Aller au contenu

canada

Le premier faux-pas d’Obama?

Depuis le début de la campagne des primaires, Barack Obama a eu une position qu’on qualifierait de naturelle, même si cette position nourrit incontestablement des accusations de démagogie et d’inconsistance. L’essentiel pour lui est (était) qu’elle donne (donnait) à sa candidature un rythme (momentum) puissant voire irrésistible. En d’autres mots, Obama semblait porté par une vague populaire et se contentait de traduire cette poussée en s’exprimant, en son nom, par des propositions que ses adversaires ont dénoncées comme vagues, inconsistantes, démagogues, etc. Tout cela était de bonne guerre et l’ensemble rendait compte finalement d’une réalité politique puissante à l’avantage d’Obama. Il semble, selon notre estimation,… Le premier faux-pas d’Obama?

Le système piégé, ou le temps des “guerres” ingagnables

Le système piégé, ou le temps des guerres ingagnables 2 avril 2007 C’est plus qu’un hasard et plus qu’une coïncidence si, en deux jours successivement, deux affirmations similaires sont faites concernant les deux guerres en cours, l’Irak et l’Afghanistan, et qu’elles viennent directement ou indirectement de l’establishment anglo-saxon. Le verdict est le même : ces guerres ne sont pas gagnables et elles peuvent être perdues. Un rapport mis en ligne le 31 mars par le site CommonDreams relaie un texte de The Canadian Press sur une audition au Parlement canadien de deux experts (l’un canadien, l’autre américain). Le rapport, mis en ligne le 1er avril… Le système piégé, ou le temps des “guerres” ingagnables

Calvaire afghan

Calvaire afghan 12 septembre 2006 L’Afghanistan est en train de devenir un théâtre d’opération privilégié en matière de dégradation et de pourrissement anarchique de la situation dont les Occidentaux semblent aujourd’hui les spécialistes incontestés. Une source dans les institutions européennes, qui travaille sur les affaires afghanes, nous a donné quelques indications qui permettent de mieux définir les conditions d’aggravation du problème afghan. «Un avis de plus en plus répandu parmi certains officiers des pays de l’OTAN qui ont d’abord été en Irak, notamment chez les Britanniques, est que ce conflit afghan est brutalement devenu très, très dur, plus dur même qu’en Irak. observe cette source.… Calvaire afghan

Le Canada s’interroge également, — sur le grand voisin et son affection débordante et vrombissante pour leur frontière commune

Un autre motif d’interrogation préoccupante des Canadiens, c’est le comportement US à l’égard de la frontière commune. Bien entendu, comportement paranoïaque et schizophrénique, aveugle, bureaucratique, totalement imperméable au bon sens, as usual. Les Américains ont installé une base, déployé des moyens considérables, ils surveillent cette frontière selon le principe que toute personne qui la franchit d’une manière qui n’est pas conforme aux normes américanistes est par définition coupable, charge à elle de prouver le contraire, et bonne chance. Quant aux normes américanistes (légales) de franchissement, les voici : « The only honourable obligation of those attempting to cross is to show their passports and keep… Le Canada s’interroge également, — sur le grand voisin et son affection débordante et vrombissante pour leur frontière commune

Le Canada s’interroge, — sur l’Afghanistan…

Depuis l’arrivée du nouveau et sémillant gouvernement conservateur et minoritaire, le Canada officiel a proclamé sa foi dans la guerre contre la terreur et les USA tout proches. Aussitôt dit, aussitôt fait, le Canada s’est engagé fortement en Afghanistan, au sein de l’OTAN, c’est-à-dire dans l’annexe du Pentagone. Le gouvernement sémillant et conservateur a proclamé que c’était là une de ses idées de grande stratégie. Comprenne qui pourra. Le fait est qu’il y morfle gravement. Seize tués, dont l’un, affectueusement, sous le tir des A-10A de l’USAF qui a sa méthode à elle pour aider les amis otaniens au sol. La majorité qui ne fait… Le Canada s’interroge, — sur l’Afghanistan…

l’OTAN, son cœur et son esprit

l’OTAN, son cur et son esprit 8 septembre 2006 Récemment, tel général canadien qui quittait son commandement en Afghanistan répondait à un journaliste, à propos de l’état de l’OTAN par rapport à la mission de l’OTAN (l’ISAF) en Afghanistan. Il mit en évidence son importance, de façon assez classique : l’OTAN doit réussir parce qu’elle joue son existence ; puis, off the record, il ajouta : de toutes les façons, c’est fait, elle n’existe plus. Ainsi vont les obsessions internes au sein de l’Organisation atlantique, avec parfois l’éclair de la vérité, off the record. L’OTAN est engagée en Afghanistan. C’est sa première vraie guerre, si… l’OTAN, son cœur et son esprit

Terror in Toronto or tempest in a teapot?

Terror in Toronto or tempest in a teapot? By John Chuckman, 9 July, 2006 The arrest in Toronto of seventeen men, mostly quite young, for conspiracy to bomb places in Southern Ontario has raised a storm of comment. Unfortunately, much of it has been either premature or wrong. A Congressman from Northern New York, uninformed but still generous with his opinions, declared that Canada was thick with al Qaeda cells owing to its liberal (a truly filthy word in the United States) immigration and refugee laws. Sadly, the Congressman’s big red-nose talents are appreciated only in Canada, his ignorance being taken for insight in many… Terror in Toronto or tempest in a teapot?

