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Les USA et la Syrie  : phase dépressive…

Les USA et la Syrie : phase dépressive… La situation du bloc BAO, surtout des USA, vis-à-vis de la Syrie suit l’habituel rythme qu’on pourrait qualifier de maniaco-dépressif tant cette posture psychologique caractérise bien les perceptions humaines et le rythme des événements dans cette époque totalement dépendante d’une communication écrasante et incontrôlable. L’attitude générale des USA vis-à-vis de la Syrie est entrée en phase dépressive après une phase hypomaniaque de quelques jours suivant l’intervention israélienne de communication (peut-être type falseflag) des 22-23 avril pour faire accepter l’idée de l’utilisation de l’armement chimique par le régime Assad et faire progresser l’idée d’une intervention. Le dernier commentaire… Les USA et la Syrie  : phase dépressive…

La narrative des Stinger en Afghanistan

La narrative des Stinger en Afghanistan Cette présentation vient en appui du texte F&C publié ce 3 avril 2013, sur >le mythe du glaiveTo Finish in a Burlesque of an Empirecomplot particuliercomplot< comprenant les prolongements qu'on décrit ici. Il s'agissait d'abord pour lui d'obtenir l'aval du Congrès pour le vote des budgets et il était nécessaire d'exagérer outrageusement l'effort soviétique d'armements, sans penser au-delà des années fiscales qui défilaient. Ce sont les groupes idéologiques (neocons et autres) qui s'emparèrent de cette situation et en firent, en utilisant avec habileté le système de la communication, une théorie selon laquelle la production d'armement est le plus sûr… La narrative des Stinger en Afghanistan

L’homme au pétard mouillé

L’homme au pétard mouillé 26 décembre 2012 Au départ, il y a un responsable qui est aussi un coupable. Responsable, parce qu’il l’est de tout dans ces matières ; coupable parce qu’il n’ose être responsable de rien et se conduit comme un couard sous prétexte d’habileté L’homme soi-disant le plus puissant du monde est aussi le plus couard, quelle meilleure oxymore pour illustrer l’impuissance du pouvoir, dans le chef des collabos-Système, les directions politiques des pays du bloc BAO ? Donc, Obama, puissant et couard à la fois C’est le vieux dur à cuire de Brzezinski qui a raison, lorsqu’il dit, à propos de l’affaire… L’homme au pétard mouillé

L’Iran est “en guerre”… Depuis quand ?

L’Iran est en guerre Depuis quand ? Le 6 août 2012, nous notions, parmi les crises figurant dans la deuxième chaîne crisique, ces déclarations d’un dirigeant iranien selon laquelle l’Iran est d’ores et déjà en guerre «Il ne fait aucun doute que la crise syrienne a accéléré le développement du climat de guerre en Iran, au-delà de la dialectique et de l’incessante offensive de communication (l’attaque-surprise de l’Iran annoncée depuis 2005), et même en plus des sanctions et des mesures économiques prises contre ce pays. Vendredi dernier, le chef du Conseil des Gardiens de la Révolution, ayatollah Janati, a solennellement proclamé que l’Iran est en… L’Iran est “en guerre”… Depuis quand ?

Bien entendu, Kissinger vote Poutine…

Bien entendu, Kissinger vote Poutine Notre ami et excellent chroniqueur M K Bhadrakumar, ancien diplomate indien, nous fait rapport d’une rencontre très récente, à Saint-Petersbourg, entre le président russe Poutine et le vénérable Henry Kissinger, vieille canaille devant l’Eternel. C’était au cours du Davos russe, le Forum Economique International de Saint-Petersbourg qui se termine. Bien entendu, l’accord entre les deux hommes (Poutine et Kissinger) fut parfait et M K Bhadrakumar peut titrer son article «Putin, Kissinger can agree on Syria». (Qui s’en étonnerait, au reste ? Nous-mêmes écrivions, le 11 juin 2012, à propos de Brzezinski et de Kissinger : «[O]n peut conclure sans crainte… Bien entendu, Kissinger vote Poutine…

La raison devenue “idiote utile” de l’affectivité

La raison devenue >idiote utile< de l'affectivité 11 juin 2012 – Les deux ont coutume de ne pas s’aimer beaucoup, comme deux vieilles stars jalouses de leur gloire ancienne. Il n’empêche, sur ce point fondamental de la forme de la politique extérieure US, des relations internationales à l’aune de cette monstruosité qu’est le bloc américaniste-européannistes (bloc BAO), Zbigniew Brzezinski et Henry Kissinger, vieux routiers de la realpolitik pure et dure, sont complètement d’accord… Donc, après Kissinger, voici Brzezinski. …Qu’on nous pardonne, d’ailleurs, si ce fut avant : l’intervention de Brzezinski précède celle de Kissinger du 2 juin 2012, mais ce n’est qu’en lisant un rapport… La raison devenue “idiote utile” de l’affectivité

