Aller au contenu

borges

La Saga d'Egil et le destin du viking en Ehpad

La Saga d'Egil et le destin du viking en Ehpad C’est l’étonnant théologien Jorge-Luis Borges qui dit que les vikings ont inventé la littérature européenne et que c’est un Normand, Flaubert, qui liquide cette littérature – dans Bouvard et Pécuchet (on y reviendra). Amateur des Kennings, Borges s’enflamme avec les périphrases et les métaphores des poètes : ô toit de la baleine (mer), pluie de la bataille (sang) ! Mouette de la haine (le corbeau), assemblée des épées ! Et puis les vikings nous font rêver depuis Kirk Douglas et la fin majestueuse du film de Fleischer (magique musique de l’italien Mario Nascimbene). Mais voilà… La Saga d'Egil et le destin du viking en Ehpad

Flaubert et Borges face à l’abrutissement touristique

Flaubert et Borges face à l’abrutissement touristique De passage en France j’ai admiré le côté mangerbouger.fr, les trois millions de touristes plagistes du 30 décembre, l’endoctrinement télévisé, le culte présidentiel, le besoin de consommer tout ce qui ne bouge pas, du flan maison à la montagne machin. Tout cela n’existe pas en Espagne, ou si peu, mais les Espagnols sont si pauvres et si incultes… Pendant qu’ils portent ces naïfs leur char et leur vierge la semaine sainte, le Français les filme ! D’Ushuaia (toute une flotte de voiliers français) au Rajasthan en passant Le Cap ou la grande muraille, j’ai toujours eu l’impression qu’ils… Flaubert et Borges face à l’abrutissement touristique

Tartarin de Tarascon et la conspiration touristique

Tartarin de Tarascon et la conspiration touristique La théorie de la conspiration suppose un complot, des méchants, des sociétés (ou leur religion, leur représentation mentale) et une dimension, forme a priori de la sensibilité, le temps. Or il nous semble que c’est faire injure au vrai objet des conspirations technologiques modernes, que d’ignorer la terrible efficacité de ces conspirations contre l’espace, contre le décor, contre la terre. D’ailleurs Guénon s’est trompé, c’est l’espace qui a été tué et rongé, et remplacé, pas le temps (on peut toujours le plier, le ranger). La pseudo-société traditionnelle et ses géniaux Juvénal ou ibn Khaldun savait à quoi s’en… Tartarin de Tarascon et la conspiration touristique

Le grand remplacement à travers les âges

Le grand remplacement à travers les âges On va en fâcher quelques-uns. Mais cela ne fera pas de mal de distinguer le bon grain de l'ivraie et de cesser de fantasmer inutilement, à coups de Français de souche, de beaufs du dimanche ou de Séraphin Lampion ; car la réalité ordinaire du Français est celle-là. On va expliquer pourquoi maintenant ce culte du Français de souche nous gave, avec quelques auteurs un peu plus sûrs que Renaud Camus et les geignards de Fdesouche.com . Sur la question de l'immigration, Benjamin Stora a certainement plus raison que tous les experts fascisants réunis. On savait tous au… Le grand remplacement à travers les âges

Chronique du 19 courant… La métaphore de Steiner

Permettez au chroniqueur, d’abord, quelques considérations sur l’auteur. Par là, nous en viendrons au principal. Steiner est, comme Jean-François Mattei, comme Lucien Jerphagnon, un de ces formidables érudits, un de ces visiteurs superbes du passé, de sa grandeur incontestable, un explorateur des méthodologies et des beautés intellectuelles de notre héritage, avec l’appréciation implicite, de facto irais-je jusqu’à dire, que tout cela est trahi, réduit, pulvérisé par notre destin courant. (Steiner a eu diverses interventions magnifiques, dont j'ai retenu, un favori pour mon compte, un texte sur Les Logogrates, – Cahiers de l’Herne, 2003, – où il explore les origines du langage à l’aide des hypothèses… Chronique du 19 courant… La métaphore de Steiner