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Les néo-neocons

Les néo-neocons 19 août 2008 Un point intéressant que nous a révélés la crise géorgienne, c’est la position qu’on qualifierait d’opérationnelle, c’est-à-dire une position devant les faits politiques eux-mêmes, dans ce cas devant une crise pressante, d’une partie influente du parti démocrate, en l’occurrence certains experts et stratèges en matière de politique de sécurité nationale. Cette tendance s’est exprimée de façon fracassante, les 11 et 12 août notamment, par des interventions de Zbigniew Brzezinski et Richard Holbrooke. Les deux hommes ont du poids: Brzezinski est souvent désigné comme le conseiller de sécurité nationale le plus écouté d’Obama; Holbrooke est souvent cité comme le secrétaire d’Etat… Les néo-neocons

Brzezinski contre le lobby juif de Washington

Zbigniew Brzezinski a fait des déclarations très nettes contre l’influence et le comportement du puissant lobby juif de Washington, l’AIPAC. La question aussitôt soulevée par cette intervention concerne ses implications pour le candidat Barack Obama, dont Zbigniew Brzezinski est proche. Le Daily Telegraph du 27 mai fait état de ces déclarations. «Zbigniew Brzezinski, a former national security adviser, said that the pro-Israel lobby in the US was too powerful, while the slur of anti-Semitism was too readily used whenever its power was called into question. »Presenting a solution for the Middle East, he listed historical compromises that had to be made by Israelis and Palestinians… Brzezinski contre le lobby juif de Washington

NIE 2007, ou la revanche des “réalistes”

Les interprétations concernant la genèse, le but et les circonstances de la rédaction et de la publication de la NIE 2007 deviennent désormais un domaine considérable de l’analyse politique. Une réflexion rapide sur ce sujet est celle de Jim Lobe, en date du 5 décembre. Lobe, journaliste indépendant adversaire farouche des extrémistes type-neocon et le reste, est particulièrement partisan de l’aile réaliste de l’establishment US, qui s’est notamment signalée il y a un an par le rapport Baker-Hamilton sur l’Irak. Lobe estime que la NIE 2007 est fortement inspirée par les réalistes du groupe Baker-Hamilton, auquel il ajoute Zbigniew Brzezinski, dont la position s’est marquée… NIE 2007, ou la revanche des “réalistes”

Retour à l’“arc de crise”, — mais il ne nous a jamais quittés

Qui est assez vénérable pour avoir été actif dans l’attention pour les affaires du monde se souviendra de l’expression favorite de Zbigniew Brzezinski des années 1978-1980: arc de crise. C’est ce croissant des terres bordant l’Océan Indien, de la Somalie à la frontière avec l’Inde, de l’Afrique australe au sous-continent indien. C’était, en Iran en 1978, la révolution khomeyniste (de l’ayatollah Khomeiny, au nom duquel le Shah avait été renversé), que l’amiral Turner, patron de la CIA, n’avait pas vu venir parce que l’ayatollah Khomeiny était un monsieur âgé; l’aggravation incessante de la situation en Afghanistan, avec un régime communiste et une rébellion islamiste en… Retour à l’“arc de crise”, — mais il ne nous a jamais quittés

La présentatrice TV qui ne voulait pas présenter

Cette anecdote, illustrée d’une séquence TV qui a grand succès aux USA sur la toile (vue 250.000 fois sur YouTube lorsque l’article cité ici a été rédigé), est très significative de l’état de la presse dite MSM (Mainstream Media), de l’information télévisée, du niveau culturel de notre civilisation et du nihilisme qui mène naturellement notre système. On voit qu’il y est peu question de propagande, de cause politique, d’influence idéologique, mais de tendance systémique à la crétinisation (des auditeurs mais aussi de soi-même, les producteurs et présentateurs des news), à l’abêtissement et à la normalisation hébétée des pensées. Les moteurs de cette tendance sont aussi… La présentatrice TV qui ne voulait pas présenter

