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Les fauteuils sur le pont du Titanic

Les fauteuils sur le pont du Titanic 10 janvier 2016 – Le Washington’s Blog du 8 janvier fait une grande place à un article de l’économiste fameux dans son milieu et dans la constellation de l’économie-Système, Brad DeLong, professeur d’économie à la prestigieuse université de Californie à Berkeley (UCLA). Le même 8 janvier, dans le Huffington Post, DeLong commence son article par le titre >Les économistes du futur appelleront probablement cette décennie la ‘Plus Longue Dépression’Plus Longue Dépression< comme si elle était également, – ce qu'elle est, of course, – la >Plus Grande Dépression< : « Je sentais bien que la direction civile ne voulait… Les fauteuils sur le pont du Titanic

Le sentiment de l’inéluctable : la crise rupturielle s’avance

Le sentiment de l’inéluctable : la crise rupturielle s’avance Les dernières statistiques du département du travail, aux USA, sont catastrophiques pour ce qui concerne la création d’emploi. Les chiffres ont été donnés vendredi, clairement inférieurs à ceux qu’attendaient les économistes habituellement en embuscade avec leurs prévisions. On attend une nouvelle phase de planche à billets (Quantitative Easing 3, ou QE3), comme piètre mesure d’urgence de Bernanke, le président de la Federal Reserve. («Joseph Trevisani, chief market strategist at Worldwide Markets in New Jersey, says to Reuters, This weak employment report, in jobs, wages, hours worked and participation is probably the last piece the Fed needs… Le sentiment de l’inéluctable : la crise rupturielle s’avance

USA, 2012 : “la mère de toutes les campagnes présidentielles” ?

Comme l’écrit Russia Today, parlant des présidentielles US bien sûr, cela ressemble bien à une élection présidentielle de légende («It’s looking to be a legendary election year»). Ce commentaire embrasse autant les conditions générales de crise que la présence d’un candidat étrange, qui se nomme Ron Paul et qui interfère gravement, par son comportement, dans toutes les péripéties programmées par le Système, en même temps qu’il incarne parfaitement lui-même cet esprit. Nous ignorons ce que sera le terme de l’aventure de Ron Paul, mais nous savons d’ores et déjà qu’elle disperse toutes les idées reçues et tous les lieux communs sur la mécanique électorale du… USA, 2012 : “la mère de toutes les campagnes présidentielles” ?

Rendons justice à la Fed, il fallait lire : $29.000.000.000.000

Rendons justice à la Fed, il fallait lire : $29.000.000.000.000 Affinons nos comptes $16.000.000.000.000, cela fait un peu court. Une nouvelle étude venue du Levy Economics Institute, du Bard College, nous remet les yeux en face des trous en nous demabdant d’être plus réalistes. L’étude, faite par Jalmes Felkerson, est titrée : «$29,000,000,000,000: A Detailed Look at the Fed’s Bail-out by Funding Facility and Recipient». Elle fixe l’intervention totale de la Federal Reserve dans la crise financière, au 10 novembre 2011, à $29.616.000.000.000 (Pour tout le monde, on arrondit à $29.000.000.000.000, en se disant qu’on ne doit plus être très loin des $30.000.000.000.000.) C’est le… Rendons justice à la Fed, il fallait lire : $29.000.000.000.000

Leur désespoir apparaît soudain

Les déclarations du directeur de la Banque d’Angleterre Sir Mervyn King, faites hier pour accompagner l’annonce de l’injection de £75 milliards de plus dans l’économie britannique, marquent un tournant sémantique essentiel, et un tournant psychologique majeur encore plus, dans le récit fondamental d’une crise qui suit sa course vertigineuse et irrésistible. Certes, si l’on peut penser que le jugement concerne, au pied de la lettre, le Royaume-Uni seul, il est absolument évident qu’il concerne directement, dans l’esprit de la chose, la situation du Système en général, même si King ne parle que du système financier mondial, là aussi déclaration formelle qui doit être comprise dans… Leur désespoir apparaît soudain

A qui la patate chaude de la crise (financière) ?

Le Système face à la crise financière est déchiré. La question de la responsabilité dans cette crise est aujourd’hui l’objet d’un violent débat, avec la mise en accusation des directions politiques par les institutions financières internationales, et la situation effectivement difficile de ces directions politiques illustrée par le cas allemand. Le premier cas nous a été exposé par les échos venus d’une conférence à Jackson Hole, dans le Wyoming, aux USA. Cette conférence a vu l’intervention de dirigeants importants d’institutions internationales ou d’institutions nationales officielles dans le domaine financier. C’est, d’une façon quasiment unanime, une mise en accusation des pouvoirs politiques, de ce qui est… A qui la patate chaude de la crise (financière) ?

