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Fillon, la Syrie et la Russie, à boire et à manger

Fillon, la Syrie et la Russie, à boire et à manger L’ancien Premier ministre François Fillon est un excellent homme, comme ils le sont tous, peu ou prou. Qui n’a été ému devant ses larmes d’une sincère affliction, pour saluer son mentor, Philippe Séguin, lorsque Séguin nous quitta, autre homme excellent, Séguin, insupportable dans ses relations, incapable de réaliser ses ambitions à la mesure de sa hauteur en politique, parce que pas assez médiocre ni assez bas. (Cela, Séguin, comme son mentor incognito, Michel Jobert, autre perdant par absence de médiocrité et de bassesse.) Bref, c’est dit, nous aurions facilement une sympathie spontanée pour Fillon… Fillon, la Syrie et la Russie, à boire et à manger

Mais l’Iran n’est pas l’Irak, et 2007 est bien différent de 2002

A propos de la conférence de presse du 14 février à la Maison-Blanche, au cours de laquelle GW nous donnait ses considérations sur sa solitude, Robert Dreyfuss tire une réflexion sur TomPaine.com, le 15 février, où il constate les difficultés considérables du Président dans la tâche qu’il semble s’être confiée de réduire à merci, d’une façon ou l’autre, les Iraniens. (On comprend combien la faiblesse de l’argument de Bush est en rapport direct avec ses considérations sur sa solitude, sur sa difficulté d’évaluer la situation sur le terrain, en Irak.) Dreyfuss met en évidence que le Président est isolé ; que les puissantes structures d’influence… Mais l’Iran n’est pas l’Irak, et 2007 est bien différent de 2002