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banlieues

Réserves sur le “devoir de réserve”

Réserves sur le >devoir de réserveLettre Ouvertepétition des mille< du départ comme l'appelle Régis de Castelnau. (En effet, à partir de ce surnom de départ ils se sont développés, ont essaimé jusqu'aux signatures de quasiment 60 généraux et près de 25 000 militaires.) Ce qui me rend goguenard c'est l'image du >Roi est nu< et ce qui nourrit ma fascination c'est l'agitation autour de ceux qui feignent de ne pas avoir réalisé, par pudeur plus que par myopie sans doute, que >le Roi est nudevoir de réserveEt alors ?devoir de réservedroit de réserve< à tort et à travers et ainsi le débat enrichi d'une dimension… Réserves sur le “devoir de réserve”

Réserves sur le “devoir de réserve”

Réserves sur le >devoir de réserveLettre Ouvertepétition des mille< du départ comme l'appelle Régis de Castelnau. (En effet, à partir de ce surnom de départ ils se sont développés, ont essaimé jusqu'aux signatures de quasiment 60 généraux et près de 25 000 militaires.) Ce qui me rend goguenard c'est l'image du >Roi est nu< et ce qui nourrit ma fascination c'est l'agitation autour de ceux qui feignent de ne pas avoir réalisé, par pudeur plus que par myopie sans doute, que >le Roi est nudevoir de réserveEt alors ?devoir de réservedroit de réserve< à tort et à travers et ainsi le débat enrichi d'une dimension… Réserves sur le “devoir de réserve”

Monades à la dérive

Monades à la dérive En 2005, les RG avaient pris soin de protester publiquement contre l’interprétation abusive sinon mensongère du ministre de l’Intérieur de l’époque des émeutes qui avaient embrasé de nombreuses banlieues et quelques quartiers parisiens. Y compris d'ailleurs des quartiers populaires à dominante "gauloise" blanche du Nord-Pas de Calais. Le rapport qu’ils avaient établi analysant les raisons et les éventuels meneurs de ces révoltes urbaines en principe confidentiel mais qui a fuité comme par inadvertance assez rapidement après sa rédaction a été publié le 7 décembre 2005 par le Parisien-Aujourd’hui en France. Aucun groupe n’avait organisé ni manipulé le mouvement. Avec une grande… Monades à la dérive

Raspail prémonitoire, aux USA

Jean Raspail foretold the breakdown three decades ago We were warned. Three decades ago, Jean Raspail published a novel, The Camp of the Saints, which served as a worst-case-scenario warning about the consequences of unchecked immigration into his native France and, by extension, into all of Europe. Raspail’s book was a big seller in his home country, but his message was not heeded. Now, of course, he is being vindicated. Today, after 9/11, Madrid, London, and the broad-daylight murder of Theo Van Gogh, Paris is burning. How could this have been allowed to happen? What led to this influx of lions into countries full of… Raspail prémonitoire, aux USA

Les neocons n’exploitent pas la thèse islamiste

Un article mis en ligne mardi 15 novembre sur le site du Weekly Standard montre que les néo-conservateurs n’ont pas exploité très loin l’interprétation d’une poussée islamiste comme cause de la crise des banlieues en France. L’article apprécie cette crise du point de vue de la criminalité, en en faisant un phénomène en pointe d’une criminalité complètement incontrôlable en Europe (au contraire des USA, bien entendu). « Rioters in France have torched thousands of cars, injured scores of police, burned and shattered dozens of buildings, and killed at least one person. Not knowing what to make of it all, Americans may be forgiven if they… Les neocons n’exploitent pas la thèse islamiste

Qu’est-ce que c’est qu’une crise, qu’est-ce que c’est que la normalité?

Ce week-end, il y a eu beaucoup de commentaires sur la crise française. Surtout des commentaires anglo-saxons avec les ricanements qu’on imagine, certains l’élargissant à la dimension continentale, comme Timothy Garton-Ash dans The Guardian du 11 novembre. La sensation est effectivement celle d’un événement apocalyptique, français ou européen, ou occidental, c’est selon la tendance du commentateur. Tournons-nous vers le champ de bataille Crise apocalyptique? Quelle crise? Où ça, la crise? Des interrogations étonnantes qui vous viennent en écoutant (d’après une dépêche Reuters de ce midi) Michel Gaudin, directeur général de la police nationale, qui a retrouvé sa sérénité, qui nous dit que « Les choses… Qu’est-ce que c’est qu’une crise, qu’est-ce que c’est que la normalité?

Nos démocraties encalminées, et le système avec elles

Nos démocraties encalminées, et le système avec elles 10 novembre 2005 Le système politique occidental considéré d’un point de vue global apparaît aujourd’hui comme l’expression de la crise de légitimité qui secoue le système général. Cette fois (hier et aujourd’hui), les événements ravagent le pan anglo-saxon, d’habitude triomphant et partout acclamé comme la référence de notre système. La crise frappe là où les dirigeants anglo-saxons placent leur fierté sinon leur légitimité : la stabilité politique d’un pouvoir efficace. En deux jours, on a constaté : • Aux USA, des élections régionales sans grande importance nationale conduisent tout de même les commentateurs à observer ceci, que… Nos démocraties encalminées, et le système avec elles

Barroso et les banlieues

Le président de la Commission européenne Barroso est inquiet à cause des événements en France. Il craint une contagion, notamment en Belgique (des incidents ont eu lieu le 6 novembre au soir, avec une dizaine de voitures brûlés à Saint-Gilles, près de la gare du Midi, suivis les dex soirées suivantes par d’autres incidents du même type). Il envisage l’hypothèse que, dans un tel cas, les institutions européennes seraient considérées comme une cible potentielle pour des émeutiers et des casseurs, avec les mesures de sécurité qui s’imposeraient dans ce cas. Ces derniers jours Barroso a consulté en interne, de façon informelle, divers services et fonctionnaires.… Barroso et les banlieues

Une crise “pleine de bruits et de fureur…”

Une crise pleine de bruits et de fureur… 9 novembre 2005 Un aimable lecteur s’impatiente : vous n’avez rien à dire alors que, d’habitude, vous avez un avis sur tout, et si possible un avis tonitruant Dont acte, mais pas nécessairement mea culpa. En un sens, l’aimable lecteur nous rappelle, dans le meilleur esprit du monde, à notre devoir d’originalité (charge difficile à porter et peut-être injustifiée). Le commentaire suit un premier texte sur les banlieues qui brûlent, qui ne lui a sans doute pas paru satisfaisant, qui lui a paru dans tous les cas grandement prudent. (Ce n’était pas notre intention, cette soi-disant prudence.)… Une crise “pleine de bruits et de fureur…”