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L’Inde, les pressions anti-Iran du bloc BAO et le facteur Rafale

La position de l’Inde vis-à-vis de l’Iran apparaît comme un enjeu important de la bataille d’influence en cours autour de l’Iran, comme le montre indirectement cet article du Times of India du 14 février 2012. L’article en est une indication sérieuse, tant par sa publication elle-même que par son contenu. L’attitude indienne est celle d’une résistance affirmée face à ces pressions, et d’un certain malaise devant certains aspects de ces pressions, notamment celles d’Israël et d’organisations juives (essentiellement l’American Jewish Committee, nommément citée, ainsi que la forme de ses interventions). L’article aborde deux aspects de la position politique de l’Inde dans la crise iranienne :… L’Inde, les pressions anti-Iran du bloc BAO et le facteur Rafale

Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

La même Christina Mackenzie, du site Ares, d’Aviation Week & Space Technology, relaie des nouvelles intéressantes du Rafale (et de ses concurrents), de la Suisse, qui a (avait ?) choisi le Gripen et du Brésil. Tout cela se dit et s’écrit naturellement à la lumière du choix indien en faveur du même Rafale. D’abord, le 12 février 2012, Mackenzie fait un rapport détaillé des fuites qui sont parvenues à l’hebdomadaire suisse Le Matin Dimanche sur l’évaluation des concurrents pour le nouvel avion de combat suisse (Rafale, Gripen, Eurofighter Typhoon, réduit au Rafale et au Gripen). On sait que le choix du Gripen a soulevé une… Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

Un marché de durs

Un marché de durs 1er février 2012 La sélection par l’Inde du Rafale pour une commande de 126 avions de combat, est un événement important. On en connaît les raisons classiques et les questions qui leur sont liées : première probable commande à l’exportation de l’avion de combat français, importance considérable de cette probable commande, l’importance majeure du pays acheteur, modalités restant pour régler la commande, etc. Nous ne nous attarderons pas à ces considérations, après avoir indiqué dans un extrait de presse quelques détails de la situation nouvelle. (Dépêche AFP via Le Courrier International du 31 janvier 2012.) On y trouve l’habituelle réserve anglo-saxonne… Un marché de durs

Les sanctions contre l’Iran, manifestation de l’épisode maniaque

Le fameux intellectuel et auteur d’origine iranienne Trita Parsi publie dans The Independent du 9 janvier 2012 une intéressante analyse de la perspective du comportement du bloc américaniste-occidentaliste (BAO) vis-à-vis de l’Iran, par rapport à la situation actuelle. Si le titre et l’entame de l’analyse sont concentrés sur la situation actuelle et sur la montée de la tension jusqu’à la probabilité de l’affrontement, une prospective peut-être trop simple par rapport à la réalité de la situation, l’essentiel de l’intérêt repose sur la description et l’analyse de cette perspective, justement, selon un jugement du comportement rétrospectif des acteurs impliqués. Implicitement, il s’agit d’une étude comportementale des… Les sanctions contre l’Iran, manifestation de l’épisode maniaque

Dictature molle, type-Salvador Dali

Dictature molle, type-Salvador Dali 17 novembre 2011 « Ne crrrrraignez pas la perrrrrfection. Vous n’y parrrrrviendrez jamais», clamait Salvador Dali, peintre célèbre parce qu’Espagnol et nommé Dali. Peut-être, lui, avait-il réussi une sorte de synthèse proche de la perfection : une peinture extraordinairement structurée, tant pour la forme et le trait que pour la couleur, pour représenter des objets absolument déstructurés. (La montre molle, certes Le tableau fameux est nommé par le peintre Les persistances de la mémoire, mais effectivement surnommé les montres molles.) Salvador Dali est notre symbole, dans le rôle de l’inspirateur sarcastique, sinon sardonique, de l’évolution de l’Union Européenne. C’est lui, avec… Dictature molle, type-Salvador Dali

La Syrie réveillera-t-elle le BRICS ?

Dimanche, après avoir rencontré le ministre brésilien des affaires étrangères Antonio Patriota, le ministre russe des affaires étrangères Lavrov déclarait que «si les pays du BRICS ont réellement leur mot à dire, le scénario libyen ne se répètera pas en Syrie». Après une rapide consultation des autres pays du groupe (le BRICS), le ministre russe a été assez loin dans son appréciation de l’évolution de la situation syrienne, au nom des pays du groupe BRICS. (Selon Russia Today, le 4 septembre 2011.) «BRICS nations will try to prevent a Libya-type scenario playing out in Syria. This commitment has been outlined by Russia’s foreign minister, Sergey… La Syrie réveillera-t-elle le BRICS ?

