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Soleimani : ils partiront

Soleimani : ils partiront La réaction critique des Démocrates à l’assassinat du Général Qassem Soleimani ordonné (ou simplement autorisé et consenti) par Donald Trump peut sembler paradoxale. Les faucons bellicistes accueillent l’élimination ciblée d’un haut responsable militaire chargé des opérations extérieures de la brigade al Qods avec réserve en mettant en garde contre l’embrasement probable dans la région. De là à imaginer que l’attaque de l’aéroport de Bagdad avec des drones lanceurs de missiles qui ont ciblé l’un des personnages les plus éminents de la République islamique d’Iran, pressenti pour se présenter aux prochaines élections en Iran, s’apparente à une manœuvre électorale, le pas se… Soleimani : ils partiront

T.C.-84 : Actes, conséquences & tragédie

T.C.-84 : Actes, conséquences & tragédie 3 janvier 2020 – Ayant appris les événements que chacun sait à Bagdad, avec au centre de ce >tourbillon crisique< (T.C.) l'assassinat du général iranien Soleimani, j'ai eu aussitôt à l'esprit, sans grande originalité certes, l'image d'une tragédie se formant comme un nuage d'orage se formant en tourbillonnant à une vitesse en constante accélération. Peut-être s'agit-il, pour cette région si sensible du Moyen-Orient, du moment le plus intense depuis l'invasion de l'Irak de mars 2003, mais dans des conditions tellement différentes. En 2003 l'attaque prétendait installer l'>ordre< (Pax Americana, sans rire) dans cette région du monde et dans le… T.C.-84 : Actes, conséquences & tragédie

Les guerres jamais gagnées

Les guerres jamais gagnées Quelle guerre auraient donc gagnée les USA depuis les deux bombes atomiques larguées sur un pays défait par une formidable offensive soviétique menée depuis la Mongolie extérieure et les berges de l’Amour, alors qu’il se préparait à une reddition sans condition ? Aucune. Enquête de SIGAR Celle menée en Afghanistan depuis 2001 est devenue le prototype des guerres ingagnables. Le Wash Post a publié des éléments d’interviews de militaires et de diplomates étasuniens (après 3 années de bataille juridique) qui révèlent que de hauts responsables ont délibérément dissimulé les preuves qu’elle ne pouvait être gagnée et qu’ils ont ainsi trompé l’opinion… Les guerres jamais gagnées

Russie et Iran font QG anti-Daesh commun en Irak

Par un canal de communication complexe nous est parvenue la nouvelle que la Russie et l’Iran auraient établi dans l’hôtel Al Rasheed de Bagdad un quartier-général commun pour lutter contre les islamistes de ISIS/Daesh/EI. La nouvelle, extrêmement succincte, est donnée par une agence de Bakou en Azerbaïdjan (Temkin Jafarov, pour l’agence Trend, le 23 octobre 2014), relayant une agence iranienne. Malgré cette brièveté, les détails donnés sont suffisamment significatifs pour accorder à l'information un réel crédit et considérer qu’elle rend compte d’une situation établie. Au reste, elle confirme des rumeurs venues précédemment, de sources irakiennes également, évoquant en termes moins précis une coopération opérationnelle entre… Russie et Iran font QG anti-Daesh commun en Irak

Crise sur deux fronts

Crise sur deux fronts 18 juin 2014 – L’Irak a-t-elle fait oublier l’Ukraine ? Ou, question posée autrement, de façon plus appuyée : la crise irakienne est-elle survenue à point pour faire oublier la crise ukrainienne ? On a fort peu lu ni entendu d’explications bien informées sur une sorte de >stratégie de crises< comme il est coutume d'envisager parfois. C'est un exercice dialectique qui ne déplaît pas d'habitude aux mêmes esprits qui échafaudent les scénarios explicatifs des divers Grands Jeux et >complots< manipulateurs (en général du chef des USA) expliquant tel ou tel événement inattendu. On n'a guère entendu ni lu, par exemple, d'hypothèses… Crise sur deux fronts

Notes sur l’American fatigue et la sieste de BHO

Notes sur l’American fatigue et la sieste de BHO 16 juin 2014 De la part de ce que lui-même ne cesse de nommer la nation exceptionnelle, la déclaration du président Obama en son nom, concernant l’action des USA en Irak, devrait arrêter sinon surprendre. Il s’agit de cet instant, lorsqu’Obama annonce que l’Amérique fera sa part dans la bataille en cours en Irak, pour sauver Bagdad des griffes de l’ISIS… «Though the administration has been hesitant to confirm its exact military intentions toward the growing war in Iraq, President Obama’s latest pledges that America will do its part in the fighting indicate that US involvement… Notes sur l’American fatigue et la sieste de BHO

