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Panique pakistanaise à Washington D.C.

Panique pakistanaise à Washington D.C. 8 mai 2009 Il nous a paru intéressant de signaler la confrontation bienvenue et nécessaire entre ce que nous écrivions hier (notreF&C du 7 mai 2009) à propos de la politique extérieure US, où figurait notamment la politique vis-à-vis de l’Afghanistan et du Pakistan (AfPak); et, d’autre part, la très intéressant analyse de Tom Engelhardt, sur son site TomDispatch.com, daté de ce même 7 mai 2009. Par contraste avec notre analyse qui concernait une appréciation du contenu de la politique US selon une ou l’autre orientation choisie, Engelhardt décrit comment cette politique, pour le cas pakistanais d’AfPak, est élaborée actuellement… Panique pakistanaise à Washington D.C.

Ombre et lumière de BHO

Ombre et lumière de BHO 7 mai 2009 Il est vrai que nous devions attendre d’avoir mis en ligne nos deux commentaires, dans le Bloc-Notes d’aujourd’hui. Le premier que nous citons concerne le président afghan Karzaï et, au-delà, la politique US vis-à-vis du bloc AfPak. Le second concerne Israël et la politique US éventuelle dans la région, concernant notamment la recherche d’une zone dénucléarisée. Certes, ces politiques ne sont pas au même point de certitude dans leur existence et leur application, mais il existe d’assez nombreux éléments (dans le cas d’Israël-zone dénucléarisée au Moyen-Orient) pour considérer qu’on se trouve devant un cas si extrêmement probable… Ombre et lumière de BHO

La “marionnette” Karzaï à Washington, – ou le miroir de notre indignité

Il y a un sommet USA-AfPak en cours à Washington, soit BHO avec les deux chef d’Etat de l’Afghanistan et du Pakistan. Les premiers échos sont ceux d’une enthousiaste langue de bois. Lire comme titre d’une dépêche Reuters du 6 mai 2009, après la première rencontre des trois, que «Obama wins Afghan, Pakistan vows to fight al Qaeda» a quelque chose de profondément affligeant dans le registre de la banalité nécessairement médiocre. De même prendra-t-on avec un profond scepticisme les paroles laudatives d’Obama pour les deux autres chefs d’Etat; il paraît, nous dit-on en toute simplicité et huit ans plus tard (l’attaque US en Afghanistan… La “marionnette” Karzaï à Washington, – ou le miroir de notre indignité

Les cent jours de Napoléon Barack Obama

Il nous a paru inutile d’aller chercher quelque référence et autre lien que ce soit pour illustrer ce sentiment de piété dévote générale qui entoure la célébration des premiers cent jours du président. Il y a presque unanimité pour l’homme, au-delà du jugement sur sa politique, sauf dans le cas des irréductibles neocons et mauvais perdants de droite, qui jugent que BHO brade l’empire, et les irréductibles antiwarsde gauche et de droite, qui jugent que BHO ne tient pas ses promesses d’arrêter le mouvement guerrier; c’est en général les seules démarches où la politique colore le jugement et prend le pas, y compris sur l’homme… Les cent jours de Napoléon Barack Obama

La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

La chose commence à être assez habituelle, voire rituelle, pour qu’on puisse parler d’une politique de communication de l’administration Obama. Il s’agit de reconnaître la responsabilité US ou in fine ou explicitement de présenter les excuses des USA, soit à un pays, soit à une région, soi au reste du monde pour une attitude ou une politique fautive des USA. Il y a eu, le 25 mars 2009, la reconnaissance par Hillary Clinton de la responsabilité US dans la crise de la guerre des cartels de la drogue au Mexique (et aux USA). Il y a eu, le 4 avril 2009, la reconnaissance par Obama… La “politique des excuses” des USA touche la crise climatique

BHO est-il “Gorbamatchev”?

BHO est-il Gorbamatchev? 21 avril 2009 Nous avons, par ailleurs ce 21 avril 2009, sur notre Bloc-Notes, exposé nos tourments autour du choix du néologisme convenant pour désigner notre idée sur une récente intervention d’Obama (la question des mémos de la CIA sur la torture), «Gorbamatchev ou Gobamatchev?». Pourquoi cette mise en jambe, outre le fait d’expliciter nos propres choix en matière de langage? Pour introduire l’observation que le concept d’un Obama pouvant plus ou moins être comparé à Gorbatchev, explicitement nommé, avec une référence explicite de situation, continue à se répandre dans la presse. Cette fois, l’analogie fait son apparition d’une façon détaillée dans… BHO est-il “Gorbamatchev”?

