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Mais qu’allaient-ils donc faire à Bassorah?

La crise à allure de quasi-guerre civile de Bassorah (puis dans d’autres points en Irak), commencée le 25 mars, s’est achevée, dans tous les cas temporairement, le week-end dernier. La crise s’avère être une victoire substantielle de celui qu’on jugeait pouvoir liquider rapidement, le chiite radical Al Sadr, et s’achève sur une interruption des combats négociés par les Iraniens. Pendant ce temps, le gouvernement régulier irakien, secondé par la fameuse coalition, a vu s’écrouler tous ses espoirs de régler rapidement la question, après avoir obtenu un soutien emphatique du président des Etats-Unis. Il y a dans ces événements une sorte d’archétype des erreurs et de… Mais qu’allaient-ils donc faire à Bassorah?

Bassorah, “Mission accomplished”, suite et fin

Les Britanniques ont définitivement transféré hier leur autorité sur la province de Bassorah aux autorités locales. Lesquelles ? On verra bien les violences à Bassorah sont réduites de 90% a dit Gordon Brown aux Communes. En d’autres mots : Mission accomplished. Par conséquent, un rapide coup d’il sur le venimeux article du Sunday Times du 16 décembre nous permet de nous faire une idée sur la façon dont l’Occident règle ses comptes pour l’établissement tant attendu de la démocratie locale. Qu’on nous pardonne de citer substantiellement cet article, court mais édifiant. «It was just after 11pm and the shopkeeper was closing up for the night… Bassorah, “Mission accomplished”, suite et fin