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Les Carnets de Nicolas Bonnal

• La série des “Carnets” abrite, dans dedefensa.org, les écrits de commentaires personnels d’invités du site. • Sur ce qu'on nomme “les réseaux” ou “la toile”, il s'agit  de ce qu'on désignerait en général comme un blog. • Les “Carnets”, ce sont donc les blogs des invités de dedefensa.org dont nous jugeons, en plein accord avec eux et à l'avantage et à la satisfaction de chacune des parties, qu'ils peuvent devenir des collaborateurs réguliers du site. • Il n'y a pas de limites aux sujets abordés et pas de sujets précisément assignés à ces collaborateurs : les seules exigences concernent la forme et la décence du propos, la responsabilité dans le développement du propos. • Sur le point très important du fond des textes, nous disons que dedefensa.org donne comme règle de ces “Carnets” une orientation générale des domaines abordés trouvant ses aises dans celle dont le site fait à la fois l'usage et la promotion. • Pour autant, il y a une règle impérative qui domine toutes les autres. • Il n’est pas assuré que tous les propos des invités soient dans le sens de ce qu’écrit et pense dedefensa.org, et il ne peut en aucun cas y avoir assimilation, de ce qu’écrivent nos invités avec la signature du site : l’invité est seul responsable intellectuellement de ses propos. • Il s'ensuit, cela va de soi et selon la formule consacrée, que les propos dont nous parlons n’engagent en rien et en aucune façon dedefensa.org, essentiellement bien sûr dans ce domaine intellectuel et de l'opinion. • Ces éventuelles différences et divergences ne seraient pas nécessairement signalées mais elles le seraient en cas de publicité dans ce sens ou de toute autre nécessité, avec conséquences ou pas c'est selon. • Le site décide, espérons-le en bon accord avec ses invités, des conditions diverses et de l’application des règles énoncées ci-dessus de publication de leurs écrits. (Précision technique enfin valant pour toutes nos collaborations extérieures, qui est un classique de la collaboration extérieure à un média : titres et intertitres sont de la seule responsabilité de la rédaction. Les auteurs proposent titres et inter-titres et la rédaction se réserve de les modifier dans leur formulation, bien entendu sans en déformer le sens.) 

• Les Carnets de Nicolas Bonnal sont tenus par l'écrivain, essayiste et commentateur dont on peut trouver une présentation dans le Journal-dde.crisis de Philippe Grasset, le 2 octobre 2016. • Les livres de Nicolas Bonnal sont disponibles sur sa page Kindle/Amazon à l'adresse URL suivante:

 https://www.amazon.fr/Nicolas-Bonnal/e/B001K7A4X0

Du retour de Malthus et du devoir de dépeuplement

Du retour de Malthus et du devoir de dépeuplement « L’important me disait un jour un riche science-poseur que j’avais connu en pleine dégénération-Mitterrand, ce n’est pas que je sois riche, c’est que les autres soient pauvres ». La ploutocratie appliquée qui dirige cette planète a accompli depuis cette prophétie mais désire la compléter :l’important ce n’est pas que je sois riche, mais que les pauvres le soient plus. Nous vivons une époque formidable qui relève des bonnes dystopies des années 70. Je recommanderais ironiquement « Woody et les robots (Sleeper) »… En voyage dans les années 2200 dans une société néototalitaire, notre bon Woody… Du retour de Malthus et du devoir de dépeuplement

Debord et la médiocrité de notre société postmoderne

Debord et la médiocrité de notre société postmoderne Le pouvoir socialiste-mondialiste a honteusement, répétitivement tenté de récupérer ou de diaboliser Guy Debord (méprisant, macho, nostalgique…), mais le message du maître des rebelles demeure puissant et dur. On ne saurait trop recommander la vision du film In girum imus nocte et consumimur igni (superbe titre palindrome), qui va plus loin que la Société du Spectacle, étant moins marxiste et plus guénonien en quelque sorte (le monde moderne comme hallucination industrielle et collective). Le virage élitiste et ésotérique de ce marxisme pointu défait par la médiocrité du progrès nous a toujours étonnés et enchantés. Georges Sorel en… Debord et la médiocrité de notre société postmoderne

