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Complot pour la paix ?

Selon Tom Hayden, ancien activiste célèbre du mouvement anti-guerre durant la guerre du Viet-nâm, devenu depuis parlementaire radical (Californie) et chroniqueur indépendant, il y a effectivement un processus secret tendant à des décisions radicales en Irak, avec retrait US, installation d’un nouveau pouvoir, retour (avant la fin de l’année) sur la scène politique irakienne de Tarek Aziz, l’ancien ministre des affaires étrangères de Saddam. Baker, qui serait le machiniste de ce complot essentiellement avec des Irakiens et des Jordaniens, compterait sur Aziz pour rallier les Sunnites et le parti Baas clandestin à un nouvel arrangement. Rice (elle est restée proche de Bush-père et, par conséquent,… Complot pour la paix ?

Comment étouffer Baker et son ISG : un dernier coup fourré de Rumsfeld

Le Pentagone annonce qu’il est en train de réaliser sa propre étude type-ISG (Iraq Study Group, de James Baker), pour aider l’ISG. Si l’on compte bien, c’est la deuxième contribution de cette sorte de l’administration, après l’annonce d’une étude du même type par la Maison-Blanche, le 15 novembre. Le Washington Times détaille rapidement, hier, l’initiative du Pentagone : «The Pentagon is drafting its own new options for winning in Iraq, in part, to give President Bush counterproposals to fall back on in case the Iraq Study Group comes up with ideas he does not like, defense officials say. () »The defense officials said they do… Comment étouffer Baker et son ISG : un dernier coup fourré de Rumsfeld

Le sommet de Téhéran…

Le Moyen-Orient est en pleine évolution, en plein reshaping, comme le voulaient les néo-conservateurs, mais certainement pas dans le sens où ils le voulaient. On y apprend que les Iraniens ont convoqué pour dimanche prochain un sommet avec les Syriens et les Irakiens, oui, c’est bien cela : les Irakiens du gouvernement installé sous protectorat américaniste. Résumons : on n’a jamais vu jusqu’ici un signe plus tangible de la catastrophe pathétique qu’est devenue la politique extérieure US, notamment dans cette région vitale. De Washington, Rupert Cornwell écrit aujourd’hui dans The Independent : «President Mahmoud Ahmedinejad has invited the leaders of Iraq and Syria to a… Le sommet de Téhéran…

Un démenti plus rapide que l’éclair, ou Seymour Hersh et le désordre washingtonien

Désormais, l’administration GW ne prend plus de gants pour démentir Seymour Hersh. Elle le fait à peu près en même temps que son article est mis en ligne, presque comme s’il y avait coordination. Hersh lui-même ne se fait pas d’illusions et prend la chose, qu’il estime être une tactique systématique, le cur léger : «In an interview Sunday with CNN, Hersh said the White House had been critical of his reporting for years, adding that the latest spat was just part of the game.» (selon une dépêche AFP.) Dans son article du New Yorker mis en ligne hier, Hersh rapporte les circonstances d’une réunion… Un démenti plus rapide que l’éclair, ou Seymour Hersh et le désordre washingtonien

Que peut l’ISG contre le désordre de Washington ?

Ray McGovern, ancien analyste de la CIA devenu commentateur de la scène politique washingtonienne, estime que l’impulsion donnée par l’Iraq Study Group (ISG) de James Baker (qui veut un désengagement d’Irak) ne donnera rien. Nous ne sommes pas loin du tout de partager son avis, jusqu’à le faire nôtre. L’ISG va se heurter, se heurte déjà au chaos washingtonien, au désordre des initiatives en tous sens, où la faiblesse de l’administration est compensée par l’entêtement et l’aveuglement de GW et les manuvres dilatoires des derniers partisans du groupe Cheney-Bush. La nomination d’une commission interne, une sorte d’ISG de la Maison-Blanche, soi-disant pour aider l’ISG de… Que peut l’ISG contre le désordre de Washington ?

La marée emporte Rumsfeld

La marée emporte Rumsfeld 9 novembre 2006 Rumsfeld s’est incliné. La formidable victoire démocrate ne lui laissait, en un sens, aucun autre choix. Avec une Chambre balayée par la marée démocrate, la Speaker Pelosi annonçant tout haut qu’elle voulait sa peau, le secrétaire à la défense n’avait aucune chance de pouvoir continuer à travailler. Les parlementaires, au travers de leurs commissions, ont tous les moyens tatillons du monde pour empêcher le travail du gouvernement de se faire. L’énorme victoire apparente des démocrates est d’abord une défaite de l’administration et de l’establishment en général (y compris paradoxalement des démocrates : ils n’ont été en la circonstance… La marée emporte Rumsfeld

