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Les armes vers la Syrie et leurs vertus inattendues

Les armes vers la Syrie et leurs vertus inattendues Nous continuons dans ce qui devrait devenir une rubrique, celle du désordre précédant les causes du désordre de ce même 29 mars 2013, comme on verra ci-dessous Il s’agit de la cause sacro-sainte des livraisons d’armes aux rebelles syriens, le Sésame de la victoire assurée. Divers articles mettent en évidence que de nombreuses armes ont été et sont livrées, et seront livrées, encore plus nombreuses et performantes, aux rebelles syriens, pour enfin parvenir à la victoire finale. Cette perspective pourrait être résumée par l’annonce qu’à l’ombre de ces livraisons d’armes massives, on prépare la sixième attaque… Les armes vers la Syrie et leurs vertus inattendues

Des nouvelles de Prince Bandar…

Des nouvelles de Prince Bandar On se rappelle (voir le 1er août 2012) que Prince Bandar avait été donné pour mort à la suite de ce qu’on décrivait comme un attentat syrien contre le siège des services de renseignement saoudien. Bandar, personnage important et particulièrement belliciste, très lié aux Anglo-Saxons (il est notamment l’homme des contrats Yamamah avec BAE, et de la corruption qui va avec), venait d’être nommé à la tête de ces services. Des nouvelles de Prince Bandar viennent, le 5 octobre, de l’IGF de Washington D.C., l’Institute for Gulf Affairs, présenté comme un organisme d’opposition au régime saoudien. Elles sont très succinctes… Des nouvelles de Prince Bandar…

D’une narrative l’autre

D’une narrative l’autre 10 août 2012 Considérée comme elle doit l’être, comme le facteur dynamique actuel et temporaire de la crise haute, la crise syrienne s’est largement ouverte à différentes opportunités et destinées affectant aussi bien la Syrie que les acteurs extérieurs, proches et lointains. La démission de Kofi Annan, le 3 août, est l’événement symbolique marquant cette nouvelle phase. La notion de cette crise syrienne se transformant en piège, singulièrement pour les pays du bloc BAO, rencontre le jugement de divers observateurs. Ainsi M K Bhadrakumar, un de nos commentateurs favoris pour le domaine, écrit-il le 9 août 2012 : «[T]he West faces a… D’une narrative l’autre

Prince Bandar et un silence de mort

Prince Bandar et un silence de mort Depuis une grosse décade, un mystère de type stratégique est discrètement mais fortement présent dans le système de la communication : le sort du Saoudien, Prince Bandar ben Sultan. C’est un homme-clef de la direction saoudienne, de l’influence anglo-saxonne en Arabie Saoudite, du réseau fondamental de corruption et de manipulation de puissance du bloc BAO (dont les divers scandales Yamamah), de l’anglosaxonnisme et de l’américanisme tels qu’ils règnent sur le Moyen-Orient du pétrole dans la séquence historique entamée le 14 février 1945, au cours d’un entretien entre Franklin Delano Roosevelt et le roi Abdoul Aziz de la maison… Prince Bandar et un silence de mort

Oh My Lord, les Lords sont amers

Oh My Lord, les Lords sont amers 1er août 2008 En un sens, ont dit mercredi les Lords de la Chambre du même nom, ce fut pire que la Bataille d’Angleterre, parce que cette bataille-là est perdue. L’honorable Chambre des Lords a statué sur la question du Serious Fraud Office (SFO) interrompant d’autorité l’enquête sur l’affaire de corruption du marché Yamamah, impliquant le Royaume-Uni (BAE) et l’Arabie Saoudite. Le cas est précis et ne concerne pas la question plus générale du scandale Yamamah, dont il a été admis implicitement, à cette occasion, qu’il s’agit effectivement d’un scandale de corruption massif,  mais on n’y peut rien… Oh My Lord, les Lords sont amers

L’énigme du Typhoon

Parmi les remarques qui accompagnent l’annonce par le Guardian des réductions du budget militaire britannique pour les trois années à venir (peut-être jusqu’à £4,5 milliards en moins pour la défense), on trouve une observation concernant l’Eurofighter Typhoon. Il est en effet probable, sinon acquis, que la RAF va être invitée à réduire ses commandes de Typhoon, avec sacrifice de la Tranche 3 de l’avion. Ce n’est pas une surprise et ce n’est pas l’essentiel qui attire notre attention. La façon dont le Guardian évoque la chose est, par contre, intéressante pour d’autres aspects: «Another big problem will be cutting the number of Eurofighter Typhoon jets.… L’énigme du Typhoon

Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Depuis mercredi, un tribunal londonien écoute les arguments sur la recevabilité d’une plainte contre le gouvernement britannique pour son rôle dans l’étouffement, en décembre 2006, de l’enquête sur le scandale Yamamah-BAE impliquant également l’Arabie Saoudite. La plainte vient de deux associations, Corner House Research et Campaign Against Arm, qui jugent que les conditions d’arrêt de l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale sont suspectes. Le tribunal n’a pas l’air d’être en désaccord. Des documents divers ont été rendus publics. Ils permettent de voir précisées et confirmées les diverses allégations sur le rôle des Saoudiens, précisément de Prince Bandar, dans l’affaire. Bandar a précisément exercé… Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Confirmation : le rôle personnel et passionné de Tony Blair dans l’étouffement du scandale BAE-Yamamah

Des documents officiels que le Guardian a réussi à obtenir confirment que l’étouffement du scandale BAE-Yamamah, il y a un an, fut l’affaire personnelle de Tony Blair, et que l’action du Premier ministre dans ce sens était déjà effective en octobre 2006, deux mois avant la décision définitive. Le Premier ministre s’engagea personnellement à fond dans cette affaire, forçant la main de son ministre de la justice, Lord Goldsmith, pour ordonner l’arrêt de l’enquête du Special Fraud Office contre la firme BAE. Ces révélations renforcent deux facteurs essentiels de cette affaire: Que Tony Blair jugeait comme fondamentale cette affaire, notamment par ses implications sur les… Confirmation : le rôle personnel et passionné de Tony Blair dans l’étouffement du scandale BAE-Yamamah

BAE, c’est la rentrée!… Nouvelles attaques, enquête (US) obstruée, plainte

Cela va devenir maintenant une tradition. La rentrée pour BAE, c’est plutôt les nouvelles concernant les diverses plaintes et enquêtes que le contrat de 72 Typhoon signé par les Saoudiens il y a une semaine. (Importante mesure prise par les Saoudo-Britanniques : au diable Yamamah le mal-nommé, le contrat géant de £4,2 milliards est nommé Salam, qui signifie paix en bon français. Le mois prochain, Prince Adallah vient à Londres en visite officielle, visiter ses sujets.) Le Guardian, fidèle à sa tradition et à sa spécialisation, fait de nouvelles révélations. Il nous annonce aujourd’hui que le gouvernement travailliste met une réelle mauvaise volonté à aider… BAE, c’est la rentrée!… Nouvelles attaques, enquête (US) obstruée, plainte

Laideur de la corruption

Laideur de la corruption L’affaire BAE/ArabieSaoudite, devenue un scandale depuis neuf mois, nous donne un exemple de la >subversion de la laideurperversitéaffaire< avec lui. «The deal has now been put off until October because defence sources say that the Saudis want a better relationship with Gordon Brown, who becomes prime minister this week, before committing to such a large contract. They see the Typhoon deal as key to cementing diplomatic and military relations with the UK.» Plus loin, cette phrase extraordinaire: «The negotiations over the Typhoons have become even more important in recent months as the Saudis want a demonstration of loyalty after allegations emerged… Laideur de la corruption

La question des représailles saoudiennes si l’enquête sur BAE avait été menée à son terme par le SFO

Un des aspects les plus mystérieux de l’affaire BAE est la question des représailles saoudiennes, agitées par Prince Bandar au cours d’une visite à Tony Blair le 5 décembre 2006 au 10 Downing Street, au cas où le Premier ministre britannique aurait refusé de faire cesser l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) sur les contrats Yamamah avec l’Arabie Saoudite. Des documents publiés par le Daily Mail le 12 juillet ont apporté quelques précisions qui ont permis de mesurer l’épaisseur du mystère et de confirmer son caractère explosif. Ces précisions sont notamment reprises par l’AFP (voir Defense News du 13 juillet). «On Nov. 30, 2006, Sir… La question des représailles saoudiennes si l’enquête sur BAE avait été menée à son terme par le SFO