“Gorbamatchev” ou “Gobamatchev”?

Pour nos lecteurs, l’exposé d’une coquetterie de sémantique concernant nos tourments néologistiques (qui est un néologisme par rapport au mot néologisme, coquetterie au cur de la coquetterie). Cela concerne le Bloc-Notes précédent, de ce même 21 avril 2009 Nous avons hésité entre les néologismes Gorbamatchev et Gobamatchev pour désigner Obama à propos d’un acte que nous jugeons éventuellement assimilable au réformisme gorbatchévien dans sa méthode. Le premier fait la part plus belle à Gorbatchev (et sonne mieux, non?), le second à Obama (et sonnera peut-être mieux un jour, qui sait?) (En effet, le jour où l’on préférera Gobamatchev à Gorbamatchev, ce sera peut-être que le… “Gorbamatchev” ou “Gobamatchev”?

CIA, torture & “Gorbamatchev”

Il y a un grand débat passionné, distordu, perverti, qui se voudrait rationnel, après la diffusion par Obama des mémos de la période GW Bush donnant à la CIA les instructions pour la pratique de ce qu’officiellement la bureaucratie se refuse à nommer torture. Les réactions de la communauté du renseignement ont été très vives; l’argument est que BHO, en l’occurrence, met en danger la sécurité nationale. BHO s’est rendu au siège de la CIA pour tenter de panser les plaies de la sensibilité professionnelle de la CIA et de relever le moral des troupes. On croirait parfois que cette bureaucratie, dont les crises sont… CIA, torture & “Gorbamatchev”

Marcher sur la glace mince

Marcher sur la glace mince 20 avril 2009 Il y a une belle chronique d’Alexander Cockburn, sur le site de la publication qu’il dirige avec Jeffrey St Clair, CounterPunch. Peut-être avec une tentative de dire la chose poétiquement, ce serait la glace est mince jusqu’où portent les yeux (les 17-20 avril 2009, sur le site). L’image est celle de la glace très mince sur laquelle marche Barack Obama (ce pourrait être le fil de la lame, si l’on veut); et l’image est très appropriée car, effectivement, à chaque pas la glace peut craquer. D’abord Cockburn nous parle de la crise économique et financière, et d’une… Marcher sur la glace mince

Sarko enquête: BHO marche-t-il sur l’eau?

Sarko enquête: BHO marche-t-il sur l’eau? 17 avril 2009 Faisons comme tout le monde, intéressons-nous aux confidences de l’Elysée et de Sarko, nécessairement destinées à faire quelques fuites de bonne polémique, ce qui fut fait, et prestement fait. Libération en a profité en priorité, le 16 avril 2009, sous le titre un peu court de «Sarkozy se voit en maître du monde». On connaît les circonstances, un déjeuner du G24, groupe informel et volontiers causeur constitué à l’automne dernier pour réfléchir sur/causer de la crise, groupe qui ne manque pas d’originalité ni de sel, réunissant épisodiquement le président Sarkozy recevant à l’Elysée et des parlementaires… Sarko enquête: BHO marche-t-il sur l’eau?

Welcome Home, BHO? Pas si sûr…

Welcome Home, BHO? Pas si sûr 8 avril 2009 L’enthousiasme à propos de Barack Obama est, aujourd’hui, une sorte de lieu commun politique. Cela vaut particulièrement et singulièrement hors des USA, et précisément en Europe. Sa tournée en Europe et au Moyen-Orient (Turquie et surprise irakienne), a plutôt renforcé ce statut, quoi qu’il en soit des résultats divers pour la politique étrangère des USA, en s’attachant uniquement à la personnalité de l’homme. On serait alors tenté de dire que cela devrait renforcer son statut aux USA Nous sommes loin, très loin de souscrire à cette idée. Cet avis n’est pas isolé, certes. Dans son éditorial… Welcome Home, BHO? Pas si sûr…

BHO et Wall Street

Une question de plus en plus importante pour l’évaluation qu’on cherche à faire de l’administration d’Obama, et de Barack Obama lui-même, concerne les liens de cette administration avec Wall Street. Ces liens sont non seulement évidents, ils sont éclatants, à un point qu’on les dirait provocateurs. Les dernières révélations (voir notre Bloc-Notes du 6 avril 2009), qui ne sont d’ailleurs pour une part que des informations publiées officiellement, alimentent largement ces observations. Bien entendu, et d’une façon assez logique, nombre de commentateurs s’engouffrent dans cette brèche, qui est plutôt une ouverture béante, pour renforcer leur analyse d’un Obama pantin de Wall Street ou tout comme.… BHO et Wall Street

Wall Street est-il pour Obama ce que les neocons furent pour GW?

