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Pour mémoire, la chronique des contacts USA-Iran depuis 15 ans

Dans la querelle USA-Iran, il est bon d’avoir à l’esprit, ou disons en mémoire, les relations entre les USA et l’Iran de ces 10-15 dernières années. Depuis la fin de l’administration Bush-père (très partisane d’un dialogue), c’est une suite ininterrompue de rebuffades, d’erreurs, d’inattentions, essentiellement US vis-à-vis des Iraniens. On retrouve dans l’approche favorisée aussi bien par l’administration Clinton que par l’administration Bush-fils, la propension US à ne tenir aucun compte de la souveraineté nationale des autres en décrétant par avance qui, dans une direction étrangère, est digne d’être consulté et qui ne l’est pas. Nous empruntons à une chronique de Steve Clemons, sur son… Pour mémoire, la chronique des contacts USA-Iran depuis 15 ans

Groupe de crétins congénitaux devant l’énigme russe

Groupe de crétins congénitaux devant l’énigme russe 16 octobre 2007 Plusieurs événements s’additionnent pour désigner comme particulièrement actuelle la question russe. Certains, appuyés sur de bons souvenirs et soucieux de faire les importants (qui grandit les circonstances du drame se grandit lui-même), parleraient de l’énigme russe. La crise des anti-missiles ABM est, dans tous les cas, un bon medium pour exprimer cette question qui nous est posée. (On confirmera ici que l’intérêt des milieux diplomatiques européens pour cette crise ne cesse de grandir et de se confirmer actuellement, c’est-à-dire la réalisation que l’affaire pentagonesque des anti-missiles ABM, anti-missiles US en Europe, est une crise, et,… Groupe de crétins congénitaux devant l’énigme russe

Qui veut bombarder l’Iran? Les démocrates, dit Hersh

Lorsqu’il s’agit d’en juger à propos des possibilités de guerre contre l’Iran, nous sommes tous, et c’est bien normal, concentrés sur la personnalité et le gouvernement de GW Bush. Par conséquent, nous faisons des républicains le parti de la guerre; par antithèse naturelle, nous tendons à considérer les démocrates comme un peu moins zélés à ce propos. Pas du tout, dit Seymour Hersh. Jon Wiener, professeur d’histoire et collaborateur régulier de The Nation, a rencontré Hersh et lui a posé quelques questions à propos du nouvel article du New Yorker. Il nous restitue l’essentiel de cette discussion dans un article mis en ligne le 4… Qui veut bombarder l’Iran? Les démocrates, dit Hersh

Ce qu’il faut craindre, c’est leur folie

Ce qu’il faut craindre, c’est leur folie 26 septembre 2007 Les Français se déchirent à propos de la politique extérieure de la présidence Sarkozy, notamment la politique iranienne. Ils parlent d’alignement sur les USA. Le débat est compréhensible, il est même nécessaire et essentiel, mais il est peut-être un peu prématuré (l’alignement, on verra) et il se pourrait surtout qu’il avérât dépassé avant même d’avoir été sérieusement lancé. On peut craindre, aux derniers échos de Washington, qu’un problème autrement plus grave nous sera posé dans les 12-18 mois qui viennent. Rappelons d’abord la note publiée le 23 septembre sur ce site, concernant le candidat (favori)… Ce qu’il faut craindre, c’est leur folie

Hagel pourrait-il faire la différence?

Le sénateur républicain et anti-guerre Chuck Hagel, dont on avait envisagé un temps la candidature à la présidence, a annoncé qu’il ne se représenterait pas au Sénat en 2008 (en même temps qu’il écarte toute possibilité de candidature présidentielle). Cela signifie qu’il abandonne la politique, sans doute avec une certaine amertume, voire une amertume certaine si l’on en croit ce dialogue. Si l’on comprend bien et par simple logique contradictoire et à peine sollicitée, Hagel qualifierait la fonction de président de malhonnête? «Maher asks: Did you decide not to run for President because you just saw that a (sic) anti-war Republican could never get the… Hagel pourrait-il faire la différence?

9/11 en Irak

9/11 en Irak 11 septembre 2007 — C’est un truc de relations publiques, un truc virtualiste dans un univers qui n’est plus que virtualisme ; un truc dont ils ont imaginé qu’il serait l’habileté même… C’est le général Petraeus témoignant devant le Congrès un 11 septembre (son audition commencée hier s’est poursuivie aujourd’hui). Surprise, ce général n’a rien de flamboyant ni de particulièrement sexy. Finalement, il est aussi commun que son patron, GW, car on fit rarement mieux en fait d’humanité commune pour cette fonction d’exception, qu’avec ce président-là, avec sa psychologie sommaire bornée par une seule idée. La gloire centrale de l’américanisme, — le… 9/11 en Irak

Les jumeaux commencent à faire peur: sont-ils des “Bush européens”?