Macron et le couronnement de la génération Mitterrand

Macron et le couronnement de la génération Mitterrand Certains s’énervent après Macron, il n’y a pas de quoi. De toute manière si le système le remplace, on aura pire après (c’est le syndrome de Denys de Syracuse, étudié ici). Personne ne veut de révolution parce que tout le monde a de quoi bouffer, cliquer et regarder la télé. Le système c’est nous, c’est tout. Désolé, mais Macron ce n’est que la continuation de la génération Mitterrand. C’est du présent perpétuel sur trente ans, pas celui sur 200 que j’ai l’habitude de commenter ici, à coups de Nietzsche et de Dostoïevski, de Poe ou de Baudelaire.… Macron et le couronnement de la génération Mitterrand

Les grands écrivains et le grand incendie eschatologique

Les grands écrivains et le grand incendie eschatologique On ne va pas commenter cet événement ; alors on va citer nos classiques. Commençons par Tacite et l’incendie du Capitole : « Ici l'on doute si ce furent les assiégeants ou les assiégés qui allumèrent l'incendie : l'opinion la plus commune est que les assiégés mirent le feu à ces édifices, pour repousser ceux qui montaient ou qui étaient en haut. La flamme gagna les portiques qui régnaient autour du temple : bientôt les aigles qui soutenaient le faite, et dont le bois était vieux, prirent feu et nourrirent l'embrasement. Ainsi brûla le Capitole, les portes… Les grands écrivains et le grand incendie eschatologique

Aude Lancelin et le triomphe du Macron

Aude Lancelin et le triomphe du Macron Il a été élu dans un fauteuil il y a deux ans (66.6% des voix…) et il sera réélu dans trois ans car dit-on ici ou là chez les bourgeois « il n’y a rien d’autre » et « on n’a pas le choix ». « Le putsch du CAC40 » pourra se prolonger, le coup d’Etat deviendra permanent. Mais n’en sommes-nous pas là depuis deux siècles de bonapartisme et de dirigisme français, au bout de trois décennies de trique gouvernementale au service du capital néolibéral ? On va relire quelques passages du splendide et nourri texte d’Aude… Aude Lancelin et le triomphe du Macron

Juan Branco et nos oligarchies derrière Macron

Juan Branco et nos oligarchies derrière Macron Sur Macron on a déjà tout dit, alors on va se répéter. Juan Branco a bien retracé – comme Aude Lancelin dans son Putsch du CAC 40 – les turpitudes qui ont mené notre petit homme aux manettes. Et ça donne en conclusion : « Le lecteur suspicieux demandera à cet instant : et alors ? Cela n’était-il pas, à défaut d’être dit, compris ? » Je trouve important de commencer par cette conclusion. Car en effet, comme on dit à la radio, le Français moyen n’en a rien à foutre de s’être fait avoir comme ça. Il… Juan Branco et nos oligarchies derrière Macron

René Guénon et notre civilisation hallucinatoire

René Guénon et notre civilisation hallucinatoire Il est évident que nous vivons sous hypnose : abrutissement médiatique/pédagogique, journaux, actus en bandeaux, « tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire. » Mais cette hypnose est ancienne et explique aussi bien l’ère d’un Cromwell que celle d’un Robespierre ou d’un Luther-Calvin. L’occident est malade depuis plus longtemps que la télé…O Gutenberg… Je redécouvre des pages extraordinaires de Guénon en relisant Orient et Occident. Il y dénonce le caractère fictif de la notion de civilisation ; puis son caractère hallucinatoire à notre civilisation ; enfin son racisme et son intolérance permanentes (sus aux jaunes ou… René Guénon et notre civilisation hallucinatoire

