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bureaucratie

Le charme bureaucratique du chef de Stasi-of-States

Le charme bureaucratique du chef de Stasi-of-States On a eu hier (le 13 juin 2013) quelques échos de la déposition au Congrès du général Alexander, de l’U.S. Army, directeur de la NSA et chef du Cyber Command du Pentagone. Cet homme est donc, à la fois, le chef de l’organe central de Stasi-of-States et chef des forces électroniques et informatiques de cyberguerre. Il y a eu un article d’une considérable importance de James Bamford, sur Wired.com, le 12 juin 2013, qui traite tous ces sujets mais s’attachant particulièrement à la personnalité du général Alexander d’une part, aux arcanes et aux perspectives de la cyberguerre d’autre… Le charme bureaucratique du chef de Stasi-of-States

L’étrange duo Poutine-BHO

L’étrange duo Poutine-BHO Le 15 avril, le conseiller à la sécurité nationale du président Obazma, Thomas Donilon, apportait à Poutine une lettre personnelle du président US. Le président russe va répondre incessamment à cette lettre, annonce Russia Today le 15 mai 2013, et la réponse sera apportée à Washington, pour être remise en mains propres à Obama par le conseiller pour les questions de sécurité nationale du président poutine, Nikolaï Patrouchev, le 20 mai. Le texte cité ne s’en tient certainement pas à cette nouvelle d’assez peu d’intérêt en elle-même, sinon pour détailler la réciprocité minutieuse donnée à cet échange. Le texte rapporte en effet… L’étrange duo Poutine-BHO

Enquête sur les drones-tueurs

Enquête sur les drones-tueurs La guerre des drones est, pour l’instant, devenue, par la grâce du très-progressiste président Obama, la tuerie par les drones. Il s’agit d’une institutionnalisation de l’exécution sommaire, hors de toute légalité civilisée, l’équivalent gouvernemental et hautement sophistiqué de la pratique du contrat qui échoit aux tueurs du crime organisé. On ajoutera que le contrat, au contraire des tueurs de la Cosa Nosta qui savent ce qu’ils font et le font d’une manière professionnelle, est réalisé par une technologie aveugle, c’est-à-dire une sophistication du phénomène du déchaînement de la Matière avec l’assassinat collatéral qui touche des innocents qui se trouvaient là par… Enquête sur les drones-tueurs

Pourquoi pas al Qaïda dans l’OTAN ?

Pourquoi pas al Qaïda dans l’OTAN ? C’est vrai, les guerriers d’al Qaïda semblent se confirmer comme de merveilleux exécutants des consignes, très bien intégrés, adeptes du travail bien fait, en parfaite coordination, voire intégration dans le bloc BAO, faux-nez de l’OTAN (ou l’inverse), avec en plus un portefeuille dans les grasses menottes qataries et saoudiennes Brièvement dit, il faut savoir que la presse allemande est pleine des détails venant de fuites considérables des services de renseignement allemands (BND), de divers reportages, etc., qui exposent la responsabilité massive d’al Qaïda dans les massacres syriens, lesquels massacres, dans notre narrative à nous, bloc BAO, justifient impérativement,… Pourquoi pas al Qaïda dans l’OTAN ?

Le Système et notre politique iranienne

Le Système et notre politique iranienne Dans cette période de grande agitation diplomatique, diverses rencontres ont lieu entre bureaucraties concernées, souvent à un niveau élevé de l’analyse stratégique et de la planification. Ainsi en est-il, bien entendu, entre les pays membres de l’UE, et c’est d’un tel cadre que nous relayons les informations et les impressions que nous allons détailler, à partir de sources qui suivent régulièrement ces échanges. Grande agitation diplomatique, parce que les choses du monde le veulent ainsi, qu’un nouveau président français arrive après le retour de Poutine et avant les présidentielles US, parce que la situation en Syrie est crisique et… Le Système et notre politique iranienne

La Syrie à l’ombre des souvenirs de la Libye

L’évolution et les perspectives de la situation en Syrie ne se jugent pas au jour le jour, ou, dans tous les cas ne devraient pas. Elles devraient l’être à la lumière de la situation en Libye, de l’origine de l’intervention du bloc BAO à la situation actuelle, puisque le modèle libyen est invoqué pour la Syrie Mais cette lumière-là est plutôt une ombre, car le souvenir libyen est ramené au rrang du cliché, souigneusement limité aux domaines qui arrangent ceux qui en usent. Quoi qu’il soit, une appréciation de la situation libyenne, aujourd’hui, est toujours intéressante pour juger de ce qu’il en est, en vérité,… La Syrie à l’ombre des souvenirs de la Libye

