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Incident révélateur

Incident révélateur 2 juin 2007 Il s’agit sans doute du cas le plus évident et le plus impressionnant de la nouvelle puissance d’Internet comme acteur majeur de la communication et de l’information, avec des conséquences politiques directes et mesurables. On parle de l’information mise en ligne par Steven C. Clemons sur son site TheWashingtonNote.com le 24 mai, dont nous nous sommes faits l’écho dans notre Bloc-Notes du 25 mai. Ce que nous en disions : «L’excellent chroniqueur washingtonien Steve C. Clemons publie sur son site The Washington Note, en date du 24 mai, la nouvelle de ce que l’on pourrait appeler un complot monté par… Incident révélateur

Toujours l’Iran

Les spéculations concernant une attaque contre l’Iran se poursuivent. On pourrait même dire qu’elles connaissent un certain regain, à la suite des indications de Steven C. Clemons qui ont été recoupées depuis. Le 30 mai, Patrick J. Buchanan a évoqué cette posibilité d’une attaque, estimant principalement qu’on peut considérer que le Congrès a donné le feu vert à GW pour la lancer : «Has Congress given George Bush a green light to attack Iran? »For he is surely behaving as though it is his call alone. And evidence is mounting that we are on a collision course for war» Sur le site Atimes.com, Pepe Escobar… Toujours l’Iran

Les Bahamas, — idéal pour organiser l’attaque contre l’Iran

C’est effectivement les 29 et 30 mai que le gratin neocon de Washington se retrouvera à l’hôtel Our Lucaya Resort, dans l’île de Grand Bahama, dans les Bahamas, pour un super-séminaire où l’on préparera activement l’indispensable attaque contre l’Iran sans laquelle le monde ne se couchera pas en paix avec lui-même, sans laquelle le mandat de GW Bush semblera misérablement incomplet. La fiesta neocon se poursuit, nous explique Jim Lobe, dans un texte qu’il publie sur son site le 22 mai Le séminaire est un étincelant amoncellement de tout ce que l’hémisphère occidental et ses colonies comptent d’experts neocons et proches. Nous sommes épuisés rien… Les Bahamas, — idéal pour organiser l’attaque contre l’Iran

Confirmé : la Navy ne veut pas d’attaque de l’Iran

La mode semble aujourd’hui être passée de l’annonce d’une attaque imminente et par surprise de l’Iran au démenti de toute attaque imminente et par surprise contre l’Iran. Il s’agit cette fois d’une déclaration du chef d’état-major de l’US Navy (CNO ou Chief of Naval Operations), l’amiral Michael Mullen, en visite au Pakistan. Ses déclarations, de loin les plus explicites et les plus détaillées sur cette question et dans ce sens pour un chef militaire (à part peut-être celles du général Pace, président du Comité des Chefs d’Etat-Major), confirment le peu de goût de l’U.S. Navy pour une éventuelle attaque contre l’Iran. D’autre part, il faut… Confirmé : la Navy ne veut pas d’attaque de l’Iran

Pour une fois qu’un expert nous dit : non non, Bush n’attaquera pas l’Iran…

Quoique avec moins d’enthousiasme et d’excitation ces derniers temps, il faut le dire, les spéculations sur l’attaque de l’Iran par les USA continuent. Sans doute doit-on parler d’une tradition désormais bien établie ? Mais, pour l’heure, le ton est plutôt à la démobilisation. C’est ce que nous dit un expert prestigieux de plus, Andrew Terrill, du Strategic Studies Institute au US Army War College. Terrill est catégorique : mais non, il n’y aura pas d’attaque, les USA ne préparent rien du tout, d’abord pour l’excellente raison qu’ils ne peuvent plus rien préparer. Ils n’ont plus les moyens. L’argument, bien évidemment, sonne juste. Cela se passait… Pour une fois qu’un expert nous dit : non non, Bush n’attaquera pas l’Iran…

Plus que jamais les spéculations sur le thème désormais classique de l’attaque de l’Iran

Depuis quelques jours, les rumeurs d’attaque contre l’Iran ont redoublé, après une période de calme dans les nouvelles depuis janvier–février. Les hypothèses d’attaque venaient ces derniers jours surtout du côté russe, mais on trouve désormais des spéculations du côté US. Le site Consortium.News publie une analyse d’un groupe de vétérans de la CIA qui examine cette thèse à la lumière de l’incident entre les Britanniques et les Iraniens (capture des quinze marins et Marines britanniques). La thèse fait grand cas du rôle de Tony Blair dans cette affaire, présenté, peut-être à juste raison, comme jouant un rôle assez machiavélique et mystérieux dans cette affaire, comme… Plus que jamais les spéculations sur le thème désormais classique de l’attaque de l’Iran

