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USAF et Tsahal : Hersh nous dit ce qu’il n’a pas écrit

USAF et Tsahal : Hersh nous dit ce qu’il n’a pas écrit Il faut lire l’interview de Seymour Hersh que le site de la station de radio-TV Democracy Now ! a mis en ligne le 14 août (une transcription d’une interview-radio). On y découvre des précisions que Hersh n’a pas mises dans son article du New Yorker qui fait tant de bruit. Parmi les précisions que donne Hersh, nous choisissons d’abord celle-ci, qui recoupe diverses indications parues lors des premières attaques aériennes massives israéliennes contre le Liban. Plus il y avait de destructions, plus il y avait de réfugiés, plus les planificateurs de la force… USAF et Tsahal : Hersh nous dit ce qu’il n’a pas écrit

Réprimandes à un élève timoré

Réprimandes à un élève timoré 24 juillet 2006 — Avec ce commentaire, nous complétons celui paru samedi en abordant le même problème, mais considéré du point de vue US. C’est logique, dans la mesure où le point central de notre thèse est celui de l’américanisation de Tsahal au-delà de ce que nous-mêmes envisagions dans cette hypothèse, et son échec à cause de cela par rapport à ses ambitions manifestes d’une victoire nécessairement rapide. (Il faut aller vite quand vos amitiés fidèles vous pressent et espèrent que vos bombes vont faire accoucher le nouveau, le tout nouveau Moyen-Orient. Question de doigté, dira-t-on.) Nous nous basons essentiellement… Réprimandes à un élève timoré

De quelle guerre parle-t-on ?

De quelle guerre parle-t-on ? 20 juillet 2006 — Comment définir les événements au Liban, avec l’offensive israélienne contre ce pays ? Il est difficile de s’en tenir à l’appréciation d’une attaque d’Israël contre le Hezbollah. Il s’agit d’une attaque contre un pays, qui s’affirme de jour en jour comme attaque contre ses infrastructures, son économie et ses habitants. William S. Lind met la chose à la fois en évidence et en perspective grâce à son concept de >guerre de quatrième génération< (4th Generation Warfare [4thGW]), avec l’avantage décisif de ne pas verser dans la dialectique politico-virtualiste (>terreurterroristeI want to make clear that the event… De quelle guerre parle-t-on ?

La pressante lettre de Tony Blair au Père Noël (à propos du JSF)

La pressante lettre de Tony Blair au Père Noël (à propos du JSF) 5 janvier 2006 Le sujet dont tout le monde parle dans les milieux qui comptent dans ces matières, c’est bien sûr le Joint Strike Fighter (JSF). Ce n’est plus le sujet qui fâche, c’est le sujet qui panique. Quand on saucissonne le problème, c’est pire encore ; comme, par exemple, lorsque les Britanniques découvrent que les Américains pourraient bien envisager d’abandonner le deuxième moteur pour le JSF à décollage court/vertical (au départ, deux moteurs prévus pour la saine émulation de la concurrence) ; ce serait bien sûr celui de Rolls qu’on laissera… La pressante lettre de Tony Blair au Père Noël (à propos du JSF)

La technologie dans la tête

La technologie dans la tête 29 décembre 2005 — On signale ici l’intérêt que nous trouvons au texte du Dr Richard Drayton, >senior lecturer< en histoire à l'université de Cambridge, auteur de Nature's Government. L’intérêt de l’analyse de Drayton est dans ce qu’elle marie la psychologie et la technologie, — et cela concerne, on s’en doute grandement, nos amis les américanistes. (Même si Drayton adresse son texte aux néo-conservateurs, il faut admettre qu’il correspond parfaitement à la psychologie américaniste.) En effet, le développement maximal, absolu, de la technologie, surtout (mais pas seulement) dans les domaines de l’armement, constitue quelque chose qui se rapproche d’une pathologie,… La technologie dans la tête

Une perfection sophistique : la dévastation de la globalisation comme vertu du monde, démontrée par l’“esprit français”

Une perfection sophistique : la dévastation de la globalisation comme vertu du monde, démontrée par l’esprit français 22 juillet 2004 Les Anglo-Saxons ne se doutent pas que, bien souvent, lorsqu’il s’agit de la dialectique sophistique qu’ils emploient pour faire la promotion de leur cause, ils trouvent des Français comme leurs meilleurs alliés. Il ne faut jamais oublier que le Français est intelligent, c’est-à-dire qu’il ne peut s’empêcher de trouver son plaisir en trouvant la raison là où, certes, il n’y en a pas, et lorsqu’en plus cette raison se fait à l’avantage d’un pays qui n’est pas la France et intellectuellement aux dépens de la… Une perfection sophistique : la dévastation de la globalisation comme vertu du monde, démontrée par l’“esprit français”

La Belgique en embuscade

D'autre part, écrivant tout cela, on ne peut se départir de l'impression qu'on ne fait également que sacrifier aux lieux communs qui encombrent le paysage belge. Effectivement, la Belgique n'est pas exemptée de cette médiocrité du lieu commun et du convenu, cette médiocrité du conformisme, celle-là qui semble par ailleurs l'une des marques les plus notables d'une époque qui porte haut, mais qui porte haut le toc et le faux-semblant. On pourra même ajouter que la médiocrité a un côté historique dans la Belgique, — Baudelaire a écrit, là-dessus, des pages étourdissantes et qui laissent à penser. Les Belges en rigolent et, pour un peu,… La Belgique en embuscade