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Le dilemme de la “déglobalisation”

Le dilemme de la déglobalisation 31 janvier 2009 Le terme est utilisé par Sean O’Grady dans The Independent de ce 31 janvier 2009: «Deglobalisation: What is it? And why Britain should be scared». Le terme désigne évidemment le mouvement inverse de la globalisation, actuellement en cours pour des raisons de protection, de prudence, de protection devant la violence de la crise. Cette situation peut être caractérisée également par la montée du protectionnisme. Mais l’emploi du mot, forgé pour l’occasion, de déglobalisation, implique de considérer ce renouveau de protectionnisme comme une mesure qui n’est pas seulement d’occasion, ni de simple réflexe, mais qui suggère un mouvement… Le dilemme de la “déglobalisation”

Des USA aux DSA, l'hypothèse finale

Des USA aux DSA, l'hypothèse finale 3 janvier 2009 — Voilà un remarquable article en ceci qu’il est significatif d’un état d’esprit qui pourrait bien naître, qui pourrait bien être en train de naître. Il s’agit de «Coming Soon: The Disunited States?», de Doug Bandow, sur Antwar.com le 2 janvier 2009. Bandow est chroniqueur, auteur, analyste politique, etc.; il a la distinction d’être Robert A. Taft Fellow au sein de l’American Conservative Defense Alliance. Il a été assistant spécial du président Reagan, après avoir été analyste politique dans la campagne électorale de 1980 du même Reagan. Membre éminent du Cato Institute jusqu’en 2005, Bandow dut… Des USA aux DSA, l'hypothèse finale

Aux USA, après l’automobile l’acier et ses exigences protectionnistes

L’industrie du système, ou ce qu’il en reste, prend goût à l’interventionnisme de la puissance publique aux USA. On comprend cela, puisque cet interventionnisme se chiffre en $milliards, directement ou indirectement. Au reste, ce n’est que proclamer ouvertement ce que les USA pratiquent d’une façon à peine dissimulée depuis 1945, notamment au niveau de l’armement. En bref pour 2008, après l’automobile, c’est l’acier. L’industrie de l’acier demande à son tour une aide de l’administration fédérale, mais de façon indirecte, en imposant aux grands programmes de travaux que l’administration Obama veut lancer une clause de buy American, qui inclurait évidemment et prioritairement l’acier. L’industrie de l’acier… Aux USA, après l’automobile l’acier et ses exigences protectionnistes

American Gorbatchev

American Gorbatchev Un lecteur nous interroge, en commentaire de notre F&C d’hier 28 octobre 2008, dans le forum du même jour. Il s’agit de Mr. Christian Steiner, qui était fort jeune à l’époque de l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev, et qui nous interroge à propos du parallèle que nous signalons si souvent entre les USA d’aujourd’hui et l’URSS d’alors, et de la question d’un éventuel >American Gorbatchev< que pourrait être le futur président des USA… Voici l’essentiel du propos de monsieur Steiner: «Comme je n’avais que 13 ans en 1980 et que je n’ai aucune formation d’historien, je me permets de vous demander quels étaient… American Gorbatchev

L’Amérique prisonnière de l’“American Way of War” (et du CMI)

Eugene Jarecki est un de ces dissidents dont les marges de la société US ont le secret, marges toujours florissantes au reste, et même de plus en plus dans ces temps de crise systémique. Jarecki, producteur de films documentaires, auteur, a comme objectif particulièrement ajusté le complexe militaro-industriel, qui est le cur producteur de puissance de la machine, du système de l’américanisme. Le terme qu’il emploie dans son dernier livre (The American Way of War: Guided Missiles, Misguided Men, and a Republic in Peril) indique l’évolution dont il estime qu’elle caractérise l’Amérique: l’American Way of War étant devenue la façon d’être de l’Amérique, l’American Way… L’Amérique prisonnière de l’“American Way of War” (et du CMI)

La crise pulvérise l’American Dream

La crise pulvérise l’American Dream 18 juillet 2008 Quelle est la valeur américaniste suprême? Une expression la résume parce qu’elle comporte tous les éléments, on dirait tout le bric-à-brac de la psychologie américaniste : the American way of life. Le 27 septembre 2001, le secrétaire à la défense Rumsfeld, voulant galvaniser la population dans la bataille suprême contre la Terreur (on ne disait encore que contre le terrorisme), n’avait trouvé que cette référence : «The American way of life is threatened [] We have no choice: either to change the way we live, which is unacceptable; or to change the way that they live. And… La crise pulvérise l’American Dream

