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Bloc-Notes

Une manœuvre miliaire du SCO qui précise les enjeux

De plus en plus furieux dans ses commentaires contre l’administration GW, l’ancien secrétaire-ajoint au trésor de Reagan, Paul Craig Roberts. Dans son dernier texte, d’aujourd’hui même, il termine par une analogie qui commence à être courante: le régime Bush comparé au régime nazi, cete administration qu’on nous décrira, demain, sans forcer, pire que le régime nazi et bien moins efficace dans ses entreprises expansionnistes. («Considering the instabilities and dangers that abound, the aggressive posture of the Bush regime goes far beyond recklessness. The Bush regime is the most irresponsibly aggressive regime the world has seen since Hitler’s.») Il n’y a pas que les invectives. Paul… Une manœuvre miliaire du SCO qui précise les enjeux

Avec des amis comme ça… (suite afghane et otanienne)

Quel titre est le mieux approprié? Celui du New York Times (NYT), qui nous annonce : «British Criticize U.S. Air Attacks in Afghan Region» le 9 août? Ou celui de l’International Herald Tribune (IHT), du même 9 août, qui ne prend pas de gants du tout: «British military asks U.S. forces to leave Afghan province»? L’auteur est la même Carlotta Gall et l’article est également une duplication selon l’acord entre les deux journaux (quoique plus court pour l’IHT, avec des coupures dues probablement plus à l’espace disponible qu’à une censure quelconque puisque, au contraire, le titre est dans ce cas plus malsonnant à des oreilles… Avec des amis comme ça… (suite afghane et otanienne)

L’étrange et immensément improbable duel Hillary-Ron Paul

Nous proposons ce commentaire hors de la situation des sondages institutionnalisés et de leurs variations parfois bien étranges, ou de leurs tendances parfois bien suspectes (la disparité entre la position officielle de Ron Paul dans les sondages et sa popularité sur Internet est une de ces tendances suspectes). Si l’on considère la situation US pré-électorale, il existe une correspondance antinomique très inhabituelle entre la candidate quasi-certaine du parti démocrate, Hillary Clinton, et le non-candidat quasi-certain du parti républican, Ron Paul. Malgré la position de Barack Obama et en fonction des réserves grandissantes qui se développent sur son inexpérience et certaines de ses prises de position… L’étrange et immensément improbable duel Hillary-Ron Paul

“C’est aux Iraniens à prouver que ce que je dis de leurs intentions est faux…”, — maxime fameuse de GW

Nous avions déjà rapporté l’intérêt manifesté par des fonctonnaires des services de communication de l’OTAN, accompagnant le secrétaire général de l’Organisation lors de sa visite, au printemps, au président GW Bush dans son ranch du Texas. Ces fonctionnaires avaient pu comparer leur technique avec celle des services de communication de la Maison-Blanche. Une source otanienne nous disait alors que la délégation de l’OTAN avait été notablement impressionnée par la façon de procéder des Américains : «Ils ont renoncé à contrôler le président, ou à tenter de lui faire confronter ses déclarations avec la réalité avant qu’il ne les fasse. Bush dit à peu près ce… “C’est aux Iraniens à prouver que ce que je dis de leurs intentions est faux…”, — maxime fameuse de GW

Le jugement surprenant (est-ce bien sûr?) de John Bolton

Le Financial Times a l’habitude d’organiser, après la publication de certains articles de contributeurs extérieurs, des débats entre les auteurs et les lecteurs. Ce fut le cas pour John Bolton, à propos de son article du 31 juillet sur les relations entre les USA et le Royaume-Uni avec l’arrivée de Gordon Brown à la tête du gouvernement UK. Nous avons effectivement parlé de cet article en même temps que d’ un autre, allant dans le même sens, d’Irwin Stelzer. Le débat Bolton-public sous les auspices du FT a donc eu lieu le 6 août. Nous confirmons à cette occasion ce que nous ressentons de l’intervention… Le jugement surprenant (est-ce bien sûr?) de John Bolton

Les neocons entre marteau et enclume, — ou, disons, entre la poire et le fromage

Les grandes aventures guerrières, lorsque l’on reste le cul posé dans un confortable fauteuil d’une suite luxueuse d’une belle avenue de Washington DC où se trouve le siège de l’American Enterprise Institute qui est la matrice de la pensée neocon, ces grandes aventures ne sont pas si simples qu’on croit. Ce préambule nous permet paradoxalement d’aborder un autre problème que celui des grandes aventures guerrières, qui est celui des sanctions commerciales qui devraient être appliquées à l’Iran sur proposition du Congrès, et qui toucheraient directement et sévèrement des entreprises européennes. Le 3 août, le Financial Times publie un article sur cette question. En fait, il… Les neocons entre marteau et enclume, — ou, disons, entre la poire et le fromage