…Et pendant ce temps-là, madame la Speaker va se balader en Syrie

Alors que la fièvre des nouvelles et des spéculations diverses sur une attaque US contre l’Iran s’amplifie, vient cette annonce, curieuse dans ce contexte, d’une visite de Nancy Pelosi, la démocrate, Speaker de la Chambre des Représentants, notamment en Syrie. Ce voyage aura lieu la semaine prochaine : Israël, le Liban, la Syrie, l’Arabie Saoudite. Il y a un curieux parallèle entre les deux événements, tout comme une curieuse occurrence entre une visite commençant en Israël et se poursuivant notamment en Syrie. (Sauf si l’on admet l’hypothèse que les Israéliens recherchent un accord avec la Syrie, qu’ils en ont été empêchés par l’administration Bush, qu’ils… …Et pendant ce temps-là, madame la Speaker va se balader en Syrie

L’attaque n’est plus de saison

Désormais, on vous dit à Washington que l’attaque de l’Iran, perspective si séduisante sinon acquise il y a quelques semaines, nous apparaît complètement passée de mode. Le Christian Science Monitor, dans son édition du jour, nous explique la chose, sous le titre : «US hawks see strikes on Iran as less likely now, influential thinkers who backed a US-led invasion of Iraq now say containment, not confrontation, is best for Iran.». Le journal nous explique le processus de cette façon, rejetant l’argument de ceux qui prévoient toujours une attaque (notamment le non-vote par la Chambre d’une restriction contre l’attaque): »Earlier this month when House leader… L’attaque n’est plus de saison

A nouveau des spéculations concernant une attaque contre l’Iran

La communauté des experts russes est certainement la plus pessimiste concernant la possibilité d’une attaque US contre l’Iran. C’est d’elle à nouveau que viennent des évaluations semi-officielles concernant la possibilité d’une attaque US contre l’Iran. Novosti diffuse des extraits d’une interview réalisée mercredi dernier avec le général Leonid Ivachov, vice-président de l’Académie de sciences géopolitiques. Ivachov estime que des signes récents indiquent la très haute probabilité de cette attaque (Ivachov dit n’avoir aucun doute à ce propos), notamment la récente réunion du lobby AIPAC et la décision du Speaker de la Chambre Pelosi de ne pas inclure dans le projet de loi budgétaire militaire une… A nouveau des spéculations concernant une attaque contre l’Iran

Où sont les porte-avions ?

On sait depuis plusieurs semaines que la présence des porte-avions de l’U.S. Navy près de l’Iran constitue un signal puissant permettant de deviner si une attaque se prépare ou non. On s’en tient ici à l’aspect technique de la chose, et à l’aspect politique des décisions de déploiement, et non à l’état d’esprit de la Navy à cet égard. Un très intéressant texte du colonel Dan Smith, sur CounterPunch.org du 26 février, nous éclaire sur les traditions et les interprétations de l’usage du porte-avions US en temps de crise, et sur l’actuel état de la flotte à cet égard, avec les localisations des unités. Smith… Où sont les porte-avions ?

Pace devient “not-so-Perfect Peter

Le président du comité des chefs d’état-major US, le général du Marine Corps Peter Pace, était surnommé Perfect Peter après ses premiers mois (depuis juin 2006) passés à ce poste. Le surnom signifiait que la Maison-Blanche et l’équipe de sécurité nationale autour de GW étaient satisfaites du comportement en apparence docile du nouveau président du JCS. Ces dernières semaines semblent avoir notablement altéré le surnom. Divers échos ont signalé que Pace était de moins en moins docile, voire franchement contestataire. Un texte de Robert Parry, de ConsortiumNews.com, renforce considérablement cette perception. Parry, qui cite également l’article du Sunday Times auquel nous nous sommes déjà référés,… Pace devient “not-so-Perfect Peter

La méthode Coué des pacifistes du Pentagone

Le Pentagone est devenu un oasis de pacifistes, repoussant catégoriquement la perspective d’une attaque contre l’Iran. Il semble s’agir de l’application de la fameuse méthode Coué, qui pourrait bien finir par installer une solide réalité. Dans ces temps de virtualisme, on ne devrait pas s’étonner de la chose. Principal utilisateur de la méthode : Robert Gates, le secrétaire à la défense. Il ne cesse de taper sur le cou avec un entrain roboratif. Citons donc la dernière phrase du court article du Financial Times consacré à la possibilité d’un premier contact officiel entre les USA et l’Iran, dans le cadre du projet irakien de conférence… La méthode Coué des pacifistes du Pentagone

Blair contre l’attaque de l’Iran

Décidément, il y a beaucoup de différences entre la période de l’avant-guerre de la guerre d’Irak, en 2002-2003, et cette période qu’on pourrait croire à certains moments celle de l’avant-guerre d’une très prochaine guerre d’Iran. Il y a aujourd’hui cet élément important : pour la première fois, Tony Blair se prononce sans ambiguïté contre une attaque. Il s’agit d’une rupture importante de ce qui était le front agressif anti-irakien de 2002-2003, et encore, dans la mesure où l’on tient pour acquis que le gouvernement US peut être considéré comme voulant conduire une telle attaque. La prise de position de Blair est un événement important dans… Blair contre l’attaque de l’Iran

Robert Gates apparaît comme le principal opposant à l’attaque de l’Iran dans l’administration US, — avec le soutien du Congrès ?