Entre marteau et enclume

Entre marteau et enclume 16 juillet 2007 Un article du Guardian de ce matin nous dit que l’affaire BAE-Yamamah achève sa mue en devenant une crise politique UK-USA. L’affaire avait pris un tour polémique nouveau avec l’implication de Prince Bandar, une dimension juridique nouvelle avec l’ouverture d’une enquête par le DoJ américain, dimension juridique elle-même devenue dimension stratégique nouvelle. La transformation est achevée en touchant le domaine politique. Le Guardian révèle que le DoJ a officiellement demandé un accès à des documents secrets (paiements secrets aux Saoudiens, dont Bandar), demande par ailleurs logique et inévitable dès lors que le DoJ lançait son enquête. C’est l’accès… Entre marteau et enclume

Shocking, — le DoJ a l’intention d’explorer jusqu’aux plus vieux secrets des bijoux de la famille BAE

Les fuites qui entourent l’affaire BAE se poursuivent et concernent désormais le nouveau front central de cette affaire : l’enquête du département de la justice (DoJ) américain. Le Times de Londres nous apprend aujourd’hui que le DoJ entend donner à son enquête une ampleur historique inattendue. Il entend remonter à la racine des contrats Al-Yamamah et de la phase actuelle des relations entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite, c’est-à-dire 1983-1985. Il a contacté les personnalités au cur de l’origine de l’affaire, jusqu’aux icônes elles-mêmes, comme la baronne Thatcher, alors Premier ministre, et le ministre de la défense d’alors, Lord Heseltine. L’émotion est considérable. «The DoJ… Shocking, — le DoJ a l’intention d’explorer jusqu’aux plus vieux secrets des bijoux de la famille BAE

DESO (le bras pratique du MoD au service de BAE) : on ferme boutique

Il y a des signes qui ne trompent pas, selon la formule consacrée. L’intention, rapportée aujourd’hui par l’inévitable Guardian (spécialiste des révélations autour du BAE), du département du Trésor britannique de dissoudre l’agence d’exportation des armements, dite DESO (Defence Export Services [Sales] Organization), est un de ces signes. Comme on le voit par ailleurs, DESO a surtout servi de courroie de transmission du MoD au service de BAE et de ses diverses entreprises, et éventuellement d’entreprise de subvention du même groupe BAE. Les diverses informations parues récemment sur l’affaire BAE convergent pour confirmer que DESO aurait notamment servi à subventionner Prince Bandar en toute sécurité,… DESO (le bras pratique du MoD au service de BAE) : on ferme boutique

Pour bien apprécier la colossale dimension de l’affaire BAE

Il apparaît de plus en plus, au fil des semaines, au fil des révélations, que l’affaire BAE (désormais, plus que l’affaire, ou le scandale BAE-Yamamah, expression décidément trop restrictive) est quelque chose de colossal, un artefact postmoderne représentant un montage du système anglo-saxon (saoudien) pour permettre des activités fondamentales où la corruption a sa part, mais qui n’est pas essentielle en tant que telle. Ceux qui, dans le bon esprit des rédactions parisiennes à qui on ne la fait pas, ramènent la chose au jugement émollient et faussement audacieux habituel (dans ces activités de l’armement, la corruption est inévitable) se trompent dans la substance même… Pour bien apprécier la colossale dimension de l’affaire BAE

Comment GW ne pourra guère aider ses amis britanniques

L’un des aspects de l’énorme polémique BAE-Yamamah est l’action du département US de la Justice (DoJ), qui a lancé une enquête contre le groupe britannique, et la capacité de la Maison-Blanche d’influer sur cette enquête. Des précisions à cet égard sont apportées par le Times de Londres, repris par un article du site de Lyndon LaRouche. L’idée circonstancielle est que la Maison-Blanche est aujourd’hui trop faible pour faire pression sur le DoJ, que la direction politique du DoJ n’est pas très reluisante et singulièrement privée d’autorité avec le ministre Gonzales qui est sur la corde raide face au Congrès. C’est-à-dire que la situation normale est… Comment GW ne pourra guère aider ses amis britanniques

