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Cunningham sur le même pied qu’Abramoff ?

Une théorie persistante à Washington est que le scandale Cunningham vaut bien le scandale Abramoff en intensité et en gravité, et que l’on aura des échos considérables lors des deux procès (Cunningham et Abramoff) qui se dérouleront parallèlement au printemps. Bien que dans des positions différentes (Abramoff est lobbyiste tandis que Cunningham est parlementaire), les deux hommes ont accepté la même procédure de coopération avec la justice, les plaçant tous les deux en position d’accusateurs. (Cunningham l’a fait dans conditions particulièrement humiliantes.) La courte analyse de Progress Report, intitulée « The Other Mega-Scandal », en date du 6 janvier, reste d’actualité. En voici deux extraits… Cunningham sur le même pied qu’Abramoff ?

Le “père de tous les scandales” ?

Le lobbyist en chef de Washington, Jack Abramoff, a plaidé coupable de divers chefs d’inculpation dans le cadre de ses activités politico-affairistes, essentiellement auprès du Congrès. Une dépèche d’Associated Press observe: « The investigation is believed to involve up to 20 members of Congress and aides and possibly several administration officials. » Le New York Times, rappelant les plus célèbres scandales de corruption du monde politique washingtonien, rapporte: « [S]ome experts feared that the Abramoff investigation would eclipse all the rest. » Parallèlement, CNN diffuse les résultats d’un sondage effectué entre les 18 et 20 décembre, avant l’inculpation d’Abramoff, avec des appréciations et des résultats… Le “père de tous les scandales” ?

Le Congrès « le plus corrompu » de l’histoire de la grande République

Les diverses affaires qui ne cessent d’accabler la vénérable institution du Congrès des Etats-Unis commencent à agacer les démocrates, d’autant qu’ils sembleraient en profiter beaucoup moins que les républicains. D’où le titre de Congrès « le plus corrompu de l’Histoire » que le sénateur Harry Reid, leader des démocrates au Sénat, vient de décerner à l’actuelle législature. L’affaire Abramoff, du nom du lobbyist Jack Abramoff dont les dons et soutiens, directs et indirects, semblent innombrables, justifie ce jugement de Reid. (L’inculpation du député républicain Tom DeLay, début octobre, concerne des donations de Abramoff.) Reuters rapporte ainsi l’intervention de Harry Reid : « Don’t lump me… Le Congrès « le plus corrompu » de l’histoire de la grande République