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1929

1929 jusqu’au bout?

1929 jusqu’au bout? 19 décembre 2008 L’industrie automobile US est au bord de l’effondrement, représentant ainsi une crise sectorielle typique et symbolique de la tragédie économique qui est en train de frapper les USA. Si une aide d’urgence ne lui est pas accordée par l’administration GW Bush, il est possible, sinon probable, que General Motors et Chrysler se déclarent en faillite au début janvier 2009. Même si cette aide est accordée, la situation restera tragique, et le sort funeste repoussé de quelques semaines sans aucune issue garantie. La situation tragique de l’industrie automobile US est décrite dans un texte de WSWS.org, ce 18 décembre. «Mark… 1929 jusqu’au bout?

De 1929 à 2008, l’antagonisme psychologique

De 1929 à 2008, l’antagonisme psychologique 16 septembre 2008 Cette fois, après un nombre déjà respectable de journées noires depuis 25 mois, l’analogie est unanime. Ce qui s’est passé hier est bien l’équivalent historique d’octobre 1929, si l’on s’en tient bien à l’événement lui-même. Nous citons un texte qui exprime bien ce sentiment, l’éditorial du Guardian de ce jour. C’est autour de cette analogie qu’est construit ce texte, qui emploie pour titre une de ces images («Maelstrom in the markets») dont les commentateurs du monde financier sont friands. Citons l’entame de l’éditorial. «It is a moment Karl Marx would have relished. From every angle financial… De 1929 à 2008, l’antagonisme psychologique

Un lundi vert de gris

Un lundi vert de gris 15 septembre 2008 — Reculant devant l’analogie épouvantable du >Lundi noir< (>Black MondayEquilibreun signe d’équilibre< d'une certaine façon, – cela doit vous donner confiance dans son destin de noyé bien cravaté. Pourtant, nous nous demandons si la >confiance< est vraiment partie comme quelque chose se casse, avec le choc que cela suppose. Nous vivons une tragédie financière et pourtant rien ne se passe comme au cœur d'une tragédie. Le >lundi vert de grismardi noir< d'octobre 1929 et ce qui suit. Notre esprit est tellement cloisonné, la représentation des communications si puissante, qu'on ne parvient pas à réaliser l'ampleur de la… Un lundi vert de gris

L’anxiété de Amérique et l’état d’esprit des grandes catastrophes imminentes

Il est vrai que, parcourant les textes Op-Ed de l’International Herald Tribune, puis, s’arrêtant à celui-ci, nous nous sommes dit : Tiens, Krugman est bien pessimiste aujourd’hui, pour nous apercevoir, et cela est bien significatif, qu’il ne s’agissait pas de Paul Krugman mais de Thomas Friedman. Comme tenu des personnalités, des styles et des caractères, ce n’est pas de bien pessimiste qu’il faut qualifier ce texte, s’il était de Krugman, mais de crépusculaire, parce qu’il est de Friedman. Le gros Thomas Friedman nous dit qu’il y a quelques mois, on se demandait qui Obama allait prendre comme vice-président(e) pour l’aider à compenser ce qu’on perçoit… L’anxiété de Amérique et l’état d’esprit des grandes catastrophes imminentes

Petite leçon d’histoire par le professeur Krugman : nous ne sommes pas en 1929

Pour comprendre le véritable sens de la crise actuelle, pour la dégager de sa gangue d’économisme qui en limite le sens justement, il est nécessaire de se référer à l’histoire plus qu’à l’économie. C’est ce que fait Paul Krugman, le 21 mars, dans l’International Herald Tribune. En un mot: nous ne sommes pas en 1929, contrairement aux images qui viennent trop rapidement sous la plume du commentateurs. «If Ben Bernanke manages to save the U.S. financial system from collapse he will rightly be praised for his heroic efforts. »But what we Americans should be asking is: How did we get here? »Why does the financial… Petite leçon d’histoire par le professeur Krugman : nous ne sommes pas en 1929