Bernanke inquiet

Bernanke inquiet C’est une des premières interventions officielles (rapport biannuel devant le Sénat) du président de la Fed, depuis le printemps 2009, qui montre une réelle préoccupation pour la situation économique, surtout du côté de l’emploi. Ben Bernanke commence à réaliser que rien n’est joué et il préfère prendre date, disant implicitement au Congrès (aux républicains surtout) qu’il doit faire plus pour stimuler l’emploi. Article dans le Guardian du 22 juillet. http://www.guardian.co.uk/business/2010/jul/22/ben-bernanke-us-economy-unusually-uncertain. «Federal Reserve chairman Ben Bernanke warned last night that the US economy faced unusually uncertain prospects, and said the central bank was ready to take further steps to bolster growth if needed. »Low… Bernanke inquiet

Le règne de “la discorde chez l’ennemi”

Le règne de la discorde chez l’ennemi Outre leur intérêt respectif, c’est, en seconde analyse de la chose, avec la conscience de rassembler deux signes significatifs d’une tendance générale que nous rapprochons deux publications d’Ouverture libre présentées par deux lecteurs. Il s’agit du constat d’une discorde grandissante, à l’intérieur du système, sur des sujets essentiels et pressants. D’une part, le commentaire furieux d’Ambroise Evans-Pritchard de la Federal Reserve, présenté le 30 juin 2010. D’autre part, la présentation, également hautement très critique, du JSF, qui constitue l’essentiel de la force de combat aérienne des USA dans le futur, par Andrew Krepinevitch, ce 1er juillet 2010. En… Le règne de “la discorde chez l’ennemi”

On ne change pas une équipe qui perd

On ne change pas une équipe qui perd Bernanke a été réélu jeudi 28 janvier à la tête de la Fed par un vote du Sénat, par 70 voix contre 30. Cette réélection est présentée comme un succès pour Obama, qui s’était fortement engagé à ses côtés à plusieurs reprises (côté révolutionnaire, on fait mieux). La question est de savoir si cela sera toujours considéré comme tel en cas de nouvelle secousse ébranlant la finance durant les 4 prochaines années du mandat de Bernanke (secousse assez probable aujourd’hui, par exemple liée à la forte dégradation de l’immobilier commercial, financé grâce à la politique de taux… On ne change pas une équipe qui perd

La marionnette de la crise

La marionnette de la crise 25 janvier 2010 Le 19 janvier 2010 et l’élection partielle du Massachusetts, gagnée par un républicain, un changement important, peut-être radical c’est à voir, s’est amorcé dans la situation de la crise américaniste. C’est un nouveau chapitre de cette crise. Dès le 21-22 janvier, on pouvait juger que ce changement était consommé. La crise générale, y compris l’interprétation de la crise financière, est devenue politicienne et politique, touchant particulièrement le Congrès et le président lui-même. Comme on l’a vu et lu, l’interprétation naturelle et évidente de ce tournant est une adaptation politicienne nouvelle à cette situation, essentiellement de la part… La marionnette de la crise

Krugman à la Fed? “Crazy”?

Voilà bien un signe de l’agitation presque révolutionnaire révolutionnaire pour les USA qui parcourt aujourd’hui la Grande République, depuis le coup de tonnerre du Massachusetts. Il s’agit de l’idée, lancée par Simon Johnson, de nommer Paul Krugman à la tête de la Federal Reserve, à la place de Ben Bernanke, dont la reconduction vient d’être mise en cause par certaines agitations du Sénat. Simon Johnson, sur Baseline Scenario, le 23 janvier 2010. «The case for Ben Bernanke’s reappointment was weak to start with, weakened with his hearings, and is now held together by string and some phone calls from the White House. Bernanke is an… Krugman à la Fed? “Crazy”?