Dostoïevski et l’invention du droit à tuer

Dostoïevski et l’invention du droit à tuer Les hommes politiques américains postmodernes (mais nos socialistes aussi) ont pris goût à la brutalité et aux guerres via la farce humanitaire (voyez Carnage de Polanski pour vous amuser à ce sujet) ; et ils estiment qu’ils ont le droit de tuer qui ils veulent et quand ils veulent. Jusqu’au moment où les russes et les chinois…Il en est de même des terroristes qui servent des agendas si compliqués maintenant qu’il est difficile de dire pour qui ils œuvrent : mais qui ont gardé le goût de la même supériorité ontologique jadis décrite par Dostoïevski et reprise par… Dostoïevski et l’invention du droit à tuer

Soljenitsyne et la presse occidentale

Soljenitsyne et la presse occidentale L’information est une drogue terriblement toxique et addictive. On en a déjà parlé ici, en rappelant Théophraste, les Actes des apôtres, Fichte, Balzac, Thoreau, Flaubert, Céline, des dizaines d’autres. Mais l’information à l’occidentale est devenue une hypnose, surtout l’actu en bandeau distribuée et imposée partout par l’institut de Cheltenham (l’OTAN) ; et comme dit Tocqueville dans une formule immortelle, « dans les républiques démocratiques, ce n'est point ainsi que procède la tyrannie; elle laisse le corps et va droit à l'âme. » Avec neuf heures de connexion quotidienne au total, l’occis dental est un hypnotisé. Un autre qui en avait… Soljenitsyne et la presse occidentale

Quand Cicéron explique Macron…

Quand Cicéron explique Macron… Pour parler de lui et de ce qu’il nous inspire, je ne connais rien de mieux que cet extrait de la Biographie universelle, publiée en 1814 et retrouvée par votre serviteur grâce à Google books : « Étonné d’entendre une vieille femme prier les dieux de conserver les jours de Denys, il voulut connaître le motif d’une prière si extraordinaire, tant il connaissait la haine qu’on lui portait. « Je prie les dieux, lui dit cette femme, de te donner une longue vie, parce que je crains que celui qui te succédera » ne soit plus méchant que toi, puisque tu… Quand Cicéron explique Macron…

Kubrick et Polanski contre les élites occidentales

Kubrick et Polanski contre les élites occidentales On tonne justement contre nos élites, or je me suis rendu compte que les deux derniers grands cinéastes, tous deux juifs d’origine austro-hongroise (bel empire multi-ethnique qui magnifia la culture comme aucun autre), nous avaient nûment éclairé à ce sujet. Il y a vingt ans j’avais écrit dans la revue contre-littérature de mon ami Alain Santacreu un texte comparant la bizarre Neuvième porte de Polanski à l’incontournable Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick qui venait de mourir dans des conditions incompréhensibles pour ses proches. Les deux films tiraient à boulets rouges sur nos élites : sacrifices humains, satanisme,… Kubrick et Polanski contre les élites occidentales

Sénèque et la mondialisation malheureuse

Sénèque et la mondialisation malheureuse Le monde moderne n’est qu’un monde usé jusqu’à la corde, et qui se croit nouveau parce qu’il a tout oublié. L’actualité de Sénèque est toujours extraordinaire, jusques et y compris dans le domaine de la médecine (lettre XCV, voyez ce qu’en dit De Maistre) ou de la géographie ; son théâtre ignoré fourmille aussi de traits de génie et c’est dans sa tragédie Médée que Sénèque médite les limites de la science, de la navigation…et de la mondialisation, deux mille ans avant les rédacteurs fatigués de Zerohedge.com… On écoute l’universitaire Jean-Noël Michaud sur ce monologue du chœur de Médée :… Sénèque et la mondialisation malheureuse