La Syrie fait sortir Kissinger de ses gonds

La Syrie fait sortir Kissinger de ses gonds Nous allions le rater et c’eût été dommage, si l’on considère ce qu’il dit et ce qu’il pèse. Jusqu’ici, le vieux Henry Kissinger, l’homme de la realpolitik et de nombre de coups bas, mais aussi le réaliste intellectuel qui sait s’adapter aux changements politiques pour rester bien en cour dans le courant général du Système, avait à peu près soutenu toutes les incohérences brutales de la politique extérieure US d’après 9/11. (Même s’il a montré de plus en plus de pessimisme ces dernières années, il s’agissait plus de constater que de condamner.) Son comportement contrastait avec celui… La Syrie fait sortir Kissinger de ses gonds

Une alliance psychiatrique somme toute coutumière : USA et al Qaïda

Il semble donc que plus personne ne fasse mystère de l’alliance qu’on qualifiera pudiquement d’objective qui s’établit, en Syrie, entre les USA et al Qaïda. Russia Today (RT) publie deux textes sur ce fait éventuellement nouveau (quoiqu’en Libye, on puisse dire que la chose a déjà été consommée, et nous ne parlons que de la période présente). Les Russes contemplent avec une sorte d’ironie à peine étonnée ce nouveau tournant d’une stratégie américaniste extrêmement sinueuse. RT donne d’abord un rapport sur les déclarations de James Clapper, le DNI (Director of National Intelligence) devant le Congrès, ce 17 février 2012. «Since December there have been Bombings… Une alliance psychiatrique somme toute coutumière : USA et al Qaïda

Brzezinski prend acte de la crise du Système

Zbigniew Brzezinski a bien modifié sa vision du monde, depuis son jeu d’échec des années 1990 qui décrivait le triomphe global des USA grâce à d’habiles combinaisons géopolitiques mélangeant la force brute, le cynisme et les pressions d’influence. (Voir, le livre Le grand échiquier de Zbigniew Brzezinski, en 1997.) Aujourd’hui, en 2012, il publie Strategic Vision: America and the Crisis of Global Power ; plus rien à voir avec les échecs, et tout avec l’échec de la puissance américaniste tant célébrée… Arnaud de Borchgrave a écouté une conférence de présentation de son livre par l’auteur. Ainsi nous apprend-il que, pour Brzezinski, la crise est au… Brzezinski prend acte de la crise du Système

La colère de Brzezinski

Zbigniew Brzezinski, l’ancien conseiller de la sécurité nationale du président Carter, qui reste actif dans l’appréciation de la situation du Système et de la politique extérieure des USA, était présent à une table ronde organisée à l’occasion d’une soirée d’hommage à Brent Scowcroft de The Atlantic Council. Dans le texte concernant cet événement que cette institution met en ligne le 14 décembre 2011, on relève ce passage concernant les interventions de Brzezinski : «Brzezinski was the most blunt, declaring We have this strange situation in which the party in power is kind of almost frozen in the face of this complexity and the party out… La colère de Brzezinski

Dissolution chinoise

Dissolution chinoise 17 août 2011 Washington, D.C. a-t-il une politique chinoise, c’est-à-dire une politique vis-à-vis de la Chine ? (Lorsque nous parlons de Washington, D.C., nous parlons de la Maison-Blanche, du département d’Etat, du Pentagone, de Langley [CIA] et de quelques autres.) Pour l’instant, nous voyons plutôt un étrange melting pot où se croisent et s’entrecroisent de fines et diplomates questions, des mouvements d’humeurs aux effets indirects, des remarques ironiques, des décisions éparses et pas encore tout à fait prises, mais néanmoins mûrement pesées, et ainsi de suite. Tout cela n’a guère de suite dans les idées, au point qu’on se demande s’il y a… Dissolution chinoise

Wikileaks et les complots

Beaucoup de bruits dits divers autour de Wikileaks, ce qui n’est pas surprenant si l’on considère l’énormité de cette affaire, notamment la divulgation des documents et dépêches diplomatiques du département d’Etat. Une interprétation de l’opération a actuellement un certain succès : celle d’un montage, ou d’un complot, ou d’une manipulation, ou d’une provocation, etc., soit avec la complicité, soit à l’insu d’Assange et de Wikileak. Nous allons donner plusieurs appréciations dans ce sens, dont l’une venant d’une personnalité washingtonienne connue (On remarquera tout de même que ces interprétations ne vont pas toutes dans le même sens, notamment par rapport aux interêts de Washington.) C’est effectivement… Wikileaks et les complots

Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas

Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas Dands un article du Washington Post du 17 octobre 2010, David Ignatius, plume réputée de l’establishment washingtonien, rapporte les impressions d’un rendez-vous qu’il a eu avec deux anciens conseillers de la sécurité nationale du président et directeurs du NSC, Zbigniew Brzezinski (avec Carter) et Brent Scowcroft (avec Bush-père). C’était à l’occasion de la démission de Jones, directeur du NSC d’Obama, et de son remplacement par Donilon. Brzezinski et Scowcroft sont plutôt louangeurs pour Jones, dont ils attribuent le départ aux interférences et aux désordre internes, comme nous l’avons nous-mêmes rapporté. («Both Scowcroft and Brzezinski… Conseils des anciens à Obama le beau parleur qui n’agit pas

Notes sur mon Ennemi favori

Notes sur mon Ennemi favori Pour lancer ces Notes d’Analyse, nous allons faire appel à un lecteur, >PhilippePhilippel'existence de l'ennemi semble être une exigence de cette psychologie et de la politique qui l'accompagnebien< pour les Etats Unis qui ne paraissent pas en état de la combattre sur le terrain, sauf à déclencher des aventures extrêmes. »Croyez-vous par ailleurs à ce scénario noir et presque apocalyptique de la violente réaction d'orgueil de l'empire affaibli? »L'histoire, me semble-t-il, montre que les empires fatigués se sont affaissés de diverses manières et quelquefois dans de sinistres craquements mais, sauf erreur, sans jamais renverser l'inéluctable cours de leur déclin.» C’est… Notes sur mon Ennemi favori

L’Afghanistan et Zbig, et le procès de “leur” histoire

Tout le monde parle de l’Afghanistan, comme tout le monde le sait. En décembre 1979, tout le monde en parlait déjà. Mais quand, en 1979? En décembre 1979, vous dira-t-on, immédiatement après le 24 décembre 1979, lorsque les premiers Spetznats arrivèrent discrètement à Kaboul pour liquider la marionnette de service. (Celle-ci, Taraki, déjà assez pro-soviétique, disons marionnette à 80% mais assez inefficace et avec des velléités d’indépendance; il s’agissait de la remplacer par une nouvelle marionnette, également pro-soviétique mais en plus malléable, à 120%, Babrak Karmal, qui appellerait l’URSS directement à la rescousse et légaliserait l’intervention déjà décidée par Brejnev et le Politburo, contre l’avis… L’Afghanistan et Zbig, et le procès de “leur” histoire

L&#39;Afghanistan, de l&#39;URSS à nous

Avant >notre< Afghanistan, comme chacun sait, il y a eu >leur< Afghanistan. Nous avons signalé, hier 4 novembre 2009 un texte de Victor Sebesteyn, dans le New York Times, qui est basé sur des comptes-rendus déclassifiés de réunions de la direction soviétique à propos de l’Afghanistan, lors de la décision du déclenchement de l’intervention (26 décembre 1979) jusqu’à la période Gorbatchev où l’on cherchait un moyen de se désengager. Certains lecteurs ont signalé, en commentaire d’un autre texte de ce même 4 novembre 2009, diverses thèses et analyses donnant une approche bien différente de la nôtre (crise incontrôlable, chaos, etc.) pour expliquer la situation actuelle,… L&#39;Afghanistan, de l&#39;URSS à nous

Le G2 n’aura pas lieu

Le G2 n’aura pas lieu 19 octobre 2009 Il y a une intéressante interview du vieil Henry Kissinger au Figaro, le 17 octobre 2009. Kissinger revient d’une visite en Chine où il a été s’informer de la réalité de la situation dans le pays et du sentiment des dirigeants chinois. Kissinger est un renard vieilli mais toujours rusé. Il sent plus vite que l’éclair d’où vient le vent et sait donc s’adapter très rapidement aux changements de la politique, notamment dans ses conséquences politiciennes, à Washington. Ses réponses montrent qu’effectivement le climat politique a changé à Washington. De ce point de vue, son interview nous… Le G2 n’aura pas lieu

Zbig, l’“ami critique”, très critique…

Les interventions publiques de Zbigniew Brzezinski sont rares. L’homme est âgé et plutôt discret à cet égard, alors que certains lui prêtent une influence considérable sur l’actuel président des USA et sur sa politique étrangère. Cette appréciation va jusqu’à faire de Brzezinski l’inspirateur de certains aspects fondamentaux qu’on croit deviner dans cette politique étrangère, notamment dans ce qu’on lui imagine de vastes desseins cachés et de grandes manuvres d’enveloppement victorieuses, habilement dissimulés sous l’apparence de la déroute, de la défaite et du chaos (de cette même puissance). Donc, quand Zbig parle, écoutons-le. Dans la même logique proposée, Brzezinski est perçu comme un architecte, un stratège… Zbig, l’“ami critique”, très critique…

Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2 30 juillet 2009 C’était paraît-il l’Amérique de Joe Biden qui allait accueillir les Chinois lundi et mardi, l’Amérique qui va manipuler à sa guise la Russie réduite à merci (en l’avertissant de la chose), qui réussit tous ses complots et fait ce qu’elle veut, partout où elle veut, en réussissant des coups fameux (Irak, Afghanistan) derrière des faux-échecs camouflés en vraies déroutes. Dans cet état d’esprit, on peut considérer que la lecture du rapide commentaire de Robert Scheer, le 28 juillet 2009, sur Truthdig.com, est un excellent exercice pour rétablir l’esprit, ses neurones et son inspiration. «What a… Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Un problème pour BHO: son équipe de politique extérieure

Il apparaît de plus en plus que l’équipe de sécurité nationale (politique extérieure, essentiellement) de Barack Obama lui pose un problème grandissant. La raison essentielle pourrait être ce fait somme toute étonnant que le président US, parti pour se concentrer sur les questions intérieures US (la crise) se révèle extrêmement actif en politique extérieure. Jim Lobe, dans une analyse qui met en évidence l’irritation grandissante d’Hillary Clinton, observe justement le 15 juillet 2009 sur IPS, en rappelant également une situation déjà signalée avec la multiplication des envoyés spéciaux régionaux de la diplomatie US: «Clinton’s foreign policy role has in many ways been almost completely overshadowed… Un problème pour BHO: son équipe de politique extérieure

Ekaterinbourg, ou l’anti-G-2

Les réunions de la mi-juin d’Ekaterinbourg (OCS et BRIC), à propos desquelles nous avons développés notre Faits & Commentaires du 18 juin 2009, ont mis en évidence notamment le rôle important de la Chine, dans un contexte résolument multilatéral. La Chine a annoncé divers prêts (notamment au sein de l’OCS) en même temps qu’elle a pesé de tout son poids important dans les discussions, mais sans jamais vouloir s’affirmer comme leader de quelque façon que ce soit. D’une certaine façon et considérant l’aspect symbolique puissant de ces réunions, on pourrait considérer que le comportement de la Chine constitue une réponse de facto à l’évocation à-la-Brzezinski… Ekaterinbourg, ou l’anti-G-2

Amadouer la Chine?

Amadouer la Chine? 27 mai 2009 — Les Américains se précipitent en Chine. On parle des divers canaux, réseaux, officiels ou moins officiels, c’est-à-dire tout l’appareil d’influence et de représentation politique, lorsque Washington monte une offensive d’accommodement, voire de séduction vers une autre puissance. Comme avec toute initiative US de ce genre, celle-ci est cousue de fil blanc. Il s’agit d’amadouer la Chine pour empêcher que les rapports de puissance entre la Chine et les USA évoluent plus ou moins rapidement en faveur de la première. La visite (25 au 31 mai) d’une puissante délégation parlementaire en Chine, menée par l’élégante Nancy Pelosi (Speaker de… Amadouer la Chine?

Sauver le monde ou sauver les meubles?

Sauver le monde ou sauver les meubles? 25 avril 2009 — Depuis le début de l’année a été lancée, sans véritable fracas au milieu d’une époque qui en est pleine mais avec entêtement comme il sied à un Polonais de cette envergure, l’idée du >G2< de Zbigniew Brzezinski. (Américain d'origine polonaise et américaniste, pour dire plus juste.) La chose a été présentée en détails succincts par le même Brzezinski, dans un court article publié le 13 janvier 2009, dans le Financial Times. Le principe du G2 est assez simple, qui recouvre essentiellement l’idée d’un >partenariat< USA-Chine, ou d'un >partage du monde< en bonne entente et… Sauver le monde ou sauver les meubles?

Dream Team” et désordre

Dream Team et désordre 27 novembre 2008 Sorti de quelques pensées bling bling (Dream Team, The Best and the Brightest) qui rassurent les chroniqueurs européens qui ne demandent qu’à être rassurés, il est vrai qu’il y a beaucoup à dire sur la façon dont Obama constitue son administration. On s’est beaucoup attardé à l’équipe économique mais nous préférons nous attarder à l’équipe de sécurité nationale. Et nous notons d’abord: L’équipe de sécurité nationale (Clinton au département d’Etat, Gates à la défense, James Jones au NSC) sera présentée la semaine prochaine. L’équipe économique a été présentée lundi dernier. Cette préséance n’est pas indifférente. L’équipe économique est… Dream Team” et désordre