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SOTU et mort de la confiance

SOTU et mort de la confiance Peut-être l’élément le plus descriptif du discours sur l’état de l’Union (SOTU ou State Of The Union) prononcé par le POTUS (President Of The United states), le ci-devant Obama-II puisque BHO réélu, c’est l’absence de l’ancien sergent Clint Romesha dans les travées du Congrès, derrière la First Lady Michelle. Romesha s’est vu décerner la Médaille d’Honneur pour son comportement au feu avant son départ de l’US Army en 2009. Obama avait décidé de l’inviter pour assister à son discours sur l’état de l’Union, un honneur en général recherché. Romesha avait d’autres occupations, et l’on comprend bien ce que signifie… SOTU et mort de la confiance

Le Pentagone gémit mais qui l’écoute encore…

Le Pentagone gémit mais qui l’écoute encore Par la voix de son secrétaire à la défense Leon Panetta, le Pentagone vient de pousser un long gémissement de détresse, avec la mise en accusation du dysfonctionnement du pouvoir washingtonien. Venant de cet expert incontestable en matière de dysfonctionnement dans l’action politique et de gestion de la puissance qu’est Moby Dick, selon le surnom que donnait au Pentagone l’ancien secrétaire à la défense Cohen, l’accusation doit être prise au sérieux. Une autre chose doit être mise en évidence. C’est à partir d’une synthèse de Antiwar.com du 7 avril 2012, de John Glaser, que nous développons ce commentaire.… Le Pentagone gémit mais qui l’écoute encore…

Un autre “Day of Infamy

Harlan Ullman nous est souvent apparu comme un commentateur judicieux, de l’intérieur de l’establishment US auquel il appartient indiscutablement. (Ce dernier point nous permettant de relativiser les jugements qu’il porte, et le degré de profondeur critique qu’on peut attendre de lui, ainsi les choses sont-elles claires.) C’est lui qui a fort bien synthétisé cette fameuse politique de l’idéologie et de l’instinct à laquelle nous nous référons si souvent. Nous nous tournons à nouveau vers lui pour une appréciation de l’évolution de la situation aux USA depuis la crise de la dette, laquelle nous semble déjà d’une autre époque, puisque les choses vont à cette vitesse… Un autre “Day of Infamy

Al Gore veut un climate change pour les USA

Al Gore veut un climate change pour les USA Parmi les hommes publics institutionnalisés, l’ancien vice-président démocrate Al Gore est sans doute le premier à réclamer d’une façon extrêmement précise et impérative des événements radicaux pour un changement décisif aux USA. Gore est le promoteur inlassable de la lutte contre le changement climatique (climate change), et il a été largement accusé pour cela (de mensonge, de corruption, de promotion personnelle, etc.),  notamment par les climatosceptiques en général, notamment et en particulier par les citadelles de vertu que sont les pétroliers type Exxon et Mobil Oil, et Fox.News de l’excellent Rupert Murdoch. Mais si l’on parle… Al Gore veut un climate change pour les USA

Et la “reprise” s’effondra… “The system is broken” (refrain)

Et la reprise s’effondra… The system is broken (refrain) Nul ne semble vraiment vouloir discuter que les résultats pour le mois de mai du chômage aux USA, ou, plus joliment dit, les résultats de l’emploi, sont catastrophiques. Pour Robert Reich, ce 3 juin 2011, le sort en est jeté, et la soi disant reprise a vécu. Nous ne sommes plus loin d’une tendance qui nous ramènerait vers un chômage officiel (toujours à majorer de près de 100%) à deux chiffres (10% et au-delà) et à un retour à la récession aux USA. Dans ces conditions économiques, estime Reich, Obama ne peut vraiment espérer se faire… Et la “reprise” s’effondra… “The system is broken” (refrain)

The system is broken”, version Harlan K. Ullman

The system is broken, version Harlan K. Ullman Il y a un peu moins d’un an, nous nous étions attachés avec le plus grand intérêt à un texte de Harlan K. Ullman, le 29 mai 2009, au point de lui emprunter une expression que nous avons depuis souvent utilisée, qui représentait alors, selon lui, ce qu’avait été le gouvernement de GW Bush : le gouvernement de l’idéologie et de l’instinct. Ullman opposait ce gouvernement à un éventuel gouvernement de la raison qu’aurait voulu instituer Barack Obama. Déjà, en mai 2009, il n’était pas très optimiste. Qu’en pense-t-il dix mois plus tard? Le pire possible. Dans… The system is broken”, version Harlan K. Ullman