La crise s’invite dans les présidentielles

La crise s’invite dans les présidentielles 22 janvier 2008 Tout est parti de là-bas, il est nécessaire d’être attentif sur la façon dont tout y revient. Le 18 janvier, jour de la décision de Bush d’une intervention de $145 milliards, le système américaniste s’est éveillé à une crise qui ravage le système financier international depuis au moins six mois de façon tonitruante, et largement plus de façon souterraine et épisodique. Désormais, avec une rapidité qu’impose l’urgence des temps, la crise en tant que telle pénètre également dans la campagne présidentielle US, d’une façon bien plus précise que les allusions générales sur l’insécurité économique. Ce pourrait… La crise s’invite dans les présidentielles

Plutôt 1933 que 1929

Plutôt 1933 que 1929 18 janvier 2008 La crise ne cesse d’enfler, de grossir, selon une dynamique qui semble ne jamais devoir se freiner d’elle-même. C’est le cas. Plus que la crise financières avec toutes ses implications et explications économiques, avec toutes les hypothèses (quelles mesures financières, économiques, prendre, etc.?), on se trouve devant la crise du capitalisme. Le marché et ses mécanismes ne répondent plus. Le régulateur suprême semble avoir disparu. La crise du capitalisme exprime la crise d’une civilisation, ou, mieux dit puisque c’est le reflet peu ragoûtant de notre situation, la crise de la civilisation. Le chroniqueur (politique et économique) Anatole Kaletsky,… Plutôt 1933 que 1929

La fascination de la crise

La fascination de la crise 27 décembre 2007 L’année finit en général sur une note brouillée lorsqu’il s’agit d’envisager l’évolution de la structure financière du monde. Le traditionnel optimisme des fêtes a du mal à s’exprimer spontanément. La crise veille, on parle de celle du système financier, bancaire, de crédit, etc. Surtout, elle est tapie au fond des psychologies. Les analyses de la situation sont en général maussades à très pessimistes. Lorsque l’analyse s’élargit à l’enquête, le pessimisme très noir domine et s’avance jusqu’à l’apocalyptique. C’est le cas d’une longue analyse de Ambrose Evans-Pritchard le 23 décembre dans le Daily Telegraph. Evans-Pritchard est un analyste… La fascination de la crise

L’attente psychologique de la crise

L’attente psychologique de la crise e site du quotidien britannique Daily Telegraph dispose d’un poste most viewed article qui mesure le succès de lecture des articles mis en ligne. Les cotations de plus lu sont classées selon les rubriques suivantes : aujourd’hui, hier, cette semaine, ce mois-ci, cette année. Nous nous appuyons, pour notre F&C du jour, sur l’article de Ambrose Evans-Pritchard du 23 décembre, «Crisis may make 1929 look a walk in the park’». Nous avons vérifié aujourd’hui son succès de lecture sur le site du quotidien. (Le lien que nous donnons ici est pour indication. Bien sûr, il varie jour après jour. Les… L’attente psychologique de la crise

Hillary-la-Forteresse

Hillary-la-Forteresse 6 décembre 2007 Travaillant comme d’habitude en équipe, le Financial Times (FT) et le commissaire européen pour le commerce Peter Mandelson expriment la même inquiétude angoissée, la même indignation furieuse, après l’interview de Hillary Clinton dans le même FT, le 3 décembre. Le FT titre son éditorial du 4 décembre: «Hillary Clinton is wrong on trade». Le 5 décembre, Peter Mandelson qualifie les déclarations de Clinton de «disappointing sign of the times». Ces termes mesurés montrent effectivement l’inquiétude angoissée, l’indignation furieuse et la coordination des déclarations du FT et de Mandelson, pour exprimer un sentiment de panique qui commence à gagner les milieux ultra-libéraux… Hillary-la-Forteresse

Comme en 1929 et après, avec la communication en plus pour soumettre la psychologie à l’épidémie de la crise

Quelques remarques édifiantes, notamment par la référence faite dans cet article, qui concernent les rues des villes du Royaume-Uni, devant les agences de la banque Northern Rock : «Yesterday something happened that I have not seen in my lifetime, a run on a major British bank. There were queues outside Northern Rock branches as depositors tried to get their money out. »This is the sort of event that happened in America after the Great Crash of 1929. For Northern Rock, this is catastrophe. For the rest of us it marks the end of an era of easy money.» Cette description à sensation extraite d’un article… Comme en 1929 et après, avec la communication en plus pour soumettre la psychologie à l’épidémie de la crise

…Mais non, vive la crise !