Le Système contre lui-même

Le Système contre lui-même La direction politique brésilienne, après un vote favorable de la Chambre, a édicté une nouvelle loi qui >réforme< les lois anciennes de protection de la forêt amazonienne, dans un sens bien entendu >libéral< ; la loi doit encore être approuvée par le Sénat et par la président Dilma Rousseef, mais il semble que ces soutiens soient d'ores et déjà donnés comme acquis. Ce prolongement juridique va permettre une accélération considérable de la déforestation. Les environnementalistes considèrent cette décision comme catastrophique. The Independent développe la nouvelle ce 26 mai 2011. «Brazil has taken a big step towards passing new laws that will… Le Système contre lui-même

Comment la France (le Rafale) a perdu le Brésil

Comment la France (le Rafale) a perdu le Brésil Qui ne se rappelle les certitudes qui nous habitaient, lorsque, en septembre 2009, Sarkozy s’était rendu triomphalement au Brésil et avait proclamé un partenariat stratégique (où la vente du Mistral à la Russie avait sa place), passant notamment par la vente du Rafale au Brésil. C’était l’époque où Sarkozy pouvait encore espérer échapper à la sanction infâme de l’Histoire d’être retenu dans nos mémoires comme le scélérat-Président. Puis la chose s’est peu à peu estompée. On voyait la perspective s’enliser, l’élan perdre de sa force, l’encalminage prendre forme Aujourd’hui, qui parle encore de la plus petite… Comment la France (le Rafale) a perdu le Brésil

Le Rafale et l’axe (accidentel) Inde-Libye

La très récente décision indienne d’écarter les avions US (essentiellement le F/A-18 Super Hornet) au profit de deux avions européens figurant la short list de son programme MRCA (126 avions de combat pour $11 milliards) a surtout été considérée du point de vue des relations entre les USA et l’Inde. On a notamment mis en évidence l’importance de l’événement pour des relations en pleine mutation, ces relations que les uns (les Indiens) et les autres (les USA) voudraient en pleine mutation mais en entendant sans aucun doute dans un sens très différent le mot mutation. Nous avons évoqué cet aspect du marché MRCA les 2… Le Rafale et l’axe (accidentel) Inde-Libye

Une occasion de réformer le FMI ?

Une occasion de réformer le FMI ? Alors que certains se désolent en craignant que le très probable départ de DSK du FMI va couper les ailes à ce qu’ils jugent être l’évolution sociale, sinon progressiste que le Français avait lancée au sein de cette organisation, d’autres y voient au contraire une occasion d’aller plus loin. En l’occurrence, il s’agirait de tenter, à l’occasion du changement de directeur, d’imposer une position nouvelle de force à l’avantage des nouveaux pays et nouvelles puissances économiques, en l’occurrence les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Selon David Proosser, de The Independent ce 17 mai… Une occasion de réformer le FMI ?

BRIC à BRICS, le G20 s’effondre…

En mars, l’Afrique du Sud est devenue officiellement le cinquième pays de l’organisation informelle BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), BRIC devenant BRICS par conséquent. Le 15 avril, le BRICS s’est réuni dans la ville chinoise de Sanya, sur l’île de Hainan. Le lendemain se tenait le sommet du G20, peu importe où (à Washington, pardi). Le premier sommet a complètement éclipsé le second. A propos du second (G20), Liam Halligan écrit ces deux simples phrases, dans le Daily Telegraph du 16 avril 2011 : «On Friday, at its latest summit in Washington, the G20 group of nations issued a communiqué. I don’t know why anyone… BRIC à BRICS, le G20 s’effondre…

Houle déferlante

Houle déferlante 29 septembre 2010 En commentaire de notre F&C du 27 septembre 2010, un lecteur nommé moineau nous parle météorologie. Dans le cadre de la crise de l’environnement et de la crise climatique, il s’imposait de lui répondre, ne serait-ce que pour l’aider à prendre ses quartiers d’hiver. «A vous lire, la crise globale prend irrémédiablement le dessus sur toute gesticulation nourrie d’antagonismes encore récents, déjà vains et quoi qu’il en soit, voués à la désuétude. »La crise globale s’impose donc comme une gigantesque houle dont l’amplitude ne pourra plus être corrigée. »La houle est un mouvement ondulatoire de la surface de la mer… Houle déferlante

