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L’esprit fermé à double tour

L’esprit fermé à double tour 8 mars 2007 Les supposés ou pseudo-grands esprits se rencontrant parfois par les chemins de traverse, deux articles du 7 mars du Financial Times tombent à pic pour compléter notre F&C du même jour, c’est-à-dire d’hier. Ils le complètent et, en réalité, l’amplifient jusqu’aux bornes de la caricature. Le ton imperturbable du FT ajoute au sel de la situation, à côté de laquelle l’état de l’hôpital Walter Reed fait figure de paradis psychiatrique. En décrivant hier la fermeture des esprits du Pentagone, de la bureaucratie et des généraux de l’USAF aux réalités du monde, nous ne croyions si justement écrire.… L’esprit fermé à double tour

Les Allemands voudraient bien botter en touche : les anti-missiles US dans l’OTAN pour calmer les Russes

Parmi les pays européens, l’Allemagne est certainement le plus inquiet des intentions US de déployer des bases du système BMD (Ballistic Missiles Defense) en Europe continentale (en Pologne et en Tchéquie, peut-être en attendant d’autres). Hier, le ministre allemand de la défense Franz Josef Jung a suggéré que l’OTAN prenne en charge ces systèmes BMD. L’intention est bien sûr de tenter d’apaiser la Russie sans se brouiller avec les USA. Selon DPA : «I think the development of such a system should be integrated into the NATO military alliance, Jung told reporters at the end of a meeting of European Union defence ministers in Wiesbaden,… Les Allemands voudraient bien botter en touche : les anti-missiles US dans l’OTAN pour calmer les Russes

… Alors, pourquoi pas des missiles anti-missiles pour les braves Tchèques?

Dans le feu de l’enthousiasme né pour les systèmes anti-missiles à Washington, les pressions sont aujourd’hui très fortes sur les anciens pays d’Europe de l’Est pour qu’ils accueillent des bases de missiles US. Jusqu’ici, la Pologne ne faisait pas un pli. Désormais, la Tchéquie est également l’objet de pressions considérables. Cette inflation du nombre de pays invités à participer au système, exclusivement en Europe de l’Est, est essentiellement un moyen pour le Pentagone d’assurer le soutien du Congrès et de l’administration pour le développement de son système anti-missiles dont les performances sont épouvantables, et la justification quasi-nulle. Cette poussée massive et qui se fait sans… … Alors, pourquoi pas des missiles anti-missiles pour les braves Tchèques?

Le dernier truc dont il faut être fier: la défense anti-missiles

Washington, le Pentagone, les médias, les experts, tout le monde est sur les dents. Depuis qu’on reparle du réseau des missiles anti-missiles à cause de la grotesque affaire des menaces d’interception du missile nord-coréen Taepodong-2, le dernier sujet à la mode à Washington est effectivement l’extraordinaire capacité d’interception du réseau BMD (Ballistic Missile Defense), ou plutôt de sa sous-section dite GMD (Ground-Based Midcourse Defense), qui est la seule à avoir réalisé le déploiement d’une poignée de ces braves choses. Victoria Samson et Robert Gard décrivent (pour UPI le 23 juin) ce nouveau sentiment washingtonien, en se demandant sur quel événement il peut bien être basé… Le dernier truc dont il faut être fier: la défense anti-missiles

BDM pentagonesques en Europe : on ne se bouscule pas au portillon

Ce que nous apprennent les deux textes joyeusement contradictoires réalité versus propagande, recueillis par nous dans notre rubrique Nos choix commentés, c’est que le nombre de pays européens partisans d’accueillir sur leur sol des stations anti-missiles du réseau américaniste BDM (Ballistic Defense Missiles) a fondu comme neige au soleil. En 2001, le Pentagone pointait sur ses tablettes : le Royaume-Uni sans aucun doute, l’Italie et l’Allemagne probablement, la Pologne sans consultation préalable nécessaire, éventuellement l’un ou l’autre de-ci de-là. Le Pentagone estimait n’avoir qu’un seul embarras : celui du choix. Aujourd’hui, on apprend, en passant, qu’il semble bien qu’il ne soit plus guère question du… BDM pentagonesques en Europe : on ne se bouscule pas au portillon