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RapSit-USA2024 : Joe s’entête dur…

RapSit-USA2024 : Joe s’entête dur… • Alors qu’on imaginait que l’intervention massive des donateurs et d’une partie de la presse pour un départ immédiat de Joe Biden ferait facilement sauter le verrou de l’entêtement du vieillard, il n’en est rien. • Joe Biden tient bon. • Il se met même en colère, invoque Dieu et jure ses grands dieux qu’on le fera pas décoller d’une position qu’il assume parfaitement pour réaliser une politique d’une exemplaire justice et d’une efficacité sans exemple. • Constat : le parti démocrate tend lui-même à se fracturer, ajoutant une ligne de haine à la situation générale de haine. __________________________ Nous… RapSit-USA2024 : Joe s’entête dur…

Notes sur l’effondrement du Mur

Notes sur l’effondrement du Mur Ce texte met en évidence par contraste de l’enthousiasme pour la chute du Mur de novembre 1989, la trahison constante, sans cesse poursuivie pour la suite de l’URSS désintégrée en divers pays, et bien entendu pour la Russie elle-même, – pour des motifs d’abord de simple ignorance, indifférence et inculture (le plus souvent), puis de cynisme, de machiavélisme grossier et d’arrogance. Il y a, depuis la chute du Mur, une >infamie civilisationnelleun pouce à l'est< lors d'une réunion du 9 février 1990 [qui] ne concernait que la réunification allemande… ») Le site Off Guardian reprit le 15 décembre 2017 un… Notes sur l’effondrement du Mur

Notes sur l’antirussisme postmoderne, aux origines

Notes sur l’antirussisme postmoderne, aux origines 16 décembre 2017 – Des documents récemment déclassifiés et étudiés par deux chercheurs de la Brookings Institution viennent apporter une confirmation puissante de l’affirmation des Russes selon laquelle les pays de l’OTAN, et notamment les USA, n’ont pas tenu leur promesse de 1990-1991 de ne pas élargir l’OTAN au-delà des frontières de l’Allemagne réunifiée, en échange de l’accord de l’URSS (d'alors) d’accepter cette réunification. (Par traité signé à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’URSS avait le droit d’opposer son veto à une telle réunification : son acceptation constituait donc un geste politique d’une force considérable dans le sens… Notes sur l’antirussisme postmoderne, aux origines

Au commencement était LEUR confiance

On sait que l’un des grands objets de débat sur la crise ukrainienne, sur les responsabilités des uns et des autres dans cette crise, c’est l’élargissement de l’OTAN vers la Russie (que certains voudraient voir aller jusqu'à l'adhésion de l'Ukraine), et la promesse verbale souvent évoquée des dirigeants US (le président Bush-père et secrétaire d’État James Baker), en 1989-1990, qu’en échange de la non-intervention et la non-interférence russe (soviétique) dans le processus de réunification de l’Allemagne (en 1990-1991), l’Ouest (les USA principalement) s’engageait à ce que l’OTAN arrêtât son expansion vers l’Est aux frontières de l’ancienne Allemagne de l’Est. L’engagement a toujours été évoqué avec… Au commencement était LEUR confiance

La narrativeSystème, c’est bien plus qu’Orwell

La narrativeSystème, c’est bien plus qu’Orwell 18 octobre 2014 – Jeudi après-midi (vendredi matin en Europe), le département d’État présentait un briefing conjoint de la porte-parole Jennifer Psaki (département d’État) et du porte-parole John Kirby, contre-amiral (département de la défense). Ce joint meeting semble être une première historique pour ces puissantes institutions jalouses de leurs prérogatives de communication, comme l’a signalé Psaki, et un >signe des tempsRussie révisionniste< déploie ses forces >à la porte de l’OTAN< («…must deal with a revisionist Russia – with its modern and capable army – on NATO's doorstep»). Shoigu a exprimé sa surprise d’une telle annonce, venant d’un Hagel unanimement… La narrativeSystème, c’est bien plus qu’Orwell

China’s Military Comes Into Its Own

Notes de dedefensa.org Nous empruntons un texte de Rodger Baker, en diffusion libre sur Stratfor.com. Il s’agit d’une analyse sur ce qui est présenté comme l’arrivée à maturité, en tant que force politique, de l’establishment militaires chinois. Nous nous intéressons moins au contenu, qui néanmoins est d’un intérêt certain, qu’à la signification politique, dans le Système en général (occidentaliste et américaniste), de la diffusion de ce texte qui est et sera assez large et favorisée dans ce sens. Ce texte est effectivement présenté comme disponible pour des mises en ligne sur des sites extérieurs, comme le signale cette formule, que nous reproduisons: «Reprinting or republication… China’s Military Comes Into Its Own

