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La matière (le JSF) prisonnière du verbe (la communication)

La matière (le JSF) prisonnière du verbe (la communication) 5 décembre 2009 Il ne fait pas bon, aujourd’hui, avancer que le programme F-35 marche bien et s’affirmer comme partisan du Joint Strike Fighter (JSF). Le brave Loren B. Thompson, que nous connaissons bien, en fait les frais, après avoir pondu une petite chronique bucolique sur son site du Lexington Institute, où il nous assure, le 30 novembre 2009, que oui, au secours, tout va bien à bord («Four reasons for confidence in the F-35»). La volée de bois vert ne se fait pas attendre. Elle vient de E.L. Palmer, le 2 décembre 2009, sur son… La matière (le JSF) prisonnière du verbe (la communication)

Le destin du JSF vu par Winslow Wheeler

Trois jours avant l’annonce des nouvelles dispositions du Pentagone concernant le JSF, à la veille du long week-end de Ashton Carter et des dirigeants de Lockheed Martin, Winslow Wheeler avait publié un article sur la catastrophe du JSF. Il ne fait aucun doute pour Wheeler, l’un des chefs de file des réformistes, que le programme JSF est évidemment une catastrophe. La thèse de Wheeler est que l’administration Obama va désormais s’employer à tenter de camoufler la catastrophe sous divers artifices, de façon à éviter de tomber sous le coup de la loi Nunn-McCurdy qui oblige à l’abandon ou à la restructuration d’un programme d’armement. Si… Le destin du JSF vu par Winslow Wheeler

La crise du JSF inaugurée officiellement

La crise du JSF inaugurée officiellement 24 novembre 2009 Ashton Carter, n°3 du Pentagone et grand manitou des acquisitions, les principaux dirigeants de Lockheed Martin et divers officiels du Pentagone, ont eu un week-end chargé. Ils ont examiné d’urgence le programme JSF et décidé des mesures également d’urgence. Carter a donné une conférence de presse pour exposer les résultats de ce qui fut un conseil de guerre devant une situation d’urgence. Toute la presse US rend compte de l’affaire et les sites Internet s’activent de leur côté. On peut signaler un article de Defense News du 23 novembre 2009, un article du New York Times… La crise du JSF inaugurée officiellement

JSF: la crise monte en puissance

Nous avons réuni trois informations qui viennent de diverses sources, qui convergent pour nous indiquer précisément que la crise du JSF est en cours de développement à un bon rythme. La crise monte en puissance, selon le langage géopoliticien et les perspectives commencent à s’ouvrir sur des possibilités jugées jusqu’alors impensables que ce soit une menace contre le programme lui-même, ou contre la position de Robert Gates au Pentagone. Nous rappelons d’abord ce message d’un lecteur (ou d’une lectrice), CMLFdA, ce 6 novembre 2009, sur l’annonce que Gates a reçu un briefing sur les résultats de l’enquête (la deuxième) de l’équipe JET sur l’état du… JSF: la crise monte en puissance

L'Afghanistan, de l'URSS à nous

Avant >notre< Afghanistan, comme chacun sait, il y a eu >leur< Afghanistan. Nous avons signalé, hier 4 novembre 2009 un texte de Victor Sebesteyn, dans le New York Times, qui est basé sur des comptes-rendus déclassifiés de réunions de la direction soviétique à propos de l’Afghanistan, lors de la décision du déclenchement de l’intervention (26 décembre 1979) jusqu’à la période Gorbatchev où l’on cherchait un moyen de se désengager. Certains lecteurs ont signalé, en commentaire d’un autre texte de ce même 4 novembre 2009, diverses thèses et analyses donnant une approche bien différente de la nôtre (crise incontrôlable, chaos, etc.) pour expliquer la situation actuelle,… L&#39;Afghanistan, de l&#39;URSS à nous

La quadrature déstructurante de leurs bons sentiments

La quadrature déstructurante de leurs bons sentiments 19 septembre 2009 D’abord, nous observons toujours ce phénomène d’un temps historique complètement soumis à la communication et à ses mystérieux effets; aucun lorsqu’on en attend, et parce qu’on les attend sans doute; soudain, un effet formidable sans raison particulière après tout pour qu’il se manifeste à cet instant, alors que la question qui est en jeu a déjà été largement débattue. Une chose est dite ressentie, redite et redite, confusément pensée ou clairement exprimée, sans autre effet; soudain, elle acquiert un formidable effet, pour des raisons bien mystérieuses, et devient débat national, polémique déchirante et ainsi de… La quadrature déstructurante de leurs bons sentiments

