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La limite du contrôle des choses

La limite du contrôle des choses 7 janvier 2007 Est-ce la pendaison de Saddam qui marque le nouveau rythme (le momentum)? Ou bien la prise du pouvoir officielle des démocrates au Congrès des Etats-Unis? Faut-il un nouveau rythme, d’ailleurs, et n’est-ce pas la pente naturelle des choses qui poursuivent leur processus de dégradation? De nouveau, l’on observe une convergence d’événements qui pourraient mener à ce que nous désignerions comme le chas de l’aiguille et qui peut être également qualifié de moment de vérité, c’est-à-dire, une possibilité de plus d’un moment de vérité, puisqu’il y en eut avant dans ces temps exceptionnels et exceptionnellement riches en… La limite du contrôle des choses

Entre le SFO et BAE, c’est la guerre à l’ombre de Yamamah

Il s’avère de plus en plus difficile, pour BAE (et pour Blair dans la foulée) de sortir indemne de l’affaire de la décision abrupte du Premier ministre britannique, le 14 décembre 2006, d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) dans le scandale Yamamah. Une nouvelle enquête est lancée par le SFO contre BAE, cette fois concernant une tractation réalisée en 1999 avec l’Afrique du Sud (le choix par l’Afrique du Sud, contre l’avis de la force aérienne sud-africaine, de l’avion d’entraînement BAE Hawk). Le Guardian, également très impliqué dans l’appréciation critique à l’encontre de la firme BAE, détaille la décision du SFO de se lancer… Entre le SFO et BAE, c’est la guerre à l’ombre de Yamamah

Yamamah dans une autre perspective…

L’intervention de Tony Blair pour empêcher l’enquête sur le scandale Yamamah d’aboutir et d’impliquer des membres de la famille royale saoudienne bénéficie d’une nouvelle explication, d’une ampleur beaucoup plus ambitieuse que le reste. On notera d’ailleurs que cette nouvelle hypothèse peut très bien compléter ce reste-là plutôt que le contredire. Anatole Kaletsky, du Times, propose aujourd’hui l’explication que l’intervention de Blair répond à sa volonté de conserver de bonnes relations avec les dirigeants saoudiens dans la perspective d’une alliance modérée contre les chiites au Moyen-Orient, laquelle alliance pourrait déboucher sur une guerre commençant par une attaque contre l’Iran. Cette alliance inattendue réunirait les USA, Israël,… Yamamah dans une autre perspective…

Gordon Brown sort du bois… à pas comptés

Il semble qu’on puisse dire que le Chancelier de l’Echiquier Gordon Brown a commencé, avec la prudence qui le caractérise, son opération de repositionnement comme futur nouveau Premier ministre. Il s’agit d’un commentaire de Brown dans le Guardian et, surtout, d’un commentaire du Guardian à propos du commentaire de Brown. Le texte de Brown, uniquement axé sur une grandiose proposition médiatico-humanitaire (un grand programme d’éducation pour les enfants africains pour marquer l’année du bicentenaire de l’abolition du commerce de l’esclavage par le Royaume-Uni) est d’un intérêt très accessoire s’il n’est accompagné du texte du Guardian. Il s’agit, pour le second, d’un commentaire évidemment inspiré directement… Gordon Brown sort du bois… à pas comptés

Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

La politique britannique est aujourd’hui entrée dans une phase délicate. Le texte que nous citons beaucoup aujourd’hui, du chroniqueur Anatol Kaletsky, 4 janvier dans le Times, est aussi un message à Gordon Brown. Kaletsky, adversaire de Blair, est coutumier du fait (messages codés à Gordon Brown) dans ses colonnes ces derniers mois. Dans le cas présent, il s’agit pour Kaletsky d’avertir Gordon Brown d’éventuelles intentions de Tony Blair d’impliquer le Royaume-Uni dans une aventure iranienne. De ce point de vue surtout, la présence de Blair dans l’éventuelle aventure d’une coalition regroupant par ailleurs les USA, Israël et l’Arabie Saoudite ne surprendra pas. C’est une façon… Un avertissement de Kaletsky à Gordon Brown

Yamamah? La City n’apprécie pas vraiment

En un sens, le monde financier n’a pas beaucoup de goût pour les arguments de sécurité nationale et autres babioles à-la-Blair. On parle de ce qui a été avancé pour justifier l’abandon de l’enquête du SFO sur la corruption dans le cadre des contrats Yamamah avec l’Arabie. La City rechigne diablement. Le Financial Times signale, dans ses éditions d’aujourd’hui, une deuxième protestation d’un groupe financier fameux après la décision suscitée par le Premier ministre Tony Blair d’abandonner l’enquête du SFO dans l’affaire Yamamah. «Mark Anson, chief executive of Hermes [the UK’s biggest pension fund], which manages the BT Pension Scheme, on Friday wrote to Tony… Yamamah? La City n’apprécie pas vraiment

