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Sortie de guerre lasse…

Sortie de guerre lasse 15 juillet 2007 Quelle est la situation des puissances anglo-saxonnes? Un curieux phénomène historique prend forme, notamment à l’occasion de l’entrée en fonction du nouveau Premier ministre Gordon Brown. (A l’occasion, aussi, du départ de Tony Blair, événement psychologique dont on commence à mesurer l’importance. Le départ de l’illusionniste commence à dissiper, de façon assez logique on en conviendra, les illusions du virtualisme blairiste. Il conduit à un retour au réel qui fait naître à Londres une bien pressante nervosité devant la réalisation de la catastrophique situation à Washington.) Les analogies qui viennent dans les remarques des uns et des autres… Sortie de guerre lasse…

Suivez cet homme, il fera parler de lui : c’est l’ennemi public n°1 de Washington dans le gouvernement Brown

Aujourd’hui, c’est un des hommes dont on parle le plus à Londres. Mark Malloch Brown, n°2 du Foreign Office, est une personnalité flamboyante dont la nomination à ce poste a électrisé les milieux néo-conservateurs US. «Irwin Stelzer, Rupert Murdoch’s right-hand man, called his appointment, appalling», écrit ce matin le Daily Telegraph, dans un texte-interview de Malloch Brown, se référant à un article de Stelzer paru récemment. Pour le Telegraph, les divers incidents de ces derniers jours indiquent effectivement un changement fondamental de la politique US du Royaume-Uni, malgré les démentis qui se veulent apaisants. Parlant de la présence de Malloch Brown au gouvernement et enchaînant… Suivez cet homme, il fera parler de lui : c’est l’ennemi public n°1 de Washington dans le gouvernement Brown

Petite confidence inquiète : par avance, pardonnez nos offenses…

Nous sommes fameux parmi nombre de nos lecteurs pour nos coquilles. Un peu trop têtes d’uf, nous en semons un certain nombre. Nous tentons d’y remédier. Nous allons vous faire un aveu. Nous craignons beaucoup un nouveau venu, dont il semble que nous devrons beaucoup nous occuper tant il est intéressant. Nous voulons parler du Britannique Malloch Brown, sorte de ministre des affaires étrangères d’appoint et néanmoins fondamental de Gordon Brown. Pourtant, il nous est si sympathique, Malloch Brown, nos lecteurs comprendront pourquoi. Dans le texte cité en référence, où le nom de Malloch Brown apparaît un certain nombre de fois, nous avons été horrifiés,… Petite confidence inquiète : par avance, pardonnez nos offenses…

UK-USA: il existe bien un “mouvement brownien”

UK-USA: il existe bien un mouvement brownien 13 juillet 2007 Peut-être la chose est-elle en train d’éclater silencieusement et avec discrétion. L’arrivée de Brown pourrait effectivement s’avérer être un événement catalyseur pour la psychologie britannique dans ses relations avec les USA, ce qui serait assez logique si la chose doit se produire. Plusieurs signes montrent une discrète exaspération désormais non dissimulée et au contraire publiquement exprimée des Britanniques à l’encontre des Américains ; nous disons une discrète exaspération délibérément montrée, justement, ces signes sont là pour nous y faire penser. Délibérément calculé, bien sûr, cet article (du jour) du Guardian qui, à l’occasion, se fait… UK-USA: il existe bien un “mouvement brownien”

Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Aussi rapide que l’éclair, ayant lu le Guardian (et, peut-être, aussi, après tout, why not? dedefensa.org), Gordon Brown dément toute idée selon laquelle il pourrait y avoir l’ombre du quart de dixième de l’épaisseur d’un papier de cigarette de différence entre la position de Blair vis-à-vis des US et la sienne. La rapidité avec laquelle des spéculations, par ailleurs clairement suscitées par des sources proches du gouvernement, ont été démenties montre la sensibilité du sujet. Nous sommes entre gens fort émotifs, presque au bord des larmes si l’on évoque certains sujets. Pour notre part et par habitude douteuse de la contradiction, nous y verrons plutôt… Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Première surprise (?) : les Anglais s’en foutent

Après la fin de semaine qu’a connue le Royaume-Uni, sous les attaques de ce qu’on désignait comme le début d’une vague terroriste de type apocalyptique, certains constats et certaines appréciations permettent de regagner la réalité. Nous y constatons qu’à défaut de vague terroriste, il y a eu une vague virtualiste avec une forte composante médiatique. Mais l’effet est bref. L’un des premiers constats est que la population a bien de la peine à partager les alarmes de ses dirigeants et du système dont ils dépendent. A cette lumière, les appels des ministres et Premiers ministres divers à la mobilisation et à la vigilance, suivis des… Première surprise (?) : les Anglais s’en foutent

