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Sur la Russie, sagesse-Système et néanmoins britannique

Sur la Russie, sagesse-Système et néanmoins britannique Même s’il a certaines vertus d’un esprit indépendant, Simon Jenkins, le chroniqueur du Guardian, reste profondément britannique. Ses jugements, qui prennent beaucoup de liberté vis-à-vis de la ligne du Parti, n’en sont pas moins attentifs aux intérêts de son pays, ils montrent un esprit de solidarité du type-bloc BAO, enfin, il ne montre aucune amitié particulière pour Poutine. On lira donc avec d’autant plus d’intérêt sa chronique du 25 juillet 2014. Il s’agit d’un modèle du genre. Restant ce qu’il est, c’est-à-dire malgré tout proche du Système, Jenkins déploie une argumentation de sagesse et de bon sens pour… Sur la Russie, sagesse-Système et néanmoins britannique

Le ballet entre BHO et Khamenei, et quelques autres…

Le ballet entre BHO et Khamenei, et quelques autres Il y a des signes précis et significatifs permettant d’apprécier que Washington, ou plutôt Barack Obama, et cette nuance n’est pas indifférente, est engagé dans un processus de diplomatie secrète avec le dirigeant suprême (religieux) de l’Iran, l’ayatollah Khamenei. Une hypothèse dans ce sens est régulièrement évoquée depuis janvier, mais elle semble se concrétiser. Il y a principalement, dans le Washington Post du 6 avril 2012, un article de David Ignatius, spécialisé depuis près de deux décennies dans le rôle de messager, ou petit télégraphiste, des nouvelles officieuses et sensibles que les présidents veulent faire rendre… Le ballet entre BHO et Khamenei, et quelques autres…

Une diplomatie “bipolaire”…

Deux cas officiellement constatés et actés, le même jour, éclairent d’une lumière étrange ou surréaliste, c’est selon, la politique extérieure US. Dans les deux cas, les USA approuvent un fait de politique extérieure et le condamnent quasiment en même temps et dans les termes les plus explicites. Dans le fameux cas de l’accord Iran-Brésil-Turquie, les Brésiliens ont publié le 27 mai 2010 la lettre que Barack Obama a envoyé le 20 avril 2010 au président Lula. Cette lettre explique que les USA encouragent la recherche d’un accord avec l’Iran par le Brésil, selon les termes que les USA avaient proposés à l’Iran en octobre dernier.… Une diplomatie “bipolaire”…

Le happy end par le protectionnisme

Les commentaires sur les relations entre la Chine et les USA sont aujourd’hui un sujet de grande discussion et de spéculations considérables. Irwin Stelzer, dans le Times de Londres, ajoute le sien ce 18 octobre 2009. Stelzer compare, au niveau de la dette, la position des USA vis-à-vis de la Chine à celle du Royaume-Uni vis-à-vis des USA en 1944-45, les USA tenant cette fois le rôle peu enviable du Royaume-Uni. (Nous rappelions récemment cette période, dans une Note d’analyse du 18 septembre 2009, où nous comparions la position actuelle du Royaume-Uni à celle qu’il occupait vis-à-vis des USA en 1944-45.) Stelzer rappelle la dureté… Le happy end par le protectionnisme

Israël s’attend désormais au pire

… Mais l’on parle du pire de la part des USA, du point de vue israélien. L’évaluation que fait Israël des intentions US depuis qu’Obama est rentré en piste est constante dans le même sens de l’aggravation, marquée par un pessimisme qui ne se réduit pas. Ici, il s’agit d’une dépêche de WorldTribune.com du 23 juillet 2009, qui affirme que le gouvernement israélien est parvenu à plusieurs conclusions particulièrement préoccupantes. Il s’agit notamment de l’interprétation faite des déclarations faites par Hillary Clinton dans les pays du Golfe, le 21 juillet («We want Iran to calculate what I think is a fair assessment: that if the… Israël s’attend désormais au pire

La coopération USA-Russie, ou le “changement de ton” comme façon d’être

Il est entendu qu’on peut toujours soupçonner les mots et les déclarations de desseins cachés et d’intentions vicieuses. Le discours de Biden à Munich fut ainsi diversement interprété, selon l’humeur des uns et des autres. L’interview que donne William Burns, sous-secrétaire d’Etat aux affaires politiques, à l’agence Interfax, le 14 février, au terme de sa visite à Moscou, constitue un pas notable dans le sens de la conciliation (des USA avec la Russie). Le ton général est plus qu’arrangeant, il est systématiquement et absolument arrangeant. S’il y a des restrictions considérables concernant les positions US sur les divers sujets qu’aborde Burns, il est manifeste qu’elles… La coopération USA-Russie, ou le “changement de ton” comme façon d’être