On commence à s’inquiéter, au sein des structures bureaucratiques européennes, du comportement, des facéties, voire des sombres (?) projets des jumeaux. On parle bien entendu des Président et Premier ministre polonais, Lech et Jaroslaw Kaczynski. Certes, la dernière des jumeaux au niveau européen (refus d’une journée contre la peine de mort, dont les 26 autres membres de l’UE avaient accepté le principe) est pour beaucoup dans cette mauvaise humeur, mais plutôt comme la fameuse goutte d’eau. Et puis, il y a les nouvelles de cette nuit, telles que nous les rapporte ce matin le Guardian: le vote du Parlement polonais pour de nouvelles élections en… Les jumeaux commencent à faire peur: sont-ils des “Bush européens”?

Mais qui a donc dissous l’armée?

Tout le monde, analystes, commentateurs, dirigeants politiques, s’accorde pour estimer que la décision la plus catastrophique prise par les Américains après l’invasion de l’Irak a été la dissolution de l’armée irakienne. Cette décision est considérée comme le facteur primordial qui a alimenté le désordre et l’instabilité dans le pays. D’où l’intérêt de cette question: qui a pris cette décision? Une biographie autoriséede GW Bush, Dead Certain, de Robert Draper, qui paraît aujourd’hui aux USA, présente une position assez incertaine dans les détails du président, mais qui est caractérisée surtout par son affirmation que le maintien en l’état de l’armée irakienne faisait partie de sa politique.… Mais qui a donc dissous l’armée?

De quelle guerre s’agit-il?

Il est extrêmement important d’admettre que lorsque les deux interventions sur l’Iran, celle de Sarkozy et celle de Bush sont mises en parallèle, les intentions et les possibilités de guerre qui sont évoquées ont toutes les chances d’être très différentes. Sur le premier cas, celui des intentions, il y a ce commentaire d’Arnaud de Borchgrave, en général très bien informé et venu d’une position d’extrême droite à une position assez indépendante dans le monde politique washingtonien. Dans un commentaire pour UPI du 29 août, Borchgrave interprète l’intervention de Sarkozy comme relevant beaucoup plus d’une tentative pour faire avancer l’issue diplomatique et tenter d’écarter l’alternative qu’il… De quelle guerre s’agit-il?

Bush parle d’“holocauste nucléaire” à propos de l’Iran

GW Bush parle, une fois de plus, d’une attaque contre l’Iran, dans un nouveau discours de politique étrangère, ou de politique agressive si l’on préfère, devant l’American Legion, à Reno, dans le Nevada. Le problème est de savoir à quelle situation ont trait ces menaces d’attaque. Deux réactions de deux médias très différent montrent bien les différences, l’ambiguïté et l’entretien de cette ambiguïté qu’impliquent les différences d’interprétation. Le Times de Londres (article ce jour) suit la ligne résolument alarmiste qui rencontre les conceptions néo-conservatrices, en tentant de rameuter le plus de monde autour de l’idée de l’inévitabilité d’une attaque de l’Iran à cause de son… Bush parle d’“holocauste nucléaire” à propos de l’Iran

GW, le président qui implose sans vraiment s’en faire

«Bush: is the president imploding?», le président est-il en train d’imploser?, c’est le titre de l’article de Andrew Stephen, dans le Newstatesman, publié le 23 août. GW est aux abois, non? Abandonné de toutes parts, Stephen compte les démissions de 16 personnalités de premier plan autour du président, à commencer par Rove et son porte-parole Tony Snow. Sa côte de popularité est de type nixonien (Nixon du temps du Watergate : entre 26% et 28% de satisfaits). Le parti républicain est à la dérive. L’Irak s’abîme dans un désordre sans fin. GW implose-t-il? Est-il au bord de la crise des nerfs, comme Nixon (toujours lui)… GW, le président qui implose sans vraiment s’en faire