Le système face à lui-même

Le système face à lui-même 8 avril 2007 Les indices s’accumulent, montrant l’évolution vers une situation de tension entre la politique extérieure US telle qu’elle a été établie et développée depuis le 11 septembre 2001, et la réalité au travers de divers événements et manifestations. Il ne s’agit pas seulement du cas somme toute éphémère de l’administration GW Bush, qui quittera la Maison-Blanche début 2009, mais de l’orientation quasi-générale prise par la communauté de la sécurité nationale occidentale. Cette orientation a un nom : la guerre contre la terreur. Voici quelques-uns de ces indices. Le premier se trouve dans l’interprétation des plus récents événements telle… Le système face à lui-même

Le virtualisme selon Zbig (suite)

Il y a un passage très intéressant, pris dans sa spécificité, dans l’article de Zbigniew Brzezinski auquel nous avons consacré une note dans cette même rubrique hier. Le voici, et nous le donnons à lire, justement, en le détachant du contexte : «But the little secret here may be that the vagueness of the phrase was deliberately (or instinctively) calculated by its sponsors. Constant reference to a war on terror did accomplish one major objective: It stimulated the emergence of a culture of fear. Fear obscures reason, intensifies emotions and makes it easier for demagogic politicians to mobilize the public on behalf of the policies… Le virtualisme selon Zbig (suite)

Zbigniew sur Antiwar.com

Il est très symptomatique et très symbolique de l’évolution des esprits à Washington, autant que de l’évolution du personnage lui-même, qu’un article d’opinion de Zbigniew Brzezinski (dans le Washington Post du 25 mars) figure dans les commentaires favoris du jour (Today’s Highlights), sur le site Antiwar.com. On connaît ce site dirigé par Justin Raimundo. C’est l’une des premières références des anti-guerres, des anti-establishment aux USA. Il faut dire, bien sûr, que Brzezinski a fortement évolué. Il n’empêche, le texte qu’il publie dans le Post constitue une mise en cause fondamentale du système par le biais de la mise en cause de la dialectique de la… Zbigniew sur Antiwar.com

L’opposition à l’éventuelle frappe US contre l’Iran s’organise au niveau “officiel”

De ce point de vue de l’évolution des groupes de pression officiels, la situation US dans la crise iranienne est complètement différente de celle qu’on observait durant la crise irakienne. L’organisation de l’opposition, faite d’anciens officiels, d’experts, de parlementaires, est beaucoup plus forte, tandis que l’organisation en faveur de l’attaque est officiellement inexistante puisqu’il n’est officiellement pas question d’attaque. Le dernier rapport du site Truthout.org sur cet aspect de la crise, mis en ligne le 21 février, est excellent. D’abord, il faut signaler qu’il retranscrit l’audition de Brzezinski au Sénat, le 1er février, dans ses aspects les plus explosifs, élargissant l’écho de cette opération. Ensuite,… L’opposition à l’éventuelle frappe US contre l’Iran s’organise au niveau “officiel”

Sur les traces de Zbig

Près de trois semaines plus tard, qu’est devenue la déclaration tonitruante de Zbigniew Brzezinski au Sénat? On se rappelle nos troubles divers à ce propos. Un autre auteur notamment, Barry Grey sur le site Global research, s’est avisé de l’étrangeté de ces circonstances où de telles déclarations, venues d’une telle personnalité, rencontrent une discrétion si grande. Discrétion, certes, mais pas discrétion complète. Les déclarations de Zbig, sous forme d’un article (cela fait moins solennel et c’est moins compromettant) qui nous semble reprendre mot pour mot une partie de son témoignage, notamment la partie incriminée de l’hypothèse de la provocation, sont reprises par un grand média,… Sur les traces de Zbig

Zbig entre deux eaux

Zbig entre deux eaux 5 février 2007 Il est arrivé d’étranges aventures à Zbigniew (Zbig) Brzezinski, l’ancien conseiller à la sécurité nationale (directeur du NSC) du président Carter et l’un des pères vénérables de la communauté de sécurité nationale à Washington. Ces aventures, largement illustrées sur notre site, méritent un supplément d’enquête. Elles dévoilent certains aspects du profond désarroi et de possibles manigances de l’establishment washingtonien. D’autre part, elles ouvrent certaines perspectives inattendues par l’introduction d’un facteur également inattendu. Rappelons les événements, tels que nous les avons vécus, nous, sur le site dedefensa.org. Le 1er février, nous indiquons, avec la citation de quelques extraits dans… Zbig entre deux eaux

