Aller au contenu

Bloc-Notes

Surprise… Surprise ? Les militaires US sont pro-Ron Paul

Rien ne vaut l’exercice de la donation pour exprimer l’affection et le soutien qu’on a pour un homme ou pour une organisation (que les lecteurs de dedefensa.org se le disent et se le répètent). Ainsi sait-on, par les donations qu’ils font, qui les militaires US soutiennent parmi les candidats républicains à la présidence. Surprise? Ron Paul vient largement en tête. Le site RAW Story présente un décompte des donations des militaires US par Internet (domaine qui procure à Ron Paul, d’une façon générale, un financement inattendu). Un décompte, publié par ailleurs sur Thespinfactor.com (sans les donations venues du Marine Corps) donne un très large avantage… Surprise… Surprise ? Les militaires US sont pro-Ron Paul

Malloch Brown : explication de texte

Les déclarations faites au Daily Telegraph par le ministre du gouvernement Gordon Brown, Mark Malloch Brown (que de Brown, sans compter le Browne qui est à la défense), ont soulevé bien des tempêtes discrètes entre Londres et Washington. Nous avons parlé de cette interview dans notre Bloc-Notes du 14 juillet ainsi que dans notre F&C du 15 juillet. A cette lumière, l’article de Rachel Sylvester, de ce jour, dans le même Daily Telegraph, est du plus haut intérêt. Sylvester est l’une des deux journalistes qui ont interviewé Malloch Brown et signé l’article initial. Dans l’article d’aujourd’hui, Sylvester analyse les premières semaines du gouvernement Brown et… Malloch Brown : explication de texte

Jamais les riches n’ont été aussi super-riches

Non, modérons nos transports. La période actuelle n’est pas unique. Elle trouve son équivalent et son inspiration dans ce qu’on nomme le Gilded Age (littéralement : l’Âge doré, dans le sens plutôt de l’Âge du plaqué-or et, pour certains mauvais esprits, l’Âge du toc). Il s’agit de cette période de l’hyper-capitalisme sauvage démarrant après la Guerre de Sécession jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, avec une renaissance durant les années 1920, enfin jusqu’à la Grande Dépression. De la Dépression au début des années 1970, les régulations et les impôts, le système rooseveltien de l’interventionnisme de la puissance publique empêchèrent la constitution ultra-rapide de… Jamais les riches n’ont été aussi super-riches

La question des représailles saoudiennes si l’enquête sur BAE avait été menée à son terme par le SFO

Un des aspects les plus mystérieux de l’affaire BAE est la question des représailles saoudiennes, agitées par Prince Bandar au cours d’une visite à Tony Blair le 5 décembre 2006 au 10 Downing Street, au cas où le Premier ministre britannique aurait refusé de faire cesser l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) sur les contrats Yamamah avec l’Arabie Saoudite. Des documents publiés par le Daily Mail le 12 juillet ont apporté quelques précisions qui ont permis de mesurer l’épaisseur du mystère et de confirmer son caractère explosif. Ces précisions sont notamment reprises par l’AFP (voir Defense News du 13 juillet). «On Nov. 30, 2006, Sir… La question des représailles saoudiennes si l’enquête sur BAE avait été menée à son terme par le SFO

Et en Irak? Le véritable ennemi extérieur (des US) est l’Arabie, pas l’Iran…

Une autre information, bien entendu intéressante par elle-même, a de plus l’avantage d’accentuer la lumière portée sur l’attitude étrange, pour ne pas dire bizarre, pour ne pas employer d’autres termes, de l’Arabie Saoudite ; étrange, bizarre, et d’autres termes, voilà qui décrit également fort bien l’alliance anglo-saxonne avec l’Arabie et, par conséquent, justifie les remarques qu’on fait dans la précédente nouvelle sur les menaces de représailles saoudiennes dans l’affaire BAE-Yamamah. D’autre part, cette nouvelle ridiculise les accusations US sur l’implication iranienne en Irak, puisqu’elle nous dit qu’une part importante, voire majoritaire des interventions étrangères en Irak (anti-US notamment), par le biais de l’implication de terroristes… Et en Irak? Le véritable ennemi extérieur (des US) est l’Arabie, pas l’Iran…

