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Trump, l’alchimiste de l’autodestruction

Trump, l’alchimiste de l’autodestruction Premier constat u-ni-ver-sel : si Trump n’existait pas, il serait urgent de l’inventer, même avec des pièces usagées. Nul, à part l’Architecte Divin qui règle notre destin et l’infrastructure de ce destin, ne serait capable de trouver un tel instrument pour se donner toutes les chances de radicalement réussir le grand’œuvre de la transmutation de la vile surpuissance en la triomphante autodestruction du Système. Sa performance (celle de Trump, pas de l’Architecte Divin, quoique…) dans la charmante résidence de Charlevoix, dans ce Québec qui rassemble tous les paradoxes et les contradictions de notre marche vers cette modernité qui semble n’avoir pour… Trump, l’alchimiste de l’autodestruction

Des incartades de Kim au désordre de Trump

Des incartades de Kim au désordre de Trump D’abord, décrivons l’évolution de la position du Pentagone concernant la crise nord-coréenne et bien entendu le sommet Kim-Trump de Singapour, essentiellement par rapport aux mesures US et surtout dans le cadre des positions militaires US en Corée du Sud. • Le 28 avril 2018, le secrétaire à la défense Mattis déclare qu’un retrait >de forces US < (de >certaines forces USavec les amis< (entendez, la Corée du Sud). • Le 9 mai 2018, Mattis déclare que la question du retrait des forces US (ou >de certaines forces US>, peut-on comprendre à demi-mot), >n’est pas sur la tablecoup… Des incartades de Kim au désordre de Trump

Embrassez vous par millions !

Embrassez vous par millions ! Une fois, je suis allé me promener avec un ami et sa compagne, que je n’avais jamais rencontrée auparavant. Elle était très passionnée et, après un moment, notre conversation entre elle et moi est devenue très vive. Nous parlions en anglais, et mon ami dont l’anglais est sommaire s’est senti exclu. Après quelques efforts infructueux pour entrer dans le cours de la conversation, il lui est venu l’idée, comme ça, au milieu de la rue, de baisser son pantalon et de se lamenter. Cela a provoqué chez sa petite amie et chez moi un embarras immédiat … et elle et… Embrassez vous par millions !

Insultes et guerre ouverte UE-Trump

Insultes et guerre ouverte UE-Trump On a remarqué le discours de Federica Mogherini, le 11 mai 2018 à l’Institut Universitaire Européen de Florence. Son attaque contre Trump, – bien que le président des USA n’ait pas été nommé, – a été particulièrement violent. « Il semble que crier, hurler, insulter et intimider, détruire systématiquement et démanteler tout ce qui existe soit l’état d’esprit de notre temps. Alors que le secret du changement, – car nous avons sans aucun doute besoin de changement, – n’est pas de dépenser toute notre énergie à détruire tout ce qui existe, mais plutôt à construire des choses nouvelles. Cette impulsion… Insultes et guerre ouverte UE-Trump

Le tournant de Paul Craig Roberts

Le tournant de Paul Craig Roberts On connaît Paul Craig Roberts (PCG). D’apocalyptique et ferme soutien de Poutine et de la Russie qu’il était notamment et précisément à partir de février 2014 (le >coup de Kiev>), il était resté apocalyptique mais de plus en plus critique de Poutine jusqu’à le considérer presque avec mépris dans ses derniers écrits pour constamment céder à la fureur américaniste, ou plutôt refuser de riposter à mesure. (Voir encore le 2 mai 2018.) Mais voilà qu’il se transforme brusquement en apologiste mesuré de Poutine (le côté apocalyptique demeure chez PCG, ce n’est cela qui nous intéresse) en constatant que, finalement,… Le tournant de Paul Craig Roberts

La fascination pour la guerre

La fascination pour la guerre La sortie des USA du JCPOA (traité nucléaire avec l’Iran) est un événement attendu et également un grand événement formidablement déstabilisant ; comme tout >grand événement attendunormalThe Field of Fight: How We Can Win the Global War Against Radical Islam and Its Alliesla fascination pour la guerre< depuis quarante ans (alors que l’hostilité antirussiste représente >la fascination pour l’hégémonie< passant par l'élimination de tout concurrent qui pourrait prétendre à un excepttionnalisme qui est réservé aux USA). L'Iran n'est pas un concurrent des USA, il est un chiffon rouge agité devant le buffle furieux que sont les USA, ou disons le… La fascination pour la guerre

Corée, Prix Nobel du désordre ?