…Tandis que se poursuit le bordel washingtonien

En effet, alors qu’on ne cesse de constater les limitations de la puissance militaire US qui constitue le moyen principal du système hégémonique des USA, comme c’est le cas en Syrie, la scène washingtonienne est affreusement, inéluctablement égale à elle-même. La question de la séquestration, avec réduction automatique du budget du Pentagone à partir de décembre 2012, crise déjà ouverte depuis huit mois, n’est toujours pas résolue. Elle panique désormais ouvertement les grands chefs de l’industrie d’armement US, comme on a pu l’entendre avec l’audition du CEO de Lockheed Martin, auditionné au Congrès le 24 mars. (Voir Ares, d’Aviation Week & Space Technology, le 16… …Tandis que se poursuit le bordel washingtonien

Plus la Grèce coule, plus la Grèce est “sauvée”, – et vice-versa

Un nouveau bailout européen, sous surveillance disciplinaire et inflexible de l’Allemagne, pour sauver la Grèce une fois de plus. Ces sauvetages ont une étrange tournure puisqu’ils s’appliquent à une Grèce qui continue de couler, prisonnière dans ses divers carcans dont celui du diktat euro-allemand n’est pas le moindre. Le Premier ministre grec nommé par l’UE, Lucas Papademos, a faut le minimum syndical exigé de ses employeurs en qualifiant la décision des ministres des pays de l’UE d’évidemment historique : «The Greek Prime Minister, Lucas Papademos, called it an historic day after the 130bn (£109bn) deal was concluded early on Tuesday. And European finance ministers said… Plus la Grèce coule, plus la Grèce est “sauvée”, – et vice-versa

Rogozine : L’OTAN sait-elle ce qu’elle fait ?

Ce n’est pas nouveau, cela ; l’ambassadeur russe à l’OTAN Rogozine a entretenu de longue date des doutes sur la santé mentale et le fonctionnement opérationnel de ce qu’on pourrait nommer la psychologie collective de cette Organisation, qu’il juge parcourue de divers mouvements, tendances, intrigues, spasmes divers et, par dessus tout, affectée d’un aveuglement extrêmement efficace. (Voir, par exemple, notre F&C du 9 mai 2009.) Les doutes ne cessent de grandir et de se muer en quasi-certitude Russia Today, relayant le 7 décembre 2011 une interview d’Interfax, rapporte quelques propos de Rogozine concernant les interférences de l’OTAN dans le printemps arabe. «NATO’s political and military… Rogozine : L’OTAN sait-elle ce qu’elle fait ?

Drones infectés de l’USAF : le virus est aussi dans la communication

C’est le site Danger Room qui avait rendu publique la nouvelle qu’un virus avait infecté les ordinateurs de bord de conduite de drone type UCAV Raptor et Rapeer (le 7 octobre 2011). C’est encore et toujours Danger Room qui annonce, ce 11 octobre 2011, un aspect encore plus sensationnel de cette affaire. Il s’agit de la mise en évidence que le problème, détecté par le personnel servant ces engins à partir de la base de Creech, aux USA, n’a pas diffusé la nouvelle dans sa hiérarchie, notamment auprès des unités de cyberguerre du commandement dont dépend la base (la 24th Air Force). Les gens de… Drones infectés de l’USAF : le virus est aussi dans la communication

Israël et les exigences surréalistes du Pentagone

Quelques remarques du nouveau secrétaire à la défense Leon Panetta, hier en route pour une visite en Israël (avant un passage à Bruxelles, pour une réunion des ministres de la défense de l’OTAN), ont douloureusement résonné dans les oreilles des dirigeants israéliens. En un mot, Panetta reproche à Israël son isolement actuel, à cause du printemps arabe et tout ce qui s’ensuit, et recommande avec insistance à ce pays de reprendre les négociations avec les Palestiniens et de se réconcilier avec l’Egypte et la Turquie. Venant du Pentagone et des USA, cette recommandation peut sembler assez peu ordinaire, notamment à cause de la politique erratique… Israël et les exigences surréalistes du Pentagone

La guerre, la Grande, comme “option”…

Dans ces temps de crise(s) déchaînée(s), les esprits sondent fiévreusement l’avenir. Selon la méthode habituelle de l’expertise prévisionniste qui est l’activité principale en cette matière, plutôt que l’analyse des possibilités restantes de cette dynamique de crise déchaînée et hors de nôtre contrôle, on parle en général d’options qui donnent l’illusion d’un reste d’un certain contrôle des choses par les directions politiques, même si c’est pour le pire. Se référant en ceci au déroulement des événements des années 1930 (la Grande Dépression conduisant à la Deuxième Guerre mondiale), l’option de la guerre est souvent citée (la Guerre Mondiale, certes, ou Grande Guerre, avec tous les moyens… La guerre, la Grande, comme “option”…