La crise financière déclenche également une sensation d’exaltation chez les plus radicaux, et une surenchère chez eux du système qui en et la cause. La crise elle-même est perçue comme une bonne chance (comme le secrétaire au trésor Mellon, milliardaire US fameux, disait au président Hoover en 1931, commentant les files de chômeurs devant les soupes populaires que la crise était une excellente chose pare qu’elle allait épurer le marché du travail en nous débarrassant des incapables et des bons à rien). Le commentateur Gerald Baker du Times est de cette sorte. Pour lui, tout ce qui a été désigné comme les éléments qui provoquent… …Mais non, vive la crise !

Alors, vraiment finie la crise ?

Qui se souvient encore qu’il y a une semaine, le monde tremblait sur ses bases en observant la crise financière? Le monde est revenu à ses autres crises. Lawrence Summer, l’ancien secrétaire au trésor de l’administration Clinton, pense que le pire est encore à venir : une récession aux USA. C’est ce que rapporte le Daily Telegraph de ce jour «Former US Treasury Secretary Larry Summers warned that the United States may be heading into recession as the biggest victim to date of the sub-prime mortgage debacle was humiliatingly sold for a token sum in Germany. »Traders are braced for another week of turmoil after… Alors, vraiment finie la crise ?

Gros temps et souvenirs de crise

Gros temps et souvenir de crise 13 août 2007 A l’heure où l’on lira ces lignes, on saura On saura quoi? Si les marchés poursuivent leur chute vertigineuse ? S’ils se reprennent? Si c’est une crise ou simplement une correction comme disent les perroquets de service? On ne saura rien. La particularité la plus marquante d’une crise économique, sa spécificité la plus remarquable, c’est qu’elle n’est pas économique. Il est aisé de dire: une crise va éclater un de ces jours, tous les indicateurs le disent. Il est même possible (plus difficile mais possible) de dire : une crise va éclater tel mois ou telle… Gros temps et souvenirs de crise

L’inéluctabilité de la crise (suite)

L’inéluctabilité de la crise (suite) 16 avril 2007 Wolfowitz a donc l’intention de se battre. L’habituelle transmutation du virtualisme est en train de se faire. Ce qui était au départ un scandale assez commun prend l’allure d’une bataille politique fondamentale. Hier, le Financial Times signalait effectivement que les pays européens avaient pris la tête d’une offensive destinée à obtenir le départ du directeur de la Banque mondiale. Les arguments ont évolué et l’on se trouve désormais sur un terrain politique, avec une opposition entre les Européens et Wolfowitz, lequel est soutenu par l’administration GW Bush et certains pays. «European leaders took the lead on Saturday… L’inéluctabilité de la crise (suite)

La globalisation agonise : cela va faire du bruit

La globalisation agonise : cela va faire du bruit 20 avril 2006 Nous signalons aujourd’hui, dans notre Bloc-Notes, deux articles qui nous offrent l’exemple parfait d’une contradiction historique qui a valeur exemplative et pédagogique pour un des événements les plus pressants de notre temps. (Importance essentielle de l’Histoire et de ses leçons, et des erreurs répétées, on le comprend.) Si c’est un débat (la cause de la Grande Dépression) qui semblerait à première vue appartenir au passé, à l’Histoire, il apparaît très vite qu’il nous conduit à l’essentiel. La conclusion des auteurs (Niall Ferguson et Thomas Falley), revenus à notre époque à la lumière des… La globalisation agonise : cela va faire du bruit

L’ombre terrible

L’ombre terrible 15 janvier 2003 Le ministre néo-zélandais du commerce Jim Sutton a le parler droit, contrairement à nombre de ses collègues anglo-saxons (néo-zélandais, australiens, britanniques, canadiens). Quand il s’agit de parler du grand problème courant, qui est la politique américaine, Sutton accuse les Etats-Unis de faire un lobby qui s’apparente en fait à une corruption généralisée des pays qu’ils veulent rallier dans leur guerre contre l’Irak. (« If the United Nations Security Council gave approval for war with Iraq, it will be as a result of a huge campaign of arm-twisting by the United States.