde : Cuba, Madrid, Paris, jusqu’à Pékin ce week-end (avant de poursuivre vers l’Inde et l’Iran, puis l’Afrique du Sud, enfin l’Argentine et le Brésil). Un voyage à grande signification idéologique : toutes les étapes de Morales se font effectivement dans des capitales qui observent les expériences sud-américaines démocratiques, populistes et souverainistes (et anti-américaines) avec une certaine sympathie. Après des initiatives à Madrid et à Paris, Morales a fait de très importantes propositions aux Chinois concernant l’exploitation des ressources gazières boliviennes. Là aussi, ces propositions de… A Pékin, Morales offre le gaz bolivien à ses amis idéologiques