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Bonnal

Parvulesco et le secret de la Nouvelle Vague

Parvulesco et le secret de la Nouvelle Vague Rebelote avec Jean Parvulesco et le cinéma qui loin de sa marotte était sa Fin ultime : voyez son texte sur David Lynch, le cinéma comme révélation et comme dévoilement de ce monde… Je rappelle qu’il fut émerveillé par Eyes Wide Shut, dernier film du monde, qui annonçait notre post-monde (élites hostiles folles et génocidaires, masse complice et aveugle) : il découvrait Kubrick. Mais parlons de la Nouvelle Vague. Moi aussi elle me rendit prodigieusement nostalgique, comme s’il s’était agi d’une époque, les sixties, d’ailleurs assez agréable à vivre, et où l’on touchait du doigt le cinéma… Parvulesco et le secret de la Nouvelle Vague

Orson Welles et la nostalgie des origines

Orson Welles et la nostalgie des origines J’ai déjà insisté sur Booth Tarkington, romancier essentiel et oublié, rendu célèbre par le « gauchiste-progressiste » Orson Welles dans la Splendeur des Amberson – Welles le met au-dessus de Mark Twain. « Sous la rude écorce de marin se cache une âme de grand enfant un peu naïf », dit génialement la Castafiore de son capitaine Haddock : ici c’est la même chose, et c’est un peu comme avec Trump qui caricature brutalement le message. On aime rêver de l’Amérique jadis grande, qu’on ne sait comment définir du reste. Certains la voient impuissante avec le temps, d’autres… Orson Welles et la nostalgie des origines

Spengler et la stérilité des Européens, circa 1920

Spengler et la stérilité des Européens, circa 1920 On va parler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens sont morts depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… Dans mon recueil sur les penseurs allemands j’ai souligné cette haine et cette peur du monde moderne et de la catastrophe qu’il amène ; on les retrouve chez tous les grands penseurs allemands ou autrichiens, y compris les juifs. Dans son petit texte sur la guerre, voici ce Freud écrit sur la culture := « Et voici ce que j’ajoute : depuis des temps immémoriaux, l’humanité subit le phénomène… Spengler et la stérilité des Européens, circa 1920

L’Europe humiliée et déshonorée …

L’Europe humiliée et déshonorée … « …l'Europe assiste impuissante à la reconstitution de l'alliance antinazie USA-URSS, sur son dos et celui de l'Ukraine (Patrick Reymond) ». Il y a quelques mois Glenn Diesen parlait de cet occident qui vivait sans honte et sans humiliation. A ce jeu il ne reste que l’Europe : comme à l’époque nazie, mais toujours dirigée par des Allemands (Schwab, Leyen, BCE-Francfort, Scholz, en attendant Merz que Vance va essayer de briefer cette semaine), l’Europe se retrouve contre l’Amérique et la Russie, et dans une position matérielle et surtout morale toujours aussi inadmissible : elle est criminellement liée aux nazis de… L’Europe humiliée et déshonorée …

Kubrick et la question russe

Kubrick et la question russe Entre Spartacus, héros communiste (et excellent ballet), 2001 et les cosmonautes russes (dirigés par des femmes) et l’argot russe des voyous d’orange mécanique – sans oublier bien sûr la Lolita de Nabokov ou Dr Folamour – Kubrick semble obsédé par les russes – et pas négativement. En musique aussi : pensons à Chostakovitch (EWS), à Khatchaturian (2001)… Citons notre livre sur Kubrick alors pour balayer le problème et offrir quelques pistes de réflexion. On n’évoquera pas son frère Raoul membre du parti communiste… Kubrick et les russes. En voilà une question pour le directeur de Folamour ! Mais commençons par… Kubrick et la question russe

Abellio : l'avènement du communisme sacerdotal

Abellio : l'avènement du communisme sacerdotal L’Europe se retrouve soumise à une dictature technocratique et socialiste, mais aussi à une dictature de « manipulateurs de symboles » (Robert Reich) qui usent de l’informatique pour réordonner le monde un peu comme la théologie fut usée jadis. Voyons quel inspirateur peut nous expliquer ce projet. Je j’ai rencontré en 1984-85 quand je découvrais joyeusement ces thèmes. D’un manière amusante, cet écrivain collaborateur, extrémiste (comme tous les anciens socialos) pendant la guerre, marginal, trempé d’ésotérisme, de sexualisme, de socialisme, d’européisme et de « communisme sacerdotal », ancien précepteur du fils Mitterrand, et tireur de cartes pour les filles… Abellio : l'avènement du communisme sacerdotal