Le naufrage sans fin de l’American Dream

La fameuse notion d’American Dream n’est pas seulement un mythe au pouvoir de fascination important, mais au contenu assez vague comme le sont en général les mythes. C’est aussi une notion que le monde sociologique et universitaire US a voulu apprécier d’une manière scientifique, comme un état social spécifique. D’une façon générale pour ce point de vue, l’American Dream implique le développement et le triomphe d’une classe moyenne américaniste, signifiant que le système a apporté à des citoyens très démunis au départ, en général les immigrants ou les pauvres du système capitaliste, un standard de vie significatif. L’American Dream, de ce point de vue, se… Le naufrage sans fin de l’American Dream

Puisqu’il s’agit d’un moment “historique”…

Les divers articles des diverses presses officielles type-MSM (MainStream Media, presse dépendante du système) se retrouvent aujourd’hui dans une exaltation commune quoique courue d’avance. C’est un moment historique, aucun doute là-dessus. Quel que soit le sort de Barack Obama en novembre prochain, sa nomination comme candidat démocrate est un événement historique pour la politique américaniste. (Les guillemets pour rappeler discrètement mais fermement que l’Histoire a plus d’un tour dans son sac, que c’est un sac à malices et qu’elle, l’Histoire, nous réserve parfois des surprises. Who knows dans ces temps eschatologiques?) Nous avons donc droit à un océan de commentaires où l’on sent bien que… Puisqu’il s’agit d’un moment “historique”…

Un American Dream cousu de fil blanc

Le modèle américain, ou American Dream pour les intimes, est du type mythique avec comme thème fondamental l’économie (le bonheur économique, ou bonheur par l’économie). Le succès constant de l’économie US est l’argument fondamental de la promotion universelle de la vertu américaniste, l’argument impératif de la plaidoirie constamment exposée de sa supériorité. Parfois, l’on se doute de quelque chose et des réserves sont émises. Le cas n’est pas toujours assez bien documenté et il est combattu par la polémique où le principal moteur est la passion idéologique, et le principal aliment une fascination sans borne qu’on subit ou qu’on dénonce. Ainsi est-il du plus grand… Un American Dream cousu de fil blanc

L’American Dream est-il un “pays du tiers-monde”?

Le milliardaire et maire de New York Michael Bloomberg reste à l’affut pour une possible candidature indépendante dans la course à la présidence. Il fait donc des discours et multiplie les attaques contre l’actuelle administration, empruntant ainsi la rhétorique radicale du changement qu’a inaugurée, avec le succès qu’on sait, le candidat démocrate Bareck Obama. La dernière sortie de Bloomberg est marquante, puisqu’il accuse l’administration Bush d’avoir transformé les USA en pays du tiers-monde, selon CBS, le 14 février «Mayor Michael Bloomberg has unleashed another flurry of jabs on Washington, ridiculing the federal government’s rebate checks as being like giving a drink to an alcoholic on… L’American Dream est-il un “pays du tiers-monde”?

Qui dit que les “special relationships” ne sont pas égalitaires? Tony fait bien autant d’argent que Bill…

Il y a quelque chose de mélodique, d’harmonieux, une sorte de récompense de la vertu à couper le souffle, comme s’il y avait une justice divine, dans le sort des dirigeants anglo-saxons qui savent y faire après avoir changé le monde. Il y avait le cas de Bill Clinton. Celui de Tony Blair, pendant que l’affaire irakienne est enfin réglée pour les Britanniques, montre qu’il y a une réelle égalité entre les cousins anglo-saxons, contrairement aux affirmations des jaloux et des atrabilaires (dont nous sommes, ça c’est sûr). Bien sûr, nous vous en avons déjà parlé. Eh bien nous ne résistons pas à la tentation… Qui dit que les “special relationships” ne sont pas égalitaires? Tony fait bien autant d’argent que Bill…

Une nouvelle “menace”aussi vieille que l’American Dream: les USA ont 10 ans (au moins) d’avance sur l’Europe

Dans le texte auquel nous nous référons dans notre F&C du 1er décembre, l’article d’Aviation Week & Space Tehnology du 26 novembre, un passage est consacré à l’avance technologique extraordinaire que les US ont, ou sont en train de prendre sur l’Europe. Ce passage est le suivant: «The ramifications of the U.S.-U.K. treaty for the rest of Europe are potentially far-reaching. If successfully implemented it would reinforce and expand transatlantic defense cooperation between London and Washington, possibly at the expense of ties to Europe, suggest several British industry executives. »This is at a time when the gap in defense capabilities and research and development between… Une nouvelle “menace”aussi vieille que l’American Dream: les USA ont 10 ans (au moins) d’avance sur l’Europe