“Alliance” entre guillemets à propos de l’Irak

Alliance entre guillemets à propos de l’Irak La crise irakienne et l’avance de l’ISIS radical-islamiste jusqu’à menacer Bagdad accouchent d’une probable allliance de facto stupéfiante entre l’Iran et les USA, mais qui ne nous stupéfie pas vraiment. L’habitude commence à s’installer de constater des événements extraordinaires comme des choses ordinaires d’un monde plongé dans l’incontrôlable désordre des soubresauts de la crise générale d’effondrement. Il semble devoir s’organiser toujours de facto car ce ne sont pas des choses qui s’affichent, une coordination active quoique secrète entre l’Iran et les USA pour constituer une intervention étrangère destinée à limiter les dégâts causés par ISIS, dans tous les… “Alliance” entre guillemets à propos de l’Irak

La Maison-Blanche certes, mais nous avions oublié Disneyland

Il faut revenir sur les projets de reconstruction de Bagdad en une sorte de métropole américaniste transplantée dans le désert, d’abord au travers d’un projet de complexe hôtelier dans la Green Zone, comme nous l’avons rapporté le 5 mai. Dans notre très grande déraison, nous avions oublié la partie Disneyland du projet. Le Progress Report du Center for American Progress Fund publie le 6 mai un excellent rapport sur la chose, sous le titre de «Mickey Mouse Operation», où l’on trouvera une multitude de liens utiles sur cette affaire. Une courte citation du texte pour apprendre que l’opération pourrait être effectivement désignée Opération BZEE (Baghdad… La Maison-Blanche certes, mais nous avions oublié Disneyland

Suggestion: pourquoi n’installerait-on pas la Maison-Blanche dans la “Green Zone” de Bagdad?

Le Pentagone ayant un peu d’argent de poche inemployé dans les poches des autres, se propose d’investir $5 milliards dans la Green Zone de Bagdad pour y faire installer un complexe hôtelier et quelques autres babioles dont on imagine d’ici le caractère luxueux, postmoderne et civilisateur. Ainsi, par cette nouvelle tactique inattendue et si créatrice, le cerveau conceptuel de l’américanisme espère-t-il peut-être (hypothèse de notre part) convertir les Irakiens qui rechignent encore aux délices de la démocratie, du marché libre, des commissions et des lendemains qui chantent. L’Associated Press a eu vent, qu’on peut même qualifier de vent divin (kamikaze en japonais), de ce projet… Suggestion: pourquoi n’installerait-on pas la Maison-Blanche dans la “Green Zone” de Bagdad?

En direct de Bagdad-Potemkine, la capitale libérée par le “surge

C’est une étrange bataille que celle qui se livre entre les diverses réalités de la situation en Irak. La version officielle, présentée par Brand Petraeus est celle d’une situation en amélioration assez sensible, où une dynamique de remise en ordre et de reprise de contrôle est en voie de se développer. Petraeus se garde d’affirmer que la victoire est en vue mais plutôt que les éléments constitutifs d’une victoire sont rassemblés. Pour soutenir cette analyse, il produit des chiffres statistiques, qui sont évidemment contestés de toutes parts. Il est soutenu par le puissant appareil de communication de Washington et de la presse en général. Il… En direct de Bagdad-Potemkine, la capitale libérée par le “surge

L’extase de la guerre, ou le journalisme-“Extasy”

L’extase de la guerre, ou le journalisme-Extasy Nous avons un problème de civilisation. En fait, nous en avons plusieurs, mais en voici un qui nous importe particulièrement. C’est le problème du journalisme ; c’est le problème du conformisme journalistique de la presse dite MSM qui prétend pompeusement représenter tantôt la liberté d’expression, tantôt la liberté tout court, tantôt le Quatrième Pouvoir ; c’est le problème des journalistes anglo-saxons en général, américanistes précisément, qui n’est pas mieux illustré que par leur attitude professionnelle durant l’attaque de l’Irak en mars-avril 2003. Ces journalistes-là s’élevèrent (ou bien faut-il écrire : sombrèrent ?) dans ce qu’il est bienvenu de… L’extase de la guerre, ou le journalisme-“Extasy”

Vertigo in Bagdad

Vertigo in Bagdad Nous sommes impardonnables d’avoir raté ce tableau des scènes de la vie quotidienne in Bagdad-on-Potomac. Nous y revenons donc, dans le Washington Post du 24 mai. En lisant cet article, en effet, vous saurez tout sur la situation culinaire in Bagdad-on-Potomac. Nous apprenons l’affreuse nouvelle de l’interruption temporaire, due au mauvais temps paraît-il, des convois alimentaires amenant la bonne bouffe destinée aux résidents de la Green Zone (GZ), rebaptisée International Zone (IZ). La crise est passée inaperçue bien qu’elle ait été sévère, notamment à cause du manque d’ice creams et de l’affreuse circonstance où les résidents de la IZ, tous authentifiés non-Irakiens… Vertigo in Bagdad