L’impasse des marionnettes

L’impasse des marionnettes 24 août 2007 — Que ceux qui se souviennent rassemblent leurs souvenirs. Nous sommes, disons, en 1969. Les Américains sont au Vietnam mais ils songent à s’en retirer, infortune faite. Nixon n’a qu’un mot à la bouche : >vietnamisationun homme de Washingtonmarionnettehistoire-fiction< et imaginez cette situation de 1969 dans des prolongements différents. Imaginez que Thieu aille à Moscou voir Brejnev, à Pékin voir Mao, rencontrer à Hanoï l'>oncle Ho< mourant et, surtout, ses successeurs. Imaginez la tempête, la stupéfaction, l'incompréhension, la fureur de Washington, sans doute l'élimination de Thieu en deux ou trois semaines, — ou bien, Thieu, lors d'une de ses… L’impasse des marionnettes

Un  “coup d’Etat” sans Etat

Un >coup d’Etat< sans Etat Le 23 juillet, la BBC Radio 4 diffusa une émission de Mike Thomson intitulée The Washington Coup. Le sujet apparut d’abord comme une révélation. Un aspect spectaculaire est que les documents officiels produits par le journaliste semblent impliquer Prescott Bush, — père et grand’père des présidents Bush Sr. et Bush Jr., les 41ème et 43ème présidents des Etats-Unis, — dans une tentative de >coup d'Etat fasciste< aux USA en 1933. Cette sensation ne dépassa finalement pas le nom des Bush. En effet, quant au Washington Coup, il apparut très vite que l’événement était déjà documenté et théoriquement connu du public… Un  “coup d’Etat” sans Etat

La privatisation de la grande politique

La privatisation de la grande politique 1er août 2007 Plusieurs nouvelles, par ailleurs détaillées pour la plupart dans notre Bloc-Notes, nourrissent ce F&C du jour. Il concerne l’évolution des USA, ou plus précisément du système, dans le sens de sa privatisation accélérée, selon une nouvelle phase du processus, démarrée à l’occasion de la situation d’urgence développée avec et après l’attaque du 11 septembre 2001. Les informations sur la façon dont la guerre en Irak a été privatisée sont nombreuses, mais celles qui sont rassemblées dans l’article du Guardian dont nous nous faisons doublement l’écho sont exceptionnelles par leur ampleur et le spectacle général qu’elles nous… La privatisation de la grande politique

La déclaration d’indépendance de Gordon Brown

La déclaration d’indépendance de Gordon Brown 31 juillet 2007 La rencontre entre George Bush et Gordon Brown n’a pas été chaleureuse. Elle a confirmé combien le nouveau Premier ministre britannique est différent de son prédécesseur ; elle a encore plus nettement confirmé combien l’alliance presque mystique (mystique de pacotille mais mystique tout de même pour ces esprits enfiévrés) établie entre Bush et Blair sur l’image apocalyptique de l’attaque du 11 septembre 2001 tenait d’abord aux deux hommes ; combien elle fut maintenue grâce à la volonté des deux hommes ; combien elle se trouve maintenant à son terme puisque l’un des deux manque à l’appel… La déclaration d’indépendance de Gordon Brown

Les conditions radicales de l’emprisonnement de Washington

Les conditions radicales de l’emprisonnement de Washington 25 juillet 2007 Nous nous attachons à une analyse de Warren P. Strobel et Nancy A. Youssef, de McClatchy Newspapers, en date du 23 juillet sur la situation de la diplomatie américaniste. Le constat est simple : rien d’autre ne compte pour cette diplomatie que l’Irak. Cette situation coûte cher à Washington, en termes d’influence essentiellement. Quelques indications : «Two months ago, President Bush enthusiastically accepted an invitation to visit Singapore in September. But he abruptly changed plans, and his summit with Southeast Asian leaders is off. Secretary of State Condoleezza Rice is skipping an Asian meeting, too,… Les conditions radicales de l’emprisonnement de Washington

Mieux vaut en (mourir de) rire

Même ceux qui, parmi nos lecteurs, ont quelques difficultés avec l’anglo-américain sauront s’arracher quelques sourires sinon l’une ou l’autre franche rigolade à la vision de cette séquence de quatre minutes et quelques de Jon Stewart, de l’émission The Daily Show, sur Comedy Central. Sujet de la séquence : les extraordinaires variations, approximations, paradoxes, oxymores et autres floraisons de Bush et de ses acolytes, de Al Qaïda qui n’existe plus à Al Qaïda qui est plus fort que jamais, du on reste en Irak parce que tout va bien à on ne part pas d’Irak parce que tout va mal Le site RAW Story présente la… Mieux vaut en (mourir de) rire

L’empire prisonnier de lui-même et sa psychologie épuisée

La situation à Washington est caractérisée par deux choses essentielles: une situation politique d’antagonisme verrouillée, sans possibilité d’un vainqueur, donc d’une décision ; et une psychologie de plus en plus épuisée, autant par la pression de la guerre que par cette situation d’emprisonnement par soi-même. Une analyse de Peter Baker, du Washington Post (reprise sur MSNBC.MSN.com, le 13 juillet) rend bien compte de cette situation qui n’a aucun précédent dans sa forme et dans son intensité. Bien entendu, la position de GW Bush, son attitude inflexible, en est le nud («Yet no matter how battered he seems, no matter how unpopular he may be in… L’empire prisonnier de lui-même et sa psychologie épuisée

Lumières en clair-obscur sur le dernier “coup” Bush-Blair

Lumières en clair-obscur sur le dernier coup Bush-Blair 10 juillet 2007 Le traité (guillemets nécessaires) sur les transferts de licences et de technologies en matière de défense signé le 21 juin par George Bush et Tony Blair (entre USA et UK, par conséquent, si l’on comprend bien) apparaît de plus en plus comme une initiative étrange, sinon mystérieuse. Un texte de Defense News du 9 juillet en donne une appréciation marquée à la fois d’une incrédulité discrète et d’un scepticisme prudent. Il semble que ce document ait été élaboré dans le plus grand secret, signé de la même façon, et qu’il soit de toutes les… Lumières en clair-obscur sur le dernier “coup” Bush-Blair

Ne comptez pas sur lui pour céder…

Que valent les pressions générales exercées en faveur d’un retrait US d’Irak contre un homme de la trempe et du calibre de GW? Ces pressions sont de plus en plus puissantes mais GW Bush est un homme médiocre à la psychologie de fer. Cela représente, la médiocrité et une psychologie de fer, la combinaison la plus efficace pour ne pas céder à la raison. L’avis de Matthew Rothschild, de Progressive.org, exprimé dans un billet du 6 juillet, est bien que GW Bush ne cédera pas à ces pressions. Il faudra un acte législatif tranché, impératif, un vote du Congrès catégorique par exemple sur le financement… Ne comptez pas sur lui pour céder…

“Bush et Cheney doivent démissionner immédiatement !”…

L’intervention du président GW Bush en faveur de Scooter Libby, pour éviter la prison à l’ancien chef de cabinet du vice-président Cheney, a provoqué des réactions très vives. En plus de la mesure elle-même, il s’agit bien sûr d’une réaction émotionnelle qui se comprend aisément à cause de la date choisie, la veille du 4 juillet. L’intervention d’un peu plus de dix minutes (10’05 ») du fameux commentateur Keith Olbermann, sur ITube, le 3 juillet au soir, a bien reflété l’état d’esprit d’exaspération auquel sont conduites la population et une part grandissante de l’establishment. L’intervention de Olbermann avait été vue par 107.744 personnes ce matin, au… “Bush et Cheney doivent démissionner immédiatement !”…

Psychologie de l’hameçon, dans sa forteresse de conviction

Psychologie de l’hameçon, dans sa forteresse de conviction 3 juillet 2007 Sans aucun doute, ce F&C complète celui d’hier, tant l’article du 2 juillet de Peter Baker dans le Washington Post apporte un élément analytique fondamental pour la compréhension de la scène washingtonienne et du destin du pseudo-empire américaniste. Il s’agit, plus clairement identifié, de l’hameçon au bout duquel le ver, le système, se débat sans pouvoir s’en dépêtrer ; il s’agit du phénomène à la fois le plus extraordinaire et le plus médiocre de notre époque depuis 9/11, GW Bush, «A President Besieged and Isolated, Yet at Ease», comme l’explique le titre de l’article.… Psychologie de l’hameçon, dans sa forteresse de conviction

Le ver au bout de l’hameçon

Le ver au bout de l’hameçon 2 juillet 2007 Deux faits, ce week-end, ont renforcé la perception que les USA se trouvent confrontés aux plus grandes incertitudes de leur situation extérieure et intérieure, durant la fin du mandat Bush. L’administration actuelle, dans ce contexte, apparaît de plus en plus d’une part comme une forteresse assiégée, d’autre part comme un pouvoir éclaté où chaque centre et groupe d’intérêt joue son propre jeu. Les deux faits sont : Des déclarations à CBS, hier, par le sénateur républicain Lugar qui avait déjà annoncé lundi dernier qu’il prenait ses distances de la politique de l’administration Bush. Lugar a confirmé… Le ver au bout de l’hameçon