Corée, Prix Nobel du désordre ? Le sommet entre Trump et le président nord-coréen Kim est donc à prévoir d’ici les 3 à 4 semaines qui viennent et les déclarations de Mike Pompeo, le nouveau secrétaire d’État qui a rencontré Kim, sont très optimistes, – certains diraient, qui connaissent Pompeo, >trop optimistes pour être honnêtesLa crise libyenne enseigne à la communauté internationale une grave leçonune tactique d'invasion pour désarmer le paysLa RPDC ne mettrait en aucun cas ses armes nucléaires et ses missiles balistiques sur la table des négociations et ne reculera même pas d'un pouce de la force nucléaire qu'elle aura choisie si la… Corée, Prix Nobel du désordre ?

Défilé de printemps

Défilé de printemps Quand est interrogée la nature de l’attaque la Syrie la nuit du 13 avril par trois puissances occidentales, l’amirale remorquant dans son sillage les deux supplétives, vient à l’esprit qu’il s’agit d’une pitrerie arrangée par des galopins. Personne (aucun observateur sérieux) n’a accordé foi au prétexte allégué de l’emploi d’une arme prohibée par l’armée arabe syrienne, tant sa fabrication fut grossièrement impudente, à la mode shutzpah (*). Une série de circonstances ont enfermé les protagonistes dans cette intervention mue par la volonté de ‘punir un lâche assassin de son peuple par des armes chimiques’. Piteuse tragédie sans héros au déroulement implacable. Son… Défilé de printemps

Notes d’un promeneur au bord des abysses

Notes d’un promeneur au bord des abysses 14 avril 2018 – Ainsi donc, l’attaque a bien eu lieu et, il faut aussitôt le noter, bien plus vite qu’on ne le prévoyait selon le climat qu’on percevait, après un début de séquence (week-end dernier) où l’ont attendait d’abord une attaque immédiate et masive avant de voir les chicayas s’installer. Marco Marjanovic, de Russia Insider, y voit le triomphe de la thèse des >modérésprésident Mattisla majoritécrise du pouvoir< à >D.C.-la-follecapo< de la mafia. » La lourde charge de la preuve Ce désordre intérieur si significatif de la situation nous a déjà valu des épisodes assez comiques, lorsque… Notes d’un promeneur au bord des abysses

Notes sur le chaos-Trumpiste

Notes sur le chaos-Trumpiste 3 avril 2018 – Il s’agit de la dernière nouvelle de ce que nous nommons volontiers, pour ces Notes d’analyse, le >chaos-Trumpiste< (majuscule respectueuse), disons comme une sorte de version updated de notre >chaos-nouveau< (>chaos-nouveau.2.0< ?) ... La >nouvelle< est celle de la proposition, encore informelle mais déjà assez précise, de ce qu'on nomme également un >sommet>, comme aux temps bénis de la Guerre Froide historique, première du nom. « Le président américain Donald Trump a suggéré de rencontrer le dirigeant russe Vladimir Poutine à Washington, DC. Trump a fait cette offre lors d'un appel téléphonique entre les deux dirigeants, a… Notes sur le chaos-Trumpiste

Pas de “doctrine Trump” mais une “méthode Trump”

Pas de >doctrine Trump< mais une >méthode Trumpméthode Trumpméthode< justement : « Ainsi lorsqu’un super-faucons comme Bolton est appelé à un poste de cette importance, cela ne signifie pas nécessairement un tournant de la politique de Trump dans le sens voulu par Bolton, ou représenté par Bolton, mais cela pourrait aussi bien signifier qu’il s’agit d’un >opérateur< qui a plu à Trump pour des raisons insondables, et qui peut être aussi vite et cavalièrement >jetable< qu'un Tillerson ou qu'un McMaster si l'humeur du président en décide ainsi. » Ainsi n’y a-t-il pas de >doctrine Trump< mais plutôt une >méthode Trump

A Date Which Will Live in Lunacy

>A Date Which Will Live in LunacyA Date Which Will Live…> (comme disait Roosevelt à propos de Pearl Harbor, >A Date Which Will Live in InfamyA Date Which Will Live in Lunacy< ? Il y a des analyses de fond qui paraissent sur la >politique iranienne< de Trump, qui varient d'ailleurs dans les orientations, mais qui sont marquées en général par la stupéfaction la plus grande devant les caractères extraordinaires de ce discours, par sa forme, par l’étrangeté de son contenu. La façon dont Trump, ou sa plume de type >neocon-moronD.C.-la-follemarionnettemarionnette de Poutine< comme l'en accusait Hillary Clinton (tiens, où en est-elle, celle-là ?) mais… A Date Which Will Live in Lunacy