Retour à 9/11, le désarroi et la déroute en plus

On perçoit aujourd’hui la montée d’un sentiment général de déroute de l’esprit, dans un conflit qui, dès l’origine, fut pourtant sans le moindre esprit sinon celui d’une construction grotesque de mensonges et de tromperies. La guerre en Irak, la catastrophe irakienne est d’abord un tribut rendu à une époque qui a décidé, appelez cela virtualisme si vous voulez, de soumettre la réalité à sa propre volonté. Aussi est-il bien difficile d’accepter comme réel un débat sur la volonté de vaincre que l’Amérique serait en train de perdre puisqu’il n’y eut que la volonté du faussaire. Peut-on parler de volonté de vaincre à propos d’une guerre… Retour à 9/11, le désarroi et la déroute en plus

La nervosité britannique devant la déroute US : le “mouvement brownien” accéléré par le retour à la réalité

Dans l’article du Sunday Times que nous décrivons comme si pessimiste et si catastrophique dans la recension qu’il fait de la déroute de l’esprit à Washington, un passage est consacré à l’attitude britannique, à ce qu’on perçoit de plus en plus comme un tournant de la politique britannique. Le passage donne une version avec des précisions, des détails, la description d’intentions, etc. A lire pour notre information, certes. Mais on ne peut s’empêcher également d’un très fort sentiment. La dégradation de la situation à Washington agit directement sur la situation à Londres, l’esprit de Washington sur l’esprit de Londres. Ce que nous nommons le mouvement… La nervosité britannique devant la déroute US : le “mouvement brownien” accéléré par le retour à la réalité

GW comme Hitler et 9/11 comme l’incendie du Reichstag? — selon un parlementaire US

L’esprit change en Amérique, à la mesure de la pression des événements. Sous la pression des événements et la dégradation, le délitement de l’esprit du virtualisme comme on dirait, les langues se délient. L’auto-censure naturelle au système se défait. Les avis les plus extrêmes ne sont plus écartés, et ils sont dits publiquement. Voici le cas de Keith Ellison, un démocrate du Minnesota à la Chambre des Représentants, le premier musulman élu au Congrès ajoute un tantinet perfide le Sunday Telegraph de ce jour. Ellison, Noir anciennement du mouvement extrémiste the Nation of Islam qui est adversaire de certains fondements du système, compare GW Bush… GW comme Hitler et 9/11 comme l’incendie du Reichstag? — selon un parlementaire US

L’empire prisonnier de lui-même et sa psychologie épuisée

La situation à Washington est caractérisée par deux choses essentielles: une situation politique d’antagonisme verrouillée, sans possibilité d’un vainqueur, donc d’une décision ; et une psychologie de plus en plus épuisée, autant par la pression de la guerre que par cette situation d’emprisonnement par soi-même. Une analyse de Peter Baker, du Washington Post (reprise sur MSNBC.MSN.com, le 13 juillet) rend bien compte de cette situation qui n’a aucun précédent dans sa forme et dans son intensité. Bien entendu, la position de GW Bush, son attitude inflexible, en est le nud («Yet no matter how battered he seems, no matter how unpopular he may be in… L’empire prisonnier de lui-même et sa psychologie épuisée

Et puis, l’Afghanistan…

Alors que toute l’attention est portée sur la catastrophique situation en Irak, les généraux britanniques interviennent avec détermination pour nous avertir que la situation est aussi grave, sinon pire en Afghanistan. Parmi d’autres, l’Observer signale ce matin cet avertissement des militaires britanniques. Ceux-ci parlent de défaite pouvant conduire à la chute du régime au Pakistan, à des conséquences gravissimes pour l’OTAN et ainsi de suite. L’Ouest anglo-saxon enfile les «strategic failures» comme autant de perles de son richissime collier des illusions perdues. «Amid fears that London and Washington are taking their eye off Afghanistan as they grapple with Iraq, the generals have told Number 10… Et puis, l’Afghanistan…