France, USA, Libye : du bon usage des alliés

France, USA, Libye : du bon usage des alliés L’un des lieux communs de l’offensive aérienne de l’OTAN en Libye est que deux pays européens, la France (surtout) et le Royaume-Uni, assurèrent l’essentiel des missions de combat, tandis que les USA assuraient une couverture générale au niveau du soutien en termes de ravitaillement en vol, de renseignement, d’identification des cibles, etc. ; ce dernier point a servi à argumenter, une fois de plus, que, sans les USA, personne ne peut rien faire de >sérieux< dans ces matières guerrières... Le lieu commun a-t-il lieu d'être ? A Londres, au cours d’une très récente conférence, un pilote… France, USA, Libye : du bon usage des alliés

L’OTAN en Libye, ou la stratégie de l’écrevisse des sables

Le sous-titre de l’article est une réminiscence aujourd’hui fameuse du film de Mike Nichols (1970), d’après le roman de Joseph Heller (1961). Catch 22 était une charge caricaturale de ce que la bureaucratie, ou plutôt l’esprit de la bureaucratie appliqué aux opérations militaires peut donner en fait de désordre et d’inefficacité, le désordre ordonné et planifié, ou désordre structuré, si vous voulez. Le sous-titre nous dit, à propos des rebelles libyens du CNT soutenus par l’Ouest et, en général, le bloc BAE : «Fighters in catch-22 as Nato instruction to pull back ahead of air strikes causes them to lose gains against Gaddafi’s forces.» L’article… L’OTAN en Libye, ou la stratégie de l’écrevisse des sables

La Libye, le Système et la lucidité des Russes

La Libye, le Système et la lucidité des Russes La position de la Russie sur la question libyenne est incertaine. Après avoir laissé passer la résolution de l’ONU, puis s’être opposés sur bien des aspects à l’opération de l’OTAN, les Russes ont évolué vers un soutien à l’objectif implicite du bloc BAE d’abattre le régime Kadhafi (spécifiquement, position de Medvedev au G8). Ils prennent à nouveau position selon une ligne sceptique par rapport à cette opération, par deux déclarations, successivement de Rogozine et de Lavrov, essentiellement sur la question de l’évolution de la forme de l’intervention vers une opération terrestre. Le 2 juin 2011, l’ambassadeur… La Libye, le Système et la lucidité des Russes

Le “Disneyworld consensus” et son incertitude angoissée

Plusieurs exemples récents, dans une vie internationale qui n’est faite officiellement que de ces événements où nous puisons cette sorte d’exemples, illustrent la ligne de plus en plus affirmée des directions nationales réunies dans un nouveau consensus. Le successeur du fameux Washington consensus pourrait être désigné, entre autres expressions de la même eau, Disneyworld consensus. L’expression serait amplement justifiée par les actes, décisions et explications imposée par les contraintes du système de la communication à la narrative abracadabrantesque des situations. On citera quelques exemples Il y a l’exemple du discours d’Obama à Londres, devant le Parlement, tel qu’il fut présenté par les conseillers et services… Le “Disneyworld consensus” et son incertitude angoissée

Le JSOC est-il la Garde Prétorienne de BHO ?

L’opération Geronimo (liquidation de ben Laden) est perçue dans l’administration Obama, et par le président lui-même, comme l’archétype du triomphe des >forces spéciales< et, précisément, de l'organisation spécifique qu'est le Joint Special Operations Command (JSOC), qui regroupe pour les intégrer des unités de forces spéciales venues de différentes armes (des SEAL de l'U.S. Navy, la Delta Force et des Rangers de l’U.S. Army, le 160th Special Operations Aviation Regiment, dit >Night StalkersBlack Force< (>force secrète). Scahill ne cache pas le caractère particulièrement brutal de JSOC : «Col. W. Patrick Lang, a retired Special Forces officer with extensive operational experience throughout the Muslim world, described JSOC’s… Le JSOC est-il la Garde Prétorienne de BHO ?

Ben Laden et la guerre intérieure du Système

On peut désormais parler, de plus en plus assurément, d’une deuxième affaire ben Laden. La première était celle de sa mort, de son assassinat. La seconde, c’est le reste, c’est l’affaire ben Laden à Washington, D.C.. Les spéculations à cet égard sont considérables, nombreuses et dans tous les azimuts. On voit par ailleurs, dans Ouverture libre ce 9 mai 2011, l’interprétation de Paul Craig Roberts. Une interprétation, proche de celle de Roberts, nous semble particulièrement argumentée. Elle donne à la CIA un rôle central, qui est largement confirmé du point de vue fondamental de la communication par le fait que son directeur, Leon Panetta, avait… Ben Laden et la guerre intérieure du Système

Avec Petraeus, une CIA “régionalisée” anti-Pakistan ?