Notes sur le programme KC-45 comme laboratoire

Notes sur le programme KC-45 comme laboratoire On a vu, il y a quelques jours sur ce site, le 3 septembre 2009, notre présentation des projets de l’OSD (Office of Secretary of Defense) pour le programme de ravitailleurs en vol KC-45 (ex-KC-X) de l’USAF. Ces projets, qui ont dénoté à première vue une certaine confusion, ont été présentés par Ashton Carter, n°3 dans la hiérarchie civile du Pentagone, d’ailleurs conformément à son rôle de tzar de l’acquisition des systèmes à ce même Pentagone. Mais la présentation par Carter avait une autre implication. Il s’agit de la signification que l’organisation de la nouvelle phase de lancement… Notes sur le programme KC-45 comme laboratoire

La méfiance de Ashton Carter

Le moteur F135 de Pratt & Whitney, qui équipe le JSF, va être soumis de son côté (avec le JSF lui-même, actuellement investigué par l’équipe JET) à une enquête qui est annoncée comme particulièrement minutieuse, voire soupçonneuse, sur son état actuel, ses coûts, son développement technique, etc. La chose est détaillée dans un mémorandum de Carter, dont les détails ont été obtenus (fuite classique) par Defense News, le 9 septembre 2009. Beaucoup de détails, de précisions, etc. L’équipe chargée de cette investigation, la Joint Assesment Team (JAT) doit remettre son rapport le 20 novembre prochain. «The joint acquisition team (JAT) Carter has established to review… La méfiance de Ashton Carter

KC-45 (Boeing versus Airbus): le désordre s’organise

Le Pentagone s’est tout de même rendu compte qu’il y avait une grosse affaire pendante, qu’il serait temps d’organiser après les énormes catastrophes que cette affaire a connues tout au long de la première moitié de l’année 2008. Il s’agit du choix d’un nouveau ravitailleur en vol pour l’USAF, le KC-45, qui se fait entre Boeing et EADS (Airbus). Nous en avons reparlé récemment (le 21 août 2009). On nous annonce donc, par le biais de Defense News ce 2 septembre 2009, qu’on s’y prépare. L’idée est la suivante: l’USAF sera complètement impliquée dans la détermination et l’organisation du programme, mais l’entièreté du Pentagone aura… KC-45 (Boeing versus Airbus): le désordre s’organise

Gates &amp; JET, Fort-Worth aller-retour

Gates & JET, Fort-Worth aller-retour 3 septembre 2009 En principe, l’équipe d’évaluation de JET est arrivée à Fort-Worth hier, 2 septembre, pour dresser un bilan type-audit du programme JSF. Il faut dire qu’elle y avait été précédée, à 48 heures, par le secrétaire à la défense Gates. La visite du secrétaire à la défense fut, comme on le sait, impromptue et décidée par surprise. Pour vous donner un aperçu de la visite, rien ne vaut la version officielle car elle est tout à fait conforme à ce que fut la visite une visite à LM-wonderland, où tout marche bien, tout est à temps, dans les… Gates &amp; JET, Fort-Worth aller-retour

Un sacrilège au Pentagone

Au Pentagone, le poste de n°3, Under Secretary of defense for acquisition, technology and logistics, est d’une réelle importance. On appelle la personne qui l’occupe le tsar des acquisitions (ou la tsarine?) parce qu’elle a l’autorité directe sur des sommes considérables (d’une façon générale, autour de $300 milliards par an) pour l’acquisition des systèmes d’arme des forces armées US. Dans un temps d’affirmation de restrictions non encore réalisées, de possibilités et d’intentions de réforme, etc., c’est un poste toujours aussi important et, en plus, extrêmement délicat et polémique. C’est pour cette raison qu’on attendait avec intérêt la nomination par l’administration Obama de son n°3 du… Un sacrilège au Pentagone

Dream Team” et désordre

Dream Team et désordre 27 novembre 2008 Sorti de quelques pensées bling bling (Dream Team, The Best and the Brightest) qui rassurent les chroniqueurs européens qui ne demandent qu’à être rassurés, il est vrai qu’il y a beaucoup à dire sur la façon dont Obama constitue son administration. On s’est beaucoup attardé à l’équipe économique mais nous préférons nous attarder à l’équipe de sécurité nationale. Et nous notons d’abord: L’équipe de sécurité nationale (Clinton au département d’Etat, Gates à la défense, James Jones au NSC) sera présentée la semaine prochaine. L’équipe économique a été présentée lundi dernier. Cette préséance n’est pas indifférente. L’équipe économique est… Dream Team” et désordre

GW comme Pinochet?

