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“Hey Joe”, – démission!

Hey Joe démission! 15 octobre 2009 Sans doute la nouvelle la plus surprenante est-elle la proposition d’Arianna Huffington, sur son site (Huffington.Post) d’une influence politique considérable, que le vice-président Joe Biden devrait démissionner. C’est le 14 octobre 2009 qu’elle publie cette proposition, inattendue à première vue, d’une réelle logique lorsqu’elle est expliquée. D’abord, il commence à se dire, venant de nombreuses sources, qu’Obama accéderait aux requêtes du général McChrystal pour l’envoi de renforts de 45.000 hommes en Afghanistan. Le Daily Telegraph l’affirme en détails ce 15 octobre 2009, à partir de sources militaires UK. La BBC avait également affirmé la chose, de son côté, le… “Hey Joe”, – démission!

Le débat prodigieux

Le débat prodigieux 7 octobre 2009 Depuis le début septembre, tout le monde connaît le contenu du rapport du général McChrystal demandant 40.000 hommes de plus pour l’Afghanistan, pour ce qu’il nomme une nouvelle stratégie dans cette soi-disant guerre dont il est le commandant US et allié sur le terrain. Officiellement, comme l’on sait, le rapport n’a pas encore été officiellement communiqué au président; la situation sur le terrain, à Washington, officiellement encore, est que ce rapport a été transmis au secrétaire à la défense, celui-ci le gardant sur son bureau avant de le transmettre au président, en attendant que le président et ses conseillers,… Le débat prodigieux

Hamlet devant l’Afghanistan…

Hamlet devant l’Afghanistan La semaine s’annonce difficile pour Obama, enfin une de plus. Cette fois, ou une fois de plus, il est question de l’Afghanistan. Le philosophe Manuel de Diéguez décrit, ce 5 octobre 2009 les déchirements intérieurs de Barack Obama, semblables à ceux de ce pays-continent à la tête duquel il se trouve, lui-même plongé dans l’embarras de l’impuissance et de l’indécision, à l’image d’un personnage shakespearien «Si M. Barack Obama se révélait donc un acteur shakespearien de l’histoire de la planète en ce début du XXIe siècle, il figurerait un Hamlet de la Démocratie viscéralement condamné à hésiter sans fin sur la terrasse… Hamlet devant l’Afghanistan…

Les démocrates craignent déjà la défaite en 2010

Le vice-président Joe Biden, qui s’est largement recyclé dans la politique intérieure pour venir à l’aide d’une administration Obama qui peine terriblement pour faire accepter ses programmes intérieurs, a fait une déclaration que nous jugeons tonitruante, bien dans sa manière, le 21 septembre 2009, telle que la rapporte ABC.News. Biden parlait des élections mid-term, qui sont pour novembre 2010 et portent sur le renouvellement de la Chambre et d’une partie du Sénat. «Vice President Joe Biden said today that if Democrats were to lose 35 House seats they currently hold in traditionally Republican districts, it would mean doomsday for President Obama’s agenda.», indique le rapport… Les démocrates craignent déjà la défaite en 2010

La solitude de l’impasse

La solitude de l’impasse 4 septembre 2009 Qu’arrive-t-il donc à BHO? On reste fascinés (oui, c’est le mot, nous insistons là-dessus) par la façon dont Obama se trouve de plus en plus conduit à une situation de complet isolement dans sa politique, avec les différents blocages qui s’installent pour paralyser les différents axes de sa politique. Après l’épisode de la bataille sur les soins de santé, qui continue et n’est pas résolue, Obama s’engouffre dans autre une impasse avec l’engagement en Afghanistan, qui apparaît de plus en plus comme l’amorce d’une catastrophe pour sa position intérieure. Il s’y engouffre avec calme, mesure, certitude en un… La solitude de l’impasse

Discorde chez les amis

On savait qu’il y avait grande difficulté à définir le front en Afghanistan. Cela n’est pas démenti. On ajoute simplement que cette diversité des choses commence à apparaître également chez ceux qui nous semblaient jusqu’ici convaincus d’une façon unanime de la nécessité de faire cette étrange guerre aux USA même, au sein de l’administration Obama elle-même. La situation tend à se compliquer au sein de l’administration en des fronts opposés sur la question de l’engagement en Afghanistan. C’est le site Antiwar.com, notamment, qui signale la chose en date du 3 septembre 2009, dans une rapide synthèse de divers articles, avec les liens nécessaires. «Despite public… Discorde chez les amis