Dans le même article du Times annonçant que Tony Blair se prononce contre l’attaque de l’Iran, on trouve des observations très intéressantes sur la situation à Washington par rapport à cette attaque. Il semble qu’on puisse désormais tenir pour acquis que Robert Gates est, au sein de l’administration GW Bush, un opposant résolu à une attaque. C’est gênant, parce que le département de la défense est tout de même concerné au premier chef par un tel projet. Une précision de l’article («One senior adviser to Mr Gates has even stated privately that military action could lead to Congress impeaching Mr Bush») semble indiquer que le… Robert Gates apparaît comme le principal opposant à l’attaque de l’Iran dans l’administration US, — avec le soutien du Congrès ?

L’argument du dérangement mental, ou la “thèse Thelma & Louise”

C’est de plus en plus un argument avancé pour juger que l’attaque contre l’Iran est très probable et pour donner une assise paradoxalement rationnelle à la possibilité de cette attaque, à côté des arguments stratégiques, politiques, etc., pour ou contre qui sont avancés. C’est l’argument du dérangement mental, de l’idée fixe ou de la paranoïa du président des USA. On parle d’assise rationnelle à la possibilité de l’attaque (et non à la cause de l’attaque) parce que c’est bien là la grande question. Il est bien plus difficile de trouver un argument solide pour affirmer que cette attaque aura lieu dans des circonstances aujourd’hui très… L’argument du dérangement mental, ou la “thèse Thelma & Louise”

Attaquer l’Iran pour sauver l’Amérique ?

Attaquer l’Iran pour sauver l’Amérique ? 19 février 2007 — Enfin, où en est-on de l’attaque contre l’Iran? Nous sommes réduits aux supputations, aux hypothèses, aux déductions, aux analogies. Il nous semble qu’une situation psychologique nouvelle est en train de se dessiner. Il serait possible d’envisager une perspective différente de celles qui ont été jusqu’ici considérées. L’idée est celle d’une >attaque contre l’Iran pour sauver l’Amériquethe US military switched its whole focus to Iran< as soon as Saddam Hussein was kicked out of Baghdad. It continued this strategy, even though it had American infantry bogged down in fighting the insurgency in Iraq. »The US Army,… Attaquer l’Iran pour sauver l’Amérique ?

La stratégie de l’enchaînement automatique de l’attaque

La crise iranienne et la possibilité d’une attaque contre l’Iran sont désormais le pot commun et la rengaine de notre actualité. Le 13 février, Ken Silverstein, de Harper’s Magazine, a mis en ligne les avis de trois experts indépendants. Nous retenons celui de A. Richard Norton, professeur de relations internationales à l’université de Boston. Il a été un des conseillers de l’Iraq Study Group. Il doit publier prochainement Hezbollah: A Short History (Princeton University). Norton présente la thèse de l’automatisme de la crise et de l’attaque. Pour lui, à partir du moment où des forces US sont rassemblées dans une position stratégique d’attaque face à… La stratégie de l’enchaînement automatique de l’attaque

Notre chronique régulière de l’attaque-surprise : plutôt next year à Téhéran

L’attaque-surprise contre l’Iran est devenue un des grands sujets de tout bloc-notes qui se respecte. Nous avons donc régulièrement des annonces et des effets d’annonce. Cette fois (aujourd’hui), il s’agit du Guardian . Bien que farci de prévisions et de détails sur les forces déployées et ainsi de suite, bien que présentant l’option de l’attaque comme très probable, l’article est très largement circonspect pour une attaque dans les semaines qui viennent malgré le titre accrocheur à cet égard («Target Iran: US able to strike in the spring»). En fait, il semble qu’il faille attendre plutôt 2008. Dont acte en attendant la prédiction suivante. «The present… Notre chronique régulière de l’attaque-surprise : plutôt next year à Téhéran

Une situation hors de contrôle et sa fatalité tragique

Une situation hors de contrôle et sa fatalité tragique 31 janvier 2007 De nombreux échos se font entendre, qui vont dans le sens de la possibilité, voire de la probabilité d’une attaque contre l’Iran. Ces échos sont organisés autour de la mésentente entre Américains et Européens, les premiers accusant les seconds de n’être pas assez durs contre l’Iran. Si l’on parle ici de mesures de pression, notamment économiques, la perspective que tout le monde a à l’esprit est évidemment celle d’une attaque contre l’Iran. La situation en Irak favorise cette possibilité. Citons notamment des appréciations de la presse anglo-saxonne, fondées sur le thème de la… Une situation hors de contrôle et sa fatalité tragique

L’attaque contre l’Iran : pourquoi pas avril? Poisson d’avril?