Zbig censuré, — ou tout comme

Le climat est très étrange à Washington, fait de certains actes audacieux, des poussées de fièvre suivies de replis peureux. La presse est très caractéristique de ce phénomène, et surtout la plus libre et la prestigieuse qui fait étalage pour le cas d’une couardise qui laisse sans voix. L’exemple de Brzezinski est bon, parce que c’est un personnage de l’establishment au-dessus de tout soupçon de dissidence. Poursuivant sur l’appréciation qu’il donnait hier de son audition au Sénat, le site WSWS.org affiche aujourd’hui sa stupéfaction de voir la plus libre et la prestigieuse presse US quasi-totalement silencieuse du fait le plus marquant de cette audition, et… Zbig censuré, — ou tout comme

La fureur de Zbig (suite) : y a-t-il de la fumée sans feu?

D’abord, nous devons quelques excuses à nos lecteurs. Rapportant dans les colonnes immatérielles de cette rubrique, hier, quelques éléments de l’intervention que Zbigniew Brzezinski allait faire le même jour devant une commission du Sénat (relations extérieures), nous n’avions pas noté l’aspect particulièrement extraordinaire (pour un personnage de son statut d’ancien conseiller de sécurité nationale d’un président US) d’une partie de ses déclarations. C’est un texte de WSWS.org de ce jour qui nous rappelle à l’ordre à ce propos, en observant la force explosive de la déclaration de Brzezinski («A political bombshell from Zbigniew Brzezinski»). WSWS.org met en évidence les précisions qu’apporte Brzezinski dans ses accusations,… La fureur de Zbig (suite) : y a-t-il de la fumée sans feu?

Zbig fume de fureur

L’un des adversaires les plus vociférants de l’aventure irakienne est Zbigniew Brzezinski. Il témoigne aujourd’hui devant la commission sénatoriale des relations internationales, au Congrès des Etats-Unis. Le site The Washington Note a obtenu une copie de son témoignage. Quelques extraits de la diatribe : »It is time for the White House to come to terms with two central realities: »1. The war in Iraq is a historic, strategic, and moral calamity. Undertaken under false assumptions, it is undermining America’s global legitimacy. Its collateral civilian casualties as well as some abuses are tarnishing America’s moral credentials. Driven by Manichean impulses and imperial hubris, it is intensifying… Zbig fume de fureur

La fureur post-impériale de Zbigniew Brzezinski

Certains esprits mal intentionnés vont jusqu’à avancer que l’article publié par Zbigniew Brzezinski dans le Financial Times du 5 décembre reflète également une certaine frustration de cet expert prestigieux (conseiller de sécurité nationale du président Carter, 1977-81), devenu vieux sage entre temps, de n’avoir pas été choisi pour faire partie de l’Iraq Study Group (ISG) de James Baker. Il faut dire que Zbig n’est pas spécialement tendre pour l’exercice de style de l’ISG (noter la remarque de la fin de cette citation): «a lengthy compromise statement reflecting a typical, middle-of-the-road consensus among an elite Washington "focus group", composed of esteemed individuals not handicapped by much… La fureur post-impériale de Zbigniew Brzezinski

Brzezinski : le commencement de la fin pour Israël

Zbigniew Brzezinski, l’ancien conseiller pour la sécurité nationale de Jimmy Carter (1977-81), ne cesse de se radicaliser dans la critique de la politique de l’administration GW et tout ce qui va avec. Sa cible favorite est la politique inspirée des thèses néo-conservatrices, et ses constats le rapprochent de certaines thèses dissidentes (hors-establishment). C’est une indication sérieuse du désarroi qui, aujourd’hui, secoue Washington. C’est l’unité même de l’establishment qui est en cause, sous la pression des tensions imposées par cette politique. Un exemple très récent (Financial Times du 31 juillet) de la radicalisation de Brzezinski : « It is absolutely baffling to me and almost everyone… Brzezinski : le commencement de la fin pour Israël

Après celle des généraux, la “révolte des sages”

