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bureaucratie

Asssange a ressuscité le maccarthysme, version postmoderniste

Il n’a fallu que 48 heures pour qu’un formidable memo de 13 pages, un memo-fleuve, donc, soit fuité d’un source dans le gouvernement vers NBC.News, qui l’a mis aussitôt sur son site. Le memo est ainsi devenu un Wiki-câble, d’une certaine façon, en même temps qu’une leçon de maccarthysme postmoderniste, puisque même le bonheur du suspect (c’est-à-dire tout le monde dans le gouvernement) est un sujet de préoccupation et une mesure de sa loyauté future… Guy Adams, de The Independent, faiut rapport de la chose, ce 6 janvier 2011. «The White House has instructed every US government department and agency to create insider threat programmes… Asssange a ressuscité le maccarthysme, version postmoderniste

BHO adoubé par les perroquets étoilés du Système…

Nous revenons sur un écho venu d’un entretien télévisée accordé par deux anciens de l’administration Bush, deux anciens chefs militaires également mis à des fonctions de direction politique ou politico-militaire, l’un comme directeur du renseignement national (l’amiral McConnell, ex-Director National Intelligence), l’autre comme directeur de la CIA (le général Hayden). Il s’agit d’un concert de louanges à l’adresse de Barack Obama, pour la poursuite de la politique bushiste qu’eux-mêmes (ces deux hommes) ont contribué avec efficacité, en bureaucrates anonymes quoique étoilés, à développer. .Cela, le 26 décembre 2010, sur Politico.com. «While Vice President Dick Cheney and other prominent conservatives have faulted President Barack Obama for… BHO adoubé par les perroquets étoilés du Système…

L’USAF ne lit plus le New York Times, le Guardian, Le Monde, etc.

Il y a toujours de l’espoir de rire un peu, même au bord de l’apocalypse, car les voies de la bureaucratie dans l’enfermement de sa pensée, intangible et sérieuse comme un pape, sont insondables et elles semblent infinies Donc, rassurons-nous (pour le rire). Ainsi l’USAF, la plus puissante force aérienne du monde, au cas où on l’ignorerait dans les rangs, a décidé, peut-être en interprétant mal les consignes, de bloquer pour ses troupes vertueuses l’accès aux journaux qui ont relayé Wikileaks, soit, le New York Times, le Guardian, le Monde, Der Spiegel, El Païs Plus une vingtaine d’autres sites qui auraient mis en ligne des… L’USAF ne lit plus le New York Times, le Guardian, Le Monde, etc.

Visa, MasterCard et la caution d’Assange

Visa, MasterCard et la caution d’Assange Une certaine confusion a entouré la décision de mise en liberté sous caution de Julian Assange, aussitôt suivie d’une prolongation de détention de deux ou trois jours à la suite de l’appel de la décision de mise en liberté par la Suède qui est représentée dans les délibérations. Mais il semble qu’un autre élément soit intervenu, qui est la difficulté pour les soutiens d’Assange de réunir la somme de £240.000 en liquide en si peu de temps La raison en est que Visa et MasterCard ayant bloqué toute donation à Wikileaks, le paiement de le caution ne peut se… Visa, MasterCard et la caution d’Assange

L’USAF se distancie du JSF et amorce son oraison funèbre

Lors d’un petit déjeuner de presse, mardi à Washington, le général Schwartz, chef d’état-major de l’USAF, a déclaré qu’il était très content de l’évolution des essais et du développement de la version (F-35A) du JSF pour l’USAF et plutôt nettement préoccupé de l’évolution générale du programme. Pas de vraie contradiction, mais un mélange de rhétorique de tactique bureaucratique et un reflet de la complexité colossale de la catastrophe qu’est ce programme. Schwartz parlait après une réunion, lundi au Pentagone, au cours de laquelle l’amiral Venlet, nouveau patron du JPO (JSF Program Office) avait donné certaines des dernières nouvelles du programme JSF, notamment les problèmes d’encodage… L’USAF se distancie du JSF et amorce son oraison funèbre

KC-X, le contrat qui volait de ses propres ailes

A côté du soap opera qu’est le programme JSF, évolue dans le même genre et sur le même registre, le soap opera qu’est le programme KC-X (ravitailleurs en vol de l’USAF), qui n’en est, lui, qu’au stade du contrat restant à passer avec l’un ou l’autre constructeur, ou les deux (Boeing et EADS). L’affaire dure depuis dix ans, en diverses reprises, avec des acteurs à peine différents Stephen Trimble, sur son site DEW Line, publie, le 12 novembre 2010, une interview de Shane Harris, auteur d’un article sur le programme KC-X («Own the Sky»), le 1er novembre 2010, dans The Washingtonian où il est rédacteur… KC-X, le contrat qui volait de ses propres ailes

