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Afghanistan, Apocalypse Now

Afghanistan, Apocalypse Now 4 novembre 2009 Sous un titre désormais célèbre (« Too Big to Fail?»), Tom Engelhardt développe, sur Antiwar.com, le 2 novembre 2009, l’idée que l’Afghanistan est devenue, pour les USA, une sorte d’AIG, cette énorme compagnie d’assurance dont on assurait que son énorme poids l’empêcherait de s’effondrer, et qui s’effondra effectivement, au point que le gouvernement mit toutes ses forces pour la redresser à partir de ses lambeaux. «Unfortunately, in Washington terms, what’s happened in Afghanistan is not the definition of failure. In the economic lingo of the moment, the war now falls into the category of too big to fail, which… Afghanistan, Apocalypse Now

Se révolteront-ils?

Se révolteront-ils? 26 mars 2009 D’abord un détail qui nous a frappés, que nous signalons à nos lecteurs et qui procure l’incitation à notre réflexion. Dans le cadre du F&C du 19 mars 2009, nous signalions notamment le voyage en Californie du président Obama, son intervention notamment lors d’une réunion, sa posture populiste, anti-Washington dans le cadre de l’affaire des bonus AIG, son intervention volontaire sur cette question. Des commentateurs avaient prévu qu’Obama s’emploierait à donner une version avantageuse pour sa cause, en écartant ou en désamorçant les accusations contre son secrétaire au trésor mis en cause par certains pour n’être pas intervenu plus tôt… Se révolteront-ils?

McCarthy contre le système

McCarthy contre le système 23 mars 2009 La fureur et la panique, tels sont les deux mots qui caractérisent la réaction de Wall Street, et, d’une façon plus générale, de l’establishment financier anglo-saxon (Wall Street + la City), après le vote du 19 mars de la Chambre des Représentants du Congrès des Etats-Unis d’une loi qui impose à 90% les bonus dont les établissements financiers gratifient leurs employés. («Thursday’s approval by the House of Representatives of a bill that would impose 90 per cent tax on bonuses to employees whose gross income exceeded $250,000 at bailed-out firms.») Cette fureur et cette panique étaient visibles et… McCarthy contre le système

Contre-pied de crise

Contre-pied de crise 19 mars 2009 Nous avouons sans la moindre fausse honte que la crise ne cesse de nous surprendre, par sa tactique si l’on veut, son sens de la chronologie, sa maîtrise de l’art sublime du contre-pied. Nous disons cela comme si la crise était en soi une entité. Cette liberté que nous prenons avec la perception rationnelle coutumière nous semble autorisée par les dimensions eschatologiques évidentes du phénomène. D’autre part, son fonctionnement, sa tactique justement, nous paraît justifier cette méthodologie. Cette introduction pour structurer notre commentaire sur l’affaire des bonus AIG, dont nous avons déjà dit quelques mots, hier et aujourd’hui, que… Contre-pied de crise

Le populisme danse sur le pont du Titanic

Martin Wolf, du Financial Times (et du Monde pour l’occasion), avait eu des mots sévères pour ceux qui, aujourd’hui, réclament des moyens d’action, de régulation, de surveillance et de police contre les excès des marchés, des banques et des grands établissements financiers, alors que c’est le sort du monde qui est en jeu, et que le sort du monde dépend du redémarrage exactement de ce même système qui nous a donnés les excès des marchés, des banques et des grands établissements financiers. C’était dans son texte du 3 mars, dont nous nous étions permis de dire quelques mots ce même 3 mars. Voici le passage:… Le populisme danse sur le pont du Titanic

Un bonus trop loin, – pour Wall Street ou pour BHO?

La fureur déclenchée à Washington et dans tout le pays par l’affaire des bonus de AIG pourrait éventuellement constituer un tournant dans la crise aux USA. On connaît le principe, qui renvoie aux plus saines et morales pratiques du capitalisme financier: $165 millions de bonus, la plus récente tranche, en cours de paiement depuis vendredi dernier à des employés et des dirigeants de AIG pour 2008, pour les récompenser de leur travail, notamment à l’été et à l’automne dernier, alors que le géant de l’assurance s’effondrait, qu’il était nationalisé à l’américaine, c’est-à-dire bénéficiant sans aucun contrôle du gouvernement d’une aide express, puis d’une autre et… Un bonus trop loin, – pour Wall Street ou pour BHO?