BAE, ou la boucle est bouclée

BAE, ou la boucle est bouclée 29 juin 2007 Le commentaire de Con Coughlin dans le Daily Telegraph de ce jour représente la première riposte argumentée venue des Britanniques à la suite de l’ouverture de l’enquête du DoJ contre BAE dans la question du scandale Yamamah. Il représente l’indice d’une montée de la tension entre les deux pays alliés et cousins, alors que jusqu’ici, à l’image des éditos du Financial Times, la position de l’establishment britannique était plutôt du type standard vertueux (la justice doit suivre son cours), appuyé sur un agacement certain de la City devant ce que l’affaire BAE révèle des pratiques du… BAE, ou la boucle est bouclée

Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Les moralistes-marathoniens de la repentance occidentale n’ont pas tort : le colonialisme n’est pas mort. Sauf qu’il a changé de sens, dans certains cas bien intéressants. L’article du Times du 25 juin est stupéfiant par ce qu’il relève d’impudence tranquille et justifiée, non de la part des Britanniques mais des Saoudiens; et par ce qu’il nous laisse entendre du degré de corruption (et psychologique plus que tout) et d’asservissement de l’establishment britannique vis-à-vis des Saoudiens, par le biais des contrats Yamamah, grâce aux dirigeants britanniques, de Thatcher à Blair. Effectivement, c’est le triomphe de la loi du marché, version corruption libre. En attendant, il est… Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

C’est bien le Yamamah de la corruption

De nouvelles révélations mettent dans l’embarras le gouvernement britannique et saluent drôlement le départ du Premier ministre britannique Tony Blair. Elles sont évidemment du Guardian (d’aujourd’hui) et portent sur l’inépuisable feuilleton BAE-Yamamah. Le problème est que plus ces révélations s’accumulent, plus elles sont graves, plus elles rendent le cas de BAE et de tout ce qui va avec extrêmement délicat pour le jour possible, probable ? où tout cela risque de déboucher sur une procédure juridique. (L’information vient également de la BBC. Elle est reprise par le Financial Times, qui termine sobrement son commentaire par ceci : «BAE shares fell 5¾p to 432¾p in a… C’est bien le Yamamah de la corruption

Une énigme saoudienne?

Une énigme saoudienne? Une étrange perspective pour Yamamah Voici un enchaînement inattendu sur notre précédente Analyse consacrée à l’affaire Yamamah impliquant le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite. On trouve cette appréciation de la décision du 14 décembre de Tony Blair d’interrompre l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) sous la plume d’Anatol Kaletsky, dans The Times de Londres, le 4 janvier: «Consider the ominous events that occurred in the Middle East and Washington over the holiday season, while most people were paying more attention to their turkeys and Christmas stockings. The first in this sequence of events was Tony Blair’s abrupt announcement that members of the Saudi… Une énigme saoudienne?

Au cas où vous l’ignoreriez, il y a bien une “nouvelle stratégie” américaniste

Régulièrement, Seymour Hersh alimente les manchettes de la presse MSM avec un de ses articles du New Yorker. Cette fois encore, avec son article mis en ligne le 25 février (voir notamment sa reprise sur le site Information Clearing House). Avec le titre The Redirection A Strategic Shift et avec cette interrogation : Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism?, Hersh examine la réorientation stratégique des USA, passant de la confrontation avec les Sunnites pour installer un pouvoir chiite à Bagdad à l’alliance avec les Sunnites contre les Chiites iraniens renforcés par le pouvoir chiite à Bagdad. Il s’agit… Au cas où vous l’ignoreriez, il y a bien une “nouvelle stratégie” américaniste

Après tout, les Syriens sont sympas, non?

La diplomatie américaniste est faite toute de courbes et de tournants divers, en général d’une sorte de chatoiement de changements d’orientation, contre-pieds, changements de rythme et de bandes de circulation sans avertir. C’est tout son charme. Ainsi commence-t-on à chuchoter que, non, après tout, les Syriens ne sont pas si mauvais types. Et l’on commence à comploter pour les délivrer des mauvaises fréquentations (l’Iran en l’occurrence). Car figurez-vous que la Syrie est centrale dans tout plan pour résoudre la crise au Moyen-Orient (au Liban). Voilà qui nous ouvre des perspectives, çà, qu’il y ait une crise au Moyen-Orient et que la Syrie soit centrale Voyez… Après tout, les Syriens sont sympas, non?