START-II et le mur de la “guerre civile” du désordre de Washington

Pour Obama, la ratification de START-II est devenu un enjeu majeur, à régler dans les trois semaines qui viennent, avec le Sénat du 111ème Congrès agonisant, avant l’arrivée du 112ème Congrès, le 1er janvier 2011, avec le parti républicain renforcé et, surtout, un parti républicain totalement imprévisible avec sa composante Tea Party. Pour cette campagne de toute urgence, Obama a enrôlé le vieux sénateur républicain Richard Lugar, de la vieille école, celle qui favorisait l’approche bipartisane des grandes causes d’intérêt national (et Dieu sait si START-II en est l’archétype). Lugar fut aussi le mentor du jeune sénateur Obama lorsque celui-ci fit ses premiers pas sous… START-II et le mur de la “guerre civile” du désordre de Washington

I do what I can

I do what I can 21 janvier 2009 Le président est en fonction et ceux qui attendaient un immense bouleversement peuvent commencer à se demander ce qui a changé. L’événement a été mondial et le monde entier a applaudi au thème du jour qui était la renaissance tant attendue de l’Amérique, tout cela pour nous permettre de mesurer combien le désarroi des USA est aussi celui du monde. Le President-elect, devenu président, a fait un discours qui était plus du I do what I can que du Yes, we can. Il l’a fait sans atteindre à la grandeur de la tragédie des temps mais avec… I do what I can

Le f******-scandale, f******-bobo pour BHO?

Toujours, dans cette étrange époque, l’inattendu survient. Nous sommes là, à guetter les signes de la crise qui s’aggrave, à nous interroger et à gravement spéculer sur l’hypothèse Gorbatchev, et c’est un scandale dans le plus pur style Chicago-Hollywood qui survient. Que vaut ce scandale? Quel intérêt de le savoir vraiment? Nous parlons d’image, pas de justice dans cette étrange époque; et, depuis l’élection triomphale du 4 novembre, rien ne compte plus pour Obama que l’image. Il se trouve que celle-ci, l’image, commence à se ternir, puisque le scandale Blagojevich, du nom du gouverneur de l’Illinois au leste langage, commence à toucher un proche du… Le f******-scandale, f******-bobo pour BHO?

Fatalité de la Grande Dépression

Fatalité de la Grande Dépression 9 décembre 2008 — Parmi les phénomènes remarquables qui marquent cette année 2008 de grande crise (Robert Reich parle du >Great Crash of 2008L’activité économique US s’effondre à une telle vitesse qu’il est difficile de parvenir à rendre compte à quel point les choses vont de plus en plus mal< («US economic activity is collapsing so fast that it is hard to keep up with just how bad things are»). Baker compare la crise US à la dépression japonaise des années 1990, qu’il a suivie de près, mais fait toute la différence dans la vitesse. A ce point, Baker, qui… Fatalité de la Grande Dépression

Finalement, Obama sera-t-il…? Oui, il pourrait bien être FDR, dit Baker

Puisque nous sommes dans les hypothèses concernant Obama alors que la course approche de son terme, que Obama est le vainqueur probable-certain, après le verdict de Mike Davis voici celui de Gerard Baker, dans le Times d’aujourd’hui. Là où Davis dit non, Baker dit oui, sans aucun doute. C’est assez caractéristique: le dissident, l’homme de gauche (sens relatif lorsqu’il s’agit des USA) qu’est Mike Davis, doute extrêmement de son champion naturel; Baker, l’homme de droite, le pro-républicain et pro-américaniste, ne doute pas une seconde qu’Obama apporte avec lui le changement radical. Les prévisions sont à fronts renversés, ce qui est une caractéristique assez logique, finalement,… Finalement, Obama sera-t-il…? Oui, il pourrait bien être FDR, dit Baker

Gerard Baker, l’Union Jack, le culot churchillien et les colonies

Les Britanniques ne sont pas prêts de cesser de nous étonner dans tous les sens possibles du terme. Leurs réactions après les derniers événements de la crise financière, version londonienne, nous présentent une exceptionnelle séquence de la capacité d’adaptation britannique à l’infortune. Le fait est que la menace d’effondrement de la City a bien été une menace d’effondrement de la City et non un hymne à la gloire de l’habileté britannique. Le premier ministre Gordon Brown a agi avec célérité, résolution, fermeté, etc., transformant la menace d’une déroute affreuse et sans retour en une défaite sévère et à peine contenue pour un pays qui avait… Gerard Baker, l’Union Jack, le culot churchillien et les colonies