Qu’importe l’Irak, l’Amérique dominera le XXIIème siècle

Qu’importe l’Irak, l’Amérique dominera le XXIIème siècle 30 octobre 2006 Les défenseurs de l’américanisme ont à nouveau changé leur épée de fourreau. Désormais, l’Irak n’est plus qu’un lointain souvenir, a comma (une virgule), comme dit GW Bush, dans l’histoire du monde, qui est en vérité l’histoire de l’Amérique. Gerard Baker, vigilant américaniste du Times de Londres nous en avise, dans sa chronique du 27 octobre. Avec l’aide indirecte de Robert Kagan, dont le dernier bouquin, A dangerous Nation, fait grand bruit dans la mesure où il enfonce bruyamment quelques portes ouvertes. Baker est un commentateur britannique de type néo-conservateur, spécialiste de l’économie, ultra-libéral et proche… Qu’importe l’Irak, l’Amérique dominera le XXIIème siècle

Le bateau ivre anglo-saxon

Qui commande aux Etats-Unis, GW Bush? Qui commande au Royaume-Uni, Tony Blair? Réponses douteuses dans les deux cas. L’Irak est en train de réduire en lambeaux la stabilité et la maîtrise tant vantées des deux régimes anglo-saxons. The fact of the matter, comme ils disent, est qu’une fièvre de panique s’est emparée des deux establishments. En cause, une seule question : comment se sortir d’Irak, et vite? Aux USA, la recherche d’une stratégie de sortie prend des allures frénétiques. Le plus intéressant, au travers de ces nouvelles, est de découvrir que, de plus en plus, les deux pays fonctionnent avec des structures parallèles qui coopèrent… Le bateau ivre anglo-saxon

Le rapport Baker et l’humiliation britannique

Il est rare de lire un commentaire de l’intensité de celui de Simon Jenkins sur la situation en Irak et sur la position britannique. Mais la rareté est aujourd’hui monnaie courante, aussi l’article de Jenkins ne nous étonne pas même s’il reste particulièrement instructif à lire. Jenkins décrit, aujourd’hui dans le Guardian la situation apocalyptique de l’Irak. Il décrit une Amérique en train de prendre conscience de cette réalité et soudain plongée dans la fièvre d’un débat sur la catastrophe irakienne : «America has finally taken on the grim reality of Iraq The US is radically rethinking its exit strategy» Jenkins ne peut s’empêcher d’une… Le rapport Baker et l’humiliation britannique

Stabiliser l’Irak ou stabiliser les USA?

Stabiliser l’Irak ou stabiliser les USA? 17 octobre 2006 Le front intérieur est-il en train de craquer? La campagne électorale aux USA présente un tableau remarquablement évolutif. Une accélération de l’intensité dramatique du processus, un alourdissement remarquable du climat peuvent être constatés. Comme l’écrit Justin Raimundo, ces élections sont en train de devenir un référendum sur la guerre en Irak. L’expression est également utilisée par divers spécialistes des questions de politique intérieure aux USA, tout comme elle apparaît en filigrane dans les sondages. Un texte du Washington Post du 15 octobre nous en informe : «While a Capitol Hill sex scandal shook up Republicans and… Stabiliser l’Irak ou stabiliser les USA?

Oh My Dear, ces gens-là ont vraiment très peur

D’accord, virez TB (notre Très Grand Premier Ministre), mettez n’importe qui à la place, Hugh Grant si vous voulez, mais surtout, surtout, ne quittez pas la grande Amérique, parce que, voyez-vous, je vous le dis les yeux dans les yeux croix de bois croix de fer, « America represents still, as it has for the past 60 years, the last best hope of freedom ». En d’autres mots, c’est bien la peur qui s’exprime là. L’article de Gerard Baker, dans le Times londonien d’hier aurait pu être signé par le patron, Rupert Murdoch lui-même. Il signale une crainte considérable des américanistes, de leurs relais divers,… Oh My Dear, ces gens-là ont vraiment très peur

L’empereur est nu

L’empereur est nu 29 juillet 2003 Deux événements ont montré, en l’espace de quelques heures, à quel degré d’affaiblissement est tombée l’administration GW. La débâcle irakienne commence à peser de tout son poids pour faire de cette administration un corps politique aux abois, soumis à toutes les pressions et à toutes les influences, dépendant de montages divers, prisonnier d’événements qui ne se produisent même pas. Ce pouvoir est plus que jamais une mosaïque d’influences qui sont désormais antagonistes, contradictoires, qui exigent d’être rétribuées, protégées, etc. Le spectacle est singulier car jamais, certainement, on ne vit puissance auto-proclamée de cette taille dépendre d’un exécutif aussi inconsistant,… L’empereur est nu