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Notes sur une fusion-entropisation

Notes sur une fusion-entropisation Un lecteur et, pourrait-on dire, un ami également, nous demandait, mi-sérieux mi-ironique, pourquoi ne trouve-t-on pas une ligne dans dedefensa.org sur la fusion du siècle, EADS-BAE Mi-sérieux, mi-ironique, parce qu’il se pourrait bien qu’il connût, ce lecteur-ami, quelques parties de la réponse. Il semblerait qu’il y a un principe qui gouverne ce monde transitoire entre ce qui existait avant cahin-caha, et l’effondrement à visage découvert suivant les préparatifs de la chose, qui vient après et qui a déjà commencé. (Ce monde transitoire, période des préparatifs de la chose, semble-t-il.) Jacques Brel l’avait deviné, intuitivement, du point de vue de la forme… Notes sur une fusion-entropisation

BAE annexe de la CIA, ou la CIA annexe de BAE ?

L’on sait que l’Iran a porté de rudes coups aux réseaux d’espionnages anglo-saxons sur son territoire, particulièrement aux réseaux de la CIA. Cela est évident depuis mai dernier, et cela a largement ponctué l’affaire de l’engin sans pilote, le drone RQ-170 capturé par les Iraniens. Il semble qu’un de ces agents de la CIA capturés par l’Iran soit un cas particulièrement intéressant ; il s’agit d’Amir Mirzai Hekmati, citoyen US d’origine iranienne, né dans l’Arizona, et dont la mission était, selon une première version, d’infiltrer le corps des Gardiens de la Révolution, puis, selon une seconde version qui nous semble plus appropriée, d’infiltrer le ministère… BAE annexe de la CIA, ou la CIA annexe de BAE ?

La bombe des mille et un princes saoudiens

Le Guardian fait grand cas de documents qu’il a obtenus sur une communication discrète, sinon secrète, faite par le prince Turkil al-Fayçal, dans le courant de ce mois, devant des officiels des questions de sécurité US et britanniques, dans une base de la RAF affectée à l’OTAN et aux forces US en Grande-Bretagne. Turkil al-Fayçal, ancien chef du renseignement d’Arabie Saoudite, est présenté comme un probable futur ministre des affaires étrangères de l’Arabie. Jason Burke présente la réunion dans ces termes, ce 30 juin 2011 : «It was a very discreet meeting deep in the English countryside. The main speaker was Prince Turki al-Faisal, one… La bombe des mille et un princes saoudiens

L’Inde, ses avions et le Pakistan (et les Français)

Le formidable marché d’avions de combat indien, dit MRCA ou MMRCA, pour 126 avions de combat et une somme approximative de $11 milliards, devrait être accéléré à cause de la situation pakistanaise, notamment la livraison accélérée de 50 chasseurs chinois J-17, prévue d’abord pour s’étaler sur les deux prochaines années et qui devrait être bouclée en moins d’une année. On cite ici Jay Menon, de Aviation Week & Space Technology, le 23 mai 2011, citant lui-même le ministre indien de la défense A.K. Antony. «Indian Defense Minister A.K. Antony says India’s much-anticipated choice in its Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) program could occur before the… L’Inde, ses avions et le Pakistan (et les Français)

BAE tout de même sur le fil du rasoir?

BAE tout de même sur le fil du rasoir? On se demande si l’intervention du département d’Etat, bloquant temporairement les demandes de nouvelles licences d’exportation de BAE jusqu’à la fin de l’examen du cas judiciaire de la société, est une action sans grande signification ou une partie d’une action plus vaste, avec un but précis. Le département d’Etat bloque, le temps d’étudier les implications de l’aveu de BAE de certaines actions illégales, avec le paiement d’une somme de compromis assez ridicule par rapport aux sommes de corruption évoquées, de $400 millions. (Accord passé avec le département de la justice US, en plus d’un accord au… BAE tout de même sur le fil du rasoir?

Précisions sur BAE et l’aveu qui “lave plus blanc que blanc”…

Précisions sur BAE et l’aveu qui lave plus blanc que blanc Pour poursuivre et compléter la nouvelle mise en ligne hier 5 février 2010 dans cette rubrique, on peut se reporter à nouveau au Guardian de ce 6 février 2010. A côté de la satisfaction de voir BAE obligé de passer aux aveux, il y a l’amertume de constater que ces aveux ne comprennent pas l’accusation de corruption qui aurait exclu BAE du marché US, et que le marché conclu entre les autorités et le conglomérat britannique implique des amendes absolument ridicules par rapport à l’argent récolté des forfaits divers commis, tout en laissant BAE… Précisions sur BAE et l’aveu qui “lave plus blanc que blanc”…

BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse

BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse Le Guardian triomphe. Le quotidien britannique poursuit depuis des années une campagne d’investigation et d’accusation contre le géant britannique de l’armement BAE, désormais officiellement classable comme le champion du monde toutes catégories pour fraudes et corruption en tous genres. Toute la presse britannique annonce ce soir que BAE a capitulé devant le département de la justice US (DoJ) et le Serious Fraud Office (SFO) britannique, a reconnu sa culpabilité dans toutes les charges relevées contre lui et accepté de payer $400 millions au DoJ, £30 millions au SFO plus diverses autres… BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse

BAE joue gros à Washington

On connaît l’aventure de l’énorme consortium d’armement britannique BAE, considéré largement comme britannico-américaniste, voir américaniste et accessoirement britannique depuis le début des années 2000. A côté de ses ennuis considérables au Royaume-Uni, BAE a une position d’autant plus essentielle à tenir à Washington, où il est pourtant l’objet d’une enquête parallèle (du DoJ, département de la justice) à celle du service SFO britannique concernant la montagne d’accusations de corruption qui a été accumulée autour de son nom. Cette fois, c’est un autre chapitre qui s’ouvre, aux USA toujours, qui est une mise en cause de BAE pour une interférence désagréable pour la susceptibilité US dans… BAE joue gros à Washington

Notes sur le retour (malheureux) de BAE

Notes sur le retour (malheureux) de BAE Depuis le 1er octobre 2009, on sait qu’une deuxième affaire BAE de dimensions majeures est lancée, après la première explosion, en décembre 2006. Les détails sont connus, ainsi que les méandres, les habituelles implications, enfin les perspectives d’affrontement. Les délais d’une probable évolution publique vont de quelques semaines à quelques mois. Actuellement, le ministère de la justice britannique examine la demande du Serious Fraud Office (SFO) d’engager des poursuites. Même s’il n’y avait pas d’autorisation du ministère, le SFO poursuivrait probablement son action, pouvant conduire à des implications de dirigeants de BAE. Le SFO, sérieusement bloqué en décembre… Notes sur le retour (malheureux) de BAE

De retour, BAE et son scandale

BAE (pour British Aerospace) Le conglomérat géant britannique de la production d’armement, est à nouveau en lice pour une bataille contre le Serious Fraud Office (SFO), l’organisme public britannique chargé de réprimer notamment les actes de corruption. Le SFO avait laissé un délai jusqu’au 30 septembre à BAE pour une transaction, portant sur le paiement d’une amende de £500 millions par BAE, concernant des affaires de fraudes dans plusieurs affaires de ventes de systèmes, notamment en Afrique du Sud, en Roumanie, en Tchéquie et au Zimbabwe. BAE a refusé. Le SFO se tourne vers le ministère de la justice britannique pour obtenir l’autorisation d’ouvrir une… De retour, BAE et son scandale

L’industrie de l’armement britannique en désordre de retraite

L’industrie britannique de défense se prépare à des réductions budgétaires importantes. Sa position, autant que les options qu’elle envisage sont intéressantes par les orientations politiques qu’elles impliquent. Un court article du Times du 11 septembre 2009 nous donne des précisions intéressantes. L’article confirme d’abord l’ampleur probable des restrictions budgétaires du prochain gouvernement, quelle que soit sa couleur politique. («Even the Institute of Directors and the TaxPayers’ Alliance included big defence cuts in their proposals yesterday to axe £50 billion a year from public spending.») L’industrie de défense britannique a peu de chances de présenter un front uni, parce que les intérêts sont très différents. A… L’industrie de l’armement britannique en désordre de retraite

Nouveau crime de lèse-majesté: deux concurrents du JSF au Canada

La mécanique de déconstruction de la légitimité globale du JSF se poursuit. Cette fois,il s’agit du Canada, un pays qu’on jugeait, comme ceux qui ont précédé, évidemment acquis au JSF. Stephen Trimble, de Flight International, nous avise de la chose le 28 mai 2009. Que ce soit volontaire ou non, l’emploi dans le titre du verbe to usurp («Boeing, Eurofighter bid to usurp F-35 for Canadian fighter deal»), dont la signification est royalement évidente, suggère effectivement l’état d’esprit avec lequel il faut accueillir la nouvelle. «Boeing and Eurofighter have launched a public challenge to Lockheed Martin’s widely presumed control of a next-generation fighter contract in… Nouveau crime de lèse-majesté: deux concurrents du JSF au Canada

Commentaire de notre commentaire: réflexions supplémentaires sur BAE-Yamamah

Nous ajoutons cette réflexion latérale ou complémentaire pour le cas, mais finalement assez substantielle sur le fond, à notre F&C de ce jour sur le jugement des Lords de la Chambre des Lords de Londres dans l’affaire BAE-Yamamah judicieusement réduite à l’affaire SFO-Arabie. Il se trouverait ou se serait trouvé sans doute l’un ou l’autre lecteur, français sans aucun doute, pour remarquer qu’après tout ce cas de corruption n’est pas tellement plus pendable que certains cas qu’on trouve en France, et qu’il serait bon de faire aussi la leçon à la France comme nous la faisons aux Lords. D’abord c’est inutile puisque depuis belle lurette,… Commentaire de notre commentaire: réflexions supplémentaires sur BAE-Yamamah

Oh My Lord, les Lords sont amers

Oh My Lord, les Lords sont amers 1er août 2008 En un sens, ont dit mercredi les Lords de la Chambre du même nom, ce fut pire que la Bataille d’Angleterre, parce que cette bataille-là est perdue. L’honorable Chambre des Lords a statué sur la question du Serious Fraud Office (SFO) interrompant d’autorité l’enquête sur l’affaire de corruption du marché Yamamah, impliquant le Royaume-Uni (BAE) et l’Arabie Saoudite. Le cas est précis et ne concerne pas la question plus générale du scandale Yamamah, dont il a été admis implicitement, à cette occasion, qu’il s’agit effectivement d’un scandale de corruption massif,  mais on n’y peut rien… Oh My Lord, les Lords sont amers

BAE, Wanted?

La bataille autour de BAE est souterraine aux USA mais elle n’en est pas moins intense, et elle en est d’autant plus intense dira-t-on. Elle se livre autour du fait majeur du fractionnement du pouvoir US, de l’intense concurrence entre les ministères et leurs bureaucraties, soutenue par la concurrence entre groupes industriels. C’est dans ce cadre de concurrence politique intérieure féroce qu’il faut placer la nouvelle extraordinaire de l’interpellation de Mike Turner (CEO de BAE avant son départ prochain de cette position de direction), opérée à l’aéroport George Bush (le père) de Houston, la semaine dernière, par des fonctionnaires du FBI agissant pour le compte… BAE, Wanted?

BAE, ou la mauvaise réputation

BAE, ou la mauvaise réputation 8 mai 2008 Le cas BAE, démarré dans sa période polémique avec le scandale Yamamah et la décision bienveillante de Tony Blair (décembre 2006) d’interrompre l’enquête du Special Fraud Office (SFO), poursuit son étonnante progression. Mais non, plus qu’étonnant le cas est fascinant. Cet énorme conglomérat industriel de production de systèmes militaires, de corruption politique, de globalisation réussie par le biais de l’américanisation, ne parvient pas à se dépêtrer de la forêt de casseroles attachée à son train malgré l’extraordinaire puissance de son dispositif de défense. En général, jusqu’ici BAE s’est tu avec hauteur, s’étonnant par son silence vertueux qu’on… BAE, ou la mauvaise réputation

Après avoir acheté l’Arabie, BAE songe à acheter le département de la justice US

Quand on tient une bonne méthode, il est absurde de ne pas en user jusqu’à plus soif. C’est ce que se dit BAE qui envisagerait, selon le Guardian d’aujourd’hui, d’offrir à l’administration Bush, notamment au département de la justice (DoJ), un arrangement financier pour qu’il ne soit point fait un écho public de ses diverses turpitudes (mais est-ce bien le mot?) saoudiennes. C’est d’une pratique courante aux USA, mais cela est généralement accompagné des attendus de cet arrangement et de détails sur le marché conclu, ce que BAE voudrait éviter comme la peste. Le DoJ est un adversaire coriace. «Political moves are being floated which… Après avoir acheté l’Arabie, BAE songe à acheter le département de la justice US

BAE divise l’administration Bush : State versus Justice

Le scandale BAE/Yamamah continue son aventure, de rebondissements en rebondissements. Cette fois, après l’épisode juridique londonien, on revient à Washington avec le Financial Times de ce jour. Le quotidien londonien nous apprend que le département de la Justice (DoJ) s’oppose à la position du département d’Etat qui veut autoriser BAE et le gouvernement britannique à exporter les technologies US qui se trouvent dans le chasseur Typhoon. Il s’agit de l’énorme marché entre BAE et l’Arabie Saoudite portant sur 72 Typhoon et un volume de £20 milliards. «BAE, the British defence company, is the prime contractor to the UK government on the deal. The state department… BAE divise l’administration Bush : State versus Justice

L’ermite et Sa Sainteté

L’ermite et Sa Sainteté 16 avril 2008 Gordon Brown a certes montré un certain enthousiasme en embrassant Clara Bruni sur diverses joues et cet enthousiasme le poussa à proclamer avec le mari de Clara l’Entente formidable. Cela ne suffit pas pour en faire un personnage sexy. Martin Walker, de UPI, rapporte le 15 avril, que Brown a rapidement été surnommé par l’entourage de Angela Merkel, elle-même référence pourtant notable en matière d’être sexy, l’ermite de Downing Street: «Brown, while witty and engaging in private, often seems to freeze in front of the TV cameras and come across as a dour and grumpy figure. In Berlin,… L’ermite et Sa Sainteté

La Loi contre-attaque

La Loi contre-attaque 11 avril 2008 Le jugement de la Haute Cour de Londres sur l’arrêt, en décembre 2006, de l’enquête du SFO dans le scandale Yamamah-BAE est évidemment un important événement pour le cours de cette affaire. Des prolongements également importants sont à prévoir. Le Financial Times désigne la décision de la Haute Cour sous l’expression de «[t]hursday’s explosive court ruling». Ce jugement (explosif) est en général partagé. La couverture médiatique de l’affaire est très variable et les commentaires restent extrêmement prudents. L’on sent bien que l’on est passé du sensationnel qui amène des révélations croustillantes au fondamental qui recèle des risques graves de… La Loi contre-attaque

Les juges tranchent, et la “saga” Yamamah-BAE passe à la vitesse supérieure

La corruption comme conception du monde n’a pas réussi à convaincre la Haute Cour de Londres de ses bonnes intentions. Toute la presse londonienne a revu ses sites en ligne cet après-midi pour nous communiquer le jugement de la Haute Cour de Londres. La décision du Serious Fraud Office (SFO) d’abandonner l’enquête sur l’affaire Yamamah-BAE (+ Blair), en décembre 2006, a été jugée illégale. Le jugement fait suite à une enquête sur plainte de janvier 2007 de deux groupes anti-corruption, Corner House Research et Campaign Against Arms Trade (CAAT). Cet après-midi, The Independent qualifie le jugement d’extraordinaire victoire pour les deux groupes. Dans tous les… Les juges tranchent, et la “saga” Yamamah-BAE passe à la vitesse supérieure

Le triomphe “français” ressuscite la hargne anti-française

Le choix de l’USAF pour son programme KC-45 en faveur de l’offre EADS/Northrop Grumman et la tempête politique et politicienne qu’il soulève ressuscitent aux USA une ferveur anti-française comme en d’autres temps restés fort suspects dans la Psyché américaniste. Le Figaro du 8 mars faisait un constat attristé, contrastant avec les ambitions de l’ère Sarkozy et les théories diverses des spécialistes parisiens de l’américanisme: «Cette affaire fait brusquement ressortir de vieux arguments anti-français que l’on n’avait pas entendus depuis l’invasion de l’Irak.» Les Français ont beaucoup de travail à faire avant d’espérer comprendre la psychologie américaniste, notamment en échangeant un peu de leur intelligence qu’ils… Le triomphe “français” ressuscite la hargne anti-française

Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Depuis mercredi, un tribunal londonien écoute les arguments sur la recevabilité d’une plainte contre le gouvernement britannique pour son rôle dans l’étouffement, en décembre 2006, de l’enquête sur le scandale Yamamah-BAE impliquant également l’Arabie Saoudite. La plainte vient de deux associations, Corner House Research et Campaign Against Arm, qui jugent que les conditions d’arrêt de l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale sont suspectes. Le tribunal n’a pas l’air d’être en désaccord. Des documents divers ont été rendus publics. Ils permettent de voir précisées et confirmées les diverses allégations sur le rôle des Saoudiens, précisément de Prince Bandar, dans l’affaire. Bandar a précisément exercé… Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Confirmation : le rôle personnel et passionné de Tony Blair dans l’étouffement du scandale BAE-Yamamah

Des documents officiels que le Guardian a réussi à obtenir confirment que l’étouffement du scandale BAE-Yamamah, il y a un an, fut l’affaire personnelle de Tony Blair, et que l’action du Premier ministre dans ce sens était déjà effective en octobre 2006, deux mois avant la décision définitive. Le Premier ministre s’engagea personnellement à fond dans cette affaire, forçant la main de son ministre de la justice, Lord Goldsmith, pour ordonner l’arrêt de l’enquête du Special Fraud Office contre la firme BAE. Ces révélations renforcent deux facteurs essentiels de cette affaire: Que Tony Blair jugeait comme fondamentale cette affaire, notamment par ses implications sur les… Confirmation : le rôle personnel et passionné de Tony Blair dans l’étouffement du scandale BAE-Yamamah