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Vite, vite, plus que quelques jours pour attaquer…

Vite, vite, plus que quelques jours pour attaquer John Bolton, fameux ancien ambassadeur US à l’ONU et réputé pour se situer à l’extrême droite de la droite des neocons, vient de faire des déclarations enflammées : Israël n’a plus que huit jours, peut-être même trois seulement, pour attaquer l’Iran, sinon il sera trop tard. Selon le rapport de Huffington.News le 17 août 2010: «As Bolton told the Fox Business Network: Once that uranium, once those fuel rods are very close to the reactor, certainly once they’re in the reactor, attacking it means a release of radiation, no question about it. So if Israel is going… Vite, vite, plus que quelques jours pour attaquer…

START-II en perspective (américaniste)

Du côté US, la réaction au traité START-II est marquée en général par la profusion et la confusion des analyses. Cette remarque fait pendant au texte précédent, «START-II en perspective (russe)», de ce même 1er avril 2010. Le texte auquel nous nous attachons est celui de GlobalSecurity Newswire.org, du 30 mars 2010. Un simple extrait, qui ne nous dit rien de précis, mais tout de la confusion, des contradictions et des polémiques qui nous attendent. «The Obama administration, though, said the treaty includes no binding limitations on U.S. missile defenses. The presidents met in July, and they made it very clear that there is an… START-II en perspective (américaniste)

Folies pakistanaises

L’Afghanistan étant devenu une grande stratégie dans la pensée américaniste, et ayant vu son théâtre s’étendre d’une façon absolument affirmée au Pakistan (concept dit AfPak, introduit par l’administration Obama), les ennuis vont avec. Ils deviennent considérables, avec le facteur nucléaire qui entre en jeu, et toutes les spéculations qu’on imagine. Cette aggravation des conceptions semble effectivement accompagner nécessairement la spéculation stratégique ainsi alimentée. Le résultat général d’une politique dont le but implicite fondamental était l’apaisement des conflits, jusqu’à un désengagement, aboutit pour l’instant à une aggravation manifeste et la menace d’une perte de contrôle. Le site WSWS.org s’interroge, ce 5 mai 2009, sur les intentions… Folies pakistanaises

Le jugement surprenant (est-ce bien sûr?) de John Bolton

Le Financial Times a l’habitude d’organiser, après la publication de certains articles de contributeurs extérieurs, des débats entre les auteurs et les lecteurs. Ce fut le cas pour John Bolton, à propos de son article du 31 juillet sur les relations entre les USA et le Royaume-Uni avec l’arrivée de Gordon Brown à la tête du gouvernement UK. Nous avons effectivement parlé de cet article en même temps que d’ un autre, allant dans le même sens, d’Irwin Stelzer. Le débat Bolton-public sous les auspices du FT a donc eu lieu le 6 août. Nous confirmons à cette occasion ce que nous ressentons de l’intervention… Le jugement surprenant (est-ce bien sûr?) de John Bolton

Bolton parle-t-il pour Cheney ?

Un signe de l’importance qu’il faut notamment accorder au commentaire de John Bolton dans le Financial Times du 31 juillet se trouve dans ce commentaire de Jim Lobe, le 2 août sur son site LobLog.com, sur le commentaire de Bolton ; et, aussi, importance confirmée par la reprise de cette même réaction de Lobe par Steven C. Clemons, ce même 2 août, sur son site TheWashingtonNote.com (Clemons : «Jim Lobe has written a terrific response to the stridently arrogant op-ed, Britain Cannot Have Two Best Friends, by John Bolton in yesterday’s Financial Times») Dans les deux cas, on remarque deux choses : D’une part, le… Bolton parle-t-il pour Cheney ?

Le piège de Menwith Hill

Le piège de Menwith Hill 5 août 2007 Nous allons tenter de prolonger et d’approfondir la réflexion concernant cette affaire de Menwith Hill, qui a soulevé au Royaume-Uni fureur et accusations de trahison. Cette affaire soulève un aspect technique essentiel, mis en évidence par les Américains eux-mêmes, sur la question de savoir à quoi sert ce réseau anti-missiles actuellement en gestation. Les officiels et les militaires britanniques sont eux-mêmes assez mal à l’aise, sur deux points essentiellement : l’affirmation (la tentative d’affirmation) de la souveraineté britannique sur l’ensemble Menwith Hill-Fylingdales (des stations d’écoute qui sont théoriquement sous le contrôle de la RAF et du GCHQ,… Le piège de Menwith Hill