La Navy à la barre

Il fait de moins en moins de doute qu’il existe aux USA une tendance presque >autonome< au sein des forces armées, particulièrement dans le chef de l'U.S. Navy et sans aucun doute en accord avec le secrétaire à la défense Robert Gates et avec son soutien très actif. Cette >tendance< va évidemment dans le sens de contrecarrer la politique expansionniste et aventuriste de l'administration GW. On a eu un signe de plus de cette situation avec le témoignage du nouveau président du Comité des chefs d’état-major, l’amiral Mike Mullens. Joe Galloway, de McClatchy Newspapers, donne le 1er août un commentaire de cette audition qui va… La Navy à la barre

Bolton parle-t-il pour Cheney ?

Un signe de l’importance qu’il faut notamment accorder au commentaire de John Bolton dans le Financial Times du 31 juillet se trouve dans ce commentaire de Jim Lobe, le 2 août sur son site LobLog.com, sur le commentaire de Bolton ; et, aussi, importance confirmée par la reprise de cette même réaction de Lobe par Steven C. Clemons, ce même 2 août, sur son site TheWashingtonNote.com (Clemons : «Jim Lobe has written a terrific response to the stridently arrogant op-ed, Britain Cannot Have Two Best Friends, by John Bolton in yesterday’s Financial Times») Dans les deux cas, on remarque deux choses : D’une part, le… Bolton parle-t-il pour Cheney ?

Elvis ou Jean-Louis Lebris de Kerouac?

Puisque nous sommes en avance sur les célébrations, comme d’habitude dans ces temps où la vitesse donne l’illusion du progrès et du savoir, parlons d’un dilemme qui s’offre à nous au travers des médias MSM. On parle déjà, sur les radios et ailleurs, du 30ème anniversaire de la mort d’Elvis Aaron Presley — alors qu’il est mort le 16 août 1977. Mais on parle aussi, — signe que l’argent n’a pas d’odeur et peut recouvrir les plus grandes futilités comme les choses les plus essentielles, — du 50ème anniversaire de la >publication< de On the Road, de Jean-Louis Lebris de Kerouac, dit Jack Kerouac (Ti… Elvis ou Jean-Louis Lebris de Kerouac?

Obama a la conscience libérale et les Clinton ne sont pas en reste

Depuis cinq jours, le candidat à la désignation démocrate Barack Obama se débat dans les suites de son intervention où il recommandait d’attaquer le Pakistan. Obama a même réussi à amener des protestations officielles de la direction pakistanaise, ainsi que quelques manifestations anti-US éparses au Pakistan, comme un président vrai de vrai, un président en fonction. Pourtant, à notre humble avis, le meilleur de ses interventions de ces derniers jours concerne ce qu’il a dit sur le nucléaire. Obama n’a guère d’expérience en matière de politique extérieure. Alors, il s’en remet à son instinct de libéral, de démocrate et d’homme de gauche dans le système… Obama a la conscience libérale et les Clinton ne sont pas en reste

La fureur de Menwith Hill

Les députés britanniques sont partis en vacances. Auparavant, ils ont communiqué leur intense fureur devant une communication du gouvernement, noyée dans diverses autres communications, concernant la base d’écoute de Menwith Hill (faisant partie du réseau Echelon). Selon The Independent d’hier : «In the dying days of the parliamentary session last week, Des Browne, the Secretary of State for Defence, confirmed that the US listening base at RAF Menwith Hill, in north Yorkshire, would be upgraded to provide early warning of missile attack that would be fed into the planned US national missile defence system. The statement was one of more than 30 government announcements that… La fureur de Menwith Hill

Trahison à Menwith Hill?

On peut d’une façon très compréhensible, et avec les meilleurs arguments du monde, partager la déception et l’amertume de George Monbiot dans sa chronique du Guardian du 31 juillet, à propos de cette affaire de Menwith Hill. Le gouvernement britannique a agi comme un minable chapardeur de poules, comme un pickpocket à la petite semaine, comme s’il avait conscience de l’infamie qu’il commet. Lisons, écoutons ce que nous dit l’amertume de Monbiot. Après nous avoir rappelé cette pitoyable aventure du réseau anti-missiles en Europe, quel mot la résume plus que celui d’idiocy (nous ne traduirons pas)? il conclut : « In April, Des Browne told… Trahison à Menwith Hill?

