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dedefensa.org et son “appel du 19 courant…”

Les choses s’étant établies autour de cette formule de l’appel du 19 courant.., les deux mois précédents, les 19 septembre 2011 et 19 octobre 2011, nous nous sommes dits qu’il n’y avait aucune raison de ne pas poursuivre. Les deux précédents appels se sont révélés efficaces puisque, à chaque fois, nous partîmes d’une position assez semblable (320 le 18 septembre 2011, 430 le 18 octobre 2011) aux 477 rassemblés ce 18 novembre 2011, et que nous aboutîmes successivement, au 30 septembre et au 31 octobre, respectivement à 3.000 et à 2.767.

Il y a donc une constante, dans tous les cas pour les résultats autour du 18-19 du mois. Sans grande originalité, nous espérons que cette constance se répétera le 30 novembre par rapport aux 30 septembre et 31 octobre.

Quelques réactions de lecteurs au texte du mois précédents nous suggéraient d’évoluer dans ce qui nous semble être deux sens, d’ailleurs complémentaires. Le premier était de chercher à adopter des méthodes plus insistantes, plus systématiques, avec notamment la multiplication d’accès à des possibilités facilitées et simplifiées de donations, même de donations (nécessairement faibles) par article. La seconde orientation concerne l’exposition plus précise, plus transparente de la nécessité des donations demandées, avec d’une part le détail de ces donations, avec d’autre part le détail de la nécessité de ces donations impliquant une sorte de revue de détails des besoins de dedefensa.org, éventuellement une revue comptable de la chose.

Devant tous ces points évoqués et perspectives conseillés, dont nous comprenons parfaitement l’utilité, dont nous sommes évidemment convaincus qu’ils répondent, dans le chef de leurs auteurs, aux meilleures intentions du monde, nous nous avouons et je m’avoue moi-même désarmé, sans argument qui puisse relancer ou enrichir le débat Simplement, la plupart de ces démarches, soit exigent des développements supplémentaires qui exigent à leur tour des moyens et du temps, qui sont, à dedefensa.org, des choses très rares pour qu’on puisse rendre aisément disponibles pour ces mêmes démarches ; soit elles exigent un état d’esprit, une appétence, une ouverture de communication très particulières qui me sont des choses très étrangères, dans tous les cas pour certains des domaines évoqués qui ont, dans les conseils donnés, une importance capitale.

En se référant encore à ce deuxième point justement, qui est finalement la question de la transparence de nos activités et de nos dépenses, qui est finalement le point plus important parce qu’il constitue la condition d’une politique cohérente, je rappelle qu’il y a eu déjà deux textes, publiés il y a quatre ans, les 25 août 2007 et 3 septembre 2007, qui traitent de cette question. Si j’avais à le faire, je les récrirais aujourd’hui, peut-être sur un ton moins vif dans certains passages, mais en conservant absolument l’entièreté de la signification du propos, sans aucun changement. Il n’y a là, de ma part, ni provocation, ni entêtement, ni rien de la sorte, mais plutôt un état de fait qui renvoie à un état d’esprit d’une grande forceAinsi les sapiens sont-ils faits, avec parfois la vigueur de certains principes auxquels ils ne veulent ni ne peuvent déroger parce que, simplement, ces principes font partie d’eux-mêmes. Sur ce point, il n’y a rien d’autre à ajouter, je le crains, et, éventuellement, tant pis pour moi.

Pour autant, et pour certains domaines complémentaires qu’il m’était conseillé d’explorer, j’ai emprunté un peu de cette méthodologie de la transparence pour donner quelques détails sur les deux derniers mois complétés qui semblent constituer un succès, et qui, en vérité, dans leur constitution, dans leur structure, ne le sont pas vraiment. J’ai donc indiqué à la fois le nombre des donateurs pour les deux mois et l’un ou l’autre détail révélateur.

En septembre, il y a eu 41 donateurs, qui ont abouti à 3.000 tout rond ; en octobre, il y a eu, moins encore, 25 donateurs, pour aboutir à 2.767. Dans les deux cas, il y a eu un donateur très important par rapport à la moyenne des donations, dont l’apport s’est avéré décisif et a permis d’atteindre ces chiffres remarquables.

Pour ces deux mois, nous avons les chiffres généraux des visites de divers types, selon notre nouveau service de comptage, qui enregistre des visites d’une durée plus importante que le précédent (trois minutes contre une minute). (Notre ancien service de comptage, qui aurait changé de propriétaire, serait la cause, non autorisée, de ces publicités intempestives que certains d’entre vous ont dû subir.) La nouvelle comptabilité donnait pour septembre et octobre, en moyenne, 67.417 et 72.974 hits par jour, 3.004 et 3.175 visites par jour, 16.814 et 17.489 pages consultées par jour. On mesurera le gouffre séparant ces chiffres du nombre de donateurs.

En d’autres termes, les donations sont extrêmement déséquilibrées et donnent un rapport extrêmement disproportionné entre lecteurs et donateurs, à notre avis et selon des estimations concernant les fréquentations de lecteurs, de l’ordre de 0,25% à 0,33%. D’une façon générale, il s’agit de donateurs qu’on retrouve plusieurs fois par an, sinon, de mois en mois, qui ont pris l’habitude de contribuer avec régularité.

Voilà une situation qui est paradoxalement extrêmement fragile, malgré les deux bons résultats des deux derniers mois. Il me paraissait utile de la présenter plus en détails cette fois, puisqu’on dispose effectivement de ces détails, sans insister sur des commentaires divers, soit pressants, soit alarmistes, etc.

Pour ce message du mois de novembre, j’ai préféré m’en tenir aux faits et à leur présentation succincte, plutôt que développer une argumentation plus structurée. J’ai un peu de gêne à avancer le lieu commun que les faits parlent d’eux-mêmes, même si c’est effectivement le cas. Je les laisse continuer à parler jusqu’au terme du mois, peut-être d’une heureuse façon comme ce fut le cas pour les deux mois précédents.

PhG

Mis en ligne le 19 novembre 2011 à 11H49