L’attaque contre la superbe démocratie irakienne et l’indéfectibilité US

Il est toujours réjouissant d’analyser la logique de l’inculpabilité US, ou de sa branche opérationnelle, l’indéfectibilité (du mot indéfectible : «Qui ne peut défaillir, être pris en défaut»). On en a eu un magnifique échantillon après l’attaque du Parlement irakien de Bagdad, c’est-à-dire l’attaque de la démocratie irakienne, cette démocratie concentrée dans la Zone Verte où règne effectivement, ou devrait régner le paradis démocratique et américaniste sur cette pauvre terre irakienne déchirée par les divers méchants. Alors, s’inquiète-t-on, c’est que l’offensive de sécurisation de Bagdad ne marche pas ? Rien compris Par contre, Olivier Knox, de l’AFP, commence à comprendre, qui écrit le 12 avril… L’attaque contre la superbe démocratie irakienne et l’indéfectibilité US

McCain, sous le soleil exactement

Il faisait chaud, l’autre jour à Bagdad, alors que le sénateur McCain se baladait au marché pour faire ses emplettes, avec son gilet pare-balles de tous les jours comme vous et moi, jubilant au milieu de la centaine de soldats déguisés en badauds déguisés en gardes de son corps précieux, exprimant sa joie de la paix quasiment retrouvée. Revenu à la grisaille washingtonienne, McCain s’est jugé fondé d’apporter quelques rectifications, qui se sont aussitôt révélées aussi confuses que l’aventure elle-même. Cela se passait hier, au cours de l’émission 60 Minutes de CBS. (Selon Reuters, relayé par RAW Story.) D’abord, une déclaration de principe, qui nous… McCain, sous le soleil exactement

Tous en scène, — au marché, à Bagdad

Ce fut une étonnante comédie, une mise en scène pathétique et hollywoodienne. John McCain et quelques acolytes républicains du Sénat et de la Chambre, se baladant dans un marché de Bagdad, puis proclamant à la conférence de presse rituelle que tout ne va pas si mal à Bagdad et en Irak. Les conditions de cette visite sont absurdement rocambolesques, avec un montage auprès duquel les villages Potemkine de la Grande Catherine confinent au grand art et à la vertu de quasi-réalité. Cette visite était faite pour donner un coup de pouce à la réalité Made-in-GW et au parti républicain, ainsi qu’aux ambitions républicaines et présidentielles… Tous en scène, — au marché, à Bagdad

Une “horreur diplomatique” : l’ambassade US à Bagdad

L’ambassade US à Bagdad est un must résumant la monstruosité et les erreurs de la campagne américaniste en Irak. Un texte du Washington Post du 2 mars donne quelques précisions qui confirment largement ce jugement. L’ambassade de Bagdad est, de loin, la première mission diplomatique US à l’étranger : en personnel (1.000, contre 590 à l’ambassade de Mexico, 430 à l’ambassade de Pékin et 429 à l’ambassade de Londres) ; en budget de fonctionnement ($923 millions, contre $49 millions à celle de Pékin, $36 millions à celle de Mexico, $31 millions à celle de Londres). La moitié du personnel dépend du département d’Etat, le reste… Une “horreur diplomatique” : l’ambassade US à Bagdad

Cain et Abel postmodernes, avec le péché originel

En quelques jours s’est déroulée une tragédie qui nous renvoie aux références bibliques. Ainsi en juge James Carroll (dans le Boston Globe du 18 décembre), dont on connaît la profonde religiosité. Il s’agit des jours où, GW Bush, rejetant le rapport Baker de l’ISG, en vint à décider que les USA augmenteraient l’intensité de la guerre. Au lieu de la reconnaissance de ses effets et de l’évitement de ses horribles conséquences, cet acte à renchéri sur le péché originel que les USA ont commis au Moyen-Orient. Selon la formule consacrée, que Dieu nous protège «Instead of the originating sin of parents, the Cain-and-Abel combatants of… Cain et Abel postmodernes, avec le péché originel

Stalingrad sur le Tigre

Le débat sur l’envoi de forces supplémentaires pour tenter de restaurer le contrôle de Bagdad est un aspect essentiel de cette stratégie qui rétrécit que nous signalons dans la note précédente. Il s’agit d’un plan portant sur l’envoi d’un contingent important de forces supplémentaires (autour de 50.000 hommes) dans le secteur même de Bagdad, pour reprendre Bagdad, comme si Bagdad était devenu le centre (center of gravity of this conflict) d’une renaissance miraculeuse de la puissance et de l’influence US, comme l’Irak lui-même était présenté il y a trois ans, mais d’une manière complètement offensive, à la différence d’aujourd’hui. L’Irak était en 2003 le relais… Stalingrad sur le Tigre

Rumsfeld après ou avant Bagdad ?