Thompson-LM vous parle du JSF

Depuis que nous sommes pleinement et officieusement (la meilleure façon) informés des nouveaux ennuis du JSF, nous attendions avec une patience louable la réaction (à peine) officieuse de Lockheed Martin (LM), par le moyen de la plume de Loren B. Thompson. Nul n’ignore, ne devrait ignorer dans tous les cas, le véritable rôle de Loren B. Thompson lorsqu’il s’agit du JSF ; bref, il fait son métier Il l’a fait, finalement. Le 5 novembre 2010, après consultation de ses autorités de tutelle, Loren B. a pris la plume, sur son Early Warning du site du Lexington Institute. Sa réaction n’est pas inintéressante, et pleine d’enseignement.… Thompson-LM vous parle du JSF

Le Pentagone dans la tenaille du coming crash

Il est symptomatique que deux nouvelles soient parues en même temps, qui symbolisent et figurent à la fois les deux pinces de la tenaille dans laquelle se trouve pris le Pentagone. D’une part, la poursuite misérable et de plus en plus catastrophiques des mésaventures du JSF, ou F-35, que nous avons signalée hier avec nos deux nouvelles concernant ce programme. D’autre part, une nouvelle sur le site Ares d’Aviation Week concernant l’énorme (près de $40 milliards) contrat de la première phase du programme des ravitailleurs en vol (KC-X, ou KC-45), le 1er novembre 2010. L’auteur, Robert Wall, signale la possibilité de nouveaux délais dans la… Le Pentagone dans la tenaille du coming crash

Le départ de Jones, ou l’administration Obama à la dérive

Nous avons reçu des indications de sources européennes, à partir d’analyses et de contacts à Washington même, sur la signification et la portée du départ du général James Jones de la direction du National Securiuty Council (voir notre Bloc-Notes du 9 octobre 2010). Ces indications confirment les grandes lignes de notre interprétation de ce départ. Nos sources expriment le constat essentiel à retirer des diverses consultations officieuses et privées, auprès de correspondants US, aussi bien des experts indépendants que des contacts dans l’appareil de sécurité nationale : «L’enseignement du départ de Jones n’est certainement que Jones était isolé ou faible dans l’administration Obama, mais que… Le départ de Jones, ou l’administration Obama à la dérive

Le départ de Jones : paralysie et impuissance

Et ces termes de paralysie et impuissance ne s’appliquent pas vraiment au général James Jones, qui démissionne de son poste de directeur du National Security Council (conseiller du président pour les questions de sécurité nationale, ou si l’on veut, ministre personnel des affaires étrangères et de la défense du président). Pourtant son départ, derrière les grotesques déclarations d’autocongratulation officielles, est accompagné d’appréciations critiques d’une rare intensité, portant sur l’effacement de Jones, son incapacité à conseiller efficacement le président, à affirmer sa prééminence sur les questions de sécurité nationale, bref, ce qui est désigné comme sa faiblesse, mais cela en termes bureaucratiques certes. Il est remplacé… Le départ de Jones : paralysie et impuissance

Bruits de “paix”

…En Afghanistan, bien sûr. Plusieurs articles parus simultanément dans la presse anglo-saxonne font état de discussions de paix concernant l’Afghanistan, entre les talibans au plus haut niveau (dont Mohammad Omar, ou Mollah Omar) et le gouvernement Karzaï. Il s’agit notamment d’un article de The Independent de ce 7 octobre 2010 et d’un article du Washington Post du 6 octobre 2010. The Independent affirme que les négociations ont lieu à Doubaï, tandis que le Post est moins affirmatif tout en citant cette possibilité. Les deux articles affirment que les USA, sans être impliqués directement, sont plutôt favorables. The Independent parle d’une participation des talibans au gouvernement… Bruits de “paix”

Anatomie de la bureaucratie de Moby Dick

Anatomie de la bureaucratie de Moby Dick Commentant le même article de William Pfaff du 30 septembre sur l’emprisonnement de BHO par le Pentagone (voir dans cette rubrique le 2 octobre 2010), Franklin C. Spinney donne, le 3 octobre 2010 sur CounterPunch quelques-uns de ses propres avis, venus de sa propre expérience (Spinney, qui fit partie du groupe des réformateurs du Pentagone originel des années 1970 et 1980, dont deux autres survivants encore très actifs sont Winslow Wheeler et Pierre Sprey, a été officier de l’USAF et a travaillé au Pentagone). Spinney estime que Pfaff ne donne que l’un des aspects de la situation de… Anatomie de la bureaucratie de Moby Dick