Construction des fondements du soupçon US

Construction des fondements du soupçon US 3 août 2007 revenons sur deux textes récents, exprimant les opinions de deux analystes extrémistes US, proches ou très proches des néo-conservateurs, mais aussi très influents à Washington en général. Leurs analyses ont donc du poids. En plus, elles disent la même chose sans invective particulière, sur un sujet spécifique dont le traitement par ces deux auteurs ne souffre ni d’illogisme, ni de passion excessive, ce qui est inhabituel chez eux. On remarquera comme points de départ qu’il y a une sorte de concertation entre eux et que le sujet en est précisément calculé, et que l’argument n’est pas… Construction des fondements du soupçon US

Les conseillers du “modéré” Giuliani

Parmi les candidats à la présidence républicaine, Rudy Giuliani est certainement l’un des mieux placés. En général, on a tendance à l’étiqueter comme plutôt assez modéré, l’étiquette d’extrémiste en matière de politique étrangère étant réservée, avec quelques autres, à John McCain dont la campagne est en chute libre. Pourtant, Giuliani mérite le coup d’il. On trouve parmi ses conseillers ou consultants en matière de politique étrangère des amis bien connus. Parmi eux: John Bolton, Norman Podhoretz. Cela conduit assez naturellement et assez justement Jim Lobe à développer l’hypothèse, sur son site le 11 juillet, que Giuliani pourrait finalement s’avérer être le véritable candidat du Likoud… Les conseillers du “modéré” Giuliani

GW et Kim, même triste combat

Après avoir, selon les meilleures sources, frôlé l'apocalypse à plusieurs reprises l'année dernière, la crise nord-coréenne se dégonfle piteusement ou heureusement c'est selon. Les commentateurs MSM se trouvent obligés de mettre GW Bush, président des USA, et Kim Jong Il, dictateur notoire, crasseux et décoiffé, dans la même galère, — celle des batailles ratées et des retraites honteuses. Ainsi l’accord USA-Corée du Nord termine-t-il, temporairement ou pas c’est selon, d’une manière piteuse une crise à répétition, et autant de fois gonflée artificiellement. L’entame de l’article de David E. Sanger sur le sujet, aujourd’hui dans l’International Herald Tribune, donne la mesure de la chute de la… GW et Kim, même triste combat

Bye bye, Bolton

Après tout, avec Bolton, il suffit de renverser les titres (celui-ci après notre «Bolton, bye bye» du 11 novembre). La prétention de GW de conserver Bolton comme ambassadeur US à l’ONU, sa tentative de faire passer sa confirmation avec le 109ème Congrès républicain dans ses dernières semaines, avant l’arrivée du nouveau Congrès démocrate (1er janvier 2007), étaient plutôt dérisoires. Sur Bolton, les démocrates avaient fait comprendre qu’ils ne céderaient pas, et même certains républicains : il s’agissait bien autant de vindicte personnelle que de politique, tant l’ambassadeur US à l’ONU s’est fait d’ennemis acharnés parmi ses adversaires politiques, et aussi un nombre non négligeable parmi… Bye bye, Bolton

Bolton, bye bye

L’étonnant et exotique John Bolton, survivant de la race en voie d’extinction des néo-conservateurs, actuel ci-devant ambassadeur des USA aux Nations-Unies, a toutes les chances (?) de devoir quitter son poste au 1er janvier 2007. Le Congrès démocrate (janvier 2007) n’en veut pas et les démocrates feront tout pour bloquer sa confirmation d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, même les républicains ne sont pas unanimement pour sa confirmation. Ainsi que le note The Independent : «The beleaguered George Bush looks certain to lose another senior appointment his controversial envoy to the United Nations, John Bolton. »The administration’s only real hope of reconfirming Ambassador Bolton… Bolton, bye bye

Le premier désaccord GW-Condi ?

La crise libanaise et la guerre entre Israël et le Hezbollah marquent le premier désaccord important entre le président GW Bush et sa secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, selon Insight Magazine du 8 août. Selon Insight Magazine : « The U.S. response to the Israeli-Hezbollah war was said to have divided both the administration as well as the family of President George W. Bush. At the same time, it marked the first time since Ms. Rice became secretary of state that the president has overruled her. For the last 18 months, Condi was given nearly carte blanche in setting foreign policy guidelines, a senior government source… Le premier désaccord GW-Condi ?