Pour en finir avec “le porte-avions volant”

Pour conclure l’aventure des porte-avions US dans le Golfe dans ces mois de juillet et août, dont nous avions fait une analyse dans un F&C le 18 juillet sous le titre «le porte-avions volant», voici les dernières nouvelles en provenance du Golfe, par l’AFP relayée par SpaceWar.com en date du 1er août. Il semble, d’après cette dépêche : • Que le USS Enterprise et son groupe de combat sont arrivés ce 1er août dans le Golfe, passant sous commandement de la Vème Flotte. • Qu’entre temps les USS Nimitz et USS John C. Stennis et leurs groupes de combat avaient quitté la zone >courant juillet

Le Parlement irakien part en vacances sans avoir voté la “loi scélérate” sur le pétrole irakien

Décidément, les gestionnaires de l’entreprise d’investissement du monde par les USA, les guignols déguisés en président, vice-président, etc., sont de la dernière médiocrité possible, comme nous le remarquions hier en citant précisément un exemple. Il s’agit de la loi scélérate que Washington voudrait voir voter par le Parlement irakien, qui assurerait par des procédures diverses concernant l’exploitation des pétroles par des compagnies étrangères, et par les circonstances qui placent les USA au centre du jeu, une exclusivité d’exploitation de facto des pétroles irakiens par les compagnies US. Un excellent article de Jonathan Steele, dans le Guardian d’aujourd’hui, expose que le Parlement irakien s’en va en… Le Parlement irakien part en vacances sans avoir voté la “loi scélérate” sur le pétrole irakien

La France et le Liban : une appréciation syrienne

Comme chacun sait, l’Orient est très compliqué et, dans la région du Moyen-Orient, le Liban présente un cas encore plus compliqué. Par conséquent et plutôt que de s’attacher à l’appréciation de la crise libanaise dans le vain espoir de bien la comprendre, il faut noter un fait nouveau qui est perçu par contraste d’une façon beaucoup plus claire. Il s’agit de l’implication française dans la crise libanaise depuis le début de la présidence Sarkozy. Sans préjuger des résultats que cette implication pourrait amener, il est surtout intéressant d’en apprécier les effets sur la perception qu’en ont les principaux acteurs. De ce point de vue, il… La France et le Liban : une appréciation syrienne

Brown face à GW : quelque chose de vraiment différent

Le commentateur du Guardian Jonathan Freedland est affirmatif : il s’est vraiment passé quelque chose de nouveau dans les relations spéciales USA-UK avec la rencontre GW-Brown. Freedland, dans son commentaire du 1er août, rappelle les différences de comportement, la plus grande froideur, les différence psychologiques plus marquées (que du temps de GW-Blair). Mais il ne s’en tient pas à cela, que les Anglo-Saxons nomment le body languages pour désigner ces constats d’apparence. Pour lui, les différences sont aussi politiques et de conception. «A deeper strategic shift in tackling terrorism is emerging», écrit-il en sous-titre, pour justifier son jugement général d’une «new special relationship». L’analyse de… Brown face à GW : quelque chose de vraiment différent

Les neocons à nouveau en guerre contre l’Arabie Saoudite

Signe des temps et signe de l’actuelle situation politique très ambiguë entre les USA et l’Arabie Saoudite : le Weekly Standard reprend ses attaques contre l’Arabie. C’est le cas dans le numéro du 30 juillet, avec un article de l’auteur Stephen Schwartz, spécialiste des analyses critiques de l’Arabie. Schwartz nous indique d’ailleurs indirectement cette renaissance de l’attaque contre l’Arabie après une armistice assez longue en mentionnant les attaques antérieures du Weekly Standard contre l’Arabie, à propos de son soutien financier aux opposants irakiens, et la dernière datant d’avril 2004 : «None of the recent revelations should come as a suprise to anyone. In 2002, The… Les neocons à nouveau en guerre contre l’Arabie Saoudite

Les Allemands et leurs contradictions face au défi du “patriotisme économique” à-la-Sarkozy

C’est fait : dans le langage politique et économique européen et libéral courant, l’expression honnie patriotisme économique est désormais employée pour le président Sarkozy, mais aussi pour caractériser le débat européen. C’est un pas en avant géant dans la dialectique du débat. Cette expression, officiellement employée par les Français avec le gouvernement Villepin, est désormais utilisée par le Financial Times et le patron des patrons allemands (Jürgen Thumann, président de la fédération des industries BDI), interviewé par le quotidien financier dans un article ce 1er août. La continuité française est donc complètement rétablie et l’orientation à la fois souverainiste et nationale de Sarkozy symboliquement marquée.… Les Allemands et leurs contradictions face au défi du “patriotisme économique” à-la-Sarkozy