Le dernier survivant du rêve brisé

Le dernier survivant du rêve brisé 27 août 2009 — Il y a sans aucun doute une réelle émotion aux USA pour la mort de Teddy Kennedy, qui s’impose comme un événement dont l’importance et l’émotion peuvent paraître surprenantes. Il s’agit d’un sénateur dont la puissance et l’influence étaient réelles et considérables, mais avec assez peu d’échos dans l’univers de la communication. Ted Kennedy avait un poids considérable qui comptait fortement dans la vie politique des Etats-Unis, mais peu spectaculaire, non mesurable dans les termes habituels de l’univers de la communication. Lui-même n’avait pas caché, ces dernières années, le peu de goût qu’il avait pour… Le dernier survivant du rêve brisé

Hillary agacée (par Bill), solitaire et perdue au fond de l’Afrique

La chose a démarré au quart de tour. L’expédition de Bill Clinton en Corée du Nord, qui a rempli d’exaltation les âmes bien faites et attentives au catéchisme (voir ce pur morceau de béatitude dans Le Figaro du 6 août 2009), agace singulièrement son épouse. La Secrétaire d’Etat en fonction, et ès qualité, est actuellement au cur d’une longue et laborieuse tournée africaine, un peu comme si on l’avait perdue de vue. Le dialogue qu’elle a eu avec un brave étudiant de Kinshasa, hier et tel que nous le rapporte le Guardian ce 11 août 2009, est complètement édifiant à ce propos. «Usually polished in… Hillary agacée (par Bill), solitaire et perdue au fond de l’Afrique

Situation des relations USA-Géorgie-Russie

L’épisode compris entre le sommet de Moscou (Obama-Medvedev) des 6-7 juillet et le voyage de Biden en Ukraine-Géorgie de 22-24 juillet, suivie de l’interview de Biden au Wall Street Journal le 25 juillet avec ses effets, ont installé une confusion générale sur la situation des relations triangulaires USA-Géorgie-Russie après ces événements qui étaient pourtant faits pour la clarifier. La conclusion générale, conformément au courant habituel de la communication (ou idéologie de la communication, toujours orientée vers l’extrémisme occidentaliste et américaniste), de type néo-Guerre froide, anti-russe et favorable aux entreprises de Saakachvili, soutenu par diverses ONG idéologiques, cette conclusion a été que les USA ont réaffirmé… Situation des relations USA-Géorgie-Russie

Nabucco, South Stream, la Turquie et son “jeu”

Commençons par un peu de documentation. Cela vient de l’interview que donna le sémillant Joe (Eh Joe) Biden, vice-président US, au retour de sa tournée dans les pays-copains d’Europe de l’Est, Ukraine et Géorgie. On sait que Biden fit un carton avec son analyse ricanante et triomphante d’une Russie au bord de l’effondrement, que l’on allait manuvrer à mesure et à notre guise. Si certains parmi les experts occidentalistes jugèrent les propos de Joe Biden maladroits, tous les jugèrent dans tous les cas bien informés. Biden déclara notamment ceci, selon ce qu’imprima le Wall Street Journal le 25 juillet 2009: «Mr. Biden said Moscow’s efforts… Nabucco, South Stream, la Turquie et son “jeu”

Pour Moscou, “Eh Joe” Biden ne passe pas

Les Russes, ou, dans tous les cas, les experts et analystes russes, semblent avoir été marqués par l’interview au Wall Street Journal du vice-président US Joe Biden, selon ce qu’écrit Ellen Barry, du New York Times, de Moscou ce 2 août 2009. Leur réaction indique une mise en cause des éventuelles perspectives de détente que la présidence Obama leur avait laissé entrevoir. Il y a d’abord la description des réactions officieuses du monde politique russe qui ont suivi l’interview de Biden au Wall Street Journal. Elles montrent l’installation, ou la réinstallation d’une extrême méfiance. «After Vice President Joseph R. Biden Jr. gave an interview to… Pour Moscou, “Eh Joe” Biden ne passe pas

Le marais où s’enfonce BHO

Le marais où s’enfonce BHO 28 juillet 2009 L’évolution de la situation vers une tentative de nouvelle politique étrangère de l’administration Obama, notamment ce qu’on pourrait décrire, en nous référant à Harlan K. Ullman, comme le passage de la politique de l’idéologie et de l’instinct (en gros, le désordre maximaliste de l’époque Bush) vers une politique de la raison, apparaît de plus en plus difficile, voire de plus en plus compromis. On peut suivre l’évolution du cas en suivant l’évolution de la politique russe et celle de la politique nucléaire, qui rassemblent des grandes crises que doivent affronter les USA (par exemple, la crise iranienne,… Le marais où s’enfonce BHO