Avec Petraeus, une CIA régionalisée anti-Pakistan ? Acte bureaucratique par excellence, concernant le soldat bureaucratique par excellence, la nomination de Petraeus à la tête de la CIA inquiète dans divers milieux. Il s’agit du probable antagonisme avec le Pakistan, et avec ses fameux services de renseignement ISI, que cette nomination implique. Le New York Times s’en explique le 28 avril 2011. L’argument semble acceptable, du point de vue politique et stratégique, et, par ailleurs, il complète l’appréciation bureaucratique de la nomination de Petraeus. Cela signifie une régionalisation de la CIA, qui va se concentrer de plus en plus sur les questions de terrorisme d’un point… Avec Petraeus, une CIA “régionalisée” anti-Pakistan ?

Destin de l’OTAN et conquête du monde en passant par la Libye

Intéressons-nous au destin de l’OTAN L’OTAN se trouve engagée dans un conflit complexe et qu’elle n’attendait pas, qui n’était nullement préparé, contrairement à diverses affirmations qu’on trouve dans nombre d’articles fleurissant sur les ondes et les lignes du Net à partir d’auteurs qui se jugent souvent dissidents, antiaméricanistes, etc., et qui le sont sans doute selon leur bonne foi. Une digression n’est pas inutile ici, à partir de cette allusion à ce point, pour mettre d’autant en évidence le fondement informatif des observations que nous développons plus loin, et d’autres à venir. (A partir de cette allusion qui n’est pas innocente, ceci qui est la… Destin de l’OTAN et conquête du monde en passant par la Libye

“Continuité bureaucratique” du Système au Pentagone et à la CIA

Hier a été officiellement annoncée la nomination de Leon Panetta, actuel directeur de la CIA, comme successeur cet été de Robert Gates à la tête du Pentagone, comme secrétaire à la défense. Le général Petraeus succédera à Panetta à la tête de la CIA. Ces nominations ne sont pas tout à fait une surprise, les deux noms ayant déjà été imprimés dans ce sens avec quelques démentis assez mous qui s’avèrent aujourd’hui de pure circonstance. Il s’agit d’une opération typique de continuité bureaucratique, avec un aspect complémentaire de renforcement des intérêts du président en poste actuellement à la Maison Blanche (BHO). Le très court commentaire… “Continuité bureaucratique” du Système au Pentagone et à la CIA

Signification de la “référence Tchernobyl”

Bien entendu, la référence de la catastrophe de Tchernobyl (avril 1986, en Ukraine alors partie de l’URSS) est dans tous les esprits avec la catastrophe japonaise. (Le 16 mars 2011, dans le Daily Telegraph : «Japan nuclear plant: Just 48 hours to avoid another Chernobyl».) Mais il s’agit d’une référence technique sur l’éventuelle comparaison des deux catastrophes. Ce qu’on mentionne peu, c’est qu’en plus d’être la plus grande catastrophe nucléaire (civile) de l’histoire, Tchernobyl fut aussi, et d’abord chronologiquement, et avec des suites considérables, une catastrophe politique pour le pouvoir soviétique et un événement considérable pour la politique de réforme radicale de Gorbatchev qu’il faut… Signification de la “référence Tchernobyl”

Dogfight pour une No Fly Zone (III – OTAN)

Et, bien entendu, l’OTAN devait juger que cela fait partie de ses affaires ; car l’OTAN papote ferme à propos de la No Fly Zone en Libye. Une dépêche AFP, relayée par RAW Story le 2 mars 2011 nous apprend que les alliés de l’OTAN débattent de l’option militaire en Libye. On a déjà vu (dans ce texte de ce 3 mars 2011) que l’un de ces alliés avait pris attitude, et sans ambages, le Turc Erdogan : «This would be absurd, NATO has no business being there. We are opposed to such a scenario. Such an eventuality is unthinkable.» Les Français, sous la direction… Dogfight pour une No Fly Zone (III – OTAN)

Dogfight pour une No Fly Zone (I – Pentagone)

La question de savoir s’il y aura une No Fly Zone au-dessus de la Libye est une chose, qui semblerait pour l’instant réglée, d’ailleurs, dans un sens négatif, dans tous les cas du côté américaniste-occidentaliste, ou qui ne semblerait pas réglée, c’est selon, si on se tourne du côté des couloirs du quartier-général de l’OTAN Débattre pour savoir qui la fera respecter, comme s’il était acquis qu’il y aura une No Fly Zone, est une autre chose, qui concerne évidemment l’USAF et l’U.S. Navy. Pour le Pentagone, en effet, il ne fait aucun doute que, s’il y a une No Fly Zone en Libye, ce… Dogfight pour une No Fly Zone (I – Pentagone)