La “grotesque relationships” GW-Blair débattue comme un cas de lavage régulier du cerveau de la marionnette

Désormais, les relations entre Blair et son ami à la Maison-Blanche sont présentées régulièrement comme une sorte de cas-clinique de lavage régulier du cerveau du Britannique par l’Américain. C’est le cas avec le titre de The Independent de ce matin. Blair y est décrit comme réduit à tenter de prouver qu’il a de l’influence, sans le moindre succès évidemment puisque réduit également à un cerveau revu en permanence par GW Bush, perçu en la circonstance comme une sorte de Faust d’occasion : «Brainwashed’ Blair losing battle to prove his influence». Blair revient évidemment (bis) bredouille de son voyage au Moyen-Orient. Lequel voyage a d’ailleurs été… La “grotesque relationships” GW-Blair débattue comme un cas de lavage régulier du cerveau de la marionnette

Le JSF nous perturbe…

Le JSF nous perturbe 17 décembre 2006 Ne dissimulons pas notre surprise (certaines bonnes âmes diraient : notre déconvenue? Laissons parler les bonnes âmes’, elles ont tant à dire et, parfois, elles disent vrai). La signature à Washington, du Memorendum of Understanding (MoU) USA-UK sur l’avion de combat JSF, toutes affaires cessantes et toutes affaires réglées, nous a diablement pris par surprise. Nous voilà Gros-Jean comme devant, avec nos Faits & Commentaires d’il y a peu (9 décembre). Eh bien, c’est que nous n’avions pas trop ni tout prévu. Tout de même, nous avons pris le temps d’enquêter. Par exemple, cet avis d’une source britannique,… Le JSF nous perturbe…

L’enquête sur Yamamah arrêtée in extremis par Blair tout seul

Il apparaît que la décision d’arrêter l’enquête en Suisse sur le scandale Yamamah a été prise en catastrophe, par Blair lui-même, parce qu’elle était sur le point d’aboutir au cur du problème : l’implication directe de membres de la famille royale saoudienne. (Selon The Times du 15 décembre : The Prime Minister said that he took full responsibility for the decision to drop the Serious Fraud Office inquiry into bribery allegations involving arms manufacturer BAE Systems.») Il s’agit donc du cas exemplaire d’une enquête sur un énorme fait de corruption internationale arrêtée par le pouvoir politique mais plus précisément, on va le voir, par un… L’enquête sur Yamamah arrêtée in extremis par Blair tout seul

Yamamah” contre l’Etat de Droit

Yamamah contre l’Etat de Droit 15 décembre 2006 — Qui disait que Tony Blair n’était pas un homme d’Etat? Blair est un homme d’Etat, sans aucun doute ; reste à savoir de quel Etat il s’agit. Par rapport à la chansonnette qu’il nous interprète sur l’air de la vertu britannique et anglo-saxonne depuis quelques années, par rapport à ce qu’un chroniqueur français désigne comme Le monde enchanté de Tony Blair, Blair, son Etat et tout le toutim sont pathétiques et commencent à nous peser. Aujourd’hui est un grand jour. Aujourd’hui (hier), le Royaume-Uni, qui se considère en général, mais particulièrement et d’une façon emphatique depuis… Yamamah” contre l’Etat de Droit

Naufrage à toute vapeur du HMS Tony Blair

Naufrage à toute vapeur du HMS Tony Blair 15 décembre 2006 Ce fut, comme disaient les Beatles, a hard day’s night. Entre le scandale des pairies et l’arrêt de l’enquête sur les corruptions dans le contrat Yamamah, l’insubmersible Premier ministre Tony Blair sombre implacablement même s’il reste toujours à flots (paradoxe des temps virtualistes on coule mais on reste à flots, et sourire aux lèvres en plus). Nous aurions tendance (on en verra plus dans une future chronique) à ajouter à ces grosses affaires, pour éventuellement les lier, la signature inopinée et inattendue du MoU du JSF par les Britanniques. Le scandale des pairies, ou… Naufrage à toute vapeur du HMS Tony Blair

Un petit air de panique…

Un petit air de panique 8 décembre 2006 GW existe, nous l’avons rencontré. D’une certaine façon, le reste du monde (including Tony Blair et le reste de Washington avec ses salons peuplés de vieux sages) regarde le président US avec un air courroucé et stupéfait. Comment, il résiste? Il prétend, seul contre tous, et surtout contre les vieux sages dépêchés illico presto (quelques mois d’analyse) par Dad (Bush-le-vieux), contre tout cela, il prétend avoir raison? D’un autre côté, quand le vin est tiré il faut le boire. Evénement ordinaire transformé en événement extraordinaire, comme s’il y avait un événement, et pourtant, c’est le cas Quel… Un petit air de panique…