Confirmation: pas gagné du tout pour Bernanke

Confirmation: pas gagné du tout pour Bernanke Une autre source que celle (Hufington.post) signalée dans le F&C de ce 22 janvier 2010 renforce, avec d’autres détails, la nouvelle de la position difficile de Bernanke dans l’affaire de sa confirmation par le Sénat pour son deuxième mandat de président de la Federal Reserve. C’est Jack Tapper, de ABC.News, sur son blog (Political Punch) qui signale que Bernanke a des difficultés également avec des sénateurs républicains et que la direction de la majorité démocrate du Sénat n’est plus du tout assurée d’obtenir la majorité requise. Un vote devait avoir lieu aujourd’hui mais a été reporté. Il semble,… Confirmation: pas gagné du tout pour Bernanke

La tempête venue du Massachusetts

La tempête venue du Massachusetts 22 janvier 2010 Quelles que soient les inquiétudes ou les satisfactions des uns et des autres, selon qu’ils sont dans tel ou tel camp par exemple, l’élection partielle du Massachusetts résonne comme un coup de tonnerre à Washington, comme la levée d’une tempête. La force du symbole (le siège de Ted Kennedy pris par les républicains), l’interprétation unanime aussitôt donnée (la colère de l’électeur après le sauvetage de Wall Street et dans la situation économique présente), la puissance de la réaction du système de communication dans sa couverture de l’événement, tout concourt à grandir l’événement et son interprétation. La rapidité… La tempête venue du Massachusetts

Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

C’est la première fois que, d’une manière publique et très substantive, le président de la Federal Reserve, Ben Bernanke, prend la plume. Cela se passait dimanche, le 29 novembre 2009, dans le prestigieux Washington Post. L’occasion n’est pas mince. Bernanke veut avertir l’establishment que les attaques du Congrès contre la Fed constituent un grave danger pour l’équilibre et le bon fonctionnement d’un des piliers du système. Son avertissement va à ceux qui, au Congrès, veulent, selon lui, le changement pour le changement, et non le changement pour que les choses marchent mieux (selon ses conceptions à lui, Bernanke, et pour le bien de la Fed).… Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

Le monstre de la dette

La dette du système américaniste est un monstre considérable, un Himalaya d’engagements. Il paraît qu’elle empêche Obama de dormir, «The debt gap is something that keeps me awake at night, Obama says», rapporte AP dans une analyse du problème de la dette US, ce 3 juillet 2009. L’envolée prodigieuse de la dette, ces derniers mois, a fait surgir un problème dont nous ne doutons pas qu’il fut considérable: l’horloge comptabilisant la dette publique, installée dans Times Square en 1989, a dû être modifiée, restructurée si l’on veut, parce qu’elle était à court de chiffre lorsque la dette a passé $10.000 milliards, ce qui indique au… Le monstre de la dette

A la recherche de la prochaine crise

D’une façon générale, comme vous le savez, la crise est finie, passons à autre chose, par exemple, au panégyrique de l’économie de marché et du système hyper-libéral, bref du capitalisme qui nous a montrés ses infinies facettes pour fabriquer ordre, bonheur et concorde. En un mot plein de verdeur, la crise est finie, ainsi devrait-il en être après deux mois d’une campagne intensive de la philosophie-green shoots. Passons,  mais la chose, elle, ne passe pas. Le mot d’ordre ne vaut pas pour le docteur Robert Zoellick, qui continue avec ses idées noires, type sugar light. Zoellick donne une interview à Bloomberg.News, le 30 mai 2009,… A la recherche de la prochaine crise

L’étrange “optimisme sans espoir”

L’étrange >optimisme sans espoirgreen shootsoptimisme sans espoir< (> Green shoots of recovery or hopeless optimism?green shootsles premiers signes du printempsles premières pousses< annonciatrices de la fin de la crise. «The headline in Tuesday's Times of London stating that the "Credit crunch has ended" might have been missed during the furore over the expenses of Britain's elected officials. […] The Times says if you look at the hard data, like Libor (the rate banks lend money to each other) and the Ted spread (a banking confidence index) and the Vix (share price volatility), then confidence is returning. »Welcome to the latest round of >Green Shoots< indices.… L’étrange “optimisme sans espoir”

La “mission” du président de la Fed

Les agitations qui se déroulent dans le monde occidental et américaniste de la communication à propos de la fin de la crise, de la reprise, de l’apparition des green shoots (jeunes pousses) et ainsi de suite ont commencé à se manifester au début mars, le 8 mars exactement avec une intervention du président de la Federal Reserve, Ben Bernanke. (Nous avions signalé cette tendance et le rôle alors exclusif de Bernanke le 17 mars 2009.) Comment, à cette lumière, définir cet aspect de la mission du président de la Fed, ès-qualité, et non pas le seul Bernanke? Cela nous est suggéré, peut-être paradoxalement a contrario… La “mission” du président de la Fed