Flaubert et la catastrophe française de 1870

Flaubert et la catastrophe française de 1870 Je dirais que la correspondance de Flaubert est le plus grand livre du monde moderne, devant même le Zarathoustra de Nietzsche, et qu’il est gratuit, à télécharger en plusieurs volumes sur le site Gallica de la bibliothèque nationale, dont on saluera le travail. Il y a des milliers de pages, alors perdez-vous y. Flaubert a compris le désastre impérial de Napoléon III, désastre métaphysique et moral avant tout. En 1853 il écrivait déjà à Louise Colet cette sentence définitive sur notre modernité désastreuse et notre présent permanent : « 89 a démoli la royauté et la noblesse, 48… Flaubert et la catastrophe française de 1870

Hathaway, le cinéma et Gary Cooper 

Hathaway, le cinéma et Gary Cooper Quelqu'un a dit un jour : "Le cinéma c'est Gary Cooper à cheval." Pour nous, le cinéma c'est Gary Cooper tout court, et j'espère le montrer en quelques lignes. De tous les acteurs de l'âge d'or, Cooper est le plus complet, bien plus par exemple que John Wayne ou Cary Grant. Seuls peuvent lui être comparés Gregory Peck ou Kirk Douglas, mais il les écrase. Gary Cooper incarne l'homme parfait, le père idéal (et non le gendre), on ne l'imagine pas commettre un acte mauvais. Il est ce château de pureté dont parle Mallarmé, cet Igitur rejeton des anciennes… Hathaway, le cinéma et Gary Cooper 

Bernanos et les hommes dévalués

Bernanos et les hommes dévalués On a la tyrannie européenne (avec l’euro tout sera terminé), la guerre, le terrorisme climatique, l’invasion migratoire, on a et tout ce que la masse réclame c’est plus de censure ici, ou de lutte contre Trump et Poutine et Elon Musk là-bas. Revenons à Bernanos alors, qui croyait avoir tout vu et tout subi en 1945. Bernanos avait rêvé au début juste après la Libération, et ça donne la légendaire France contre les robots, livre dépassé un an ou deux après. Le grand esprit déchante vite (« votre place est parmi nous ! » lui chantait de Gaulle qui part… Bernanos et les hommes dévalués

Parvulesco et David Lynch sur le cauchemar US

Parvulesco et David Lynch sur le cauchemar US David Lynch est mort et il ne tournait plus depuis dix-sept ans. Les larmes de crocodile des uns (dont Spielberg) ne doivent pas nous faire oublier l’avarice des autres : qui a cessé en effet de le financer, et sur quel ordre ? Ce n’est certes pas parce que ses films ne rapportaient rien, malgré leur dimension de film-culte qui ne concernait qu’une chapelle peu éclairée. On a sciemment laissé crever son cinéma. D’un autre côté j’ai assez fréquenté Kubrick pour savoir qu’un long silence au cinéma est parfois préférable à une myriade d’opus ratés. Perte d’inspiration,… Parvulesco et David Lynch sur le cauchemar US

La Saga d'Egil et le destin du viking en Ehpad

La Saga d'Egil et le destin du viking en Ehpad C’est l’étonnant théologien Jorge-Luis Borges qui dit que les vikings ont inventé la littérature européenne et que c’est un Normand, Flaubert, qui liquide cette littérature – dans Bouvard et Pécuchet (on y reviendra). Amateur des Kennings, Borges s’enflamme avec les périphrases et les métaphores des poètes : ô toit de la baleine (mer), pluie de la bataille (sang) ! Mouette de la haine (le corbeau), assemblée des épées ! Et puis les vikings nous font rêver depuis Kirk Douglas et la fin majestueuse du film de Fleischer (magique musique de l’italien Mario Nascimbene). Mais voilà… La Saga d'Egil et le destin du viking en Ehpad

Tocqueville et la prison anglaise

Tocqueville et la prison anglaise Keir Starmer est certainement l’homme le plus dangereux et fascisant du monde. En repensant au Prisonnier que je revois sans cesse je me dis que cette série n’était pas une parabole ou une allégorie sur le fascisme-totalitarisme-stalinisme-qui-ont-toujours-bon-dos mais bel et bien un DOCUMENTAIRE sur l’Angleterre travailliste des sixties, que rejoignait le bloc soi-disant conservateur (Heath virant Enoch Powell du parti). Comme le disait l’excellent Duroselle dans mon livre de première en histoire les partis dans ce pays démoniaque n’annulent jamais une réforme dangereuse votée par le parti adverse ; ils la complètent. Voter est donc vraiment pour les cons, pour… Tocqueville et la prison anglaise

