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chiites

Toujours attaquer le mauvais pays

Toujours attaquer le mauvais pays Samedi soir, Washington a lancé 120 missiles de croisière sur ce qui a été déclaré comme étant les positions de groupes chiites pro-iraniens. Ces tirs étaient destinés à punir plus de 167 attaques contre des bases militaires américaines en Syrie, en Irak et, plus récemment, en Jordanie, ainsi que des attaques contre des navires en mer Rouge. Ces attaques ont été très vaguement attribuées à des >forces de résistance islamiquestanAttaquez toujours le mauvais payskamikazesmal< en anglais nos propres traductions sans l'autorisation de l'auteur qui vit de ses publications. Dmitry Orlov nous faisait l'amitié depuis toutes ses années de nous laisser… Toujours attaquer le mauvais pays

Syrie et Daesh, à l’origine

Syrie et Daesh, à l’origine Inutile de présenter Robert Parry, donc, puisque tous nous connaissons ses qualités … Son dernier texte sur ConsortiumNews, « Will US Grasp Putin’s Syria Lifeline? », du 23 septembre, nous permet de disposer d’un historique extrêmement convaincant, et assuré autant des meilleures sources que d’un jugement sûr (c’est le cas de Parry), de la crise syrienne et de la création de Daesh, en connexion directe avec la crise irakienne depuis le chapitre de mars 2003 et la catastrophe qui s’est abattu sur ce pays avec l’attaque US, – véritablement, >mère naturelle, putative, biologique et officielle de toutes les conneries< produites… Syrie et Daesh, à l’origine

Enquête de Robert Fisk : qui bombarde qui au Moyen-Orient ?

Enquête de Robert Fisk : qui bombarde qui au Moyen-Orient ? Robert Fisk, l’excellent reporteur-vedette de The Independent, nous avait habitués, depuis des années, à des articles développés autour d’arguments structurés, exposant des situations spécifiques parfaitement définies. Il présentait cela selon ses conceptions, qu’il ne dissimulait pas, comme c’est le cas normal pour un reporteur qui met dans son travail un engagement politique. Ce n’est pas l’engagement de Fisk que nous voulons ici mettre en cause, ou bien que voudrions louer comme c’est plus souvent le cas. C’est la forme différente de son article de The Independent, du 4 mai 2015. Fisk ne s’intéresse plus… Enquête de Robert Fisk : qui bombarde qui au Moyen-Orient ?

Les mystères exotiques d’ISIS (ou DAASH ?)

Les mystères exotiques d’ISIS (ou DAASH ?) D’abord, est-ce ISIS (EILL en français) ou est-ce DAASH ? C’est Franklin Lamb qui introduit cet acronyme sans en donner la signification, dans son article du 21 juin 2014 publié dans CounterPunch et dans Information Clearing House… «The Islamic State in Iraq and the Levant (ISIS), known locally as DAASH… […] The final S in the acronym ISIS relates to the Arabic word al-Sham which itself is variously used to refer to the Levant, Syria or even Damascus. But DAASH (ISIS) means the Levant or Eastern Mediterranean including Cyprus, Palestine, Jordan, Syria, and southern Turkey.» Le texte de… Les mystères exotiques d’ISIS (ou DAASH ?)

Notes sur “chevaucher le sphinx”

Notes sur chevaucher le sphinx Depuis dimanche, se succèdent les interprétations du coup d’État interne réalisé par le président Morsi dans de remarquables conditions de surprise, de rapidité et d’efficacité. Diverses étoiles de maréchaux et de généraux se trouvent dispersées, d’autres aussitôt regroupées dans les fonctions ainsi laissées vacantes. Ce coup suit les diverses péripéties des attaques terroristes dans le Sinaï, elles-mêmes soumises à de bien diverses interprétations. Quelques jours après l’événement, alors que le sable soulevé par l’audace de l’acte commence à retomber, à sa place initiale ou dans d’autres selon le vent qui souffle, alors que nombre d’articles et d’analyses ont été publiées… Notes sur “chevaucher le sphinx”

L’Irak, à nouveau

L’Irak, à nouveau 22 février 2008 Faut-il oublier l’Irak? Non, il ne faut jamais oublier l’Irak, qui n’entend pas de son côté se faire oublier. Outre que le pays et ses troubles existent toujours dans le sens qu’on sait des événements courants, il s’avère que l’Irak pourrait revenir plus encore à une situation d’affrontement aggravé, comme nombre d’analystes en ont déjà exprimé la crainte. Une excellente analyse de WSWS.org du 21 février nous fixe là-dessus. Elle nous précise que la situation en Irak est sur le point de (re)devenir explosive, avec les récents alliés sunnites bruyamment achetés à coups de subvention US, qui s’impatientent des… L’Irak, à nouveau

Surge” : mode d’emploi

GW Bush continue à se préparer pour annoncer sa nouvelle stratégie en Irak, et les spéculations continuent bon train concernant ce qu’on annonce comme un renforcement des forces US en Irak. C’est la fameuse idée popularisée par le mot surge : 15.000-20.000, ou 20.000-30.000 hommes de plus, pour renforcer le contingent US en Irak et, pense-t-on, stabiliser la situation par une action décisive. Dans tous les cas, voilà la théorie, qui est soumise pour être contredite au champ infini des erreurs courantes, des lenteurs d’organisation, des contradictions politiciennes à Washington, des fausses perceptions et des incompréhensions américanistes sans nombre. Le surge des forces US a… Surge” : mode d’emploi

Yamamah dans une autre perspective…

L’intervention de Tony Blair pour empêcher l’enquête sur le scandale Yamamah d’aboutir et d’impliquer des membres de la famille royale saoudienne bénéficie d’une nouvelle explication, d’une ampleur beaucoup plus ambitieuse que le reste. On notera d’ailleurs que cette nouvelle hypothèse peut très bien compléter ce reste-là plutôt que le contredire. Anatole Kaletsky, du Times, propose aujourd’hui l’explication que l’intervention de Blair répond à sa volonté de conserver de bonnes relations avec les dirigeants saoudiens dans la perspective d’une alliance modérée contre les chiites au Moyen-Orient, laquelle alliance pourrait déboucher sur une guerre commençant par une attaque contre l’Iran. Cette alliance inattendue réunirait les USA, Israël,… Yamamah dans une autre perspective…

L’Orient (même Moyen) est compliqué

Les commentateurs américanistes proches de Cheney et de son groupe avaient avancé l’idée triomphante que l’attaque israélienne contre le Hezbollah (pro-iranien) serait soutenue par nombre de pays arabes soucieux de réduire l’influence de l’Iran dans la région. C’est l’habituelle thèse des sunnites (les pays arabes en question) contre les chiites (les Iraniens et le Hezbollah). L’Orient, Moyen ou pas, est compliqué, concluaient tous ces spécialistes de la géopolitique arabe, l’air entendu. Mais l’Orient, Moyen ou pas, est encore plus compliqué que cela. Que dire désormais de cette complication, du même côté américaniste, quand le Premier ministre irakien salué avec forces flonflons par Washington comme preuve… L’Orient (même Moyen) est compliqué