Gordon Brown et l’inévitable soupçon de Washington

Le temps de la suspicion est né entre Washington et Londres. Question de perception, après l’ère du pharamineux Tony Blair. Le nouveau Premier ministre, bien qu’il ait ici ou là, dans telle ou telle déclaration, pris les précautions d’usage pour tenter de rassurer les alliés US, est nécessairement soumis au soupçon. En l’occurrence, le soupçon porte sur le choix de certains ministres dans le remaniement ministériel qui a accompagné l’arrivée de Gordon Brown au pouvoir. Ces ministres, par ailleurs placés à des postes importants, sont perçus à Washington comme anti-guerres (pas assez enthousiastes pour la guerre en Irak) et, par conséquent, semblent justifier le soupçon… Gordon Brown et l’inévitable soupçon de Washington

Alice au pays de la terreur

Alice au pays de la terreur 1er juillet 2007 Le Royaume-Uni vit depuis trois jours dans une situation d’extrême urgence. Le nouveau Premier ministre a fait une allocution télévisée. Il avait la mine sombre mais résolue. La scène fait nécessairement penser au Churchill du début de la Bataille d’Angleterre, offrant à ses compatriotes du sang et des larmes pour lutter contre l’envahisseur nazi. (Mais Churchill avait encore le sens de l’humour noir lorsque, lors de son discours exhortant ses compatriotes à se battre avec toutes les armes du puissant Empire et jusqu’au bout contre l’envahisseur à venir, il couvre le micro de ses mains pour… Alice au pays de la terreur

Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Les moralistes-marathoniens de la repentance occidentale n’ont pas tort : le colonialisme n’est pas mort. Sauf qu’il a changé de sens, dans certains cas bien intéressants. L’article du Times du 25 juin est stupéfiant par ce qu’il relève d’impudence tranquille et justifiée, non de la part des Britanniques mais des Saoudiens; et par ce qu’il nous laisse entendre du degré de corruption (et psychologique plus que tout) et d’asservissement de l’establishment britannique vis-à-vis des Saoudiens, par le biais des contrats Yamamah, grâce aux dirigeants britanniques, de Thatcher à Blair. Effectivement, c’est le triomphe de la loi du marché, version corruption libre. En attendant, il est… Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Prescriptions bruxelloises…

Certains de nos lecteurs réagissent avec vivacité à nos analyses soi-disant paradoxales sur la situation européenne, les jeux joués par les uns et les autres et ainsi de suite. Nous proposons tout de même, d’exposer à nouveau certaines réalités essentielles, en précisant que nous jouons le paradoxe au niveau tactique, jamais au niveau stratégique. Nous savons ce que nous voulons dire et ce que la France, dans cette occurrence, doit vouloir tout court ; et cela devrait être poursuivi par tous les moyens, parce que c’est ainsi que fonctionne le système. Depuis l’instauration du virtualisme et du triple langage, les négociations les plus fausses, les… Prescriptions bruxelloises…

La fureur et les coups de téléphone de Brown à Blair: il faut résister à Sarko

L’étrange combinaison britannique à Bruxelles (un PM démissionnaire, sans autorité, à Bruxelles et son successeur déjà tout puissant, absent de Bruxelles) a donné lieu à des interventions sévères de Brown auprès de Tony Blair. Le futur nouveau PM britannique a intimé à son prédécesseur quelque chose qui semblait être l’ordre de résister aux Français sur la question de la suppression du membre de phrase sur la liberté de la concurrence dans les pays de l’UE. Blair a expliqué qu’il n’y avait rien à craindre, qu’il tenait les choses bien en main. Finalement, les interventions de Brown n’ont pas donné de résultat tangible sur l’accord final,… La fureur et les coups de téléphone de Brown à Blair: il faut résister à Sarko

La France à l’école des Britanniques quand ils étaient bons

La France à l’école des Britanniques quand ils étaient bons 23 juin 2007 Ne craignez rien, l’Europe reste l’Europe ; apte au compromis, nécessairement boiteux et qui ne satisfait pas grand monde ; apte à transformer une sordide bataille de tranchées en un triomphe où tous se congratulent parce qu’un texte commun a été laborieusement rédigé et signé sous des pressions de toutes sortes ; apte à annoncer un événement historique alors que le maître-mot est ambiguïté et que rien n’est vraiment réglé ; apte enfin à monter la parade d’une unanimité transnationale alors que la réalité dit au contraire que jamais les nations n’ont… La France à l’école des Britanniques quand ils étaient bons

Une surprise de Gordon Brown ?