Un discours bien de son temps

Un discours bien de son temps Qui tient qui à la Maison-Blanche ? John Laughland commence son texte d’analyse du discours du président Trump par la phrase qui a fait fureur chez les tweeteurs, accompagnant les photos de cet auditeur parmi les officiels qui paraît effondré à l’audition du discours : « Nous sommes tous John Kelly. » Et il termine le paragraphe par cette question qu’il laisse sans réponse : « Le chef de cabinet du président américain ignorait-il ce que les plumes présidentielles avaient préparé ? » En d’autres mots, sempiternelle question : qui contrôle le président Donald Trump ? Ou encore :… Un discours bien de son temps

Le prisonnier de la Maison-Blanche

Le prisonnier de la Maison-Blanche Les mœurs en cours actuellement à >D.C.-la-folle< doivent nous permettre d'aborder sans frayeur ni ébahissement, sans ricanements de scepticisme ou signes d'une raison défaillante, cette question en apparence déraisonnable et terriblement >complotiste< : Trump est-il prisonnier à la Maison-Blanche ? Dans tous les cas, cette hypothèse a sa place dans l’extraordinaire charade qui se déroule sous nos yeux, sur le fait de savoir ce qu’est devenu le pouvoir aujourd’hui à Washington, qui l’exerce, dans quel sens et pour quels buts, s’il existe encore réellement, etc. Il semble être acquis que des personnalités proches de Trump durant sa campagne et plus… Le prisonnier de la Maison-Blanche

L’Iran de tous les dangers (suite)

L’Iran de tous les dangers (suite) Les dirigeants européens semblent de plus en plus rassemblés sur une posture d’hostilité complète à l’encontre de l’administration Trump. Si l’on écoute bien les bruits de couloir dans les institutions européennes, on comprend bien que, pour ces dirigeants, « Trump et Bannon, ce sont des ennemis absolus », comme susurre l’un de ces bruits. Il est difficile de savoir où mènera cette attitude, et si même elle est tenable longtemps, mais le fait est qu’elle existe, comme partout existent des positions d’hostilité intangibles… Cela n’empêche bien entendu pas des contacts (de la part des Européens) avec Washington D.C., y… L’Iran de tous les dangers (suite)

Le “côté sombre” du président-élu

Le >côté sombre< du président-élu 11 décembre 2016 – Souvent, quand le site dedefensa.org comme nous le connaissons est circonspect, indécis, méfiant et sans doute secrètement déçu sur l’instant, il s’abstient de réagir de crainte de céder à une réaction trop précipitée et laisse >un peu de temps au temps< pour permettre à une sorte de second regard sur les choses de se manifester ; c'est alors que le Journal-dde.crisis, s’il l’estime nécessaire et pertinent, prend le relais pour exprimer, lui, cette >réaction trop précipitée< qui, dans le cadre de la formule où la subjectivité a la plus grande place, ne craint pas de se… Le “côté sombre” du président-élu

Bolton, la première crise interne de Trump ?

Bolton, la première crise interne de Trump ? La variété des soutiens qu’a réunis Trump tout en restant un homme seul, – ce qui est la marque même de l’antiSystème qui rejette l’étiquette-Système pour le soutien en dépit des différences, – a fait craindre à mesure qu’il s’approchait de la victoire des difficultés non négligeables pour son gouvernement, à commencer par les nominations de son cabinet et de son administration. La nomination de Steve Bannon comme >conseiller stratégique< n'est pas une de ces difficultés parce qu'elle ne déchire pas le soutien à Trump, elle ne fait que relancer le spasme hystérique des anti-Trump. Par contre,… Bolton, la première crise interne de Trump ?

Trump face au temps court

Trump face au temps court Nous connaissons bien l’époque où nous nous trouvons ; la >lecture longueTylertemps court< en temps réel, soit les six premiers mois d'une administration Trump. (Nous mettons des guillemets à >Tylertemps courtdangersTylerTyler< est donc optimiste pour les six premiers mois de Trump, le >temps court< considéré dans toute sa durée. Il apporte de nombreuses précisions et une argumentation très structurée ; il est donc très utile pour accroître la connaissance que nous devons savoir des conditions et des circonstances précises d'une vision optimiste du >temps court< des débuts de Trump. Pour autant, même son texte n’écarte pas la sensation qu’on commence… Trump face au temps court