Ce rêve à la dérive

Le 8 mars, un incendie a pris dans une maison (très) pauvre du Bronx. Les circonstances de l’incendie ont conduit à une catastrophe, dix personnes (dont neuf enfants) ayant péri dans l’incendie. L’incendie a mis en évidence les conditions de vie, notamment de la minorité noire vivant dans ce quartier. A côté du compte-rendu de l’incendie, le site WSWS.org a fait un effort important de reportage auprès des acteurs, des témoins, des voisins du lieu du drame dans un texte qui peut figurer comme une véritable enquête sociologique des conditions de vie dans la plus grande ville des Etats-Unis. Comme d’habitude, les défenseurs de l’américanisme… Ce rêve à la dérive

Un désastre américaniste, ou l’ “American Air-Conditioned Nightmare

Les USA ont un budget de la défense proche des $650 milliards prévus pour 2008 (proche des $750 milliards, si l’on y ajoute un supplemental pour l’Irak). On connaît la chanson : le budget gargantuesque du Pentagone. Là-dessus, le scandale de l’hôpital Walter Reed, confirmé par l’article-fleuve du Washington Post, le 18 février, ajoute une lumière sinistre sur l’incompétence, la gabegie et l’irresponsabilité du système. (Nous écrivons confirmé car la façon scandaleuse dont sont traités les blessés US d’Irak est connue et archi-documentée. D’autres articles suivant celui du Post, comme celui de Attywood.com du 20 février, donnent toutes les indications nécessaires.) Hier, enquête faite et… Un désastre américaniste, ou l’ “American Air-Conditioned Nightmare

Comment vendre le CMI (MICC) maquillé vite fait très bien fait en American Dream

Comme on peut le voir signalé par Robert Higgs, dans son essai sur le complexe militaro-industriel (CMI ou MICC pour Militaro Industrial Congressional Complex) que nous signalons dans la note précédente, il y a une considérable dimension de promotion du complexe. Higgs la mentionne dans une référence faite à l’activité promotionnelle de Boeing. Nous avons suivi le lien. Nous vous conseillons de faire de même, pour parvenir à une page YouTube consacrée à Boeing commercial, avec plusieurs vidéos de films publicitaires de Boeing. Certains sont d’une exceptionnelle qualité. Les thèmes n’ont rien à voir avec la quincaillerie qui tache. Au contraire, c’est pure élévation de… Comment vendre le CMI (MICC) maquillé vite fait très bien fait en American Dream

Airbus (via Northrop-Grumman) face à l’increvable roc du Pentagone : l’American Dream avec du plomb dans l’aile

Pour l’Europe, particulièrement pour les Allemands (et aussi, plus ou moins secrètement, pour nombre de Français), le programme des nouveaux ravitailleurs en vol de l’USAF fait figure d’Eldorado, d’American Dream et ainsi de suite. Airbus (EADS, donc principalement les Allemands et les Français) concourt pour ce programme énorme qui pourrait atteindre dans les méandres pentagonesques la somme de $200 milliards, déjà épique avec des péripéties qui remontent à 2000-2001, déjà souligné de scandales divers. Airbus s’est allié avec Northrop-Grumman pour présenter le KC-30, extrapolation de l’Airbus 330, contre Boeing. Mais les conditions mises par l’USAF, qui concernent surtout les prix, font que Northrop-Grumman/EADS n’a guère… Airbus (via Northrop-Grumman) face à l’increvable roc du Pentagone : l’American Dream avec du plomb dans l’aile

L’irrésistible et inévitable évolution française

L’irrésistible et inévitable évolution française 17 novembre 2006 Depuis les élections du 7 novembre et la perspective envisagée (parmi d’autres, certes) que les réflexions de l’ISG (Iraq Study Group) de James Baker soient effectivement adoptées comme nouvelle politique américaniste en Irak, les Français (notamment et surtout) ont le sentiment que Washington pourrait faire pression pour un engagement non-US (c’est-à-dire un engagement européen, c’est-à-dire français si l’on tient compte de ceux qui ont déjà été en Irak, s’en retirent, sont capables d’y aller, etc.). Washington demanderait aux alliés’ (bis : c’est-à-dire à la France) d’assurer des tâches de reconstruction’ de l’Irak après un éventuel retrait US.… L’irrésistible et inévitable évolution française

Hunter adversaire de McCain comme candidat à la désignation républicaine en 2008

L’industrie de défense US a un problème : qui arroser en 2008 ? Comme il se doit, l’industrie de défense soutient le candidat républicain. Mais que se passe-t-il lorsque les deux candidats à la candidature républicaine les plus crédibles s’avèrent être des candidats faucons sur les matières de défense et pourtant parfois agaçants pour les bonnes affaires du complexe ? Le problème a deux noms : Duncan Hunter, qui veut être candidat à la désignation républicaine, contre John McCain, qui l’est déjà peu ou prou, malgré quelques hésitations. Les deux hommes occupent des places prépondérantes au Congrès (dans les deux cas, Chambre et Sénat commission… Hunter adversaire de McCain comme candidat à la désignation républicaine en 2008