Suivez cet homme, il fera parler de lui : c’est l’ennemi public n°1 de Washington dans le gouvernement Brown

Aujourd’hui, c’est un des hommes dont on parle le plus à Londres. Mark Malloch Brown, n°2 du Foreign Office, est une personnalité flamboyante dont la nomination à ce poste a électrisé les milieux néo-conservateurs US. «Irwin Stelzer, Rupert Murdoch’s right-hand man, called his appointment, appalling», écrit ce matin le Daily Telegraph, dans un texte-interview de Malloch Brown, se référant à un article de Stelzer paru récemment. Pour le Telegraph, les divers incidents de ces derniers jours indiquent effectivement un changement fondamental de la politique US du Royaume-Uni, malgré les démentis qui se veulent apaisants. Parlant de la présence de Malloch Brown au gouvernement et enchaînant… Suivez cet homme, il fera parler de lui : c’est l’ennemi public n°1 de Washington dans le gouvernement Brown

Petite confidence inquiète : par avance, pardonnez nos offenses…

Nous sommes fameux parmi nombre de nos lecteurs pour nos coquilles. Un peu trop têtes d’uf, nous en semons un certain nombre. Nous tentons d’y remédier. Nous allons vous faire un aveu. Nous craignons beaucoup un nouveau venu, dont il semble que nous devrons beaucoup nous occuper tant il est intéressant. Nous voulons parler du Britannique Malloch Brown, sorte de ministre des affaires étrangères d’appoint et néanmoins fondamental de Gordon Brown. Pourtant, il nous est si sympathique, Malloch Brown, nos lecteurs comprendront pourquoi. Dans le texte cité en référence, où le nom de Malloch Brown apparaît un certain nombre de fois, nous avons été horrifiés,… Petite confidence inquiète : par avance, pardonnez nos offenses…

La perception du déclin américaniste en Allemagne

Une intéressante appréciation de Steve Clemons, retour d’Allemagne, sur la question du déclin US. Il s’agit de notes assez rapides, mises en ligne le 12 juillet sur le site même de Clemons. «One of the unavoidable impressions I got from Europeans and particularly Germans during this trip is that there is widespread regret that America has slipped off its pedestal as a largely benign superpower that promoted liberty and economic opportunity. The dollar’s decline against the euro has only reinforced a widespread view that America can’t afford its global pretensions any longer. While America remains important, it is clear to everyone that it is less… La perception du déclin américaniste en Allemagne

Kerry et Raytheon contre les “spasmes du Times de Londres” au nom du MoD agissant au nom de BAE

La guerre transatlantique a bien lieu. On peut même dire qu’elle fait rage, signe indubitable de la fureur britannique devant les initiatives US à l’encontre de BAE. Dernière cible britannique: le sénateur Kerry, qui avait envoyé une lettre au DoJ demandant l’ouverture d’une enquête contre BAE (ce qui est fait); indirectement mais non accessoirement, une autre cible à côté de Kerry est la firme Raytheon. Première séquence: un article du Times de Londres, du 11 juillet, accusant Kerry d’être intervenu à l’incitation de Raytheon, n°4 de l’industrie de défense US, avec des sites importants dans le Massachussets (Etat de Kerry) et des contributions régulières pour… Kerry et Raytheon contre les “spasmes du Times de Londres” au nom du MoD agissant au nom de BAE

La stratégie de Kristol : victoire en Irak (c’est quasiment fait), on attaque le Pakistan (notamment)