Après celle des généraux, la révolte des sages 26 avril 2006 On retrouve réunis, en deux articles dans l’International Herald Tribune de ce matin, sept noms de vieux briscards de la politique étrangère occidentale, de la fin des années 1970 aux années 1990. En termes policés mais transparents, parfois même sévères, ils crient : au fou. Il est question de l’attaque envisagée contre l’Iran. Cette perspective glace d’effroi le monde occidental, et notamment ses (plus ou moins) vieux sages. Implicitement, c’est comme une épreuve de force qui s’engage entre deux parties de l’establishment occidental. Les deux articles : • Un texte signé de Zbigniew Brzezinski,… Après celle des généraux, la “révolte des sages”

Le diagnostic du docteur Brzezinski

Le diagnostic du docteur Brzezinski 10 mars 2006 Des commentaires élaborés commencent à circuler concernant l’article de Zbigniew Brzezinski paru dans le premier numéro de The American Interest, disponible par ailleurs depuis plusieurs mois. (Ce premier numéro de The National Interest, où est publié l’article, a été publié en octobre 2005). Le texte de Brzezinski apparaît comme un de ces textes qu’on apprécie, dans la perspective, comme important parce qu’il fixe, d’une façon structurée et riche, le caractère d’une époque et la portée des événements en cours. C’est un texte sur le déclin de la puissance américaine et, surtout, sur les effets de ce déclin… Le diagnostic du docteur Brzezinski

Brzezinski : à l'origine du désordre

Brzezinski : à l'origine du désordre Peu après l’attaque du 11 septembre 2001 et avec l’attaque américaine contre l’Afghanistan qui suivit, certains avaient ressorti cette courte interview de Zbigniew Brzezinski au Nouvel Observateur (n°1732), du 15 janvier 1998. Nous pensons qu’il est utile de la rappeler, alors que pas un iota n’a été retiré aux stupides assertions officielles sur le diable, le Mal, le >choc des civilisationsla bataille d’Angleterre< de l'été 1940. Parallèlement et dans l'indifférence obstinée quant aux causes de ces drames, les Anglo-Saxons continuent en Irak et en d'autres lieux divers à créer et à alimenter le chaos, la mort, la désolation et… Brzezinski : à l&#39;origine du désordre

Malaparte postmoderne

Malaparte postmoderne 7 décembre 2004 Le monde démocratique respire : les élections vont être refaites en Ukraine. Il n’est pas assuré du tout que, dans l’Ohio, une chose si magnifique arrivera. Cela permet à l’élan démocratique occidental de souffler, puisque la démocratie est sauvée pour l’instant. Dans l’intervalle, ce qu’on devinait s’est confirmé : les Américains sont derrière le coup, de façon si voyante que quelques journalistes continentaux en sont un peu gênés et se demandent s’ils n’ont pas été trompés par leur enthousiasme vertueux. L’implication américaine s’est de plus en plus imposée comme un fait majeur de la crise, au travers d’articles comme ceux… Malaparte postmoderne

Comment ne pas “désagréger” l’Europe

Comment ne pas désagréger l’Europe 19 mai 2003 Il faut placer l’initiative du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), programme dirigé par le professeur Simon Serfaty, dans le cadre de la bataille transatlantique en cours. Cette initiative consiste en un appel lancé par des experts et personnalités US, démocrates et républicains, aux Européens, et, spécialement, appel lancé aux Français. L’appel est paru dans Le Monde du 15 mai. Les signataires regroupent des grands noms, démocrates et républicains, mais plutôt des noms d’experts vénérables, d’une génération qu’on pourrait jugée dépassée. On ne trouve aucun néo-conservateur, aucun républicain expansionniste proche de l’administration GW. On pourrait donc être… Comment ne pas “désagréger” l’Europe

Semaine du 1er au 7 avril 2002

Enfer et damnation ! La doctrine Bush serait-elle compromise ? L’une des victimes les plus désespérées et la plus désespérante de la crise au Moyen-Orient, ce pourrait être la  »Doctrine Bush ». Cette doctrine est résumée par l’expression « Good-vs-Evil Approach » (dans le titre d’un article du Washington Post du 3 avril), — ou ce qu’un officiel américain du département d’État, parlant en souhaitant garder l’anonymat de crainte qu’on puisse croire à de l’ironie de type lèse-majesté, nomme « the GM’s GvE Approach ». En bref, la doctrine GW Bush revient à classifier les gens, les pays, le monde, etc, en  »gentils » et en  »méchants »,… Semaine du 1er au 7 avril 2002