Suite à l’interview de “eh Joe”, droit de réponse d’Hillary

Le Wall Street Journal va-t-il nous interviewer, nous autres à dedefensa.org, pour que nous ajoutions notre grain de sel, ou notre grain de sable après tout, dans la mécanique du reset the button avec la Russie? Dans tous les cas, les éminences se succèdent, pour se contredire. Hillary a eu, en quelque sorte, une sorte de droit de réponse à l’interview de Joe Biden, du 25 juillet, présenté dans notre F&C du 27 juillet 2009. Bien entendu, la pétulance américaniste et agressive du vice-président est remplacée par une aimable ritournelle pétrie de bonnes intentions. Novosti, qu’il faut pardonner dans ce bordel sonore que commence à… Suite à l’interview de “eh Joe”, droit de réponse d’Hillary

Eh Joe, qui dirige la politique US?

L’interview de Joe Biden au Wall Street Journal du 25 juillet a provoqué quelques vagues du côté de Moscou, comme nous le conte le New York Times du 26 juillet 2009. Cela est notammen venu d’une question faussement candide du principal conseiller de politique extérieure du président Medvedev, adressée sans doute au président Barack Hussein Obama, question posée en réponse à une première question, sur sa réaction après l’interview de Biden: Mais, en fait, qui dirige la politique étrangère des Etats-Unis, le président ou l’un ou l’autre membre respectable de son équipe? «The Kremlin immediately responded to the [Biden’s] comments, made in an interview with… Eh Joe, qui dirige la politique US?

Biden, ou le surréalisme arrosé

Biden, ou le surréalisme arrosé 27 juillet 2009 A lire l’interview de Joe Biden au Wall Street Journal (WSJ) du 25 juillet 2009, on se trouve devant deux options, outre celle d’un séjour de désintoxication dans un hôpital psychiatrique, pour apprendre à ne pas mal réagir devant les leçons d’histoire de nos dirigeants américanistes: Ou bien l’interview date de quelque part entre 1991 et 1993, au temps de l’effondrement de l’URSS. Ou bien, Joe Biden s’est trompé de sujet et nous parle des Etats-Unis d’Amérique, en des termes d’une inhabituelle franchise. On pourrait penser que le but du vice-président des Etats-Unis pourrait avoir été de… Biden, ou le surréalisme arrosé

Les armes de la liberté pour la Géorgie: spasmes et convulsions de la communication

Joe Biden, avec sa clique autour de lui, avait, en Géorgie, à faire face à un redoutable problème: comment refuser sans paraître refuser les armes évidemment défensives que Misha Saakachvili ne manquerait pas de lui demander, comme il l’avait annoncé. Ainsi a-t-on pu assister à un savant exercice de communication où les différents mensonges à facettes multiples se sont succédés pour induire la pensée vers des conclusions inévitables. Pendant ce temps, les Russes martelaient qu’ils prendraient des mesures au cas où la Géorgie serait réarmée, de façon à continuer à faire peser sur les amis US une amicale et attentive pression. Ainsi avons-nous eu une… Les armes de la liberté pour la Géorgie: spasmes et convulsions de la communication

Fin de récré

Fin de récré 24 juillet 2009 Le voyage en Ukraine et en Géorgie de Joe Biden, vice-président US, a montré combien la politique US dans la région était soumise à un processus de révision discrète mais significatif. Pourtant, Biden était le visiteur idéal pour laisser subsister la fiction d’une politique de l’idéologie et de l’instinct poursuivie, par exemple, comme le demandaient les 22 divers signataires de la lettre ouverte au président Obama (voir notre F&C du 17 juillet 2009). Sorte d’Holbrooke en plus fin, Biden est grande gueule, portant beau mais rouleur de mécaniques, du type du démocrate qui tient à en rajouter pour ne… Fin de récré

Séjour à Canossa de Saakachvili

Quelles que soient les conditions de la chose, et les intentions cachées, et avec Saakachvili il s’agit d’un domaine sans fin, les Russes prennent parce que c’est bon à prendre: >Mischa< Saakachvili affirmant que la Géorgie est désormais bien loin de pouvoir espérer un jour entrer dans l'OTAN et que les Russes ont eu raison de leur point de vue de faire la guerre en août 2008 et d'assurer leur contrôle indirect sur l'Ossétie du Sud. Novosti s'empresse de citer, ce 20 juillet 2009: «La Géorgie a peu de chances d'intégrer l'OTAN et de reprendre le contrôle de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud dans… Séjour à Canossa de Saakachvili

Notes sur l’intégration de la crise iranienne

Notes sur l’intégration de la crise iranienne Les récents événements, en Iran et autour de l’Iran, notamment dans le prolongement des élections présidentielles d’il y a un mois, méritent une analyse générale permettant d’avoir une appréciation nouvelle de la crise iranienne. Il nous importe de placer cette crise, avec son évolution actuelle, dans son contexte réel, qui est le contexte le plus général possible. On verra que ces développements sont le plus possible tenus à distance de ce qui semble en général les constituants explicatifs de la crise iranienne. La raison est que, justement, ces constituants habituels n’expliquent pas assez et, surtout, qu’ils expliquent souvent… Notes sur l’intégration de la crise iranienne

Feu vert ou faux pas?