Ban Ki-Moon, dissident antiSystème

Ban Ki-Moon, dissident antiSystème Lorsque le Sud-Coréen Ban Ki-Moon prit ses fonctions de Secrétaire Général de l’ONU, en 2007, notre cœur ne déborda point d’enthousiasme mais la surprise n’était pas extrême. Il s’agissait d’un de ces hommes standard du Système, venu d’un de ses appendices exotiques, qui serait impeccable on ne pouvait en douter, qui se tiendrait bien droit avec une discrétion digne d’éloge dans >la ligne du Systèmeréformateur< de l'ONU (Bolton le dur va déployer toute sa brutalité pour changer l'ONU corrompue en une maison de verre vertueuse, — éventuellement plus conforme aux intérêts US), est une fable dans le genre qu'affectionne la machine… Ban Ki-Moon, dissident antiSystème

Bomb, bomb, bomb Iran”, le retour…

Bomb, bomb, bomb Iran, le retour… On devrait se rappeler qu’en 2007, le 20 avril 2007 pour nous, John McCain avait eu l’exquis à-propos de reprendre, lors d’un de ses discours, une chanson fameuse de sa jeunesse, des Beach Boys, dont le titre est Surfin’ USA, et, sur le même air, d’annoncer son programme : Bomb, Bomb, Bomb Iran. Traduction inutile, certes, et écho d’un temps où l’attaque contre l’Iran était littéralement au menu quotidien de tout politicien sérieux aux USA, dès lors qu’il était devant sa galerie. Là-dessus et le temps passant depuis cette époque de 2006-2008, l’on pouvait penser qu’après tant d’années (depuis… Bomb, bomb, bomb Iran”, le retour…

L’Iran et les principes d’identité et de légitimité

L’Iran et les principes d’identité et de légitimité Au moment où commençait le sommet du Mouvement des Non-Alignés (NAM) à Téhéran, l’ancien ambassadeur US aux Nations-Unies, l’ultra-dur et neocon John Bolton se trouvait à Tampa pour la convention du parti républicain. Il s’y trouvait, bien entendu, en ferme partisan de Mitt Romney, pour la résurrection d’une politique extérieure et de sécurité nationale maximaliste qui aurait été trahie sous la présidence Obama. Cette vision complètement surréaliste, puisque Obama est le parfait continuateur et accélérateur de la politique Bush en transformant ainsi la chose en une continuité en politique et en archétype de la politique-Système, méritait d’être… L’Iran et les principes d’identité et de légitimité

La garde SA (ou SS) de Mitt Romney

La garde SA (ou SS) de Mitt Romney L’excelllent et bien informé commentateur US Wayne Madsen décrit pour nous l’entourage de Romney, son apparatus de politique étrangère, cela, pour le cas où il serait élu, puisqu’on en parle. Aimablement, Wadsen compare ce groupe au Sturmabteilung du NSDAP de Hitler (qu’il n’identifie pas à la SA que ce terme désigne effectivement, mais à la SS, qui désignait l’organisation dite Shutzstaffel). Il s’agit bien entendu d’une image symbolique plus que d’une analogie historique précise Nous savons que la vertu de notre époque post-postmoderniste est en carton trempé et en acier mâché. Cela écrit sans conséquence, il faut… La garde SA (ou SS) de Mitt Romney

L’Egypte et ses narratives

La crise égyptienne s’installant dans une certaine durée, l’importance du pays étant avérée à bien des égards, les commentaires s’étendent et abordent désormais le domaine foisonnant des complots et des narratives. Justin Raimondo nous fait un petit résumé de la chose, ce 2 février 2011, en développant notamment deux narratives plus ou moins complotistes, la première par l’intermédiaire de John Bolton, en insistant cette fois sur des projets israéliens d’attaque contre l’Egypte, si Moubarak s’en va. («The Egyptian government, post-Mubarak, is not likely to attack Israel: indeed, the fear is that the Israelis may very well attack Egypt in a preemptive strike»). L’autre narrative rapportée… L’Egypte et ses narratives

“Ils nous haïssent…”

Nous avons choisi de nous attarder à un éditorial d’un quotidien US qui nous paraît caractéristique de l’évolution probable du sentiment d’une bonne partie de l’establishment washingtonien vis-à-vis de l’évolution égyptienne, d’une certaine façon, quelle que soit cette évolution égyptienne, parce que cette évolution washingtonienne serait le produit de l’extrémisme qui, depuis 9/11 (mais aussi depuis la guerre du Kosovo, malgré les contradictions entre les acteurs des deux événements), colore le sentiment général le plus offensif et le plus conquérant dans la capitale de la Grande République Il s’agit de l’éditorial du Washington Times du 1er février 2011, avec le titre «The Egyptians hate us,… “Ils nous haïssent…”