Deux psychologies face à la crise

Deux psychologies face à la crise 4 octobre 2008 — Nous avons été frappé à plusieurs reprises par l’attitude psychologique des dirigeants US et de certains commentateurs anglo-saxons vis-à-vis de la crise en cours. Nous avons été notamment frappé par le texte de Gerard Baker que nous signalions dans notre Bloc-Notes du 29 septembre, qui constitue un bon exemple de cette situation; nous signalions notamment ce passage où Baker formule sa phrase d’une telle façon qu’il semblerait recommander rien de moins que la panique. «I say this with great reluctance. It is no business of journalists (who, as someone once said, are like harlots, who… Deux psychologies face à la crise

A propos du spectre qui les hante

A propos du spectre qui les hante 1er octobre 2008 Nous ne cessons de nous référer au facteur psychologique et à l’événement de la Grande Dépression. Par ailleurs, nous y sommes aidés, si pas invités. C’est le cas avec ce Faits & Commentaires. Nous prenons comme référence un commentaire du 1er octobre de Gerard Baker, du Times. Répétons une fois de plus que, comme nos lecteurs le savent, nous connaissons ce commentateur, qu’il est intéressant parce qu’il est fort représentatif d’un courant très classique (libre-échangiste, pro-américaniste, privilégiant l’explication économiste). Son commentaire du jour sur la crise actuelle concerne une crise passée et il est par… A propos du spectre qui les hante

Braves Européens, GW vous manquera

Alors que l’Europe se lamente sur ses beaux projets de puissance unie quelque peu compromis par la Verte Irlande, la perspective européenne est de plus en plus sur une restauration des liens avec les USA avec le nouveau président US, cette perspective d’ailleurs également mise en question. Que se passera-t-il, s’inquiète-t-on à Bruxelles, si l’UE n’est pas au rendez-vous des retrouvailles à cause de l’affaire irlandaise? Mais non, posez-vous la question autrement, ou, plutôt, ajoutez-y cette autre question, plus décisive: les USA seront-ils au rendez-vous des retrouvailles? L’avis de Gerard Baker, du Times, en date du 13 juin, est particulièrement intéressant. Il se résume à… Braves Européens, GW vous manquera

Puisqu’il s’agit d’un moment “historique”…

Les divers articles des diverses presses officielles type-MSM (MainStream Media, presse dépendante du système) se retrouvent aujourd’hui dans une exaltation commune quoique courue d’avance. C’est un moment historique, aucun doute là-dessus. Quel que soit le sort de Barack Obama en novembre prochain, sa nomination comme candidat démocrate est un événement historique pour la politique américaniste. (Les guillemets pour rappeler discrètement mais fermement que l’Histoire a plus d’un tour dans son sac, que c’est un sac à malices et qu’elle, l’Histoire, nous réserve parfois des surprises. Who knows dans ces temps eschatologiques?) Nous avons donc droit à un océan de commentaires où l’on sent bien que… Puisqu’il s’agit d’un moment “historique”…

Le général Petraeus, le nihilisme de sa stratégie et le nihilisme des opinions des candidats à la présidence

Le général Petraeus témoigne devant le Congrès, sorte de rituel désormais (troisième série d’audition), sorte de discours sur l’état de l’Irak. Cette fois, le spectaculaire de la nouveauté de la procédure l’a cédé devant la médiocrité de la chose: médiocrité du général, médiocrité de sa stratégie, médiocrité des interventions des sénateurs pompeux et satisfaits d’eux-mêmes (mais pas toujours de Petraeus, il faut bien se donner l’illusion de l’esprit critique). Bref, nous avons eu confirmation que la médiocrité intellectuelle extraordinaire du système et de ses acteurs est à la base de la catastrophe inégalée dans l’Histoire pour de telles conditions qu’est l’Irak. Involontairement sans doute, un… Le général Petraeus, le nihilisme de sa stratégie et le nihilisme des opinions des candidats à la présidence

La trêve est finie, le pire a triomphé

Depuis trois jours, un nouveau courant de violence se répand en Irak, ajoutant une nouvelle dimension à cette guerre. Pour William S. Lind, le 27 mars sur SpaceWar.News (UPI), c’est la fin de la trêve (lull) «Most wars move not at a steady pace but in a series of fits and starts. For about half a year, we have been enjoying something of a lull in the war in Iraq. Anything that reduces casualties is to be welcomed. But the bulletins’ claims that the downward trend in violence will continue should be seen more as political vaporing than military analysis. Events begin to suggest that… La trêve est finie, le pire a triomphé

