Aller au contenu

austere

L’étrange histoire de l’exercice Austere Challenge ’12

Une des grandes controverses de janvier 2012, dans le cadre de la crise iranienne, fut celle de l’exercice israélo-américaniste Austere Challenge ’12, figurant l organisation d’une riposte israélienne (avec aide US) à une attaque de missiles iraniens. Cet exercice, prévu pour le 15 janvier 2012, fut annulé deux jours avant ses débuts. La première version explicative fut qu’il s’agissait d’une décision US, de crainte de paraître trop provocateur pour les Iraniens ; la deuxième version fut qu’il s’agissait d’une décision israélienne, pour montrer le mécontentement de Netanyahou devant ce qu’il considérait comme la mollesse des USA face à l’Iran, ; un troisième prolongement est que… L’étrange histoire de l’exercice Austere Challenge ’12

L’agenda de la guerre

La crise iranienne se poursuit dans son état paradoxal de tension figée que nous signalions le 20 janvier 2012. Il s’agit de cet état qui implique deux termes absolument antinomiques puisque la tension est par définition une dynamique extrême et brûlante tandis que le qualificatif figé indique exactement le contraire du mouvement et de la volatilité du feu. La dialectique de la guerre possible/probable/certaine (au choix) est dans la même situation, fort logiquement de ce point de vue, avec des déclarations, des rumeurs, des hypothèses allant dans tous les sens, d’une façon chaotique et insensée (c’est-à-dire, sans aucun sens identifié). La différence de cette crise… L’agenda de la guerre

A qui les USA font-ils le plus confiance : à Israël ou à l’Iran?

Tout le monde fait grand tapage à propos de la décision prise d’annuler le grand exercice israélo-américaniste Austere Challenge 12, qui devait commencer le 15 janvier et qui est reporté Jusqu’à quand ? Une version officielle-officieuse, reprise par certains médias, est que l’exercice aura finalement lieu cet été. La version officielle du report de l’exercice, encombrée de précisions un peu contradictoires de diverses sources, est suffisamment nébuleuses pour qu’on n’y comprenne pas grand’chose ; article exemplaire à cet égard, celui de Reuters, du 15 janvier 2012, bon exemple de cet imbroglio sans prétentions, et sans beaucoup de conviction non plus. La version qui domine, incontestablement,… A qui les USA font-ils le plus confiance : à Israël ou à l’Iran?