La “scène diplomatique” : une odeur de carnage

Très intéressant article de Mark Perry and Alastair Crooke sur le site Atimes.com, en date du 8 août, sur l’évolution de la situation diplomatique à l’ONU, entre la France et les USA. Le titre nous indique le climat : « The loser in Lebanon: The Atlantic alliance », non pas l’OTAN perdante par rapport à son rôle ou son absence de rôle dans une force multinationale au Liban, mais par rapport à la cohésion entre Européens et Américains. Ce que nous disent Perry-Crooke, c’est que la résolution en cours de discussion est une sorte de demi mesure faite pour contenir les désaccords, ou plutôt les… La “scène diplomatique” : une odeur de carnage

Bolton a-t-il son propre agenda ?

Il ne faut surtout jamais désespérer de John Bolton, l’ambassadeur US à l’ONU et politiquement situé à l’extrême droite des néo-conservateurs. Bolton n’a pas vraiment accepté le tournant de la diplomatie US, dans la mesure où ce tournant peut réellement être considéré comme une défaite de la politique US et une mise en retrait de la politique d’attaque militaire contre l’Iran. Paul Craig Roberts estime aujourd’hui sur Antiwar.com que Bolton « is using [his UN] platform to push America into war with Iran ». Roberts cite l’article du Financial Times du 9 juin, où Bolton, interviewé, clame hautement que l’accord avec l’Iran en train d’être… Bolton a-t-il son propre agenda ?

Iran : Bolton (et l’Amérique) entre en piste

Iran : Bolton (et l’Amérique) entre en piste 6 mars 2006 L’ambassadeur américain à L’ONU, John Bolton, se signale par des confidences et déclarations diverses sur l’Iran. C’est de bonne guerre, façon de parler, au moment où la question du nucléaire iranienne est transmise de l’IAEA vers l’ONU. Ce n’est pas une surprise non plus : Bolton est égal à lui-même, plus que jamais prophète d’une attaque contre l’Iran. Lors de deux interventions, Bolton a évoqué la possibilité d’une attaque contre l’Iran : • D’abord en présence d’une délégation parlementaire britannique à Washington. L’un de ses membres a rapporté cette déclaration de Bolton: « They… Iran : Bolton (et l’Amérique) entre en piste

La question des droits de l’homme sépare les USA et l’Europe et laisse les USA isolés

La question des droits de l’homme, posée comme elle l’est aujourd’hui, est d’une importance politique objective radicalement moindre que ne l’avancent les analystes qui lui font jouer ce rôle. Elle est considérée par les dirigeants politiques d’abord pour son effet médiatique et, le plus souvent, utilisée comme un faux semblant. L’efficacité de cette politique dans la situation actuelle est largement contestable à cause de cette façon de l’aborder qui privilégie l’effet aux dépens des résultats. Plutôt qu’en parler beaucoup, il serait préférable de suivre des politiques plus équilibrées, moins brutales, qui aboutiraient à des situations dont les contraintes conduiraient à des transgressions beaucoup plus réduites… La question des droits de l’homme sépare les USA et l’Europe et laisse les USA isolés

Villepin à l’ONU, ou le regard de la France vers l’extérieur

Villepin à l’ONU, ou le regard de la France vers l’extérieur 14 septembre 2005 Si le destin a le goût de l’ironie et le sens du politique, il doit considérer avec une satisfaction discrète l’épisode de l’hospitalisation du président français. Un directeur de communication machiavélique n’aurait pas imaginé mieux. Cela dit, tous nos vux de repos et de prompt rétablissement au chef de l’État. On dit et répète que Jacques Chirac n’a plus aucune chance dans l’élection présidentielle pour 2007, même d’y figurer, dans tous les cas s’il en a ou en avait le projet. Son alerte de santé rend cet effacement à la fois… Villepin à l’ONU, ou le regard de la France vers l’extérieur

John Bolton, le profil psychologique d’un temps historique

Bolton, psychologie d’un temps historique 18 avril 2005 — Les auditions de confirmation de la nomination de John Bolton comme ambassadeur des USA à l’ONU ont commencé le 9 avril et devraient se terminer le 21 avril par le vote des sénateurs de la Commission des relations extérieures du Sénat (à moins d’une nouvelle décision d’allongement, après une première décidée à la fin de la semaine dernière). Les témoignages qui s’accumulent sont extraordinaires parce qu’ils concernent, pour la plupart et certainement pour les plus étonnants, le comportement personnel de Bolton. (Pour toutes les informations sur cette session de la commission sénatoriale, et sur John Bolton,… John Bolton, le profil psychologique d’un temps historique

