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La Belgique en embuscade

D'autre part, écrivant tout cela, on ne peut se départir de l'impression qu'on ne fait également que sacrifier aux lieux communs qui encombrent le paysage belge. Effectivement, la Belgique n'est pas exemptée de cette médiocrité du lieu commun et du convenu, cette médiocrité du conformisme, celle-là qui semble par ailleurs l'une des marques les plus notables d'une époque qui porte haut, mais qui porte haut le toc et le faux-semblant. On pourra même ajouter que la médiocrité a un côté historique dans la Belgique, — Baudelaire a écrit, là-dessus, des pages étourdissantes et qui laissent à penser. Les Belges en rigolent et, pour un peu,… La Belgique en embuscade

Salut, l’OTAN

Salut, l’OTAN 11 février 2003 L’événement qu’a constitué hier le vote négatif (en fait, l’objection par lettre) de trois pays (France, Allemagne, Belgique) à l’OTAN n’est pas nouveau, puisque le même acte, sous forme de votes, a eu lieu les 22 janvier et 6 février. La publicité considérable qui en a été faite, due à la machine de communication anglo-saxonne (US et secrétariat général de l’OTAN, dirigé par le Britannique Robertson), a dramatisé l’événement. En fait, il a achevé de le légitimer et la chose existe désormais, quels que soient les arrangements auxquels on aboutirait. Les dirigeants anglo-saxons, qui n’ont désormais plus aucun sens de… Salut, l’OTAN

L’âme troublée de la Belgique

L’âme troublée de la Belgique 4 janvier 2003 Depuis la fin de l’année, la Belgique exprime ouvertement un doute profond qui caractérise son appréciation des perspectives de guerre. Fin décembre, il y a eu les déclarations de l’amiral Herteleer qui estimait ne pouvoir engager les troupes belges dans un conflit en Irak, parce qu’il n’y a aucune justification pour cette guerre selon lui. L’amiral Herteleer était dans ses derniers jours dans la fonction de chef d’état-major ; son départ proche expliquait cette sortie verbale, inhabituelle par rapport au devoir de réserve. Le biais choisi pour aborder le problème (pouvoir ou non justifier une guerre pour… L’âme troublée de la Belgique

Les exportations d'avions de combat, USA-Europe

Ci-dessous, nous vous présentons le texte de la conférence donnée par Philippe Grasset le 27 novembre 2002, pour un déjeuner-débat du CHEAr (Centre des Hautes Études de l'Armement), à Paris. Le texte est présenté dans sa forme originelle, avec des points successifs développés. Les exportations d' avions de combat, USA-Europe 33). Pourtant, non, l'investissement de l'Europe par le JSF est loin de régler et de conclure notre affaire. Cela s'est vraiment passé comme un investissement, une attaque extérieure, dans des conditions parfois déshonorantes, dignes d'une république bananière (). L'affaire a été menée sans la moindre appréciation politique, uniquement sous la poussée d'intérêts industriels et d'actions… Les exportations d'avions de combat, USA-Europe

Semaine du 26 août au 1er septembre 2002

Semaine du 26 août au 1er septembre 2002 Les Européens se déchirent-ils à propos de l’Irak et de la politique irakienne des États-Unis ? Même pas. On dirait qu’ils évitent le sujet. Non seulement ne désirent-ils pas confronter leurs positions qui divergent souvent de façon appréciable, mais non, cela, encore, nous paraît accessoire. La vérité est qu’il y a ceci, il y a ce trouble immense qui a saisi les Européens, et Tony Blair lui-même quand il y pense, devant l’évolution de la politique américaine. Nous avons déjà cité cet article et nous le citons à nouveau, celui de Ian Black, du Guardian, qui constate… Semaine du 26 août au 1er septembre 2002

USA-Europe, des esprits qui s’opposent

USA-Europe : une différence d’état d’esprit qui donne à penser Le 5 avril 2002. — Nous voulons mettre en évidence, par deux exemples, la différence d’état d’esprit existante aujourd’hui entre les USA et l’Europe, sur la question de la crise israélo-palestinienne. Cette différence n’est pas de conjoncture, elle ne peut plus être vue comme accidentelle. Il y a une différence dans la vision du monde et aussi dans la perception du monde. L’influence, ou disons la  »propagande », n’explique pas tout, même si cela aide à comprendre. Nous dirions au contraire qu’elle aide à mettre les choses en évidence. D’une part, ce texte du New York… USA-Europe, des esprits qui s’opposent