Le cas du général (hispanique) qui ne voulait pas de sa quatrième étoile

Le cas du général (hispanique) qui ne voulait pas de sa quatrième étoile 5 janvier 2006 Voici le cas étonnant du général Sanchez (Lieutenant Général Ricardo S. Sanchez), l’homme qui commanda les forces américaines en Irak pendant la première phase de l’occupation (notamment lorsque Saddam fut arrêté), de la mi-2003 à la mi-2004. Sanchez semble avoir refusé une nomination glorieuse avec sa quatrième étoile et il semble préférer prendre sa retraite l’été prochaine. Cette quatrième étoile aurait fait de Sanchez le premier Américain d’origine hispanique à atteindre un tel grade, le grade suprême de l’armée américaine. (Il existe la dignité des cinq étoiles de General… Le cas du général (hispanique) qui ne voulait pas de sa quatrième étoile

Contre le dernier Ennemi en date: l’“anti-canadianisme”

Contre le dernier Ennemi en date: l’anti-canadianisme 7 mars 2004 Les relations entre les Etats-Unis et le Canada ont atteint le point le plus bas de l’histoire récente (« their most acrimonious point in recent history, despite being more reliant on each other than ever »), selon un rapport de l’American Assembly rédigé après des rencontres, au mois de février, de cette association. (L’American Assembly, constituée de 70 personnalités des deux pays, est bien évidemment un relais de l’influence américaniste au Canada, disons une organisation frontiste de l’américanisme washingtonien. Elle milite, sans grande originalité vu son pedigree, pour le maintien du Canada dans l’orbite US.)… Contre le dernier Ennemi en date: l’“anti-canadianisme”

Pessimisme crépusculaire

Pessimisme crépusculaire 30 janvier 2005 — Il nous semble exceptionnel que paraissent, à quelques jours d’intervalle, dix jours après l’inauguration de Bush, dans deux publications américaines si différentes mais toutes deux de grand renom, aussi populaires et de larges diffusions, deux articles approfondis et dégagés des références conjoncturelles (Irak, terrorisme, etc) marqués du même pessimisme crépusculaire. Ce pessimisme concerne l’Amérique. Les deux articles sont référencés ci-dessous. Nous caractérisons chacun d’eux avec une citation, chaque fois les dernières phrases de conclusion. Elles nous en donnent le ton, désabusé, crépusculaire, et nous laissent effectivement le goût et la perception de ce qui serait un jugement définitif au… Pessimisme crépusculaire

John Wayne à Falloujah

Notes sur John Wayne à Falloujah 22 décembre 2004 (10 décembre 2004) – A la bataille de Falloujah, il ne manquait qu'une chose : des hauts-parleurs diffusant l'hymne des Marines. Et, pour la commenter, il nous manquait l'immortel John Wayne, l'homme qui a si bien interprété le soldat américain à l'écran. (Note en passant, sur une vieille anecdote bien dans l'air du temps : Wayne s'est bien gardé de la faire, la guerre, préférant les studios d'Hollywood. Fin 1944, en pleine forme, il visita un hôpital militaire d'Honolulu en mission de commando de soutien du moral des troupes. On y soignait les Marines blessés à… John Wayne à Falloujah

L’américanisme, un problème de civilisation

L’américanisme, un problème de civilisation En quelques mois, c’est non seulement la puissance américaine qui est mise en question dans l’affaire irakienne, c’est aussi le modèle de civilisation qu’offre, que propose, qu’impose même cette puissance. Les signes à cet égard sont de plus en plus évidents et de plus en plus pressants. Il s’agit moins d’être anti-américain, cette espèce d’horrible chose qui révulse tout intellectuel et moderniste bien né et déclenche en général une nausée inextinguible, que de constater le développement structurel d’une attitude intellectuelle beaucoup plus sérieuse : l’anti-américanisme (ou encore, l’hostilité à l’américanisme en tant que doctrine, et non l’hostilité aux Américains eux-mêmes,… L’américanisme, un problème de civilisation

Les Britanniques face à l’American Way of War

Les Britanniques face à l’American Way of War 11 avril 2004 — Ce n’est pas la première fois que des jugements sévères sur l’>American Way of War< sont exprimés et publiés mais celui que publie aujourd’hui le Daily Telegraph mérite d’être retenu. Le Daily Telegraph n’est pas du camp anti-américain ; il a été et, jusqu’à nouvel ordre, reste favorable à la guerre contre l’Irak. Il ne peut être soupçonné de parti pris, ce qui donne son crédit à cet article qui retranscrit une interview faite avec un officier britannique actuellement stationné en Irak. Il constitue un réquisitoire très sévère contre le comportement américain ;… Les Britanniques face à l’American Way of War