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Bassorah, “Mission accomplished”, suite et fin

Les Britanniques ont définitivement transféré hier leur autorité sur la province de Bassorah aux autorités locales. Lesquelles ? On verra bien les violences à Bassorah sont réduites de 90% a dit Gordon Brown aux Communes. En d’autres mots : Mission accomplished. Par conséquent, un rapide coup d’il sur le venimeux article du Sunday Times du 16 décembre nous permet de nous faire une idée sur la façon dont l’Occident règle ses comptes pour l’établissement tant attendu de la démocratie locale. Qu’on nous pardonne de citer substantiellement cet article, court mais édifiant. «It was just after 11pm and the shopkeeper was closing up for the night… Bassorah, “Mission accomplished”, suite et fin

Comment les Britanniques ont quitté Basra avec les honneurs de la guerre bien négociés

Dans le désastre irakien général, les Britanniques ne sont pas trop mécontents de la façon dont ils ont quitté Basra. Ils évitent les signes immédiats et trop apparents de l’humiliation. Le Sunday Times d’hier publiait un article assez bien balancé pour ménager chèvres et choux. L’article commence sur l’affirmation que les autorités washingtoniennes ont donné l’ordre à leurs généraux de ne plus insulter les Britanniques parce qu’ils quittent Basra. Avec un flegme dissimulant une discrète satisfaction, le journal explique qu’une très haute personnalité US au Pentagone a rappelé aux généraux US qu’il importait de ne pas trop humilier les Britanniques, parce que, «not only was… Comment les Britanniques ont quitté Basra avec les honneurs de la guerre bien négociés

“Out of” Basra…

Out of Basra 3 septembre 2007 Il s’agit bien de la G4G (Guerre de 4ème Génération), pourtant les effets politiques sont semblables à ceux que toute déroute militaire produit. Les Britanniques ont quitté le Palais de Basra (Bassora), dernier point qu’il tenait encore dans la ville: 500 hommes évacués vers le point d’appui de l’aéroport, pas de pertes, etc., et, pourtant, la sensation d’une déroute sans précédent. La ville est maintenant aux mains des diverses factions, gangs, milices et unités régulières irakiennes diverses. Patrick Cockburn, l’excellent reporteur de The Independent, décrit cette déroute. Aucun autre mot ne semble convenir à l’événement, qui est en termes… “Out of” Basra…

Effectivement, voici «le temps des “Pudding-eating surrender monkeys”»

La situation se détériore à grande vitesse dans la ville de Basra, dans le sud de l’Irak, qui n’est même plus officiellement considérée comme tenue par les Britanniques. Il s’agit désormais d’un retrait qui est déjà une retraite et qui est presque une déroute. Les Américains commencent à s’en aviser sérieusement et nous voilà déjà, encore plus vite que prévu, pas loin du «temps des Pudding-eating surrender monkeys» Au moins deux articles dans la presse londonienne montrent la préoccupation des Américains devant la situation des Britanniques en Irak, alors que le retrait de ces mêmes Britanniques devrait commencer juste après le show Petraeus à Washington… Effectivement, voici «le temps des “Pudding-eating surrender monkeys”»

L’Irak comme Grand Guignol sanglant

«The worst diplomatic blunder since Suez? By comparison, Suez had a happy ending.» Quand on sait à quel degré de dérision catastrophique est placée (le plus souvent de manière injuste) l’expédition de Suez de 1956 par les historiens britanniques, le jugement de Roy Hattersley dans le Guardian d’aujourd’hui pèse de tout son poids. Hattersley parle de l’attaque de l’armée britannique, aidée par des éléments de la police de Basra, contre le poste de la police irakienne de Basra que cette même armée britannique a puissamment contribué à mettre en place il y a près de quatre ans, lors de la libération du pays. Déjà, la… L’Irak comme Grand Guignol sanglant

Retour de Basra

Les pertes britanniques en Irak (et en Afghanistan) sont un sujet très sensible pour une opinion publique majoritairement opposée à ces guerres. The Independent décrit, aujourd’hui, le retour de cercueils de la région de Basra, avec, partout présentes, l’impopularité de cette guerre et celle de Tony Blair. L’impopularité de Blair est telle qu’il évite systématiquement tout contact avec le public, surtout dans des circonstances si dramatiques que le retour de cercueils, et cette absence est dénoncée. The Independent note : « Rose Gentle, whose son Gordon died two years ago, and Reg Keys, whose son Thomas died in 2003, have received letters inviting them to… Retour de Basra