Une guerre complètement privatisée, ou la barbarie en marche à grandes enjambées

On connaît divers élélments sur la privatisantion de la guerre en Irak. On sait que ce phénomène a pris des dimensions considérables. Le Guardian publie aujourd’hui un article d’un particulier intérêt sur le sujet, de Jeremy Scahill, particulièrement bien informé et nous faisant comprendre l’ampleur de la dmension de ce phénomène. («There are now 630 companies working in Iraq on contract for the US government, with personnel from more than 100 countries offering services ranging from cooking and driving to the protection of high-ranking army officers. Their 180,000 employees now outnumber America’s 160,000 official troops. The precise number of mercenaries is unclear, but last year,… Une guerre complètement privatisée, ou la barbarie en marche à grandes enjambées

Toujours Rumsfeld et la privatisation de la guerre

Jeremy Scahill, dont l’article dans le Guardian est signalé et présenté plus haut dans cette rubrique, a une thèse sur le fameux (mais pas assez connu) discours de Rumsfeld, le 10 septembre 2001. Il la présente dans son livre Blackwater: The Rise of the World’s Most Powerful Mercenary Army, comme dans cet article qui reprend lui-même des extraits du livre. Il fait de ce discours de Rumsfeld l’élément fondateur de la privatisation à outrance des guerres américanistes.Scahilll avait déjà exposé cette thèse dans un article de The Nation, que nous avions signalés (et l’article et la thèse) en avril dernier, toujours dans cette rubrique Bloc-Notes.… Toujours Rumsfeld et la privatisation de la guerre

Privatisation toujours… Le renseignement US, cette fois

Puisqu’effectivement la privatisation des services de sécurité nationale aux USA est à l’ordre du jour, notamment avec l’article du Guardian que nous commentons deux fois, signalons également un très intéressant article de The Nation repris sur Alternet.org le 31 juillet. Il porte sur le renseignement américain : «what is not generally known is that the secret side of the Iraq War and the larger  »war on terror » is also conducted by private corporations, fielding private spies. The reach of these corporations has extended into the Oval Office. Corporations are heavily involved in creating the analytical products that underlie the nation’s most important and most sensitive… Privatisation toujours… Le renseignement US, cette fois

Les champs nouveaux du JSF

Mentionnons deux points importants pour le possible destin du JSF, que nous allons effectivement considérer en fonction du destin du JSF. La présentation du JSF en Inde (en mai), telle qu’elle est signalée par ailleurs, est notamment importante parce qu’elle se fait dans un plan d’ensemble d’investissement (au niveau des armemets) de l’Inde par les USA, en coopération serrée avec Israël qui jouerait un rôle complémentaire au niveau des équipements. (Le plan réussira ou pas, c’est une autre affaire, mais le fait est qu’il s’élabore et que Israël y joue un rôle d’appoint important.) L’accord sans aucune restriction d’Israël pour les livraisons d’armes US à… Les champs nouveaux du JSF

Sous nos yeux d’aveugles en vacances

Rappellez-vous ce que furent nos larmes, nos exclamations d’horreur, nos incantations furieuses, nos anathèmes scandalisés devant le spectacle des réfugiés, des déplacements de population, des massacres de civils (sans rectification quand la réalité était plus tard découverte), en ex-Yougoslavie et, surtout, lors de nos bombardements humanitaires (dixit Vaclav Havel, avril 1999) du Kosovo. Tout l’appareil officiel de virtualisation du monde tournait à plein régime et l’Ouest se sentait si bien dans sa morale donneuse de leçon, dans cette certitude presque joyeuse de pouvoir lancer des bombes en se disant que c’était pour punir le méchant et pour aider les opprimés gentils (sans rectification quand la… Sous nos yeux d’aveugles en vacances

Tapez plus discrètement, please

L’OTAN a trouvé la solution : là où vous tapez avec une bombe de 500 kilos, employez donc une bombe de 250 kilos, vous verrez, c’est différent. «If you put a 250kg bomb rather than 500kg bomb on the plane that could make a huge amount of difference, said a Nato diplomat», rapporte religieusement le Financial Times d’aujourd’hui; car c’est religieusement qu’il faut entendre un avis si autorisé d’un expert si compétent et sans doute fort huppé, énoncer une vérité si bouleversante, à laquelle vraiment nul ne pouvait songer une seconde avant que la lumière fut, from Evere, with authoritative love. C’est donc la nouvelle… Tapez plus discrètement, please