Il y a une belle série d’articles ce week-end, dans la presse US qui a quelque intérêt, sur les manuvres et l’implication totale de Wall Street d’une part dans la crise et ses mécanismes les plus illégaux, d’autre part dans le gouvernement d’Obama, la façon dont ce gouvernement est contrôlé par le biais de l’équipe économique du président, etc. Il y a une très nette extension des révélations déjà soignées à ce propos. Dans l’atmosphère générale de la crise, ces révélations et ces diverses appréciations vont peser de plus en plus lourd sur Obama, de plus en plus confronté à une position contradictoire entre cette… Wall Street est-il pour Obama ce que les neocons furent pour GW?

“Scandale dans la famille”? BHO nous parle de l’“arrogance” US

De quelle famille parle-t-on? De la famille occidentale, selon le terme nouveau, type nouveau-chic, dans les salons parisiens, dîners en ville et rédactions comme il faut? Ou bien de la famille de l’establishment US, un peu comme l’on parle des Familles qui constituent la structure de base de la Cosa Nostra, ou Organized Crime, aux USA? (Il est inutile d’y chercher une allusion.) Bref, une affaire familiale, cette affirmation de BHO, lors de son discours de Strasbourg, le 3 avril, où il avança que les USA s’étaient montrés arrogants vis-à-vis de l’Europe. La portion du discours de BHO est aussitôt équilibrée par la mise en… “Scandale dans la famille”? BHO nous parle de l’“arrogance” US

BHO prend note

Les temps ont donc changé, ils sont en train de changer, Times they are a’changing, comme disait Dylan, et BHO est dans ce vent du changement (Blowing in the wind)… Impression ressentie à la lecture de cette analyse-édito de Michael Scherer, de Strasbourg (arrêt sommet OTAN), dans Time Magazine ce 4 avril. En un mot: lls temps ont changé, les USA ne sont plus seuls à être ce qu’ils sont, au-dessus des autres,, le reste étant éparpillé au sous-sol. Les USA sont un parmi les autres, ils sont là pour coopérer. L’édito est plein de superbes belles intentions, une sorte de résumé d’un nouvel ordre… BHO prend note

On the road

On the road 18 février 2009 Obama a appris à agir à pas comptés, qui permettent de marcher, le pied léger, avec une apparence imperturbable dans la tempête. L’Histoire ayant aujourd’hui cette vitesse exceptionnelle qui nous confond, ne craignons pas de parler d’événements subreptices d’une bataille terrible et colossale en quelques semaines comme s’il s’agissait de longs mois, voire d’une année ou deux. D’ailleurs, BHO se fait churchillien, avec une conviction qu’on demande tout de même à peser, lorsqu’il proclame que son plan de stimulation enfin sacralisé en une loi de la Grande République annonce the beginning of the end (précisons aussitôt pour éviter tout… On the road

BHO prend du champ

Le président Obama commence-t-il à comprendre ce qu’il peut et ne peut pas faire à Washington? Si c’est le cas, il apprend vite ou bien, et l’on fera grand cas de ce facteur, s’agit-il des événements eux-mêmes qui lui imposent ce rythme. On s’arrête en effet sur un très court article du Times de Londres, du 16 février, qu’on attachera plus à la question de l’évolution possible de la psychologie de BHO qu’à celle de l’intérêt de cet article pour la situation politique aux USA. Pourtant le titre ne manque pas d’intérêt par son ambiguïté: «Barack Obama signs law to avoid catastrophe.»; par son caractère… BHO prend du champ

Yes, he can ! – L’impressionnante trouvaille de Brown pour 2009: des “relations spéciales” avec les USA

Les vux pour la nouvelle année de Gordon Brown au Royaume-Uni, dont des extraits ont été diffusés hier par le bureau du Premier ministre, sont présentés par The Independent, ce même 28 décembre, sous la forme essentiellement d’une proposition de grande alliance faite à Barack Obama. Cette fulgurante initiative porte sur trois thèmes: l’économie, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la destruction de l’environnement (crise climatique). Brown ne doute pas une seconde, en bon Britannique, que BHO a été élu pour lui seul quasiment, pour rencontrer les conceptions des Britanniques, cela jusqu’à inspirer aux deux hommes les mêmes thèmes de réflexions et… Yes, he can ! – L’impressionnante trouvaille de Brown pour 2009: des “relations spéciales” avec les USA