Maupassant et la politique moderne

Maupassant et la politique moderne « Maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage ». C’est dans Les Dimanches d’un Bourgeois, bref roman totalement anar et génial. Déjà, nous dit le maître, il faut être fou pour aller voter (cf. Mirbeau à la même époque ou même Bloy) : « En effet, livrer des millions d’hommes, des intelligences d’élite, des savants, des génies même, au caprice, au bon vouloir d’un être qui, dans un moment de gaieté, de folie, d’ivresse ou d’amour, n’hésitera pas à tout sacrifier pour sa fantaisie exaltée, dépensera l’opulence du pays péniblement amassée par tous, fera hacher des… Maupassant et la politique moderne

Nerval et la fin de la France druidique

Nerval et la fin de la France druidique « …nous ne faisions que répéter d’âge en âge une fête druidique survivant aux monarchies et aux religions nouvelles. » Sylvie a émerveillé des générations de lectrices et de lecteurs de sensibilité médiévale et romantique. C’est que ce bref roman conte la fin de la France initiatique et irréelle. Ce qui avait pu rester va être détruit (cf. Balzac qui décrit le processus dans toute son œuvre, du passage de cette France des druides et des chevaliers à celle des Macron) ou réduit à l’état de spectacle ou d’illusion (cf. cette fascination pour le théâtre ou les… Nerval et la fin de la France druidique

Tocqueville et la fin du voyage (en Amérique)

Tocqueville et la fin du voyage (en Amérique) « A mesure que nous avancions, le but de notre voyage semblait fuir devant nous.» Tocqueville n’a pas fait que de l’analyse en voyageant en Amérique ; il a aussi fait du tourisme avec son ami Beaumont et son bref journal de voyage est un des plus beaux et plus durs qui soient ; car le style incomparable de notre artiste romantique se heurte au mur de briques du puritain américain qui va détruire le monde. Chercher la nature façon Thomas Cole et Alfred Bierstadt (découvrez l’école de Hudson) est déjà dur ; en effet : Les… Tocqueville et la fin du voyage (en Amérique)

Spengler et le tournant vers la mort

Spengler et le tournant vers la mort On va reparler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens agonisent depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… les grands penseurs enracinés américains (Madison Grant notamment) ont aussi vu ce risque : la liquidation du paysan-soldat républicain heureux dans le monde de la ville, de la consommation et de l’industrie. Dans mon recueil sur les penseurs allemands j’ai souligné cette haine et cette peur du monde moderne et de la catastrophe qu’il amène ; on les retrouve chez tous les grands penseurs allemands ou autrichiens, y compris certains juifs.… Spengler et le tournant vers la mort

Barzun et l’invention de la réalité par la presse

Barzun et l’invention de la réalité par la presse La presse invente une réalité dans laquelle baigne l’humanité. On voit en Amérique, partie la plus avancée sur le plan technologique, qu’une bonne partie de la population arrive à s’extraire du simulacre de réalité (mais la réalité peut-elle être autre chose, Ô Maya ?) et commence à comprendre. Mais elle même s’adresse au réseau, à la matrice. Les vieux médias vont sans doute crever en Amérique (en France ils sont fonctionnarisés-donc-increvables) mais ils sont remplacés par sans doute pire qu’eux, ce que la vieille garde démocrate, par la voix des frères Coen, avait nommé l’Idiocratie. Le… Barzun et l’invention de la réalité par la presse

Gougenot des Mousseaux et l’avènement du mondialisme

Gougenot des Mousseaux et l’avènement du mondialisme La mise en place du mondialisme technologique évoque bien sûr l’apocalypse. Même sans être de culture juive ou chrétienne, on peut comprendre (y compris le chien Rantanplan) qu’il se passe quelque chose d’abominable en ce moment à mi-chemin entre contrôle et extermination. Le penseur Roger Gougenot des Mousseaux (1805-1876) publie en 1865 un livre sur les démons. Ce fanatique chrétien, comme on dirait aujourd’hui, se rapproche du Dostoïevski, théologien de la fin. Une minorité folle va terrasser, réduire et dominer un troupeau sans âme et sans défense. Nous y sommes. Dans son dernier chapitre, Gougenot (ancien camérier de… Gougenot des Mousseaux et l’avènement du mondialisme