A Washington, un sénateur “socialiste” à l’assaut de la Fed

Pendant 16 ans, le démocrate Bernie Sanders a été, à la Chambre des représentants, Représentant du Vermont; le Vermont, ce minuscule Etat de l’extrême Nord-Est de l’Union qui fut un temps (1777-1791) la République Libre du Vermont avant de succomber, au terme de manuvres tordues, au charme incertain de l’Union, qui n’a pas oublié ses origines, qui manifeste régulièrement des tendances sécessionnistes et socialistes, c’est selon. Aujourd’hui, Sanders est dans le cours de son premier mandat de sénateur de l’Etat du Vermont. Il se proclame, plus que jamais et hautement, socialiste, ou democrat socialist. Il a commencé une offensive socialiste en exigeant que la Federal… A Washington, un sénateur “socialiste” à l’assaut de la Fed

De l’économie hivernale à la psychologie printanière

La situation est grave: l’économie US s’est beaucoup plus contractée au premier trimestre 2009 qu’il n’était prévu (6,1% au lieu d’un peu plus de 4%). La situation est prometteuse: Wall Street enregistre une hausse significative, qui traduit l’optimisme dévastateur des investisseurs, conduit par les prévisions prometteuses de la Federal Reserve. Tout cela se passe le même jour, pour les mêmes objets, dans les mêmes circonstances. Le site WSWS.org résume effectivement, ce 30 avril 2009, l’étonnant chassé-croisé. «The Commerce Department reported Wednesday that US gross domestic product (GDP) plunged 6.1 percent on an annual basis in the first quarter of 2009, a far deeper decline than… De l’économie hivernale à la psychologie printanière

Dollar sur la table et nerfs à vif

Dollar sur la table et nerfs à vif Un commentaire >posté< le 23 mars sur le site de la banque centrale chinoise ressemble à l'image du feu qui est mis à des poudres diverses et naturellement explosives. Le commentaire, signé par le directeur de la banque, Zhou Xiaochuan, propose de remplacer le dollar par une monnaie mondiale de réserve. Depuis, on en parle dans les dîners en ville et dans les chaumières isolées. • Le site WSWS.org fait un commentaire sur cette affaire, le 24 mars 2009. Outre les appréciations sur les considérations techniques de la proposition et sur les aspects économiques et politiques de… Dollar sur la table et nerfs à vif

Le docteur Zoellick et le crash par “sugar high

Le docteur Robert Zoellick n’est pas un tendre. Il est venu à la tête de la Banque Mondiale après quelques péripéties au sein de l’administration GW Bush, auparavant chef de la politique commerciale des USA (Representative, U.S. Trade) jusqu’au début 2005 et en excellents termes avec Pascal Lamy, alors commissaire au commerce de la Commission européenne et actuellement secrétaire général de l’OMC. Zoellick a la réputation d’un homme austère, peu préoccupé des apparences, un bureaucrate et un spécialiste des projections économiques qui considère de son devoir, dans un même élan, de ne pas transiger avec les chiffres et de ne pas mâcher ses mots. Au… Le docteur Zoellick et le crash par “sugar high

Bernanke, ou l’info en continu

D’une façon générale, nous sommes à l’époque de la communication, où l’information est largement diffusée, donnant au citoyen l’accès à la connaissance. Cela dit, passons à l’essentiel: savez-vous que le président de la Fed, Ben Bernanke, vient de nous faire une révélation sensationnelle? La crise est quasiment finie, terminado, wiped outUne revue de détails s’impose, dans laquelle nous sommes loin de prétendre donner tous les détails; disons que ceux que nous donnons sont modestement présentés comme exemplaires. Dans cette revue de quelques détails, le Times de Londres tient une place elle-même exemplaire. Les références sont: une conférence de Bernanke au Council of Foreign Affairs (CFR)… Bernanke, ou l’info en continu

“Minimum syndical” pour le G20 d’avant garde

Puisqu’il fallait montrer une certaine façade de bonne entente et de solidarité dans l’action, ou dans tous les cas dans les réunions, les ministres des pays du G20 et leurs banquiers-en-chef réunis samedi au Royaume-Uni ont diffusé un communiqué aux accents entraînants, qui dissimule moyennement la pauvreté des résultats. En deux paragraphes, qui montrent les caractéristiques de la réunions des ministresd (peu de décisions concrètes, pas de décision sur le chiffre du renforcement des finances du FMI, peut-être pour laisser une annonce substantielle au sommet de Londres des chefs d’Etat et de gouvernement), EUObserver résume bien, aujourd’hui, le climat régnant entre les grandes nations du… “Minimum syndical” pour le G20 d’avant garde