La jubilation de l’idéologue qui vous l’avait bien dit

Revenons-en à notre ami Gerard Baker, du Times, grand connaisseur de l’Amérique, des affaires économiques et des vertus capitalistiques, du libre-échange et du marché qui se débrouille tout seul. Grand admirateur de tout cela, également. Baker jubile, ce 25 mars, parce qu’il est positivement admiratif de l’action de la Fed (rachat de Bear Sterans, par JP Morgan interposé, par filouterie interposée d’actions incroyablement dévaluées et depuis réévaluées, et d’une ligne de crédit de $30 milliards de bel et bon argent du contribuable). Pour Baker, qui exulte, l’action de la Fed paraît presque churchillienne. En voilà des qui ont des cojones, ce n’est pas comme les… La jubilation de l’idéologue qui vous l’avait bien dit

Certitude devant l’énigme: Obama est un “faucon”

On sait qu’il est toujours intéressant de lire…, non pas Gerard Baker, cette fois, mais notre ami Loren B. Thompson. Lui, sa spécialité c’est plutôt la défense sonnante et trébuchante des vertus multiples du complexe militaro-industriel. Pour le reste et sur l’essentiel, la ligne est la même que celle du cher Gerard Baker. Surprise, surprise… Loren B. est d’un avis diamétralement opposé à celui de Baker. Pour lui, Obama est un faucon, un dur («Obama is tough», titre de sa chronique UPI du 20 février). Il n’est rien de moins qu’un GW réincarné sous une peau un peu plus sombre, et certes plus expérimenté que… Certitude devant l’énigme: Obama est un “faucon”

Certitude devant l’énigme: Obama est un gauchiste

On sait qu’il est toujours intéressant de lire Gerard Baker, le chroniqueur du Times de Londres. D’un pro-américanisme extrême et peu incliné à la nuance, Baker résume bien la pensée générale de ces milieux britanniques absolument acquis à l’alliance transatlantique et aux relations privilégiées. Plus encore, Baker a de solides entrées chez les conservateurs interventionnistes US et reflète avec une fidélité vertueuse leur point de vue. Dans sa chronique d’aujourd’hui, Baker s’attaque à l’énigme Obama, qu’il estime résolue, notamment par l’intermédiaire de Michelle Obama et de ses écarts de langage. Verdict sans appel: «Obama is dangerous.» La réflexion de Michelle Obama n’est pas passée inaperçue,… Certitude devant l’énigme: Obama est un gauchiste

McCain le révolutionnaire-libéral qui va sauver l’Amérique

Il est particulièrement difficile, dans ces temps de relativité de l’information et de puissance de la communication, de fixer précisément une appréciation politique portant sur une perspective importante, à partir d’un personnage nécessairement controversé à cause de sa position et de ses ambitions. Il n’existe plus aucun point de référence permettant d’avantager tel ou tel jugement tant est grande la relativité de l’information et puissante le flot de communication qui charrie cette information. Un cas démonstratif est celui de John McCain, qui est de plus en plus assuré d’être le candidat républicain aux élections présidentielles. On a lu, dans notre Bloc-Notes le 29 janvier, ce… McCain le révolutionnaire-libéral qui va sauver l’Amérique

La panique de la Fed

L’intervention de la Federal Reserve hier a constitué une surprise importante. Les précédents de cette intervention, tant par l’importance de la mesure (trois-quarts de point de réduction du taux d’intérêt) que par la procédure choisie, mesurent le caractère exceptionnel de la décision. Pourquoi la Federal Reserve a-t-elle agi de cette façon? L’analyse publiée aujourd’hui par Gerald Baker, chroniqueur du Times chargé des affaires américaines, est intéressante. Baker a une opinion tranchée, très pro-américaniste, et son analyse ne peut ainsi être suspectée d’un parti pris d’appréciation défavorable. Cet élément renforce encore l’intérêt qu’on peut trouver dans son appréciation. Pour Baker, La Federal Reserve et son président… La panique de la Fed

Anatomie de la “victoire” en Irak

Aujourd’hui, on ne parle plus guère de l’Irak. Pour nombre de politiciens washingtoniens, l’Irak est une affaire classée. Une victoire, naturellement. Leurs serviteurs extérieurs les confortent dans ce sens, comme fait Gerald Baker le 23 novembre dans le Times. Sa chronique est consacrée au dollar dont il juge le sort si favorable aux USA («The dollar’s in decline. Great news!»), et dont il pense qu’on en dit peu de bien parce qu’il faut trouver un nouveau sujet de vindicte contre les USA puisque l’Irak ne fait plus l’affaire. Car tout va bien en Irak. Une phrase suffit pour Baker, qui semble peindre l’Irak comme une… Anatomie de la “victoire” en Irak