Le Brésil et le Rafale après Téhéran

Un des aspects également abordés avec la source brésilienne déjà citée hier dans cette rubrique (voir le 30 juin 2010) concerne le statut de la possibilité d’une commande de Rafale par le Brésil. Lula, en effet, n’a pas été sans remarquer la participation active de Sarkozy à l’affaire des sanctions contre l’Iran, qui est intervenue immédiatement après l’accord de Téhéran et l’a objectivement saboté. D’autre part, nous avons consulté des sources industrielles françaises sur ce même sujet, en fonction de ce que nous a communiqué notre source brésilienne. Notre source brésilienne indique que la position de Sarkozy dans la question iranienne est indiscutablement un motif… Le Brésil et le Rafale après Téhéran

Obama, l’Iran et la fureur brésilienne

Nous avons obtenu quelques indications intéressantes concernant l’état d’esprit au Brésil par rapport à certaines affaires en cours. La source consultée est proche des milieux dirigeants brésiliens (Lula) et donne un écho des appréciations générales qui y circulent, ainsi que du climat général dans le pays, dans ce cas, concernant le rôle des USA dans l’affaire de l’accord de Téhéran du 17 mai, entre l’Iran, le Brésil et la Turquie. La source confirme que c’est avec le complet accord personnel, acté et écrit du président US, par une lettre envoyée par Obama à Lula et dont le contenu a été publié dans la presse brésilienne,… Obama, l’Iran et la fureur brésilienne

Le Conseil (UE) et les sanctions (Iran)

D’une façon générale, la perception a été d’un durcissement net de l’UE dans l’affaire iranienne avec l’adoption (Conseil européen du 17 juin) de sanctions unilatérales après le vote des sanctions de l’ONU. Pour rendre compte de cette perceptions, on peut consulter la synthèse de Antiwar.com, du 18 juin 2010. Mais la réalité de cette déclaration sur l’Iran du Conseil, le 17 juin 2010, est différente. La déclaration est assez courte (6 points) et généralement rédigée en termes modérés qui insistent sur la nécessité d’un règlement diplomatique de l’affaire et de la reprise des négociations. Le plus remarquable et le plus inattendu de ces 6 points… Le Conseil (UE) et les sanctions (Iran)

L’attaque de la “flottille” et la crise iranienne

L’attaque de la flottille et la crise iranienne Qui a une certaine sensibilité au climat des choses, qualité essentielle dans un temps où triomphe le système de la communication, sentira que l’attaque israélienne contre la flottille humanitaire, où la Turquie jouait un rôle fondamental, interfère sur la crise iranienne en plein développement après l’accord de Téhéran (où la Turquie est partie prenant, avec l’Iran et le Brésil) et alors qu’on s’approche d’un vote sur les sanctions au Conseil de Sécurité. Certes, le climat défavorise cette poussée vers les sanctions, qui a indirectement un fort soutien israélien, et où les USA sont manipulateurs en chef, alors… L’attaque de la “flottille” et la crise iranienne

Une diplomatie “bipolaire”…

Deux cas officiellement constatés et actés, le même jour, éclairent d’une lumière étrange ou surréaliste, c’est selon, la politique extérieure US. Dans les deux cas, les USA approuvent un fait de politique extérieure et le condamnent quasiment en même temps et dans les termes les plus explicites. Dans le fameux cas de l’accord Iran-Brésil-Turquie, les Brésiliens ont publié le 27 mai 2010 la lettre que Barack Obama a envoyé le 20 avril 2010 au président Lula. Cette lettre explique que les USA encouragent la recherche d’un accord avec l’Iran par le Brésil, selon les termes que les USA avaient proposés à l’Iran en octobre dernier.… Une diplomatie “bipolaire”…

L’axe Brésil-Turquie, ou la révolte qui gronde

S’il est un signe convaincant de la décrépitude du système/bloc américaniste-occidentaliste, c’est bien l’attitude de plus en plus combattive des Brésiliens et des Turcs face au rejet par le bloc de leur initiative iranienne, rejet inconditionnel, rejet non argumenté sinon par des sornettes, en général rejet méprisant, voire aussi grossier et horripilant qu’un Kouchner. On peut même avancer que Turcs et Brésiliens commencent à s’énerver tandis que l’Ouest pontifie. (Laissons pour l’instant Russes et Chinois de côté, avec toutes leurs ambiguïtés.) Spacewar.com reprend, le 27 mai 2010, divers textes AFP sur le sujet. Sur le climat général, on note ceci : «Turkey accused critics of… L’axe Brésil-Turquie, ou la révolte qui gronde