Virgile et le cheval de Troie comme guerre hybride

Virgile et le cheval de Troie comme guerre hybride Le tyran assiégé par le gentil président… Tintin chez les picaros… Jusqu’où l’amusante crédulité de la plèbe occidentale peut-elle aller ? Caitlin Johnson a récemment parlé, à propos du Venezuela, de premier coup par pur récit narratif. Triomphe du storytelling… on la cite : « Si vous pouvez remplacer ce récit par un autre, comme le tentent actuellement des personnes puissantes, il est théoriquement possible d'effectuer un coup d'État par pur récit. Vous ne pourriez pas demander une illustration plus parfaite du pouvoir du contrôle narratif. » Évidemment on peut retourner l’argument et estimer que l’absence… Virgile et le cheval de Troie comme guerre hybride

De Che Guevara à Guaido

De Che Guevara à Guaido Pour comprendre ce qui se passe en Amérique du sud, j’aimerais avoir recours au dernier Tintin, celui qui se passe chez les Picaros et qui décrit si opportunément une révolution orange menée par des guérilleros grimés en touristes (à moins que ce ne soit l’inverse, avec ce Séraphin Lampion qui exprime dans les derniers albums le dernier homme nietzschéen, triomphant et crétin…). Cette révolution se veut du reste non-violente, comme le charivari médiatique de Guaido, promu Quisling rédimé et putschiste d’honneur par les médias azimutés, hallucinés et surtout infatigables de notre temps ! Et elle aboutit, cette révolution menée par… De Che Guevara à Guaido

Yockey et la machine américaine à uniformiser

Yockey et la machine américaine à uniformiser René Girard a parlé de l’Amérique comme puissance mimétique. Sur cette planète de crétins en effet tout le monde veut devenir américain, y compris quand il s’agit de payer des études à quarante mille euros/an, des opérations à 200 000 euros, de devenir obèse et même abruti par la consommation de médias et d’opiacés… L’affaire est déjà ancienne et René Guénon a bien évoqué après Tocqueville ou Beaumont la médiocrité industrielle de la vie ordinaire/américanisée qu’on nous impose depuis les bourgeoises révolutions… Un des américains à avoir le mieux parlé de cette uniformisation, après Poe ou Hawthorne, fut… Yockey et la machine américaine à uniformiser

Novalis (1772-1801) et notre innocence perdue

Novalis (1772-1801) et notre innocence perdue Cet immense esprit est contemporain des grands génies allemands, dont j’ai récemment rappelé quelques éclairs. Fasciné par le moyen âge, Novalis rêvait de temps originaux. Son Henri d’Ofterdingen est le plus beau roman initiatique du monde – et enfantin, car il règne chez lui une lumineuse sensibilité enfantine… je l’ai rapproché de Tolkien dans un chapitre de mon livre sur le maître anglais – d’origine saxonne. Ce qui m’a étonné c’est qu’en téléchargeant ses fragments pour els redécouvrir, je me suis rendu compte que le livre avait été emprunté dix fois en un demi-siècle, dans une librairie canadienne. Mais… Novalis (1772-1801) et notre innocence perdue

Michael Snyder et la dystopie californienne

Michael Snyder et la dystopie californienne Les films de dystopie (Blade runner, Rollerball, Soleil vert) nous promettaient un futur abominable et surréaliste, et en vérité nous avons un futur nul qui confirme l’observation de Léon Bloy faite en 1906, à savoir que nous sommes déjà morts. On est dans un monde bête, laid, matérialiste, certes surpeuplé, mais qui ne va pas trop mal, qui fonctionne globalement. Ce n’est pas grave, on continue dans les fictions de nous promettre un futur abominable au lieu de nous montrer notre présent cher et dégoûtant… Il semble que ce pessimisme extra soit de mise dans nos sociétés pour établir… Michael Snyder et la dystopie californienne

