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La politique de Lockheed Martin?

Les réactions américaines aux ventes d’armes (russes puis espagnoles) au Venezuela de Chavez ont été extrêmes, frisant parfois le ridicule à force d’être excessives (comme à propos de la vente de 100.000 Kalachnikov AK-47 par la Russie). Elles ne sont accompagnées, bien entendu, d’aucune restriction du côté américain, notamment dans l’aide militaire à la Colombie, voisin du Venezuela avec un régime proche de Washington et parfois hostile à Chavez. Cette attention portée aux armements a une raison militaro-commerciale bureaucratique très précise: la présence de Otto Reich dans l’administration GW Bush jusqu’en novembre dernier, et le maintien de contacts serrés avec l’administration depuis que Reich est… La politique de Lockheed Martin?

Pourquoi pas l’Amérique Latine, GW ?

Pourquoi pas l’Amérique Latine, GW ? 25 avril 2003 Washington va-t-il s’intéresser à l’Amérique du Sud ? (S’intéresser, c’est-à-dire envisager une politique plus active, plus interventionniste, évidemment.) C’est possible, si la situation en Irak continue à être incontrôlable. L’intérêt de l’administration pour la région du Moyen-Orient va baisser, une fois assurée une certaine sécurisation des ressources pétrolières et des accès de l’Irak. Ci-dessous, nous présentons une analyse du groupe Power and Interest News Report (PINR), qui travaille au sein de YellowTimes.org. Elle met en évidence combien les points ultra-sensibles que sont la Colombie et le Venezuela pourraient devenir des motifs d’intérêts et des objectifs d’intervention… Pourquoi pas l’Amérique Latine, GW ?

L’“axe” du Sud

L’axe du Sud 1er novembre 2002 Des signes montrent que la droite radicale républicaine/ reaganienne américaine est en train de développer une puissante offensive contre le président brésilien nouvellement élu, en englobant le président Chavez du Venezuela, et, en troisième position dans le même élan, l’usual suspect du continent, l’inusable Fidel Castro. Le chiffre est bon : à trois, cela fait un nouvel axe du mal, et l’accusation acquiert aussitôt un indiscutable crédit. A la pointe de la bataille, on trouve Constantine C. Menges, senior fellow au Hudson Institut, ancien assistant special pour les affaires de sécurité nationale (sans doute au NSC) durant la présidence… L’“axe” du Sud

Pourquoi et comment le coup manqué de Caracas est un événement important

Pourquoi et comment le coup manqué de Caracas est un événement important Nos lecteurs ont pu noter l’importance que nous accordions à l’affaire du coup manqué de Caracas, contre le président vénézuelien Hugo Chavez. (Voir divers commentaires et nouvelles sur ce sujet dans notre rubrique Faits & Commentaires, depuis le 14 avril.) Nous aimerions nous en expliquer plus en détails. En effet, notre appréciation est que cet épisode dépasse le seul cadre d’un événement coutumier dans ces pays, entre forces populistes et forces capitalistes, ces dernières avec le soutien américain, dans cette partie du monde. Nous allons signaler divers aspects de l’événement qui nous semblent… Pourquoi et comment le coup manqué de Caracas est un événement important

Miroirs déformants

Miroirs déformants 19 avril 2002 — L’une des diverses causes de l’intérêt que nous portons à l’épisode du coup d’État manqué au Venezuela (coup anti-Chavez suivi du retour au pouvoir de Chavez, entre les 11 et 14 avril) est le comportement de la presse américaine. Les événements ont été suffisamment rapides et suffisamment significatifs pour mettre en évidence ce comportement, de façon très frappante et très significative. Souvent, cela a été le même comportement que celui des autorités officielles américaines, ce qui donne beaucoup à penser. Il y a déjà eu des analyses de ce comportement de la presse américaine. Le site WSWS, notamment, s’est… Miroirs déformants

Semaine du 8 au 14 avril 2002

Coup et contre-coup à Caracas : l’arrogance a joué son rôle Le coup d’État manqué contre Hugo Chavez mérite beaucoup d’attention. C’est la première opération sérieuse de cette sorte depuis la fin de la Guerre froide, — sérieuse signifiant pour nous : où les Américains sont évidemment impliqués, même s’ils le sont avec les techniques de dissimulation d’usage. C’est, de façon encore plus remarquable, la première opération sérieuse de cette sorte à échouer de cette façon, aussi complètement, et, dirait-on en manière de commentaire, aussi piteusement. Il nous paraît important d’examiner les conditions du coup et du contre-coup, car elles sont pleines d’enseignement. Pour cela,… Semaine du 8 au 14 avril 2002

Chavez nous surprend

Chavez nous surprend 15 avril 2002 — Le retour en fanfare du président Hugo Chavez du Venezuela, le 14 avril, montre que nous sommes dans une époque complètement imprévisible, où la CIA n’a plus la maîtrise d’antan dans ses manipulations favorites, en Amérique latine. Les divers soi-disant putschistes avaient mal mesuré les difficultés de l’entreprise et la vigueur des réactions populaires et des cadres moyens de l’armée, autant que leurs propres dissensions. La mécanique populiste a fonctionné d’une façon inattendue pour organiser une riposte préoccupante pour les stratèges US. Les événements au Venezuela du 12 au 15 avril ont largement montré le sentiment officiel américain… Chavez nous surprend

Chavez sans surprise

Chavez sans surprise 14 avril 2002 — La chute d’Hugo Chavez, le président vénézuelien, n’est pas une surprise. Parmi diverses interventions publiques, on notera celle d’un témoin interrogé par la RTBF le 13 avril, et qui appartient au milieu des organisations humanitaires internationales, qui parlait d’un processus complètement similaire à celui qui avait mené à la chute d’Allende au Chili, en 1971. Selon ce témoignage, qui rencontre les analyses courantes en matière stratégique, l’intervention américaine indirecte est un point qui ne fait guère de doute, par les moyens habituels qu’on connaît (CIA et le reste). La droite républicaine avait fait de la chute de Chavez,… Chavez sans surprise