La Navy et le JSF : une vieille histoire

On trouve sur Youtube.com, à la date du 11 septembre 2010, une interview de Winslow Wheeler, et le même 11 septembre 2010, une interview de son compère Pierre Sprey. (Durée, 14 minutes et 10 minutes approximativement.) Un aspect de la déclaration de Wheeler nous a intéressé particulièrement. Nous en donnons une adaptation en français, qui ne suit pas la déclaration au mot à mot mais restitue fidèlement l’esprit de la chose : Il est très probable que la Navy reviendra sur son intention [d’acheter le JSF], comme on a pu souvent en deviner la possibilité depuis longtemps, et comme elle a déjà fait [dans d’autres… La Navy et le JSF : une vieille histoire

Comptabilité du trou noir

L’un des leaders du mouvement des >réformateurs< du Pentagone, Winslow Wheeler, s'est récemment livré à un exercice de comptabilité (voir sur le site du Center of Defense Information [CDI], le 30 août 2010). Wheeler observe qu’entre 1998 et 2010, le budget officiel du Pentagone est passé de $361 milliards à $697 milliards, qu’un peu plus de $1.000 milliards des sommes dépensées dans ce laps de temps l’ont été pour l’équipement, et que, pendant ce laps de temps et sur ce fastueux coussin de dollars, l’USAF a perdu 33% de ses effectifs (de 108 escadrons de combat à 72) et l’U.S. Navy 14% (de 333 navires… Comptabilité du trou noir

Une perception européenne d’une Amérique “paralysée”

Les appréciations que nous développons ci-dessous nous viennent de conversations ces dernières semaines avec des sources indépendantes proches des milieux institutionnels européens. Elles concernent l’évolution, importante et significative, du sentiment de la bureaucratie des institutions européennes, notamment de la Commission européenne, vis-à-vis des USA, dans ce cas, précisément la bureaucratie la plus concernée, celle des services qui traitent avec les USA. Il nous paraît évident que ce cas précis fait partie d’un phénomène psychologique important, un mouvement général de la perception (de la psychologie), affectant les bureaucraties des institutions européennes en général, concernant l’évolution de la situation aux USA, de plus en plus paralysés. L’évolution… Une perception européenne d’une Amérique “paralysée”

Moby Dick et le spectre du coming crash

La situation du Pentagone continuant à se détériorer à son rythme, notre intérêt pour son sort va croissant. A cette lumière, nous disons tout notre intérêt également pour la nouvelle, dans Ouverture libre, ce 2 août 2010, d’un commentaire de Daniel Goure à partir d’un rapport du Defense Business Board. L’appréciation de la situation du Pentagone, entre une comparaison avec celle de l’industrie automobile mise en faillite et une autre avec celle de la Grèce à l’automne dernier, est particulièrement révélatrice. Ces analyses doivent être considérées dans la perspective des prévisions d’un coming crash du Pentagone. Les appréciations données par Goure, notamment des mesures nécessaires,… Moby Dick et le spectre du coming crash

Afghanistan, si, Mexico, no !

Dans Ouverture libre, nous citons une analyse de Bernd Debusmann, de Reuters, sur une question intéressante, partant d’une comparaison : pourquoi tant d’efforts US pour l’Afghanistan, et si peu pour la frontière mexicaine ? Les extraits du texte (cité ce 2 août 2010) donnent des faits extrêmement significatifs. A notre connaissance, c’est la première fois qu’un commentateur établit ce parallèle factuel, avec la dimension politique qu’elle implique. La question intéressante doit être détaillée : pourquoi tant d’efforts pour un conflit si incertain et si éloigné des USA, et si peu pour un conflit si clairement identifié dans sa menace directe, sur la frontière sud, contre… Afghanistan, si, Mexico, no !

Comparer l’Afghanistan et le Mexique

Comparer l’Afghanistan et le Mexique Bernd Debusmann, un commentateur important de Reuters qui s’intéresse beaucoup à la situation de guerre G4G sur la frontière entre les USA et le Mexique, présente une analyse inédite d’une comparaison entre l’effort US en Afghanistan et l’effort US à la frontière mexicaine. On trouve ce texte sur Reuters, le 30 juillet 2010. «The United States is spending around $6.5 billion a month on the war in faraway Afghanistan, where a large part of its effort is meant to help the government assert its authority, fight corruption and set up functioning institutions. «Closer to home, the U.S. has allotted $44… Comparer l’Afghanistan et le Mexique

Le Conseil (UE) et les sanctions (Iran)