Le “Trident” et l’indépendance nationale selon Blair

Le Trident et l’indépendance nationale selon Blair 6 décembre 2006 Lundi, Tony Blair a plaidé devant les Communes en faveur de l’achat d’une nouvelle génération de systèmes d’arme nucléaires. Son argument principal a surpris : ces nouveaux systèmes sont nécessaires pour garantir l’indépendance britannique des USA. Le paradoxe (ou la duplicité de Blair, selon ce qu’on en jugera) est que ces systèmes nécessaires à l’indépendance britannique seront sans doute eux-mêmes américains. On s’en serait douté, tant l’évidence n’est, avec Tony Blair le virtualiste, jamais loin du paradoxe. Hier matin, The Independent annonçait la nouvelle de cette façon : «Tony Blair has argued that Britain needs… Le “Trident” et l’indépendance nationale selon Blair

De l’influence des vérités aussitôt dénoncées comme absolument non-conformes à la ligne officielle : Blair et les special relationships

On a vu l’horreur sans nom qu’ont suscité dans les différents milieux dirigeants et comme il faut les propos sacrilèges du Dr. Myers sur les special relationships. Les mesures idoines contre cet attentat contre la vérité officielle sont en préparation. Tout rentre dans l’ordre. Eh bien non, pas vraiment Le plus étonnant est qu’on trouve dans The Times (Sunday Times) de ce matin quelques observations qui montrent que, malgré le rejet catégorique, méprisant ou furieux, des affirmations du Dr. Myers, notamment dans ce même Times, celles-ci ont finalement eu un effet en profondeur. Elles ont instillé un doute supplémentaire dans un cas déjà douteux (l’influence… De l’influence des vérités aussitôt dénoncées comme absolument non-conformes à la ligne officielle : Blair et les special relationships

Le docteur Blair excédé par la réalité

Les mots qu’on relève dans les titres et phrases de présentation du Guardian, qui a choisi dans son texte principal de caractériser le sommet de l’OTAN de Riga par la performance on stage du Premier ministre et remarquable acteur de conviction Tony Blair, ces mots (soulignés en gras par nous) sont eux-mêmes remarquables. Ils nous en disent bien plus long qu’un très long commentaire plein de sérieux et d’objectivité : «Blair insists Nato is winning the war in Afghanistan» «PM surprisingly upbeat on progress of conflict.» «Tony Blair made the startling claim yesterday that Britain and other Nato members were winning the war in Afghanistan… Le docteur Blair excédé par la réalité

Yamamah” et la “réalité” psychopolitique

Yamamah et la >réalité< psychopolitique 30 novembre 2006 — Depuis 1985, le marché entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite surnommé Yamamah fait figure de serpent de mer des annales de la corruption. Il fait parfois, aussi, l’admiration secrète des concurrents de BAE tant il permit à la firme anglaise de vivre quelques années tranquilles sur cet impressionnant trésor de guerre (Yamamah, avec ses multiples ramifications d’accord triangulaire où s’inscrivaient des livraisons de pétrole, a rapporté indirectement et régulièrement à BAE un pactole impressionnant, en même temps qu’il couvrait d’ors divers les princes des sables arabiques). Parallèlement existait le sentiment qu’une >affaire< si audacieuse resterait également… Yamamah” et la “réalité” psychopolitique

Les tristes vérités des “special relationships

Les tristes vérités des >special relationshipsYamamahdocteur Miraclea senior State Department analystYo, Blair< moment, when the two leaders were recorded chatting during the G8 summit this year, had shown the Prime Minister to be in an >obsequious positiongave the lie to the idea of private British influenceBritain has moved closer to Europe, crab-like, and London is now much more like a European city — with European prices, I might add. But I think the British are still where they have been all along, unable to answer the fundamental question of ‘after Empire, what?’.Tony Blair could sound European on a good day, he could occasionally pronounce French… Les tristes vérités des “special relationships

Yamamah, du Typhoon au Rafale : cela devient sérieux

La querelle anglo-saoudienne sur les suites du marché Yamamah datant des années 1980 semble devoir atteindre un point de rupture. (La querelle est réapparue récemment et a pris il y a une semaine un tour pressant.) Des indications données par le quotidien The Independent de ce jour vont dans ce sens, appuyées sur l’annonce que les Saoudiens seraient sur le point d’annuler leur contrat portant sur 72 avions de combat Typhoon en faveur d’une commande de 24 à 36 Rafale français : «Fears are mounting that Saudi Arabia is about to cancel a £10bn deal to buy British-built Eurofighter Typhoon jets and purchase a rival… Yamamah, du Typhoon au Rafale : cela devient sérieux