Sur la proximité de Trump et de l’ancien JMLP

Sur la proximité de Trump et de l’ancien JMLP Mon éditeur Thierry Pfister écrivait dans son inépuisable Lettre ouverte à la génération Mitterrand qu’on trouvait dans les textes du Front National « une profonde imprégnation reaganienne » (p. 61). Comme il avait raison et comme la génération Mitterrand ne quittera jamais le pouvoir avec le bébé Barnier et les bâtards du social-centrisme euro-centré… Mais passons. L’important ici est de rappeler que le FN de la grande époque, jusqu’au suicide du « détail » puis de la guerre en Irak (le FN se retrouva aux côtés des écolos et des communistes…) avait une dimension typiquement américaine… Sur la proximité de Trump et de l’ancien JMLP

Trump et le miracle américain

Trump et le miracle américain J’avais insisté il y a quelques semaines sur le déclin du Deep State américain. Il semblait en effet en perdition, avec ses attentats loufoques, son déclin télé, son effondrement Biden-Kamala ou le départ de Nuland. La contre-attaque médiatique de la droite américaine avec Tucker, Rogan et Musk (c’est plus un surhumain nietzschéen qu’un transhumain Harari celui-là) a été prodigieuse et a balayé toutes les vieilles gardes. On parlait avec Philippe Grasset du CV prodigieux de notre chouchou hawaïenne Tulsi Gabbard et on se rendait compte que cette élite, y compris le présentateur de Fox News d’origine norvégienne, ont des CV… Trump et le miracle américain

John Coleman et le programme des 300

John Coleman et le programme des 300 La France est en train de crever et l’Espagne de se noyer, tout cela comme on sait sur ordre. Toute la classe politique est complice, surtout et y compris l’extrême-droite sous contrôle. Quant aux médias… Passons. Au début des années 90 dans son ouvrage légendaire John Coleman évoque le dépeuplement des pays blancs occidentaux, la famine, la pénurie, la fin de l’eau, l’invasion migratoire, la disparition de l’électricité, les guerres d’attrition en Europe, la confiscation du logement, l’interdiction de déplacement ; mais aussi le contrôle de l’argent par la technologie et la liquidation en conséquent. Instrument génocidaire de… John Coleman et le programme des 300

Maurice Strong et la volonté génocidaire de l’élite

Maurice Strong et la volonté génocidaire de l’élite Dans les années 70 les cerveaux anglo-saxons et malthusiens du dépeuplement se mettent à l’œuvre : on a Kissinger (n’était-il pas devenu à cent ans une bouche inutile ?) et David Rockefeller qui accélère le tempo en créant la Trilatérale (Nelson est vice-président…). On a Licio Gelli et le Club de Rome qui annonce comme dans les films de SF (Soleil vert, Rollerball…) ce qui va se passer. Reprenons William Engdahl, un des rares analystes à avoir une approche historique de nos problèmes (voyez son analyse de la longue guerre des Anglo-saxons contre l’Allemagne après Sedan…) :… Maurice Strong et la volonté génocidaire de l’élite

Hugo et Nietzsche face au rétrécissement des hommes

Hugo et Nietzsche face au rétrécissement des hommes On a découvert Quatre-vingt-treize grâce au texte d’un camarade espagnol ; et cette sensationnelle tirade du vrai héros du film (sic), le marquis de Lantenac. Tout cela nous rappelle que Victor Hugo est un des plus grands génies du monde, et que l’homme qui rit, qui a inspiré le Joker de Batman (pas moins) est le roman préféré d’Ayn Rand et de tous ceux qui rêvent d’histoire fantastique et expressionniste (revoir le jeudi de Chesterton et découvrir l’adaptation sensationnelle de Paul Léni, aux temps héroïques du cinéma muet). Lantenac annonce l’essentiel : la France va devenir petite.… Hugo et Nietzsche face au rétrécissement des hommes

Sur Nietzsche et sa russophilie paradoxale

Sur Nietzsche et sa russophilie paradoxale Peut-on admirer les russes sans les aimer ? C’est ce que fait Nietzsche, et plus d’une fois. En feuilletant pour la millième fois de ma vie le Crépuscule des idoles, je tombe sur des phrases qui marquent une certaine admiration de Nietzsche pour la Russie, et qui rejoint le fondamental § 251 de Par-delà le bien et le mal ; et ça donne (§ 22) : « Les hommes méchants n’ont point de chants. » D’où vient que les Russes aient des chants ? » C’est en plus la grande époque de la musique russe avec Moussorgski, Borodine, Rimski-Korsakov… Sur Nietzsche et sa russophilie paradoxale