Flottements russes

Flottements russes 27 mai 2010 Dans l’affaire de l’accord entre l’Iran, le Brésil et la Turquie, avec d’autre part les sanctions que le groupe dit 5+1 voudrait faire voter par le Conseil de Sécurité, la Russie occupe une position singulière. Pour la première fois depuis longtemps, des invectives ou presque ont été échangées entre Iraniens et Russes. Plusieurs articles de journaux reprennent tous, à peu près dans les mêmes termes, un échange acerbe, à distance, entre le président iranien et un porte-parole du ministère russe des affaires étrangères. L’attaque est venue du côté iranien et a entraîné la réplique russe. Par exemple, le New York… Flottements russes

La diplomatie européenne, ou l’imposture en action

Comme on le fait aux USA à propos de la réaction US, on peut et l’on doit s’interroger à propos des réactions de la baronne Ashton, notre super-ministre des affaires étrangères de l’UE, concernant l’accord de Téhéran entre l’Iran, le Brésil et la Turquie. Cette réaction est complètement défavorable par rapport au contenu et au principe de l’accord, et constitue un exemple de plus de la politique apaisante et pacificatrice des sanctions avant tout inspirée par Washington et suivie par toute la compagnie. La question s’est posée de savoir pourquoi la baronne Ashton avait réagi de la sorte. Il ne s’agit évidemment pas d’une idée… La diplomatie européenne, ou l’imposture en action

L’accord de Téhéran et la politique aveugle du système de l’“idéal de puissance”

Nous vivons toujours entre Téhéran et Pavlov, pour ce qui concerne la situation de la crise iranienne. L’extraordinaire désinvolture des USA, ou du groupe 5+1 si c’est le cas, mais est-ce le cas? à propos de l’accord entre l’Iran, le Brésil et la Turquie, immédiatement salué par l’annonce d’un accord de ces 5+1 pour des sanctions contre l’Iran à faire voter par le Conseil de Sécurité, engendre une certaine confusion. L’effet direct concret le plus remarquable porte sur les discussions en cours à New York à propos du Traité de Non-Prolifération. C’est un projet qui tient à cur au président Obama, et que la position… L’accord de Téhéran et la politique aveugle du système de l’“idéal de puissance”

TINA, bien entendu…

TINA, bien entendu 19 mai 2010 Nous citons par ailleurs, dans notre Bloc-Notes de ce 18 mai 2010, l’expert des questions turques Stephen Kinzer (le 16 mai 2010 dans le Guardian). Kinzer parle d’un axe Turquie-Brésil. Il estime que les deux pays forment un axe de puissance capable de peser sur des situations complexes pour en faire émerger un compromis et il juge qu’ils jouent désormais le rôle diplomatique que le Tiers-Monde aurait dû et ne sut jamais jouer durant la Guerre froide. Son analyse est intéressante mais elle implique de facto l’idée d’une intégration de pays dits émergents dans le système, comme acteurs de… TINA, bien entendu…

Après l’Iran, Israël ?

Après l’Iran, Israël ? Il y a un intéressant article de commentaire sur le rôle de la Turquie dans l’accord de Téhéran, de Semih Idiz, sur Hurriyet.DailyNews.com, le 17 mai 2010. L’article décrit : Le rôle proéminent de la Turquie, depuis plusieurs mois, pour arriver à un accord avec Téhéran. Dans les derniers jours avant l’accord, les Turcs étaient effectivement pessimistes sur son issue, et ne voyaient plus de possibilité, en cas d’échec, de continuer à s’opposer à des sanctions. Le premier ministre turc Erdogan s’est montré à plus d’une reprise agacé par les louvoiements des Iraniens, qui correspondent sans doute à des luttes internes.… Après l’Iran, Israël ?

L’accord de Téhéran et l’éventuel “jeu personnel” d’Obama

Après l’accord de Téhéran, les pays du bloc occidentaliste-américaniste restent très prudents et dubitatifs, comme la presse elle-même ; ou bien, l’on dira également qu’ils sont les uns et les autres, un peu groggy devant cet accord inattendu. Le titre de The Independent (le 18 mai 2010) situe l’esprit de la chose : «US outflanked in bid to bring new sanctions against Iran». Le Times de Londres, également le 18 mai 2010, développe, grâce à l’officiel US de la défense qui va bien, la même idée. «The spectacle of an emerging South American power taking the lead in talks with Tehran could undermine months of… L’accord de Téhéran et l’éventuel “jeu personnel” d’Obama