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Si Paul était président…

Une station locale de l’Iowa, KTIV Iowa News, a interviewé Ron Paul le 30 décembre 2011. (Sur DalyPaul.com le 30 décembre 2011, est une analyse en profondeur de la politique extérieure de Paul, et des arguments contre elle ; le deuxième, le 31 décembre 2011, complète le premier à partir d’une interview de Ron Paul dans USA Today. Cet extrait va dans le sens du constat que cette question de politique extérieure vient au centre du débat des présidentielles

«This is the same argument I make in my Friday column on the subject of Ron Paul and the Future of American Foreign Policy that Paul’s success has changed the discourse inside the GOP and the conservative movement, and transformed the political landscape. His Iowa surprise debunks the myth of a monolithic militaristic conservatism, which hasn’t been the case since the implosion of the Soviet empire and really never was the case, since libertarians dissented early on from their conservative cousins’ enthusiasm for nuclear war with the commies.»

Pour rappeler une analogie qui est nécessairement dans tous les esprits lorsqu’on parle de Ron Paul, celle de Gorbatchev, souvent évoquée, d’une façon vaine et même sinistrement ironique, à propos d’Obama, il faut rappeler que ce grand réformateur devenu révolutionnaire et liquidateur de l’URSS et du communisme, s’il avait commencé après son arrivée au pouvoir (mars 1985) une action réformatrice personnelle très significative du point de vue psychologique, lança l’aspect spectaculaire de ses réformes, plutôt et toujours du domaine de la glasnost, par des initiatives de politique extérieure, notamment en proposant à Reagan une dénucléarisation totale au sommet d’Helsinki de 1986 ; un échec certes, mais qui n’en constitua pas moins une dynamique accélératrice vers le traité INF de décembre 1987 éliminant toutes les armes nucléaires de théâtre à moyenne et longue portée, des USA et de l’URSS.

Mis en ligne le 2 janvier 2012 à 06H36