Aller au contenu

carroll

Les 9/11 du passé

Chroniqueur du Boston Globe, James Carroll est un de nos excellents observateurs de la crise américaniste. Il a, de l’extérieur, une grande expérience des questions militaires US, du point de vue de la psychologie qui les caractérise, qui explique essentiellement les tendances et les politiques des USA. Cet enseignement vaut particulièrement aujourd’hui. Carroll publie un livre où il examine la question du complexe militaro-industriel de ce même point de vue de la psychologie : House of War: The Pentagon and the Disastrous Rise of American Power. Le livre suit comme un fil rouge l’histoire du Pentagone depuis sa création en tant que bâtiment, ce même… Les 9/11 du passé

“Colère et désespoir” de l’Amérique

Colère et désespoir de l’Amérique 22 avril 2006 En apparence, cela semble être l’indifférence mondiale la plus complète (on continue à jouer au tennis, on prépare déjà la Coupe du Monde, tiens, avec l’Iran qui vient jouer en Allemagne). Mais la spéculation est lancée depuis une semaine, concernant l’attaque contre l’Iran. L’article de Seymour Hersh y est pour beaucoup, et dans toutes les implications de la chose. Les canaux de communication comme celui qu’emprunte ce journaliste sont à la fois ambigus, extrêmement puissants et dénoncés comme sans légitimité. Ce sont les plus efficaces. Par conséquent, observons aussitôt que l’indifférence mondiale mentionnée plus haut n’est qu’apparence.… “Colère et désespoir” de l’Amérique

… Et les USA comme l’URSS?

En effet, poursuivons cette évocation de l’interview de James Carroll en citant le paragraphe suivant la citation présentée précédemment. Carroll poursuit et termine sa prévision sur l’évolution des forces armées américaines, et particulièrement de l’U.S. Army, par ces mots: « You know, in this way, we’re now like the Soviet Union once it collapsed into Russia. When it could no longer pay the salaries of its soldiers, Russia fell back on its nuclear arsenal as its only source of power. In a way the Soviet Union never was, Russia is now a radically nuclear-dependent military power. The Red Army doesn’t really count for much any… … Et les USA comme l’URSS?

L’U.S. Army brisée?

Il est assuré que James Carroll est un des chroniqueurs les plus talentueux de la presse libre américaine (non-américaniste), notamment avec sa chronique du Boston Globe. Fils du général qui fonda la Defense Intelligence Agency, Carroll prit le parti inverse en s’opposant à la guerre du Viet-nâm. Carroll fut un prêtre dans la religion catholique. Il a publié plusieurs livres qui comptent dans la pensée politique et morale de ce qu’il reste de l’Amérique. Lisez la formidable interview de Carroll par Tom Engelhardt, publiée sur Antiwar.com le 12 septembre. Le titre annonce la couleur : « The Mosquito and the Hammer. » Ici, nous signalons… L’U.S. Army brisée?

Pour saluer le discours sur l’état de l’Union du 43ème président des Etats-Unis d’Amérique

Pour saluer le discours sur l’état de l’Union du 43ème président des Etats-Unis d’Amérique 2 février 2005 Les élections (on parle de l’Irak) ont eu lieu et tant de choses sont dites à leur propos, choses définitives, choses habiles et choses incongrues. Depuis trois jours, nous parcourons la presse, nous écoutons des avis, parfois nous donnons le nôtre. Il nous semble que nul, jusqu’ici, n’a mieux saisi l’essence de cet événement, c’est-à-dire le replaçant dans son contexte et lui donnant ses vraies dimensions humaines et politiques (dans le sens le plus large et le plus digne de ces deux mots, qui n’est pas celui dont… Pour saluer le discours sur l’état de l’Union du 43ème président des Etats-Unis d’Amérique

La psychologie de GW et des Américains, et l’élection…

La psychologie de GW et des Américains, et l’élection 22 septembre 2004 Il reste très difficile, malgré les tendances qu’on croit déceler ici ou là, de donner une indication précise de ce que pourrait être le résultat de l’élection présidentielle du 2 novembre aux USA. Les méthodes de sondages sont actuellement fortement contestées, ce qui accroît cette incertitude comme on s’en doute. Reste la psychologie des électeurs, dans la mesure où l’on peut penser, c’est notre conviction, que la société américaine, très stéréotypée et psychologiquement formatée, peut avoir des comportements psychologiques collectifs. La question de la réélection peut alors s’énoncer de cette façon, plus indirecte… La psychologie de GW et des Américains, et l’élection…

Une pathologie américaine

Une pathologie américaine 22 mai 2002  La chronique de James Carroll, dans le Boston Globe, nous a déjà permis de rencontrer, à plus d’une reprise, un des commentateurs américains les plus talentueux. Celle du 21 mai, « America the Fearfull » (jeu de mots attristé sur le titre de la célèbre ballade, « America the Beautiful »), justifie ce commentaire plein d’estime. Carroll est de ces rares analystes qui, en quelques lignes, vont au coeur du problème américain, de la crise américaine. Car tout ce bruit, n’est-ce pas, n’est pas le signe d’une Grande Guerre contre la Terreur à la mesure des planificateurs du Pentagone… Une pathologie américaine