Le féminisme US par-delà le rien et le mâle

Le féminisme US par-delà le rien et le mâle Les médias expliquent qu’on demande, qu’on exige une présidente féministe en Amérique… Ah, ces élues du congrès en blanc, comme elles les auront émus, ces médias… Je n’étonnerai personne en écrivant que 90% des antisystèmes sont des hommes, et que lorsqu’on trouve des femmes dans les rangs antisystèmes, c’est essentiellement par islamophobie. Ceci concédé, notre monde aux affaires repose sur les valeurs féminines : « pleurnicherie humanitaire » (Muray), hystérie belliciste, autoritarisme tortueux (Merkel, Clinton…). Sans oublier la haine du sexe et de la reproduction, qui sont devenues des valeurs féministes. Dans l’Espagne féministe-socialiste de Sanchez,… Le féminisme US par-delà le rien et le mâle

Attali et sa surclasse contre les Français

Attali et sa surclasse contre les Français La brutalité des méthodes de la surclasse en France commence à étonner le monde. Par hasard je suis tombé sur un article très commenté de Zerohedge.com et sur un reportage de la chaîne Cuatro en Espagne. Mais même si les médias étrangers réagissent, je pense qu’en France on ira jusqu’au bout : coup d’Etat et massacres. J’en mets ma main à couper ou plutôt à arracher. Avec la bénédiction de Bruxelles, du Figaro et des soixante-huitards bourgeoisement et pieusement réunis pour fêter le triomphe de leur champion face à un peuple réveillé trop tard. On ne peut pas… Attali et sa surclasse contre les Français

Chatelet et le devenir-gibier de la jeunesse en France

Chatelet et le devenir-gibier de la jeunesse en France Dans les années soixante, rappelle Thomas Frank, on a imposé le slogan Think Young, pour célébrer la marchandise et la non-culture nouvelles à base de pub et de communication, une « culture d’usurpateur », disait Guy Debord, qui veut faire oublier comment elle est arrivée au pouvoir. On chassa les anciens et la tradition pour imposer le jeunisme consumériste à base de gilet James Dean, de rébellion creuse, de chewing-gum Hollywood et de coca-cola ; cela marcha comme sur des roulettes. Cinquante plus tard, on a une jeunesse de dystopie, à 90% ruinée par l’immobilier, par… Chatelet et le devenir-gibier de la jeunesse en France

La présidence Macron et la génération Descoings

La présidence Macron et la génération Descoings La présidence Macron est caractérisée par une brutalité festive et un besoin d’adoration déçu qui fait redoubler le régime en férocité. Tout cela se passe bien sûr avec l’assentiment des bourgeois qui reconnaissent en cet enfant terribleun des leurs. Mais la présidence Macron est en fait une métastase de la révolution Descoings, l’illustre énergumène qui à sciences-po imposa les minorités sans examen d’entrée, les études à douze/vingt mille euros par an, les salaires à un demi-million et une américanisation à outrance, le tout couronné par un culte de la personnalité à nul autre pareil. Il est important de… La présidence Macron et la génération Descoings

Michel Houellebecq contre le système

Michel Houellebecq contre le système Il a récemment soutenu Donald Trump et c’était très bien de le faire. Il avait attaqué la religion de paix et d’amour de Riyad et c’était très bien de le faire. Il remet en cause les acquis de la révolution sexuelle et libertaire, et c’était encore mieux de le faire. Il a régulièrement insulté ses ennemis et c’est bon de le faire. Il ne vit pas en France, et il a raison de le faire. Comme dit Bonald, dans son essai sur l’émigration : « Le sol n'est pas la patrie de l'homme civilisé ; il n'est pas même celle… Michel Houellebecq contre le système

La férocité de la nouvelle révolution bourgeoise

La férocité de la nouvelle révolution bourgeoise Notre président devient de plus en plus brutal, et il a bien raison. Il a devant lui un mouvement d’autodidactes, un peuple de distraits ou de résignés, et encore quatre ans de pouvoir. Si dans quatre ans il est battu, ce sera par Pécresse ou une autre bécasse aux ordres de la « surclasse » en pleine forme. Voyons pourquoi. La France devient une dictature de riches (le GN est plus précis que la banale ploutocratie) ; tout est référencé dans le très bon livre de Sophie Coignard publié par Albin Michel. Seulement ces riches (une simple alliance… La férocité de la nouvelle révolution bourgeoise