Le Kuomintang se balade à Pékin

Le Kuomintang se balade à Pékin 2 avril 2005 La visite à Pékin d’une importante délégation du Kuomintang, le parti historique de Tchank Kaï-check, raisonne bien curieusement dans l’ambiance d’affrontement caractérisant les analyses occidentales et transatlantiques des relations Chine-Taïwan. Le Kuomintang est actuellement dans l’opposition à Taïwan, et la visite de la délégation à Pékin est dénoncée avec fureur par le parti au pouvoir. Jonathan Watts, du Guardian, met en évidence le caractère surprenant de cette visite. « Given the timing, the visit to Beijing today of Chiang Pin-kung, the Kuomintang vice-chairman, might have been dismissed as an April fool’s joke. Instead, it was loaded… Le Kuomintang se balade à Pékin

Wolfowitz s’en va, une époque s’achève…

Wolfowitz s’en va, une époque s’achève 18 mars 2005 Au contraire de la nomination de Bolton à l’ONU, qui constitue une affirmation offensive du renouvellement de la politique unilatéraliste US, le départ de Paul Wolfowitz du Pentagone à la direction de la Banque Mondiale marque plutôt la fin d’une époque. Per se, la nomination de Wolfowitz est étrange. Comme on peut le voir dans tous les commentaires critiques, comme celui de Jim Lobe, Wolfowitz n’a aucune qualification pour ce poste, certainement pas technique, et pas davantage du point de vue idéologique (tiersmondiste, Wolfowitz ?). (Mais cette absence de qualification est peut-être en soi une recommandation,… Wolfowitz s’en va, une époque s’achève…

Rice est lasse

Rice est lasse 14 mars 2005 Washington use son homme, et sa femme par conséquent, quand c’est le cas. C’est un signe peu encourageant pour une nouvelle administration, avec un (une) nouveau (nouvelle) secrétaire d’État, quand celle-ci, comme Condi Rice, donne des signes certains de lassitude (plus que de fatigue, nous parlons d’une lassitude de l’esprit). Tiendra-t-elle quatre ans? Partira-t-elle avant? Déjà, sa nomination pour succéder à Powell a été entourée de rumeurs selon lesquelles c’est l’insistance de son Président qui l’avait décidée; lorsque le Président insiste comme GW semble l’avoir fait, on ne peut refuser. Cela n’empêche que la secrétaire d’État est lasse. Voyons… Rice est lasse

La démission somme toute discrète de Douglas Feith

La démission somme toute discrète de Douglas Feith 29 janvier 2005 L’annonce de la démission (effective cet été) de Douglas Feith, n°3 du Pentagone, a provoqué assez peu de réactions et de commentaires. Pourtant, cet homme, ultra-neocon (disons, à l’extrême droite dans le mouvement néo-conservateur), était, au Pentagone, l’archétype de l’investissement de l’appareil du gouvernement par cette tendance idéologique, encore plus que Paul Wolfowitz. Du moins le paraissait-il (on verra plus loin comment il faut nuancer ce propos). Il y aurait dû avoir des commentaires, des analyses, accompagnant son départ (le regrettant ou le saluant, c’est selon). Cette absence est en elle-même un fait significatif.… La démission somme toute discrète de Douglas Feith

La surprise de Washington

La surprise de Washington 8 janvier 2005 Bob Zoellick, lorsqu’il était (hier encore) représentant des USA pour le Commerce (USTR), avait une excellente réputation. Ses liens de bonne entente, voire d’estime, avec Pascal Lamy (Commissaire européen pour le commerce jusqu’en novembre 2004), étaient connus. Zoellick avait coutume de confier à Lamy qu’il était limité dans ses capacités d’action pour les négociations commerciales, « par la bande de fous qui tiennent l’administration à Washington ». Ces détails archi-connus suffisent à mesurer la surprise que constitue la nomination de Zoellick comme n°2 du département d’État, aux côtés de Condoleeza Rice. On recommandera l’excellent texte d’analyse de Jim… La surprise de Washington

Chavez dans un fauteuil

Chavez dans un fauteuil 17 août 2004 — En 1953, l’Iran tomba comme un fruit mûr dans l’orbite US, grâce à l’action de la CIA, éliminant Mossadegh et mettant à sa place un jeune Pahlevi Shah tremblant de frousse ; en 1954, la même CIA organisa prestement son affaire, pour éliminer un gouvernement guatémaltèque nettement >pas assez à droiteany element of fraud.< Earlier, Carter declared his confidence that >the results of the elections will be more satisfactory than what we had in Florida in 2000.tout ou rienanti-américanisme démocratique