Dans un petit village du Pays de Galles nommé Hay, a lieu un festival régulier, organisé notamment par le Guardian. C’est un festival culturel à forte orientation politique, où l’on s’autorise diverses activités subversives qu’on pourrait identifier comme proche, dans l’esprit, notamment des altermondialistes, des écologistes, etc. Cette année, au Hay Festival 2008, un des invites vedette fut Jimmy Carter, pour la rubrique Fantasy American President (l’invité, à qui il est donné comme règle principale de se figurer comme président US à la place de Bush, est invité à énoncer son programme). Jonathan Freedland, qui fait rapport de cette affaire dans le Guardian du 25… GW comme Pinochet?

Le calme du président de la Fed contre la fureur de Wall Street

Ben Bernanke est-il un pantin inconscient ou est-il un sage? Incertitude psychologique des crises financières. Le président de la Federal Reserve campe sur des positions intransigeante: pas d’initiative significative de la Federal Reserve pour venir au secours de la panique de Wall Street (en gros : pas d’initiative sur les taux de crédit). Le président de la Fed est cool tandis que les analystes de Wall Street s’abîment dans des anathèmes furieux Ecoutez Jim Cramer, l’un des principaux analystes de Wall Street venu de Goldman Schs et, sans doute, de Bear Stearns, lors d’une intervention sur CNBC le 3 août (voyez la séquence sur YouTube)… Le calme du président de la Fed contre la fureur de Wall Street

Jimmy Carter, imprécateur

Jimmy Carter, imprécateur 21 mai 2007 La colère imprécatrice de Jimmy Carter les a secoués. Ils ont été pris par surprise. Le Guardian de ce beau jour note : «Even for a former politician with a reputation for plain talking, Mr Carter’s blazing criticism took observers by surprise and had the Republican leadership responding in equally harsh measure. The White House spokesman yesterday called Mr Carter increasingly irrelevant, adding that his reckless personal criticism is out there.» L’ancien président Jimmy Carter est aujourd’hui bien connu. C’est le voyageur itinérant de la plus furieuse critique anti-système possible. Cet homme simple, croyant et vertueux, qui dirigea une… Jimmy Carter, imprécateur

La crise iranienne : pourquoi pas Carter sur le sentier de la paix ?

La politique iranienne (doto, non-politique) de l’Amérique représente un tel vide conceptuel qu’elle attire les initiatives. Comme chacun sait, la politique a horreur du vide. Voici donc Jimmy Carter. Homme de toutes les occasions, l’ancien président, bien plus efficace et imaginatif comme ex-président que comme président, serait sur le point de partir sur le sentier de la paix. Son entourage dit que ce serait l’occasion d’enterrer la hache de guerre qui, depuis 1979-81 (prise des otages US par les Iraniens, libération de ces otages le jour même de l’investiture de Ronald Reagan) est brandie dans ses relations avec les Iraniens. Comme d’habitude, le but de… La crise iranienne : pourquoi pas Carter sur le sentier de la paix ?

Impitoyable, Carter se paye Tony Blair

Le Prix Nobel de la Paix Jimmy Carter est toujours on the road, infatigable et beaucoup plus efficace comme ex-président que comme président (1977-81). Son interview au Sunday Telegraph, aujourd’hui, fait un certain bruit. Carter critique impitoyablement Tony Blair. Il le désigne comme le principal responsable de la guerre en Irak, à cause de la façon dont il a cédé à GW Bush. Son observation, qui n’est pas si mauvaise, revient à dire : des deux, Blair, le plus raisonnable, aurait dû jouer son rôle de frein dans cette entreprise folle, et il ne l’a pas fait. On a rarement observéé une attaque si violente… Impitoyable, Carter se paye Tony Blair

Les farces &amp; attrapes du 4 juillet 2006

Les farces & attrapes du 4 juillet 2006 7 juillet 2006 Il est assez intéressant d’observer et d’entendre les Américains nous expliquer que les missiles nord-coréens qui existent ne représentent pas grand’chose, qu’il importe de ne rien dramatiser, et idem avec le nucléaire qui existe également (sept-huit bombes atomiques dans la poche de Kim junior) ; en souvenir, cela, du temps et de l’énergie qu’ils passèrent à tenter de nous convaincre que les terribles armes de destruction massive de Saddam menaçaient les tréfonds de la civilisation occidentale, lesquelles ADM irakiennes, elles, n’existaient pas. Donc, toujours autant de grotesque à côté de l’éventuel tragique. La crise… Les farces &amp; attrapes du 4 juillet 2006