L’affaire de la déclaration du vice-président US Joe Biden, interprétée d’abord comme un feu vert à une attaque israélienne de l’Iran, lors de son interview à ABC.News par George Staphanopoulos, le 5 juillet 2009, a déclenché une succession d’interventions diverses, bref une sans doute brève tempête diplomatique que d’autres qualifierait de tempête dans un verre d’au médiatique. Nous en parlions hier 7 juillet 2009. La chose mérite une clarification technique, ou une tentative de clarification technique. Voici d’abord, restitué tel qu’ABC.News l’a communiquée, la transcription du passage incriminé. «STEPHANOPOULOS: And meanwhile, Prime Minister Netanyahu has made it pretty clear that he agreed with President Obama… Feu vert ou faux pas?

Ah non! Pas “Bomb, bomb, bomb Iran!

Dimanche dernier, le vice-président Biden avait laissé entendre à qui voulait bien l’entendre de cette oreille qu’après tout, Israël pouvait faire ce qu’il voulait, notamment attaquer l’Iran. (Antiwar.com donne un résumé de cette intervention et de diverses réactions, avec les liens adéquats, le 5 juillet 2009). La chose, pourtant assez sollicitée si l’on considère les déclarations de Biden, qui a été un peu forcé dans ses retranchements, a été largement répercutée et l’on s’est cru revenant aux temps pas si lointains de la politique de l’idéologie et de l’instinct, avec la veille dans l’attente de l’attaque-surprise annoncée avec régularité à l’avance, pour que la surprise… Ah non! Pas “Bomb, bomb, bomb Iran!

Biden dans l’ombre d’Obama

Washington (le service de presse de la vice-présidence) vient d’annoncer que le Vice-Président Joe Biden se rendra en Géorgie et en Ukraine entre le 20 et le 24 juillet. L’annonce du voyage, notamment transmise par AFP ce 22 juin 2009, indique que le vice-président US «will travel to Georgia and Ukraine between July 20 and 24, to express support for democratic and economic reforms in both nations». La dépêche AFP précise l’essentiel à cet égard, que le voyage de Biden suivra de peu le sommet de Moscou de la mi-juillet entre Obama et Medvedev («The visit by Biden will follow President Barack Obama's own visit… Biden dans l’ombre d’Obama

Vers l’affrontement Obama-Netanyahou?

Peut-être verra-t-on plus tard comme une paradoxale erreur stratégique l’action décidée des milieux néo-conservateurs, l’automne dernier, en faveur d’un gouvernement israélien ultra-dur, dirigé par Netanyahou, qui a été couronné de ce point de vue avec l’alliance avec un Lieberman encore plus dur que son Premier ministre. Une source européenne proche des négociations avec l’Iran observe: «Les partisans des relations spéciales américano-israéliennes sont en train de commettre une grave erreur en sous-estimant la détermination d’Obama d’établir de bonnes relations avec l’Iran.» Mais c’est bien sûr un réflexe absolument constant et irrépressible des extrémistes US de pousser systématiquement pour le radicalisme et l’extrême du spectre politique. Un… Vers l’affrontement Obama-Netanyahou?

Bienfaits collatéraux de la Grande Crise

Bienfaits collatéraux de la Grande Crise 9 février 2009 Il est incontestable et manifeste que la réunion de Munich, anciennement dite Wehrkunde, a apporté du nouveau concernant la politique US en Europe. Il est très difficile de se faire une idée de la ligne Obama, parcourue de rumeurs et d’affirmations contradictoires, et, surtout, accompagnée de commentaires extrêmement chargés, extrêmement soupçonneux; on peut aussi bien avancer qu’il n’y a pas encore de ligne Obama, ce qui se comprendrait d’ailleurs… Mais il semble qu’on commence à voir s’affirmer une tendance qui est manifestement celle du changement. La conférence de ce week-end à Munich en a été la… Bienfaits collatéraux de la Grande Crise