Blix, le virtualisme anglo-saxon et la crise iranienne

Blix, le virtualisme anglo-saxon et la crise iranienne 27 novembre 2006 Hans Blix, l’ancien directeur de l’ONU pour l’inspection des systèmes d’arme irakiens et actuellement chef de la Commission on Weapons of Mass Destruction de l’ONU lance aujourd’hui une attaque contre les Britanniques, et les puissances nucléaires officielles, sur le sujet central de la crise iranienne. (Cette crise se poursuit même si elle est largement banalisée.) Il s’agit de la mise en cause de la politique nucléaire des pays autorisés par la coutume juridique étrange de leur position de force et de leur antériorité à posséder des armes nucléaires (cela ayant été transcrit en un… Blix, le virtualisme anglo-saxon et la crise iranienne

Tony Blair et sa longue bataille avec la désastreuse réalité

Autre rude combattant du virtualisme : le Britannique Tony Blair. De plus en plus en roues libres ces derniers temps. On sent qu’on prépare ses bagages. Alors, on se laisse aller à dire des choses. Son interview à Al Jazeera, avec la fameuse question sur le désastre irakien, a fait des vagues. Le voici donc à la manuvre. Tony Blair explique qu’en réalité il n’a pas dit ce qu’on a dit (et entendu) qu’il a dit, qu’en disant cela, c’était autre chose qu’il disait, que d’ailleurs il n’aurait pu dire ce qu’il a dit puisqu’il dit aujourd’hui que ce qu’on a cru qu’il disait hier,… Tony Blair et sa longue bataille avec la désastreuse réalité

L’Angleterre, l’Arabie, Yamamah, le Typhoon et “Dieu et mon Droit”

Il y a quelques semaines, nous signalions la réapparition du dossier du contrat Yamamah, entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite, dans les plus mauvaises conditions et au plus mauvais moment possible pour les relations fructueuses entre les deux royaumes. La chose se confirme. Le Sunday Times nous confirme que les Saoudiens sont furieux, au point d’envisager une rupture des relations diplomatiques avec le Royaume-Uni. Ils ne supportent pas que la justice britannique puisse envisager de venir fouiller dans les affaires personnelles des princes par myriades qui peuplent le pays, et qui, éventuellement, signent des contrats pour des avions de combat britanniques, et qui, éventuellement, seraient… L’Angleterre, l’Arabie, Yamamah, le Typhoon et “Dieu et mon Droit”

De l’amertume de Blair aux moissons de Gérone

De l’amertume de Blair aux moissons de Gérone 18 novembre 2006 Les Anglais n’apprécient pas. Ils laissent voir leur mauvaise humeur, qui nous en dit plus qu’une longue analyse, après l’initiative Espagne-France-Italie pour un plan de paix au Moyen-Orient. La question n’est pas ici de savoir si ce plan va réussir (les espoirs sont bien maigres) mais de n’être pas perçu naturellement comme partie prenante d’un tel projet par quelques-uns des grands pays du continent. La frustration de Tony Blair est intense. «Les Britanniques n’imaginaient pas qu’on puisse proposer un plan collectif de certaines puissances européennes sur ce sujet brûlant sans qu’on sollicite leur participation,… De l’amertume de Blair aux moissons de Gérone

Le presque-lapsus de Blair : «It has, but you know…»

Glorieusement ou de façon symbolique, on ne sait, Tony Blair donnait une interview au premier jour d’émission de la nouvelle chaîne en anglais de la station TV arabe Al Jazeera. Blair était interrogé par Sir David Frost, journaliste fameux, britannique et anobli, recruté par Al Jazeera pour mener la chaîne anglaise de la station. La question a été posée à Blair de savoir si l’aventure en Irak était un désastre et le Premier ministre a laissé échapper un c’est vrai mais, pour aussitôt enchaîner sur des explications tendant à réduire l’effet de cette réponse. Le Guardian, notamment, détaille l’intervention. «Tony Blair conceded last night that… Le presque-lapsus de Blair : «It has, but you know…»

L’Angleterre a trouvé sa “juste cause”

L’Angleterre a trouvé sa juste cause 31 octobre 2006 Sortie de crise? Peut-être, mais par le haut, par le Très-Haut Nous parlons de la crise que connaît le Royaume-Uni depuis l’aveugle engagement de Blair derrière les Américains en Irak. La crise climatique pourrait être, pour ce même Royaume-Uni, le moyen de sortir de cette crise de confiance qui ressemble par instants à une crise de système. Mais sans Blair au bout du compte puisqu’il devrait nous quitter au printemps prochain mais sa sortie pourrait en être facilitée par les flonflons et la gloriole. Les effets médiatiques du rapport Stern, présenté publiquement hier, ne laissent aucun… L’Angleterre a trouvé sa “juste cause”