Rumsfeld après ou avant Bagdad ? 20 octobre 2006 Deux nouvelles en apparence contradictoires et en réalité complémentaires viennent d’être publiées. Elles sont bien sûr à considérer à la lumière des nouvelles alarmantes concernant l’Irak, et Bagdad précisément. La première vient du Washington Post, où Rumsfeld est présenté comme le parfait bouc-émissaire de la défaite qui se précise chaque jour davantage en Irak et qu’il en a assez, et qu’il prépare son départ pour se reconvertir (savourez l’ironie même présente dans les destins tragiques) dans le charity business ou l’humanitarisme. La seconde est un soutien inattendu de certains généraux de la hiérarchie, qui ont publiquement… Rumsfeld après ou avant Bagdad ?

Le découragement fatal les gagne : “Nous avons perdu Bagdad”

Washington tiendra-t-il ? La question aujourd’hui est de savoir comment va évoluer, très rapidement peut-être, la situation à Washington même, bien plus qu’en Irak où les jeux sont faits. La crainte de ces derniers jours est que le public américain se révolte massivement contre la guerre. La possibilité aujourd’hui est que le découragement gagne l’administration elle-même, avant qu’il ne touche le public lui-même (notamment par le biais du résultat des élections du 7 novembre), alors que l’on entend cet aveu fatal : Nous avons perdu Bagdad. Selon le Guardian d’aujourd’hui: «In Baghdad a surge in sectarian killings has forced the Pentagon to review its entire… Le découragement fatal les gagne : “Nous avons perdu Bagdad”

The Beat Goes On”, — et voici POTUS devenu Boy George, upbeat après sa visite à Bagdad

Le président GW Bush est rentré plein d’optimisme et d’enthousiasme de son voyage à Bagdad, il est de nouveau parmi nous avec une pêche d’enfer. Du rythme, il faut du rythme, ce sera donc le beat Le terme upbeat est régulièrement employé dans la presse, comme, par exemple, dans The Independent d’aujourd’hui. « Tired but clearly buoyed by his surprise 30-hour trip to Baghdad, Mr Bush sounded more confident and upbeat than in many months as he sought to shore up support for his Iraq policy, which a majority of Americans now oppose. (..) » The President admitted that it was an illusion to expect… The Beat Goes On”, — et voici POTUS devenu Boy George, upbeat après sa visite à Bagdad

La “nervosité” des G.I., indication du sérieux de la situation

La nervosité des G.I., indication du sérieux de la situation 19 août 2003 Avant l’explosion du quartier-général de l’ONU à Bagdad, dans l’après-midi du 19 août, l’événement important de la situation en Irak était la mort du cameraman de Reuters Mazen Dana dans des conditions extrêmement délicates, que rapporte le Guardian, parlant des « US troops crazy’ in killing of cameraman ». Les détails, notamment les témoignages, que rapporte le journal sont extrêmement significatifs. « Journalists who were with a Reuters news cameraman shot dead by US troops while filming outside a Baghdad prison yesterday accused the soldiers of behaving in a crazy and negligent… La “nervosité” des G.I., indication du sérieux de la situation

La presse libre face au Pentagone

La presse libre face au Pentagone 11 avril 2003 Ci-dessous, voici les analyses de l’institut FAIR ( Fairness & Accuracy In Reporting) et de YellowTimes.org sur les attaques portées contre la presse internationale par les forces américaines, le 8 avril à Bagdad. Certaines informations et estimations se recoupent, ce qui donne plus de crédit au jugement général qui émane des deux textes, qui est celui d’un comportement à la fois condamnable et sans la moindre retenue du Pentagone, vis-à-vis de la presse non contrôlée. Dans cette guerre contre le terrorisme dont la guerre irakienne fait partie, qui est une guerre d’affirmation de l’hégémonie américaine, la… La presse libre face au Pentagone

En regardant l’Irak, pensez à l’Afghanistan

En regardant l’Irak, pensez à l’Afghanistan 9 avril 2003 Parmi les premiers textes que YellowTimes.org met en ligne après son interruption de deux semaines, celui de Matthew Riemer est intéressant. Il commence par nous parler de l’Irak, c’est le fait du jour, évidemment, puisque tout s’effondre à Bagdad, que le pillage général remplace aujourd’hui les combats de rue sporadiques ; et, très vite, il bifurque sur la situation en Afghanistan, au fond comme s’il nous parlait de l’Irak dans un an. Pour savoir ce qui va se passer en Irak dans les prochains mois, sans doute l’exemple afghan est-il intéressant, et d’autant plus à cause… En regardant l’Irak, pensez à l’Afghanistan