L’affaire des KC-45 et le “coming crash” du Pentagone

Dans les coulisses, comme on dit, les Européens, tant au niveau des institutions dans leurs antennes nord-américaines qu’aux niveaux nationaux (France et Allemagne), restent très actifs dans l’affaire des ravitailleurs en vol KC-45 dont Northrop Grumman/EADS s’est retiré. Defense News donnent quelques indications sur la détermination franco-allemande, avec communiqué commun Merkel-Sarkozy, ce 17 mars 2010. Une information de DodBuzz.com du 12 mars 2010 selon laquelle le délai de dépôt des candidatures pourrait être allongé ne semble pas être considérée sérieusement. («The tanker competition has grown so baroque that it’s easy to sometimes wonder what’s real and what’s delusion. The latest twist is that EADS and… L’affaire des KC-45 et le “coming crash” du Pentagone

The system is broken” et la Turquie

L’affaire du vote de la commission des relations extérieures de la Chambre des Représentants US sur l’appellation de génocide appliquée au massacre des Arméniens en 1915 semble montrer un exemple révélateur du fonctionnement, sous la forme d’un dysfonctionnement systématique, du pouvoir à Washington. L’article le plus intéressant à cet égard est celui de Laura Rozen, de Politico.com le 5 mars 2010. «…Did the administration drop the ball on the Armenia genocide resolution? [] Hill staffers and Democratic foreign policy hands say neither the White House nor State tried to stop Rep. Howard Berman (D-Cal.), chairman of the House Foreign Affairs Committee, from proceeding with the… The system is broken” et la Turquie

Notes sur “The system is broken

Notes sur The system is broken L’expression favorite à Washington est une rengaine: The system is broken. On l’entend autant employée chez un Biden ou chez une Clinton, qu’à propos du JSF et du Pentagone. Elle désigne essentiellement ce qu’on nommerait le système du pouvoir aux USA (beaucoup plus que le système de gestion qui n’est que l’application du système de pouvoir). L’expression désigne une situation qui s’est peu à peu clarifiée dans ses causes fondamentales, notamment depuis la crise du 15 septembre 2010, plus largement depuis le 11 septembre 2001, historiquement et de façon radicale depuis l’origine de la fondation des USA. En effet,… Notes sur “The system is broken

The system is broken”, – à Londres aussi?

La livre sterling s’est effondrée lundi, sous la bienveillante poussée des marchés, à la nouvelle de sondages annonçant des résultats partagés aux prochaines élections générales de la fin du printemps. Les sondages montrent conservateurs et travaillistes très proches, ce qui semblerait indiquer une forte probabilité, pour l’instant, qu’aucun parti ne détienne à lui seul une majorité suffisante et significative pour gouverner. (En effet, outre conservateurs et travaillistes, les libéraux notamment tiennent une place non négligeables dans l’échiquier, ce qui empêcherait effectivement, selon ces sondages, une majorité de gouvernement effective ou efficace pour un seul parti aux Communes.) Plusieurs quotidiens londoniens s’attachent à la nouvelle, dans… The system is broken”, – à Londres aussi?

BHO, comme l’arbitre en train de compter le 1 à 10 de son propre KO

On peut dire que la chose est devenue officielle. La présidence Obama est en crise profonde et, désormais, le diagnostic en est que BHO en est le centre, et lui-même en crise profonde. La question n’est même plus de savoir si les sondages sont bons ou mauvais (ils ne sont pas du tout mauvais), la question concerne le puissant courant de communication dans le système et autour du système, lequel courant rencontre effectivement un état de crise profonde dans le pays, dont nous ne cessons de relever les signes. Citons ci-après plusieurs interventions de diverses sources, de commentateurs dont le jugement compte, dont le poids… BHO, comme l’arbitre en train de compter le 1 à 10 de son propre KO