Jamais, jamais au grand jamais, on ne sera autorisé à dénier aux neocons US le très grand souffle de coureur de très grand fond, sorte de long distance warmongers, jamais découragés, toujours au four et au fourneau, toujours à l’affût d’une nouvelle attaque et d’une nouvelle catastrophe, transformant d’un coup de baguette sublime le vil plomb (la réalité) en or scintillant (la victoire en chantant). Admirez ces artistes des temps postmodernes. D’ailleurs, tout le monde continue à les écouter d’une oreille religieuse et d’un il attentif. Tout cela pour vous dire que William Kristol, l’un des chefs de la bande, éditeur du Weekly Standard, nous… La stratégie de Kristol : victoire en Irak (c’est quasiment fait), on attaque le Pakistan (notamment)

Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Aussi rapide que l’éclair, ayant lu le Guardian (et, peut-être, aussi, après tout, why not? dedefensa.org), Gordon Brown dément toute idée selon laquelle il pourrait y avoir l’ombre du quart de dixième de l’épaisseur d’un papier de cigarette de différence entre la position de Blair vis-à-vis des US et la sienne. La rapidité avec laquelle des spéculations, par ailleurs clairement suscitées par des sources proches du gouvernement, ont été démenties montre la sensibilité du sujet. Nous sommes entre gens fort émotifs, presque au bord des larmes si l’on évoque certains sujets. Pour notre part et par habitude douteuse de la contradiction, nous y verrons plutôt… Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Malheureusement, à côté de la lucidité de Kristol il y a les besogneux de la réalité en Irak

Il faut bien les citer, on parle de ceux qui parlent de la réalité. On parle de la réalité en Irak. A côté du brio, de la vision transcendantale, de la perception magique de Kristol, il faut avouer qu’ils font un peu tâcherons, ces besogneux avec leurs images toutes faites de morts, de blessés, de carcasses qui brûlent, tout ce stuff, stuff hapens disait immortellement Rumsfeld. Bref, il y en a qui n’ont pas la même façon de voir que Kristol, ni la même façon de lire le rapport officiel qui nous est venu d’Irak, ni la même façon d’entendre les bruits de la guerre… Malheureusement, à côté de la lucidité de Kristol il y a les besogneux de la réalité en Irak

Une guerre d’un genre complètement nouveau, — «Un Irakien mort est juste un Irakien mort de plus.. Et alors?»

Derrière les explications et les analyses rationnelles, même les plus pessimistes, la guerre en Irak reste pour l’instant un mystère. Il se dégage de cette guerre une telle inhumanité, une telle sauvagerie, une telle froideur humaine malgré le feu et le sang, une sorte de haine indifférente, presque abstraite, presque mécanique et sans motifs humains profonds sinon des sentiments primaires et enfantins qu’on peut effectivement la juger comme un événement exceptionnel que la notion traditionnelle de guerre n’englobe pas. De même, ce jugement approximatif permet d’envisager que cette guerre, malgré ses proportions réduites par rapport aux conflits possibles, est néanmoins une guerre avec toutes les… Une guerre d’un genre complètement nouveau, — «Un Irakien mort est juste un Irakien mort de plus.. Et alors?»

Le Pentagone comme propriétaire terrien

L étude systémique et détaillé de tous les aspects de la puissance du Pentagone constitue un exercice sans fin. L’excellent site http://www.tomdispatch.com en a fait l’une de ses tâches favorites. En voici un aspect de plus. Effectivement, ce qui est intéressant dans le cas du Pentagone, ce sont les aspects inattendus, ou bien peu connus, de cette puissance. Dans cet article en date du 12 juillet, Tom Engelhardt aborde l’aspect du Pentagone, propriétaire terrien, en cédant la plume à Nick Turse, lequel nous parle de la Planète Pentagone. Il est intéressant d’apprendre que le Pentagone contrôle 20% de l’île japonaise d’Okinawa et 25% de l’île… Le Pentagone comme propriétaire terrien

Et pour le pétrole, ce n’est pas mal non plus

Rappelant ou découvrant effectivement les multiples facettes de l’énormité considérable du Pentagone, pour les possessions terriennes pour le texte précédent de cette rubrique, nous allons à nouveau pêcher chez TomDispatch (relayé par Antiwar.com) un autre texte, vieux de près d’un mois, sur la consommation en pétrole du Pentagone. Un formidable texte de Michael T. Klare, datant du 15 juin. Le Pentagone formidable consommateur de pétrole. Plus que la Suisse, si on fait bien les comptes. Le Pentagone, qui s’avère un acteur central de la déstructuration physique et géographique du monde, ici par la consommation/pollution, là par les investissements terriens qui dégradent l’environnement, autant qu’il est… Et pour le pétrole, ce n’est pas mal non plus

Appel à nos lecteurs : qui veut s’asseoir et causer avec Bashar Assad de Syrie? Olmert d’Israël arrangera la rencontre

Commençons par la fin du commencement et extrayons d’une dépêche d’UPI reprise par Spacewar.com le 11 juillet quelques déclarations du Premier ministre israélien Elmut Olmert, parlant lors d’une interview à la chaîne télévisée de Dubaï al-Arabiya. La question devait être : Êtes-vous prêt à causer avec le président syrien Bashar Assad ?. Voici ce que nous en dit Olmert : »Speaking in Hebrew, the Israeli prime minister said: Bashar Assad, you know … You know I am ready to hold direct negotiations with you and you also know that it’s you who insists on speaking to the Americans. The American president says: I don’t want… Appel à nos lecteurs : qui veut s’asseoir et causer avec Bashar Assad de Syrie? Olmert d’Israël arrangera la rencontre

Les conseillers du “modéré” Giuliani

Parmi les candidats à la présidence républicaine, Rudy Giuliani est certainement l’un des mieux placés. En général, on a tendance à l’étiqueter comme plutôt assez modéré, l’étiquette d’extrémiste en matière de politique étrangère étant réservée, avec quelques autres, à John McCain dont la campagne est en chute libre. Pourtant, Giuliani mérite le coup d’il. On trouve parmi ses conseillers ou consultants en matière de politique étrangère des amis bien connus. Parmi eux: John Bolton, Norman Podhoretz. Cela conduit assez naturellement et assez justement Jim Lobe à développer l’hypothèse, sur son site le 11 juillet, que Giuliani pourrait finalement s’avérer être le véritable candidat du Likoud… Les conseillers du “modéré” Giuliani

Un nouveau porte-avions US dans le Golfe, mais un autre s’en va, et peut-être un troisième…

Le nombre de porte-avions US dans le Golfe est considéré comme un signe important des intentions US, belliqueuses ou pas, à l’encontre de l’Iran. Récemment, des sources de l’U.S. Navy avaient annoncé l’envoi dans la zone du porte-avions Enterprise, ce qui aurait porté le nombre de ces unités à trois (le Nimitz et le Stennis étant déjà sur place), signe évident de l’aggravation de la tension. Le Pentagone n’a pas été long à préciser les choses dans le sens de la détente, en fait c’est un remplacement, et peut-être plus, et l’on pourrait se retrouver avec le seul Enterprise dans la zone. Selon AFP (par… Un nouveau porte-avions US dans le Golfe, mais un autre s’en va, et peut-être un troisième…

Shocking, — le DoJ a l’intention d’explorer jusqu’aux plus vieux secrets des bijoux de la famille BAE

Les fuites qui entourent l’affaire BAE se poursuivent et concernent désormais le nouveau front central de cette affaire : l’enquête du département de la justice (DoJ) américain. Le Times de Londres nous apprend aujourd’hui que le DoJ entend donner à son enquête une ampleur historique inattendue. Il entend remonter à la racine des contrats Al-Yamamah et de la phase actuelle des relations entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite, c’est-à-dire 1983-1985. Il a contacté les personnalités au cur de l’origine de l’affaire, jusqu’aux icônes elles-mêmes, comme la baronne Thatcher, alors Premier ministre, et le ministre de la défense d’alors, Lord Heseltine. L’émotion est considérable. «The DoJ… Shocking, — le DoJ a l’intention d’explorer jusqu’aux plus vieux secrets des bijoux de la famille BAE