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Mais qui a donc dissous l’armée?

Tout le monde, analystes, commentateurs, dirigeants politiques, s’accorde pour estimer que la décision la plus catastrophique prise par les Américains après l’invasion de l’Irak a été la dissolution de l’armée irakienne. Cette décision est considérée comme le facteur primordial qui a alimenté le désordre et l’instabilité dans le pays. D’où l’intérêt de cette question: qui a pris cette décision? Une biographie autoriséede GW Bush, Dead Certain, de Robert Draper, qui paraît aujourd’hui aux USA, présente une position assez incertaine dans les détails du président, mais qui est caractérisée surtout par son affirmation que le maintien en l’état de l’armée irakienne faisait partie de sa politique.… Mais qui a donc dissous l’armée?

Finalement, la guerre a-t-elle bien eu lieu ?

Finalement, la guerre a-t-elle bien eu lieu ? 7 octobre 2004 Tout s’effondre comme prévu, comme un château de cartes mal foutu. On nous annonce ce qui était plus ou moins évident pour qui montrait un tant soit peu de bon sens tout au long de la mascarade avant, pendant et après ce qu’on n’ose nommer la guerre contre l’Irak. Successivement, hier, nous sont venues des précisions concernant trois points de polémique autour de la guerre ; et ces trois points se résolvent bien entendu au désavantage complet de la position officielle américaine. Un aspect intéressant de ces événements qui ne doivent pas surprendre, c’est… Finalement, la guerre a-t-elle bien eu lieu ?

L’utopie américaniste en action en Irak, par Noami Klein

L’utopie américaniste en action en Irak, par Noami Klein Cet article de la fameuse activiste Noami Klein est un monument qu’il faut lire toutes affaires cessantes. Klein a été en Irak, elle en revient en en croyant à peine ses yeux, ses oreilles et son jugement. Contrairement à ce qui se dit d’un air entendu, les Américains avaient bien un plan pour l’après-guerre : laisser faire après avoir tout casser, laisser se réaliser l’utopie néo-conservatrice, laquelle est bien, contrairement à nos airs entendus, l’utopie américaniste : briser les structures traditionnelles, briser le passé et tout ce qui peut ressembler à une racine qui lie un… L’utopie américaniste en action en Irak, par Noami Klein

Pour la première fois, le mot terrible : “défaite”

Pour la première fois, le mot terrible : défaite 13 novembre 2003 Pour la première fois dans les milieux officiels américains, le mot est prononcé, et il concerne l’Irak bien entendu : défaite. Un rapport de la CIA avertit le gouvernement de cette possibilité d’une défaite en Irak. C’est le quotidien Philadelphia Inquirer qui, le premier, a publié des informations sur ce rapport. Le journal australien Herald Sun a repris ensuite l’information. D’autres journaux ont très vite suivi et publié leur propre rapport, dont le Guardian. Le rapport est très récent. Il a très rapidement été l’objet d’une fuite, dont le Herald Sun affirme qu’elle… Pour la première fois, le mot terrible : “défaite”