Les déserteurs US au Canada

Un article du Guardian signale la prochaine décision sur des demandes d’asile politique de déserteurs américains qui refusent de participer à la guerre en Irak. Dans l’article, divers chiffres et précisions sont donnés sur cette question. Si l’on se réfère aux informations disponibles il y a un an et demi, il semblerait que l’on soit passé de plus de 5.500 à plus de 9.000. « Hundreds of deserters from the US armed forces have crossed into Canada and are now seeking political refugee status there, arguing that violations of the rules of war in Iraq by the US entitle them to asylum. » A decision… Les déserteurs US au Canada

L’anti-américanisme, c’est comme un sparadrap

Nous voulons parler de l’image du sparadrap du capitaine Haddock, dont on n’arrive pas à se débarrasser, qui revient se coller à un autre doigt après que vous l’ayez détaché du premier. Exemple du nouveau Premier ministre-élu (dimanche dernier) du Canada, le conservateur Stephen Harper. Il avait fortement critiqué ses adversaires libéraux qui surenchérissaient dans l’anti-américanisme, affirmant qu’on pouvait en revenir à l’entente traditionnelle Canada-USA. On en avait déduit qu’enfin Harper était le Premier ministre canadien idéal qu’on attendait, c’est-à-dire convenable parce que garde à vous/pro-US. Pour la suite on verra mais ça commence plutôt mal. Trois jours après avoir été élu, Harper a eu… L’anti-américanisme, c’est comme un sparadrap

Envahir le Canada ?

Finalement, c’est un étrange article que publie le Washington Post le 30 décembre. Le sujet est une assez longue vaticination, dans le genre mi-plaisantin, mi-anecdotique, sur le thème de l’invasion du Canada par les Etats-Unis. En effet, il s’avère que les Américains ont fait de tels plans, dans les années 1920-1930 Pourquoi rappeler un tel plan aujourd’hui, alors que son existence était connue? (Le plan, dit Red Plan, a été déclassifié en 1974 et il est d’accès public aux National Archives.) Dans tous les cas, l’occasion est bonne pour développer le sujet, noter que des Canadiens y sont sensibles depuis le 11 septembre 2001 et… Envahir le Canada ?

Un constat d’échec vertigineux

Dans une longue chronique particulièrement intéressante, dans le Times du 17 décembre, le chroniqueur Matthew Parris met en évidence les très graves problèmes que rencontrent non seulement les USA, mais le capitalisme. Parris s’attache essentiellement à l’évolution catastrophique (pour l’influence des USA) de la situation dans les deux Amériques: au Canada, et les maladresses américaines contribuent à aggraver d’une façon inquiétantes les relations entre les deux voisins anglo-saxons ; dans l’Amérique Latine, où la politique anti-américaine triomphe partout, autour de Chavez et du bloc Mercosur (Brésil et Argentine). Parris propose un premier constats: « Those of us who have been wary about America’s emergence as… Un constat d’échec vertigineux

Comment l’Amérique est en train de changer

Comment l’Amérique est en train de changer 7 février 2005 Il s’impose de rapprocher deux informations qui nous en disent long sur l’Amérique, bien qu’elles ne soient pas directement de type politique, au sens strict et nécessairement étroit du monde ; mais, politiques, elles le sont vastement lorsqu’on embrasse le concept dans sa diversité et sa profondeur. • La première nouvelle, c’est cet article dans le Guardian du jour, nous expliquant que, bientôt, le Kansas pourrait considérer que Dieu a créé l’homme, techniquement et rationnellement parlant, et que la théorie de l’évolution n’est pas un fait scientifique mais une théorie parmi d’autres, et, en général… Comment l’Amérique est en train de changer

Les alertes, ou l’isolationnisme de survie

Les alertes, ou l’isolationnisme de survie 5 janvier 2004 C’est un étonnant dossier qui s’est ouvert avec la question des restrictions de vol entre les USA et le reste du monde, consécutivement à de prétendues alertes d’attaques terroristes. Comme par un hasard malicieux, que nous qualifierions plutôt de significatif pour notre compte, les principaux pays du reste du monde impliqués dans ce dossier sont ceux-là qui ont des relations compliquées, dans un sens ou l’autre, avec les USA : la France, le Mexique malgré tout, et, surtout, le cas britannique qui ne doit pas cesser de nous étonner. On dirait que les special relationships sont,… Les alertes, ou l’isolationnisme de survie

Le mot de Françoise

Le mot de Françoise 24 novembre 2002 L’incident a fait du bruit et a bien fait rire, c’est la coutume, lorsque nous apprîmes que Françoise Ducros, directrice de la communication du Premier ministre canadien Jean Chrétien avait traité GW de moron, ce qui signifie, au choix : abruti, crétin, débile. Ducros a offert sa démission à Chrétien. Celui-ci a refusé. Il a dit que le mot était parmi les manies répétitives de Ducros et qu’avec un nom comme le sien, lui-même, Jean Chrétien, avait été souvent traité par elle de moron. Il ne s’en est jamais offusqué, il connaît bien sa Françoise. L’incident est donc… Le mot de Françoise