Dans un peu plus d’une semaine, le Royaume-Uni aura un nouveau Premier ministre et la décennie Blair prendra fin. Gordon Brown héritera d’une situation très difficile, notamment avec l’engagement britannique en Irak et des relations avec les USA à la fois très alignées et très controversées. Il est évident que c’est sur ces dossiers de politique extérieure que le monde politique britannique, et aussi les Européens et les Américains, attendent Gordon Brown. Certaines rumeurs annoncent une surprise, ou des initiatives spectaculaires pour l’arrivée de Brown. Il semble en effet que la chose serait utile, pour tenter de sortir l’équipe britannique du marasme et de l’impopularité… Une surprise de Gordon Brown ?

Le chaos européen : Londres préfigure Bruxelles

La réunion cette semaine des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE à Bruxelles qui doit débattre du mini-traité en remplacement de la Constitution rejetée par la France devrait être chaotique. La situation à Londres en est un nouveau signe, comme l’a été celle de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Luxembourg les 17 et 18. Le Daily Telegraph de ce matin met en évidence dans son artucle principal la situation extraordinaire du Royaume-Uni, avec quasiment deux Premiers ministres en même temps, qui s’opposent sur le sujet : Tony Blair (Premier ministre jusqu’au 28 et qui représentera le Royaume-Uni à Bruxelles)… Le chaos européen : Londres préfigure Bruxelles

Balade dans la chaotique complication européenne

Balade dans la chaotique complication européenne 19 juin 2007 Certains de nos lecteurs n’ont pas aimé notre après tout pourquoi pas ? à propos de Blair président européen. Nous ferions à certains de nos lecteurs le discret reproche de se méprendre à propos de l’Europe. On a l’impression qu’ils ont l’impression que l’Europe c’est comme la nation : on ne transige pas, cela existe en tant qu’objet accompli et sanctifié par l’Histoire ou bien c’est une horrible trahison, une sorte de tout ou rien, répondant à la puissance de la raison et à la fermeté de l’honneur. L’Europe, cette espèce d’ectoplasme à peau de poisson… Balade dans la chaotique complication européenne

Yo, Sarko”, pourquoi pas l’Irak ?

D’abord, justifier le titre. On sait que l’expression Yo, Blair, jetée par GW à Blair lors d’une conférence où un micro indiscret avait fait son travail, avait jeté la consternation chez les commentateurs britanniques tant elle semblait marquer la piètre considération où le président US tenait le PM britannique. Du côté français et sarkozien, nous voilà devant la perspective d’une confrontation de cette sorte. Simon Tisdall, du Guardian, nous annonce aujourd’hui ce que nous présentions dans nos Liens comme The very habile stratégie of the patate chaude, avec l’option envisagée par l’équipe Blair de refiler l’horrible chose irakienne à l’ONU et à quelques Etats-membres qui… Yo, Sarko”, pourquoi pas l’Irak ?

A Washington, Gordon Brown est déjà classé parmi les cas douteux, voire hostiles

Washington commence à craindre l’arrivée de Brown comme un possible changement très net dans les relations spéciales entre USA et UK. Il faut dire qu’après Tony Blair, on sera exigeant. Le Daily Telegraph a publié deux articles successivement sur ce thème, hier et aujourd’hui. Manifestement, les deux textes s’enchaînent et le second semble avoir été écrit pour renforcer le premier à partir de sources de l’administration Bush. Il y a peut-être l’intention, de la part des sources US, d’exercer une pression sur Brown en mettant en évidence le peu de confiance qu’elles ont en lui, pour obtenir des gages de sa part. Le résultat inverse… A Washington, Gordon Brown est déjà classé parmi les cas douteux, voire hostiles

Le problème est que le monstre n’a plus de tête

Le problème est que le monstre n’a plus de tête 19 mai 2007 On voit par ailleurs sur ce site, ce jour même, les mésaventures de Blair ridiculisé encore une fois (cet homme a le cuir épais) après son voyage à Washington, sa dernière embrassade avec GW, les promesses de ce dernier de prendre au sérieux la lutte contre le réchauffement climatique, la réalité de la politique US du domaine qui est d’assurer exactement du contraire. Jeudi, le président des Etats-Unis assure le Premier ministre démissionnaire du Royaume Uni : «We spent a lot of time on climate change. And I agree with the Prime… Le problème est que le monstre n’a plus de tête