D’une façon générale, la perception a été d’un durcissement net de l’UE dans l’affaire iranienne avec l’adoption (Conseil européen du 17 juin) de sanctions unilatérales après le vote des sanctions de l’ONU. Pour rendre compte de cette perceptions, on peut consulter la synthèse de Antiwar.com, du 18 juin 2010. Mais la réalité de cette déclaration sur l’Iran du Conseil, le 17 juin 2010, est différente. La déclaration est assez courte (6 points) et généralement rédigée en termes modérés qui insistent sur la nécessité d’un règlement diplomatique de l’affaire et de la reprise des négociations. Le plus remarquable et le plus inattendu de ces 6 points… Le Conseil (UE) et les sanctions (Iran)

BP, le bordel washingtonien et les Etats de l’Union

Le système toujours au top de sa forme, comme on dit en langage fun Donc, rengaine, une fois de plus, la gigantesque machinerie washingtonienne montre sa totale incompétence. Ainsi s’exclament les Etats de l’Union touchés par la catastrophe pétrolière de la station Deepwater Horizon BP/Golfe du Mexique. Il faut lire dans le Times de ce 25 mai 2010 les bruits et les exclamations de la révolte des autorités des Etats touchés par la catastrophe contre l’immobilisme de Washington et de ses gigantesques moyens d’hyperpuissance. «Fury over the handling of the BP oil disaster intensified yesterday as state officials challenged federal authorities, accusing them of bureaucratic… BP, le bordel washingtonien et les Etats de l’Union

La baronne Ashton est-elle l’otage du Foreign Office ?

Il y a déjà eu des rumeurs de démission de la baronne Ashton, qui dirige la diplomatie et la sécurité européenne dans le nouvel organigramme de UE née du Traité de Lisbonne. Ashton, en général, n’est guère passionnée par sa fonction, dit-on. Sa situation représente un cas peu ordinaire et, dans ses rapports indirects avec le Foreign Office, il s’agit d’une illustration convaincante de la situation britannique en général. La réputation de la baronne Ashton est déjà bien établie. C’est clairement une réputation d’incompétence, mais est-ce un reproche à lui faire? Elle l’a jamais cherché à avoir le poste qu’elle occupe, y a été pratiquement… La baronne Ashton est-elle l’otage du Foreign Office ?

L’Islande et ses volcans, et le rappel de 1783-1789

Contrairement à ce qui se dit de-ci de-là dans la presse-Pravda, selon l’air fameux du tout va très bien, madame la marquise’, nombre d’autorités, notamment à caractère transnational, cultivent une réelle inquiétude pour les suites de l’affaire du volcan au nom imprononçable. C’est notamment le cas dans les institutions européennes chargées de coordonner une planification au niveau du continent. Des réunions de crise sont prévues dans ces diverses organisations concernant des scénarios-catastrophes, comme l’on dit, avec une urgence extrême. Les prévisions portent sur la possibilité d’une durée importante des conséquences de l’éruption et de sa poursuite, et donc de la situation de crise que suscitent… L’Islande et ses volcans, et le rappel de 1783-1789

Ron Paul et l’âge du capitaine

Ron Paul et l’âge du capitaine Revenant un instant à la question de l’âge de Ron Paul, si obligeamment soulevée par dedefensa.org le 3 mars 2010 dans cette rubrique; observant que ses récents succès populaires en font un personnage important de la politique US, y compris dans la perspective des présidentielles de 2012; constatant qu’effectivement certains (Justin Raimondo, par exemple) envisagent sa candidature présidentielle, sinon sa victoire, en 2012, – je me posai la question d’effectivement considérer dans quelle mesure cet âge formidable (77 ans en 2012) serait un handicap insurmontable… (Cette question de l’âge, déjà soulevée, mais dans un sens complètement inverse puisque vers… Ron Paul et l’âge du capitaine

Ashton, tenant dans sa main tremblante Kafka et l’organigramme

Nous avons des nouvelle de l’organisation, sous forme d’ébauche, encore simplifiée semble-t-il, de l’organigramme de direction qui se développe directement sous la Haute Inspiration de la baronne Ashton, qui dirige semble-t-il la politique extérieure de l’UE. Il se chuchote (cette information, sous notre responsabilité iconoclaste et irresponsable) que le poste de conseiller à l’organigramme se nommerait Franz Kafka, connu pour sa verve et son goût roboratif pour le labyrinthe comme vertu première de la bureaucratie moderne, au point qu’on a créé le néologisme de kafkaïen. La chose est pour l’instant sous forme officieuse et circule de-ci de-là, pour infos, dans les instances européennes, laissant parfois… Ashton, tenant dans sa main tremblante Kafka et l’organigramme