Brzezinski : à l&#39;origine du désordre

Brzezinski : à l'origine du désordre Peu après l’attaque du 11 septembre 2001 et avec l’attaque américaine contre l’Afghanistan qui suivit, certains avaient ressorti cette courte interview de Zbigniew Brzezinski au Nouvel Observateur (n°1732), du 15 janvier 1998. Nous pensons qu’il est utile de la rappeler, alors que pas un iota n’a été retiré aux stupides assertions officielles sur le diable, le Mal, le >choc des civilisationsla bataille d’Angleterre< de l'été 1940. Parallèlement et dans l'indifférence obstinée quant aux causes de ces drames, les Anglo-Saxons continuent en Irak et en d'autres lieux divers à créer et à alimenter le chaos, la mort, la désolation et… Brzezinski : à l&#39;origine du désordre

Poutine, Biden et les autres face au programme du 20 janvier

Poutine, Biden et les autres face au programme du 20 janvier 25 février 2005 On disait déjà que le plus remarquable dans le discours de GW, le 21 à Bruxelles, avait été l’attaque contre la Russie. Ce durcissement, évidemment fleuri de l’inévitable rhétorique démocratique qui est aujourd’hui le bagage intellectuel essentiel de la politique US, se confirma largement hier, lors de la rencontre avec Poutine, lorsque ce dernier dut subir une ennuyeuse leçon de démocratie. (Comme on le comprend, le climat en fut nettement rafraîchi et les mines devinrent plutôt sombres.) Pourquoi ce durcissement vis-à-vis des Russes, dès le 21 alors que GW rencontrait Poutine… Poutine, Biden et les autres face au programme du 20 janvier

Une mission pour sortir d’un désarroi qui dure déjà depuis un tiers de siècle…

Une mission pour sortir d’un désarroi qui dure depuis un tiers de siècle… 6 décembre 2004 Thomas Friedman propose aujourd’hui A new mission for America. Le thème principal : l’indépendance énergétique. Voyons le programme. « If President George W. Bush is looking for a legacy, I have just the one for him – a national science project that would be our generation’s moon shot: a crash science initiative for alternative energy and conservation to make America energy-independent in 10 years. Imagine if every American kid, in every school, were galvanized around such a vision. Ah, you say, nice idea, Friedman, but what does it have… Une mission pour sortir d’un désarroi qui dure déjà depuis un tiers de siècle…

Harvard, 1978 : le défi prémonitoire de Soljenitsyne

Harvard, 1978 : le défi prémonitoire de Soljenitsyne Le 8 juin 1978, Alexandre Soljenitsyne, qui venait de s’installer aux USA après avoir quitté l’URSS en 1974, donna un important discours à Harvard. On a retenu effectivement l’expression de >discours de Harvardpassé de mode< comme l'est une vieille barbe qui ennuie avec ses discours. Y a-t-il une marque plus certaine de la qualité de sa pensée ? Il faut relire le >discours de Harvard< pour bien comprendre qu'il y eut des esprits, sortis de l'enfer du goulag communiste, pour voir venir la catastrophe d’après le communisme. dedefensa.org ________________________ Un monde divisé Par Alexandre Soljenitsyne, Harvard University,… Harvard, 1978 : le défi prémonitoire de Soljenitsyne

Prescription d’urgence

Prescription d’urgence 30 octobre 2002 Cette fois, la chose est prise sérieusement : un article de F. Stephen Larrabee, publié hier dans l’International Herad Tribune, sonne l’alarme à propos des relations germano-américaines. Larrabee est l’homme idoine pour cette tâche de sonner l’alarme et de proposer aussitôt une voie vers la réconciliation : ancien expert des affaires européennes à la Rand, ancien membre distingué du NSC sous Jimmy Carter, donc avec une étiquette modérée, il représente la fraction atlantiste multilatéraliste de l’establishment washingtonien, celle dont les liens sont très forts avec l’establishment allemand correspondant. Il faut lire ce texte avec à l’esprit celui qu’a publié Viola… Prescription d’urgence

Une haine intense

Une haine intense 21 octobre 2002 Nous publions ci-dessous un billet d’un commentateur d’extrême-droite, qui est un des collaborateurs du site NewsMax.com. Publié hier, ce billet nous paraît l’occasion d’une réflexion rapide sur la vie politique aux USA. Notre but, dans ce cas (contrairement à d’autres, certes) est beaucoup plus documentaire que polémique. Nous avons choisi un cas polémique (« Jimmy Carter, Traitor? ») pour bien faire mesurer l’intensité de la question que nous voulons documenter ici, l’intensité de la haine qui est, aujourd’hui, le principal sentiment entre les deux bords de l’échiquier politique aux USA. 9/11 a complètement radicalisé un système politique (US) traditionnellement… Une haine intense