Gordon Brown et le changement

Gordon Brown et le changement 9 mai 2007 Le départ de Tony Blair n’est plus qu’une question de quoi ? De quelques jours, de deux ou trois petites semaines au plus, juste le temps de s’assurer que l’Histoire ne l’oubliera pas grâce à une mise en scène à mesure. (Quoique non, peut-être, qui sait: selon le Daily Telegraph, aujourd’hui, c’est plutôt 50 jours qu’il faut compter d’ici son départ. On verra.) Des indications sur les options envisagées par son successeur, Gordon Brown, montrent pour la première fois précisément une forte volonté de changement. Un sujet significatif marquant cette possibilité de changement est le Moyen-Orient, et… Gordon Brown et le changement

Les USA américanistes, Cho, la tuerie de Virginia Tech et le reste du monde

Il y a eu après la tuerie de Virgina Tech une extraordinaire polarisation du monde médiatique et virtualiste américaniste sur cet événement, à l’exclusion de tous les autres. Le phénomène a été d’une ampleur considérable, souligné par contraste par la quasi-indifférence pour les événements d’Irak où les tueries quotidiennes sont ce qu’elles sont et que nous connaissons bien. Il s’agit d’une attitude américaniste très spécifique, monstrueusement grossie par la structure médiatique de cette nation, et la création d’un monde virtualiste qui s’ensuit. Quelques rares dissidents ont commencé à se manifester quelques jours après le déclenchement de ce torrent et de cette mise en bulle extraordinaires,… Les USA américanistes, Cho, la tuerie de Virginia Tech et le reste du monde

Le “triomphe du blairisme” ? What is it, le blairisme ?

Nous-mêmes en parlons, c’est dire Mais, pour nous faire pardonner, nous en parlons à propos de Timothy Garton-Ash et sous l’influence charmeuse de TGA ; c’est tout dire et c’est dire que nous sommes pardonnés d’avoir donné dans le piège. Cela nous donne d’autant plus d’aise pour signaler à nos lecteurs le fabuleux texte de Simon Jenkins, ce jour dans le Guardian. Le thème de ce texte est simple : le blairisme, ça n’existe pas. C’est du thatchérisme restructuré à la technique spin d’une dialectique absolument virtualisée, utilisée par un virtuose de l’effet, d’autant plus léger, bondissant et séduisant qu’il est absolument vide de la… Le “triomphe du blairisme” ? What is it, le blairisme ?

Blair s’en ira-t-il le 9 mai ?

Un journal londonien, le Sunday Mail, annonce le 22 avril que le Premier ministre Tony Blair démissionnera le 9 mai. (Nouvelle relayée par RAW Story du 22 avril.) Un processus interne suivra dans le parti travailliste, dans le but, à moins d’une surprise possible chez les travaillistes, de conduire à la désignation de Gordon Brown comme son successeur officiel, fin juin. La cause du départ précipité de Blair par rapport à ce qu’on pensait être ses projets (départ fin juin) semblerait être la crainte d’être impliqué, même comme témoin trop voyant, dans l’affaire du scandale des pairies offertes à des donateurs du parti pour les… Blair s’en ira-t-il le 9 mai ?

Gordon Brown sort du bois… à pas comptés

Il semble qu’on puisse dire que le Chancelier de l’Echiquier Gordon Brown a commencé, avec la prudence qui le caractérise, son opération de repositionnement comme futur nouveau Premier ministre. Il s’agit d’un commentaire de Brown dans le Guardian et, surtout, d’un commentaire du Guardian à propos du commentaire de Brown. Le texte de Brown, uniquement axé sur une grandiose proposition médiatico-humanitaire (un grand programme d’éducation pour les enfants africains pour marquer l’année du bicentenaire de l’abolition du commerce de l’esclavage par le Royaume-Uni) est d’un intérêt très accessoire s’il n’est accompagné du texte du Guardian. Il s’agit, pour le second, d’un commentaire évidemment inspiré directement… Gordon Brown sort du bois… à pas comptés

Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

La politique britannique est aujourd’hui entrée dans une phase délicate. Le texte que nous citons beaucoup aujourd’hui, du chroniqueur Anatol Kaletsky, 4 janvier dans le Times, est aussi un message à Gordon Brown. Kaletsky, adversaire de Blair, est coutumier du fait (messages codés à Gordon Brown) dans ses colonnes ces derniers mois. Dans le cas présent, il s’agit pour Kaletsky d’avertir Gordon Brown d’éventuelles intentions de Tony Blair d’impliquer le Royaume-Uni dans une aventure iranienne. De ce point de vue surtout, la présence de Blair dans l’éventuelle aventure d’une coalition regroupant par ailleurs les USA, Israël et l’Arabie Saoudite ne surprendra pas. C’est une façon… Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown