Aller au contenu

bacevitch

GWOT enterrée par une “nouvelle pensée” washingtonienne?

Le temps des rumeurs sur des grands projets réformistes, voire révolutionnaires, a commencé, à deux jours de l’élection présidentielle US. Jim Lobe, sur Inter Press Service ce 2 novembre, annonce l’apparition d’un courant général, d’une nouvelle pensée à Washington pour parvenir à un règlement général des conflits de ce que l’administration Bush a nommé la Great War On Terror (GWOT). Lobe présente ce courant comme représentant in fine un consensus dans l’establishment, c’est- à-dire comme devant exercer son influence quel que soit l’élu. Lobe parle d’un transition team proposant un tel schéma, comme d’un ensemble qui n’est effectivement lié à aucun des deux candidats. Il… GWOT enterrée par une “nouvelle pensée” washingtonienne?

Que faire après l’Irak?

Que faire après l’Irak? 28 février 2008 Que reste-t-il après l’Irak? Quoi qu’on fasse et quoi qu’on argumente, quelles que soient les batailles d’influence, les pressions et le reste, il semble qu’on puisse commencer à envisager un puissant courant révisionniste dans l’évolution de la politique de sécurité nationale des USA. Il apparaît plus important de jauger les courants d’information et de commentaire qui suggèrent le déplacement en cours, que de spéculer sur des plans ou des grands desseins stratégiques, comme font nombre de commentateurs à propos des intentions des uns et des autres concernant le point de vue opérationnel sur les divers théâtres d’opération. Ce… Que faire après l’Irak?

Quand une tragédie nationale devient une tragédie personnelle

Nos lecteurs connaissent Andrew J. Bacevitch, cet ancien officier de l’U.S. Army devenu professeur d’université, spécialiste des questions historico-militaires, ardent critique de la politique extérieure US et de la guerre en Irak. Bacevitch vient de perdre son fils, soldat, tué le 13 mai en Irak. La tragédie nationale devient une tragédie personnelle. Contrairement à Cheney en 1969, lors de la guerre du Vietnam, le fils Bacevitch n’avait pas d’autre priorité que celle de servir son pays, fût-ce pour une cause jugée perverse et mauvaise par son père et par lui-même. Voici (dans le Washington Post du 27 mai) les réflexions du père privé de son… Quand une tragédie nationale devient une tragédie personnelle

La stratégie qui rétrécit

Un phénomène tragique qui se déroule sous nos yeux est le rétrécissement constant de la perception et de la psychologie de la direction américaniste. Andrew J. Bacevitch retrace dans un article qu’il publie aujourd’hui dans l’International Herald Tribune le cheminement de ce processus, qui va des ambitions de démocratisation de tout le Moyen-Orient et du reste du monde à partir de la conquête et de la démocratisation de l’Irak au débat actuel sur le nombre de brigades de l’U.S. Army qu’il faudrait envoyer aujourd’hui pour tenter de sécuriser Bagdad. Ce phénomène va de pair avec l’effondrement régulier de la stratégie conceptuelle et de la puissance… La stratégie qui rétrécit

Le vrai rôle de l’ISG

Andrew J. Bacevich est un spécialiste universitaire US des questions de sécurité d’un réel talent. (Il est professeur d’histoire et de relations internationales à l’université de Boston.) Nous l’avons déjà rencontré et noté ses qualités qui font de lui cette rareté : quelque chose qui n’est pas très loin d’un esprit indépendant. Garder cela alors qu’on se trouve au sein de l’establishment US n’est pas un mince exploit. D’où l’intérêt que nous devons accorder à ses avis. Lorsque Bacevich écrit ce qu’il écrit dans le Christian Science Monitor du 28 novembre sur l’ISG de Baker, c’est particulièrement significatif. L’ISG est au travail depuis longtemps, on… Le vrai rôle de l’ISG

Retour sur la guerre en Irak, 9/11, Rumsfeld, le Pentagone, etc.

Retour sur la guerre en Irak, 9/11, Rumsfeld, le Pentagone, etc. Nous avons déjà parlé de ce texte de Andrew Bacevich (dans le London Review of Books du 8 juin) consacré au livre de Michael Gordon et Bernard Trainor (Cobra II: The Inside Story of the Invasion and Occupation of Iraq), le 10 juin dernier dans un Faits & Commentaires. Nous le publions ici parce que nous pensons qu’il est intéressant d’y revenir. L’analyse de Bacevich mérite non seulement d’être lue mais également d’être méditée. (Ce sera notre cas : nous reviendrons sur cet article et sur sa signification prochainement.) L’essentiel, nous semble-t-il, dans le… Retour sur la guerre en Irak, 9/11, Rumsfeld, le Pentagone, etc.

De 9/10 à la “bulle” du Pentagone

Ne quittons pas cet article du 11 juillet du New York Times mentionné dans notre précédent Bloc-Notes ; indiquons ce qui, dans cet article, nous paraît le plus important au regard du reste qui est un cortège de platitudes reproduites de façon récurrente à propos de la crise sans fin du Pentagone. Deux points, à notre sens, méritent d’être mis en exergue : • Le premier est la mention, comme entame de l’article, du discours de Rumsfeld le 10 septembre 2001. C’est la deuxième fois que nous en voyons la mention cette année après le silence crépusculaire des quatre années entre 2001 et 2006. La… De 9/10 à la “bulle” du Pentagone

La bureaucratie victorieuse, ou le “coup d’État postmoderne”

La bureaucratie victorieuse, ou le coup d’État postmoderne 10 juin 2006 L’article de Andrew Bacevitch, déjà évoqué dans notre Bloc-Notes, apporte une lumière particulièrement intéressante sur la situation fondamentale des USA dans le courant de la guerre contre l’Irak et la logique qui y conduisit, avec l’éclairage des conséquences aujourd’hui. Dans son article, Bacevitch développe et commente les thèses contenues dans le livre Cobra II: The Inside Story of the Invasion and Occupation of Iraq, de Michael Gordon et Bernard Trainor. Expliquant la guerre contre l’Irak comme le Premier Front d’un vaste projet de restructuration de la puissance US, la thèse complète ce schéma avec… La bureaucratie victorieuse, ou le “coup d’État postmoderne”

Pourquoi la guerre ?

De façon assez curieuse et caractéristique de notre situation, la question de la cause de la guerre en Irak semble toujours posée et ouverte, elle semble apparaître comme un mystère persistant, une polémique incomplètement conduite à son terme. Les arguments continuent à s’échanger (pétrole, rancur contre Saddam, certains croient même encore aux fictions des arguments officiels : Saddam était une menace, il avait des liens avec les terroristes). Pourtant, cette cause, car il y en a une, et elle est centrale, principale même si d’autres arguments se rajoutent, de toutes les façons fondamentale, cette cause est connue et elle était nettement exprimée dans l’année, dans… Pourquoi la guerre ?

La guerre en virtualisme

L’excellent chroniqueur et auteur Tom Engelhardt a entrepris une série d’interviews sur son site TomDispatch.com. Celui (première partie) qui paraît aujourd’hui, sur son site et repris par Antiwar.com, est du plus haut intérêt. Engelhardt interroge Andrew Bacevich, un des auteurs les plus qualifiés et les plus critiques de la politique impériale et militariste des USA. Bacevitch est un conservateur qui fut un faucon interventionniste, proche des néo-conservateurs, particulièrement engagé dans une politique de très grande fermeté durant la Guerre froide (il fut un collaborateur régulier de National Review