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Le peuple, my God! On l’avait oublié, celui-là

Effectivement, la chose pourrait devenir honorable, parmi les événements de la crise; c’est pourquoi, poursuivant notre amende mémorable, nous ne manquons plus de signaler l’extension désormais significative du mécontentement populaire au Royaume-Uni, avec grèves diverses et particulièrement discourtoises, encore mieux ou pire que dans la rétrograde et vulgaire France, au grand dam de Sir Peter Madelson, l’un des plus dignes représentants de l’aristocratie libre-échangiste. Voilà même que les ouvriers parlent de troubles («We’re going to see civil unrest in this country. It’s already started. It will grow unless things are sorted»); de solidarité dans la lutte («Ian Smith, 55, a welder who was on strike… Le peuple, my God! On l’avait oublié, celui-là

Désarroi des lieux communs devant la crise

Désarroi des lieux communs devant la crise 2 février 2009 Il y a un ensemble de textes intéressants publiés dans Le Monde, à la date du 31 janvier. Nos lecteurs s’en sont peut-être avisés, ou peut-être pas, et alors ils pourront s’y référer. Nous en retenons deux, pour susciter et attacher notre commentaire. Il s’agit, comme l’indique notre titre, du désarroi des lieux communs devant la crise. Parmi ces lieux communs, plaçons en bonne place le modèle français et l’économiste, qu’on dit également historien, Nicolas Baverez. Dans un premier texte, Le Monde constate, sans réelle sollicitation et comme avec presque une secrète satisfaction, que «le… Désarroi des lieux communs devant la crise

Chronique d’un printemps français — Rubrique de defensa (extraits), Volume 21 n°13 du 25 mars 2006 et du 10 avril 2006.

Chronique d’un printemps français Nous publions ci-dessous, contrairement à l’habitude de présenter une seule rubrique de la Lettre d’Analyse de defensa-papier, deux extraits de deux chroniques de defensa successives, du 25 mars et 10 avril. Il s’agit de deux réflexions sur la France, d’abord le phénomène décliniste en France (chronique du 25 mars), ensuite la crise du CPE (chronique du 10 avril). Il nous a paru intéressant de rapprocher ces deux extraits dans la mesure où l’on met ensemble deux analyses critiques de deux aspects d’une même crise, la sempiternelle crise française. D’autre part, on peut consulter un texte F&C, ce même jour de publication… Chronique d’un printemps français — Rubrique de defensa (extraits), Volume 21 n°13 du 25 mars 2006 et du 10 avril 2006.

“Déclinologue” ou “décliniste”, — ou l’hypocrisie par la sémantique

Nous suggérons dans notre F&C de ce jour sur la situation française l’emploi du terme décliniste plutôt que déclinologue pour désigner ceux qui avancent la thèse que la France est en déclin. (Le chef de file médiatique de cette école de pensée est Nicolas Baverez.) Sur Google, consulté ce matin, on trouve 396 références à déclinologue et 306 à décliniste, ce qui montre qu’il y a là un débat implicite qui mérite d’être explicité. La différence entre les deux termes est fondamentale. Le débat sémantique est, dans ce cas, un débat d’opinion et de déguisement d’opinion. A bien comprendre le terme, les déclinologues sembleraient être… “Déclinologue” ou “décliniste”, — ou l’hypocrisie par la sémantique

Clin d’œil de l’“homme malade de l’Europe” et de son secteur public archaïque…

Ci-après, un round-up (de nos sources internes) sur les questions de l’énergie du nucléaire civil, actuellement dans un courant très rapide de relance et de transformation. Ces analyses concernent d’abord l’Europe. Un constat : la France est au centre du jeu. Son industrie nucléaire civile est le principal acteur du marché mondial, avec les USA. En Europe, elle est modèle et chef de file. L’électricité produite par la France est l’une des moins chère d’Europe. C’est EdF qui produit cette électricité, c’est-à-dire, jusqu’à ce jour, une industrie totalement sous contrôle de l’État. Pour ceux qui veulent bien consentir à écouter, en ayant à l’esprit que… Clin d’œil de l’“homme malade de l’Europe” et de son secteur public archaïque…