Washington is broken, version Hillary

Washington is broken, version Hillary Intéressante audition au Congrès de Hillary Clinton, secrétaire d’Etat, rapportée par Huffington.post ce 24 février 2010. Hillary expose les dommages considérables causés par la paralysie du pouvoir à Washington sur les relations extérieures. Elle parle notamment du chaos dans les nominations bloquées ou retardées par le Congrès, avec des conséquences souvent très dommageables. (Parmi les cas concrets et spectaculaires de cette situation, il y a notamment le cas de la nomination de l’ambassadeur US au Brésil bloquée l’année dernière pendant plus de huit mois par un sénateur républicain, et qui a gravement handicapé la position US dans la compétition pour… Washington is broken, version Hillary

Broken”, “broken”, “broken”, tout est “broken

Broken, broken, broken, tout est broken La vogue de l’appréciation du gouvernement US brisé (broken) s’accentuant considérablement, le public US lui-même a été interrogé. Son verdict est catégorique : broken, pour 86% des personnes interrogées, le gouvernement US est broken, selon un sondage CNN/Opinion Research Corp du 22 février 2010. Optimiste américaniste? 81% des personnes interrogées croient que le broken pourrait être réparé. Contradiction américaniste? En 2006, ils étaient 78% à juger le gouvernement broken, 86% aujourd’hui, la réparation n’a pas l’air d’aller tout seul (Pourtant, Obama annoncé comme le plombier-en-chef élu pour réparer les dégâts de GW.) Commentaire un peu angélique du type de… Broken”, “broken”, “broken”, tout est “broken

Un catalogue du “système cassé”

Un catalogue du système cassé En parallèle avec le suivi de dedefensa, et aussi avec les déclarations de Biden reprises dans cette rubrique (http://www.dedefensa.org/article-biden_washington_ne_fonctionne_plus__17_02_2010.html) concernant l’évolution de la politique US, je signale une intéressante synthèse générale de cette situation faite par Think Progress hier. Ce site à l’habitude de publier chaque jour une synthèse sur différents sujets. Là, on y trouve une multitude de liens renvoyant à différents aspects de cette situation politique US. Bien entendu, le titre de cette synthèse est «The broken system» On n’a pas fini d’employer cette expression ! Ci-dessous, le lien et une citation. (Lien: http://pr.thinkprogress.org/2010/02/pr20100217/index.html/mobile.html.) «While running for president… Un catalogue du “système cassé”

La foire aux termites

La foire aux termites 18 février 2010 Le programme JSF (F-35) a entrepris son travail de termite. Sa propre crise, qui est systémique et constitue le cur de la crise du Pentagone, commence à essaimer comme autant de métastases vers le personnel de la direction du Pentagone. Nous citons ici quelques nouvelles en vrac, l’historiographie documentaire de la catastrophe-JSF constituera bientôt une bibliothèque à elle seule, qui marquent les plus récentes péripéties. Lors d’une visite en Australie, pays qui a commandé 100 exemplaires du JSF, le n°2 du Pentagone Bill Lynn a annonce très officiellement à la fois les nouveaux délais dans le développement et… La foire aux termites

Biden: “Washington ne fonctionne plus”

Biden: Washington ne fonctionne plus Lors d’une interview à CBS, le vice-président Joseph Biden a eu des mots extrêmement dramatiques pour qualifier la situation politique des USA dans le contexte des sentiments populaires et de la campagne électorale pour les prochaines élections de novembre prochain. Washington (le pouvoir américaniste) ne fonctionne plus («Washington right now is broken»), dit-il. Le climat politique est à un point de dysfonctionnement jamais atteint durant toute sa vie de parlementaire, et ainsi de suite Huffington.post reprend, ce 17 février 2010, des extraits de ces déclarations. «Vice President Joe Biden says Washington right now is broken and the country is in… Biden: “Washington ne fonctionne plus”

Stretched”, pas “broken

Encore un élément dans le dossier désormais assez lourd de l’état présent de l’armée américaine: une déclaration du général Casey, qui commande les forces américaines en Europe. L’armée est « stretched », mais pas « broken ». Nuance de taille, paraît-il. Casey dément Krepinevich, qui affirme dans son rapport que le début du retrait des forces US d’Irak (cette année) a été décidé parce que ces forces sont arrivées à un point de rupture. (Sur ce point, citons un autre extrait de la dépèche initiale d’AP concernant Krepinevich: « Krepinevich said in the interview that he understands why Pentagon officials do not state publicly that… Stretched”, pas “broken