Les spéculations concernant l’attaque de GW Bush (insistons : il vaut mieux désormais parler de la guerre de Bush que d’une guerre US) continuent sans désemparer. Il s’agit presque, de ce côté également, d’une sorte d’industrie de l’information exclusive. Le désordre qui grandit à partir de ces flots d’information divers est très caractéristique de cette époque d’après-le 7 novembre (les élections mid-term US) où il semble qu’on veuille compenser la perte de pouvoir de GW par une circulation accrue d’une masse en constante augmentation de prévisions catastrophistes. L’impression est aujourd’hui très différente de celle de 2002-2003 avant l’attaque contre l’Irak : la certitude d’alors d’inéluctabilité… L’attaque contre l’Iran : pourquoi pas avril? Poisson d’avril?

L’Iran et les porte-avions de l’U.S. Navy : panique prématurée?

La question de la crise iranienne et la question complémentaire d’une possible attaque contre l’Iran commencent à se décanter après la poussée de fièvre qui a suivi le discours du 10 janvier de GW Bush. Il y a de plus en plus deux types de prospective : celle qui annonce que le renforcement US prépare effectivement une attaque d’ores et déjà décidée ; celle qui estime que ce renforcement est un moyen de pression sur l’Iran, mais plutôt passif et défensif, et (pour l’instant) rien au-delà. Des précisions intéressantes sont apportées par Steve C. Clemons, sur son site The Washington Note, en date du 16… L’Iran et les porte-avions de l’U.S. Navy : panique prématurée?

Une nouvelle “stratégie de communication” pour l’Iran, et un aveu de faiblesse de GW?

On relève une différence de rhétorique de l’administration GW à l’encontre de l’Iran, selon que cette administration s’adresse au grand public ou aux groupes intermédiaires (médias, Congrès). Dans le premier cas, c’est une rhétorique belliciste et très dure, dans le second il y a une plus grande prudence impliquant qu’il n’y aura pas d’attaque US hors des frontières irakiennes. Gareth Porter, qui fait ce constat dans un texte de ce jour pour Antiwar.com, en tire la conclusion qu’au travers de cette stratégie de la communication à double langage, on trouve une réelle prudence de l’administration. Selon Porter, le seul but de GW en l’occurrence, »is… Une nouvelle “stratégie de communication” pour l’Iran, et un aveu de faiblesse de GW?

Spéculations sur la chronologie d’une éventuelle ‘attaque-surprise’ : les banques s’y mettent

Effectivement, l’expression d’attaque-surprise’, si l’attaque avait lieu, serait bien étrange. (Certes, il s’agit des USA contre l’Iran) Hier, RAW Story signalait deux communications récentes à ses clients du groupe financier (banque) hollandais ING, qui présentent l’hypothèse d’une attaque comme probable. (Les deux communications d’ING sont du 9 janvier et du 15 janvier, dans la lettre d’information interne Prophet’.) Les deux rapports ont été rédigés par Charles Robertson, le Chief Economist for Emerging Europe, Middle East, and Africa des services prospectifs du groupe ING (Robertson est basé à Londres). Résumant ses prévisions pour ses clients investisseurs, Robertson donne ces précisions : «Investment implications: Geopolitical tension will… Spéculations sur la chronologie d’une éventuelle ‘attaque-surprise’ : les banques s’y mettent

L’étrange cas de l’attaque par surprise de l’Iran

L’étrange cas de l’attaque par surprise de l’Iran 15 janvier 2007 Tout le monde sur le pont Même l’agence chinoise Xinhuanet, comme nous le signale un lecteur, se met de la partie des prédictions d’une attaque imminente et évidemment par surprise de l’Iran. D’autres prévisions dans ce sens s’accumulent, si bien que la possibilité de l’attaque contre l’Iran tend de plus en plus à faire partie du lot de la polémique quotidienne. Il faut dire que l’affaire est paraît-il sérieuse, comme nous le rapporte Dan Plesch parlant du sentiment de GW (avec l’inévitable Blair dans la poche arrière, et aussi Bolton) : «The political context… L’étrange cas de l’attaque par surprise de l’Iran